(billander) tow jealousy's all over the fucking place

Billander ★
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Ça m'avait fait du bien de parler un peu avec Ricardo, de discuter de tout ce qu'il se passait dans nos vies et de rattraper le temps perdu. Parce que putain, on en avait perdu du temps. Alors je lui avais vidé mon sac et j'avais écouté attentivement ce qu'il avait à me dire de son côté. On avait prévu d'aller rendre visite ensemble aux enfants atteints de mucoviscidose, prochainement. J'avais hâte ; ça allait me faire du bien de faire quelque chose d'altruiste un peu. J'ignorais pourquoi je revenais à la fête. Mon lit paraissait bien plus attrayant que boire ce soir étrangement, mais j'avais fait la connerie de revenir ici. Oui, je disais bien la connerie parce qu'en passant près de l'endroit où les gens s'amassaient pour 'danser', je voyais mon enfoiré de mari danser avec une fille. Je le fixai tout en longeant l'endroit, pour aller ensuite me poser sur le même transat que tout à l'heure. Je bouillonnais, tous les bénéfices qui s'étaient développés de ma discussion avec mon ami s'estompaient plus vite que la lumière et à nouveau, j'avais besoin d'un putain de verre. Je me levai pour aller le chercher au bar, sans accorder le moindre regard à Alex, puis je retournai m'asseoir, tournant mon transat de façon à ce que je sois dos à la scène.

Pendant la soirée, j'avais vu le mec de ma soeur, celui qui se trouvait être le mec-qui-fout-en-cloque-toutes-les-meufs. Mouais bon, j'suis sûr qu'elle peut trouver largement mieux qu'un serial baiseur, clairement. Mais c'est son choix alors je préfère ne rien dire. Après tout, c'est pas le moment de faire des embrouilles hein. A un moment, je m'étais éclipsé à l'extérieur pour fumer une clope tranquille sans avoir du monde sur le dos et c'est là que je l'avais vue. Billie, en compagnie de Ricardo. Ils étaient proches, elle souriait, elle lui touchait le bras. Ca m'avait rendu fou, clairement. J'veux dire, putain elle veut coucher avec lui là ou bien ? En temps normal, je serai venu vers elle pour lui foutre ça dans la gueule, mais non, là je sais pas pourquoi, je m'étais retenu. Pas envie de foutre une mauvaise ambiance peut-être. Quoiqu'il en soit, j'étais retourné à l'intérieur, au bar, et une fille m'avait accosté. Un sourire sur les lèvres, je ne pouvais décemment pas refuser son invitation sur la piste de danse. Thriller était en train de passer en plus alors c'était l'occasion de faire le con. C'est quelques minutes après que j'avais vu une tête connue passer pour aller au bar. Ah bah tiens, elle était de retour ? Ricardo ne lui suffisait plus faut croire. Je la suivais du regard pour voir où elle allait et c'était le transat de tout à l'heure, retourné, qui se trouvait être sa destination. J'avais envie de lui parler, genre vraiment, mais je m'amusais avec la jeune femme qui était en ma compagnie alors je me contentais de rester avec elle, du moins pour l'instant. J'essayais aussi d'éviter au plus possible de tourner le regard vers ma femme, même si c'était assez difficile, faut bien l'avouer.

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Putain, c'était quoi ce sentiment à s'arracher les cheveux qui me prenait aux tripes, là ? J'avais sérieusement envie d'étrangler quelqu'un, lui si possible, mais en fait n'importe qui ferait l'affaire tant que je pouvais passer mes nerfs sur quelque chose. Tant pis pour les dommages collatéraux, je n'étais pas connue pour être très généreuse de toutes façons. Non, j'étais égoïste et s'il fallait que quelqu'un paie pour ma colère ce soir, ainsi soit-il. Ma jambe n'avait de cesse de bouger nerveusement, j'ignorais ce qui me faisait réagir de la sorte parce qu'il ne m'avait rien fait - ce soir, en tout cas - à part danser avec cette fille. Oh putain .. Oh non. C'était ça. Ce sentiment, c'était cette putain de jalousie qui refaisait surface. Je n'en avais éprouvé qu'une seule fois dans ma vie et ça avait déjà été à cause de lui. Et aujourd'hui, près d'un an plus tard, il me refaisait le même coup. P'tain, non, ça passait pas. Cette saleté, je ne l'expérimentais pas souvent mais quand elle apparaissait, je pouvais tout buter sur mon passage. Je dus respirer longuement pendant un moment, en me répétant de ne pas réagir de la même façon que la dernière fois. Que si je faisais ça, ce serait définitivement fini entre Alex et moi. D'un autre côté, il ne suffirait que d'un geste déplacé de sa part pour que ce soit moi qui y mette un terme. Il avait très bien vu que je le regardais, qu'il ne s'amuse pas à ce jeu-là, qui se terminerait à coup sûr, très, très mal. N'en pouvant plus et sachant pertinemment ce qui se passait dans mon dos, je bus mon verre d'une traite et je me levai avec maladresse à cause d'un vertige. Reprenant mes esprits, je traversai la pièce pour m'incruster au milieu de la piste, ne sachant pas bien d'où la force m'était venue quand je poussai Alex loin de la fille, d'une seule main sur son épaule. Le regard furieux, tout mon être furieux, je fulminais et je lui balançais un « T'es vraiment trop con, » avant de me barrer de là sans attendre qu'il riposte, sortant de la Mather pour me diriger vers ma voiture, que j'ouvris de loin après avoir été pêcher la clé dans ma poche arrière.

Je bouillais intérieurement de jalousie. C'était ça, clairement. Je n'avais rien d'autre qui puisse expliquer pourquoi j'étais tellement en colère là. Mais j'avais décidé de laisser couler pour passer une bonne soirée, à l'inverse de celle de l'année dernière qui avait été, rappelons-le, un espèce de fiasco à deux balles, merci les Eliots. Une fille, clairement intéressée, voulait danser. WHY NOT ! Ca me permettrait de vider ma tête et m'amuser. Mais il a fallu que Billie revienne dans la Mather House, passe devant moi pour que je commence à me sentir de nouveau mal. Enfin pas mal, en colère, jaloux et frustré. Ca avait du se voir quelques instants avant que je remette un masque, laissant prétendre que je m'amusais bien. Elle était dans son transat avec son verre et malgré les efforts que je faisais, je la regardais et je serrais les dents. Putain, putain putain Alex STOP. J'inspirais, j'expirais, souriant à la jeune femme et me mettant dos au transat pour éviter de la regarder. Sauf qu'au bout d'un moment, je me sentais limite propulsé super loin de la fille suite à un mouvement de mon épaule et j'entendais un « T'es vraiment trop con » C'était ma femme ça. Ma femme jalouse. Ca arrivait rarement. Enfin, en presque un an de relation, ça n'est jamais arrivé en fait. Le seul souvenir d'elle jalouse que j'ai, c'était lorsque nous avions tenté un threesome, qu'elle avait pété un câble et qu'au final, on s'est mis ensemble. J'espère juste pas que ça signifie la fin de notre couple parce que ça serait la goutte d'eau qui ferait déborder le vase là. « Eh- » Elle s'était déjà cassée, fuyant alors la confrontation. Bouillonnant encore de plus belle, je m'excusais auprès de la jeune femme pour suivre celle que j'aimais, à l'extérieur de la maison, au niveau de sa voiture. « Oh ! J'peux savoir ce qui te prend ? » Ouais bon, je savais exactement ce qui lui prenait, mais j'avais envie d'entendre sa fucking version.

Billander ★
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Dans ces moments-là, enfin, de ce que j'avais retenu de ma maigre expérience en matière de jalousie, c'était que je pouvais faire n'importe quoi, j'étais prête à casser tout ce qui se trouvait sur mon chemin sans le moindre remord, ou foutre un pain au premier qui oserait m'adresser la parole. C'est comme ça que j'attachais à moitié la poignée de la porte de la Mather en donnant un grand coup de main dedans lorsque je sortis. Putain, mais sérieusement, il se prenait pour qui à accepter de danser avec la première meuf qui lui faisait les beaux yeux ? Ça signifiait quoi pour nous cette putain d'histoire ? J'en savais rien, mais je sortais à toutes jambes de ce foutoir, avant de lui tordre le cou. Je l'entendais m'interpeller alors que je déverrouillais ma voiture. « Oh ! J'peux savoir ce qui te prend ? » Me retournant tout en continuant de marcher à reculons, je le pointai du doigt et m'écriai, « Va te faire foutre ! » C'était ce qu'il avait l'intention de faire de toutes façons apparemment. Refaisant face à ma voiture, je continuai mon chemin jusqu'à elle. Main sur la poignée, je tournai juste la tête pour continuer de cracher mon venin. « T'as quoi dans le crâne putain ? Tu m'prends pour ton jouet ? Ça t'ferait quoi si j'allais danser avec le premier connard qui passe ? Va te faire FOUTRE. » Voilà, c'était dit.

Elle m'avait poussé là, je rêve pas ? J'étais tranquille en train de profiter de la soirée et elle, elle vient me pousser genre walagain j'en ai rien à foutre tu n'es qu'un con! Non mais elle est sérieuse.. Putain. M'excusant auprès de la jeune femme, je suivais ma femme à l'extérieur qui marchait vers sa voiture. Je l'avais vue s'allumer, ce qui m'indiquait qu'elle l'avait ouverte de loin mais ça ne m'empêchait pas de l'interpeller. Sauf que sa réaction, gosh, c'était pas du tout ce que je pensais, même si ça ne m'étonnait qu'à moitié. « Va te faire foutre ! » Je la regardais en haussant un sourcil, son doigt pointé vers moi. Je continuais ma marche alors qu'elle se retournait pour enfin accéder à son automobile. Je m'arrêtais juste derrière elle quand elle atteignait finalement la voiture et je regardais son visage se tourner pour me parler. « T'as quoi dans le crâne putain ? Tu m'prends pour ton jouet ? Ça t'ferait quoi si j'allais danser avec le premier connard qui passe ? Va te faire FOUTRE. » Nan mais c'est une blague là j'espère. Putain dites-moi que c'est une blague. Tentant de rester calme, je venais foutre ma main sur le carreau de sa portière pour l'empêcher de l'ouvrir. « Nan mais tu rigoles là... TU te prends pour qui à faire les yeux doux à un autre mec, hein ?! Tu crois que j't'ai pas vu faire des sourires et des caresses à Ricardo ? Vas-y, va dans son pieux, qu'est-ce que t'attends hein, t'attends quoi !? » Je serrais mon autre poing, caché de la vue de Billie puisque j'avais pas envie de lui donner le plaisir de me voir encore plus énervé que je ne laisse paraitre.

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Qu'il aille se faire foutre oui, il avait bien entendu. Son petit haussement de sourcil, je n'savais pas comment l'interpréter, si c'était de la surprise ou s'il était en train de me toiser. Mais rien à carrer, je lui disais les choses comme je les pensais et pour le moment, il n'y avait que ça qui me tournait en tête. Je sentais l'énergie traverser mon corps comme une flèche quand il posa sa main sur la vitre de ma voiture, m'empêchant ainsi de l'ouvrir pour grimper dedans et me tirer d'ici. « Dégage de là ! » lui dis-je en poussant brutalement son bras en arrière pour retirer la barricade qu'il avait créée. Je voyais rouge et honnêtement, j'étais pas sûre d'avoir encore le contrôle de mon corps. Toute cette adrénaline, j'ignorais d'où elle venait mais elle était puissante. « Nan mais tu rigoles là... TU te prends pour qui à faire les yeux doux à un autre mec, hein ?! » La respiration haletante, je fronçai les sourcils, ne sachant pas où il voulait en venir. « Tu crois que j't'ai pas vu faire des sourires et des caresses à Ricardo ? Vas-y, va dans son pieux, qu'est-ce que t'attends hein, t'attends quoi !? » Mais HEIN ? Je le regardai, clignant des yeux plusieurs fois en sentant la rage m'envahir et après quelques secondes, je lâchai tout, rompant le silence en envoyant un grand coup de pied dans ma voiture, voyant la carrosserie se creuser un peu. Il fallait que ça arrive. Depuis tout à l'heure j'avais envie de cogner un truc et c'était sur ma voiture que c'était tombé.« MERDE ALEX. J'ai fait les yeux doux à personne, putain ! » Dehors, plusieurs têtes s'étaient tournées vers nous depuis qu'on était apparus, mais j'étais tellement en colère que je ne m'en préoccupais pas. J'pouvais carrément plus poser mon pied par terre, j'avais senti un truc se tordre dans ma cheville en frappant ma bagnole. « J'ai mis ma main sur son dos quand il m'a annoncé la mort de sa mère, désolée d'avoir voulu montrer de la compassion ! Tu peux en dire autant d'ton côté avec ta nouvelle meuf ? Quoi, t'avais quelles raisons pour la toucher comme ça ? Vas-y, j't'attends ! » J'avais une boule de colère au creux de la poitrine et c'était comme un poison qui m'empêchait de voir clair, qui m'empêchait de voir l'absurdité de notre situation depuis plusieurs semaines.

« Dégage de là ! » Mon bras était parti en arrière d'une violence que je ne lui connaissais pas. Elle était à bout, ça se voyait, mais je l'étais également, ce qui me faisait pas prendre en compte tout ça. J'en avais clairement marre de cette situation, je ne sais même plus comment on en était arrivé à s'ignorer et à s'engueuler dessus, au point d'être limite violent envers l'autre. La vérité était telle que nous étions à ce point là et il fallait trouver une sorte de solution. Mais c'était pas vraiment possible tant la colère nous rongeait sans cesse depuis quelque temps. Ce soir, ça s'était tout simplement accentué par le fait que nous avions vu des choses qui nous avaient pas plus, à tous les deux. Déblatérant ce que j'avais à lui reprocher, je n'avais pas du à attendre longtemps avant d'avoir une réaction, toute autre que celle que j'imaginais. Son pied était venu à la rencontre de sa voiture, d'une violence encore jamais vue. Mon regard restait sur elle et j'avais reposé ma main sur la vitre de sa portière. Non, elle ne partirait pas. « MERDE ALEX. J'ai fait les yeux doux à personne, putain ! » Je me mis à rire jaune, discrètement malgré tout, ne croyant pas un mot de ce qu'elle disait. Elle lui avait clairement fait des yeux doux. « J'ai mis ma main sur son dos quand il m'a annoncé la mort de sa mère, désolée d'avoir voulu montrer de la compassion ! Tu peux en dire autant d'ton côté avec ta nouvelle meuf ? Quoi, t'avais quelles raisons pour la toucher comme ça ? Vas-y, j't'attends ! » Faisant craquer mon cou de façon contrôlée tant la colère venait me prendre aux nerfs, je serrais les dents. De la compassion de mon cul ouais. Je venais me glisser entre elle et la voiture afin de prendre appui sur cette dernière et puis accessoirement l'empêcher d'entrer. « Oh mais quelle compassion! J'savais pas que dans ces moments-là on est à deux doigts d'rentrer sa langue dans sa bouche, merci de me l'apprendre Billie, MERCI ! Perso, j'étais dans l'ambiance de la fête, tu sais, la raison de pourquoi t'es déguisée comme ça. C'est une PUTAIN de fête! J'ai plus le droit de danser, c'est ça ? Genre ça y est, j'suis casé j'ai plus le droit de m'amuser ? Non non, ça marche pas comme ça. » Je la fixais, ne cherchant pas à me calmer en fait. Elle était là et je retenais simplement toute violence qui voudrait s'échapper de mon corps.

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J'étais pas certaine d'avoir déjà atteint un tel niveau de colère pour un mec auparavant. Enfin .. étant donné qu'Alex était le seul mec pour lequel je me sois un jour énervée, je pense que je ne prenais pas trop de risques à m'avancer en disant que c'était en effet la première fois. Mais même .. cette force que j'avais d'un coup, comme si j'avais une puissante montée d'adrénaline, c'était étrange. Pourquoi maintenant ? Je venais de me tordre la cheville en tentant de gagner un duel contre ma voiture, que j'avais bien sûr perdu et de loin, mais ça ne me suffisait pas, je ressentais encore le besoin de défoncer quelque chose et dans l'idéal, il faudrait que j'évite que ce soit mon mari. Quoique. Il faisait craquer son cou et je savais que lui aussi, ça le démangeait de se défouler sur quelque chose, mais pas une seconde, je n'avais peur que ce soit sur moi. Je n'étais pas certaine de beaucoup de choses dans la vie, mais que mon mec lève la main sur moi, je savais avec une certitude profonde que ça n'arriverait jamais. Au moment où il se glissa entre la voiture et moi, m'empêchant à nouveau de monter, je dus retenir mon poing avec une force exemplaire pour ne pas qu'il atterrisse dans ses dents parce qu'il tuait mon libre arbitre là et que je le détestais pour ça. « Oh mais quelle compassion! J'savais pas que dans ces moments-là on est à deux doigts d'rentrer sa langue dans sa bouche, merci de me l'apprendre Billie, MERCI ! » Je le coupai, complètement hallucinée par ce qu'il me disait. « Mais t'es en plein delirium, ma parole. » Je tentai de le dégager de ma portière de voiture mais ma force exceptionnelle semblait avoir déjà filé. « Perso, j'étais dans l'ambiance de la fête, tu sais, la raison de pourquoi t'es déguisée comme ça. C'est une PUTAIN de fête! J'ai plus le droit de danser, c'est ça ? Genre ça y est, j'suis casé j'ai plus le droit de m'amuser ? Non non, ça marche pas comme ça. » Serrant la mâchoire, je le regardai un instant, passive. Je bouillonnais toujours autant, mais si je ne tentais pas de contrôler ça, j'allais réellement lui coller un marron. « J'sais pas quel film tu te fais dans ta tête mais faut qu'tu reviennes de ton pays imaginaire parce que vous êtes une belle bande de paranos là-bas. Si tu veux m'empêcher de voir mes amis, alors très bien. Tu reverras plus Feldt, ni Keyla, ni même Briony tiens. Bah ouais, puisqu'on peut pas avoir d'interactions avec le sexe opposé sans fourrer notre langue dans leur bouche, j'vois pas pourquoi t'aurais des privilèges. » Je fis quelques pas de recul, prenant mes cheveux dans mes mains. « Mais Alex, si tu veux retourner t'amuser avec des meufs, baiser dans tous les sens, t'as qu'un mot à dire. On divorce, j'serai plus un fardeau pour toi.  » J'éclatai de rire, un rire bien jaune. « Un fardeau, qu'est-ce que je dis ? Ça te dérange absolument pas que j'sois là, tu fais ça sous mon nez. J't'ai jamais interdit de danser, de t'alcooliser, de t'amuser, tu fais c'que tu veux ! A partir du moment où t'as besoin d'te coller à une fille pour le faire, ça passe plus. Enfin si tu trouves ça normal d'accord, j'rentre et j'vais danser avec un mec. Pour "m'amuser" ! » lui lançai-je en repartant à une allure rapide vers la maison. Pas de raison qu'il soit le seul à avoir le droit, après tout.

Je l'avais bien vue qu'elle le bouffait des yeux et ça m'avait rendu fou. Sérieux, si elle voulait se casser, qu'elle le dise parce que j'allais pas tenir dix mille ans à subir ça. J'la voulais elle, mais si elle voulait pas d'moi, j'pouvais pas la forcer non plus. « Mais t'es en plein delirium, ma parole. » Oh. Qu'elle me laisse finir wesh. Enfin, j'attendais maintenant sa réaction parce que j'avais envie qu'elle réagisse, parce que j'en avais marre d'être passif dans cette relation complètement bancale en ce moment. J'avais besoin de ma femme, de l'avoir à mes côtés. De me sentir soutenu merde. Et c'était loin d'être le cas. « J'sais pas quel film tu te fais dans ta tête mais faut qu'tu reviennes de ton pays imaginaire parce que vous êtes une belle bande de paranos là-bas. Si tu veux m'empêcher de voir mes amis, alors très bien. Tu reverras plus Feldt, ni Keyla, ni même Briony tiens. Bah ouais, puisqu'on peut pas avoir d'interactions avec le sexe opposé sans fourrer notre langue dans leur bouche, j'vois pas pourquoi t'aurais des privilèges. » Je la regardais incrédule. Elle était sérieuse là, genre vraiment sérieuse ? Parce que ça ne marchait pas comme ça non, hell no. « Mais Alex, si tu veux retourner t'amuser avec des meufs, baiser dans tous les sens, t'as qu'un mot à dire. On divorce, j'serai plus un fardeau pour toi. Un fardeau, qu'est-ce que je dis ? Ça te dérange absolument pas que j'sois là, tu fais ça sous mon nez. J't'ai jamais interdit de danser, de t'alcooliser, de t'amuser, tu fais c'que tu veux ! A partir du moment où t'as besoin d'te coller à une fille pour le faire, ça passe plus. Enfin si tu trouves ça normal d'accord, j'rentre et j'vais danser avec un mec. Pour "m'amuser" ! » J'avais cette putain d'impression de retourner un an en arrière, quand on s'était finalement mis ensemble. Et j'aimais pas ça, vraiment pas. Ca m'faisait clairement chier de la voir s'éloigner comme ça, mais la colère m'obscurcissait l'esprit là, je faisais clairement n'importe quoi.. je l'éloignais de moi alors que c'était la dernière chose que je voulais. « Oh oh oh, d'où tu m'interdis de voir mes meilleures amies ? Genre tu vas m'dire que Ricardo c'est ton bff besta que tu kiffes de trop ? Arrête, le mec tu le vois qu'en soirée alors merde, compare pas une connaissance à mes meilleures amies, c'est même pas un tant soit peu comparable. » Elle était jalouse, sinon elle m'aurait pas dit tout ça, mais elle finissait par vraiment me rendre méga jaloux et ça, ça m'plaisait vraiment pas. Elle allait m'pousser à bout et j'allais faire une connerie si on ne me stoppait pas. J'attrapais son poignet pour l'empêcher de rentrer dans la Mather House et danser collé-serré contre un mec que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve. « Même pas tu fais ça. » J'avais le visage fermé et je ne rigolais vraiment pas. « Un mec te touche je lui défonce sa gueule. J'en ai rien à faire moi d'la meuf là, c'était elle qui m'collait. Depuis le début de la soirée c'est toi que je veux alors merde! Va voir un mec si ça t'chante, tu m'saoules. » Je lâchais son poignet et j'avais l'impression d'être lunatique comme pas possible. Mon cheminement dans ma tête avait fait un demi-tour incontrôlé et j'étais parti dans une autre direction. Elle voulait s'amuser, qu'elle le fasse, mais ça sera fini entre nous. J'partais alors en direction de la Mather sans lui lancer un regard.