(+Liam) until the end of the night

J'dois bien avouer que cette soirée va de surprise en surprise. Surtout le concernant. Seulement je ne suis pas prête de me laisser berner par son petit cul et son caractère de merde. Qquoiqu'il en soit, alors que je me déhanche toujours lascivement contre son bassin, un sourire étire mes lèvres lorsqu'il me balance qu'il ne faut pas se fier aux certitudes. Ah ouais ? je m'y fie beaucoup pour ma part.., ma main venant se poser finalement sur sa joue, je sens désormais pleinement sa peau contre la mienne alors qu'il semble décidé à passer à l'offensive lui aussi. Que c'est mignon. Me pinçant les lèvres, j'écoute ainsi sa phrase avec calme. De toute évidence ils se sont bien trouvés, ça va de soit. Tu es sur ? moi je trouve que tu parle beaucoup.. il pouvait aisément sentir le sourire sur mon visage au son de ma voix, mais je ne lâcherais pas le morceau non plus. Mon autre main se déposant ainsi sur une de ses cuisses, c'est à ce moment que je sens ses mains inquisitrice commencer à glisser sur mon corps. Des frissons me parcourent mais pourtant je fais en sorte de rester dans une indifférence des plus féroces. La musique se fait toujours plus forte et son souffle contre ma nuque aurait presque raison de ma... raison. Se brûler hein ? amusée, je baisse un instant les yeux, je sens cette chaleur m'envahir, mais soudainement je rompt le contact avant de me tourner vers lui, me collant doucement à lui tandis que ses mains glissent à son torse jusqu'à la ceinture de son jean que j'agrippe. Jouant au même jeu, mes lèvres se glissent dans son cou alors que je finis par remonter à son oreille. Les dix minutes sont écoulées.. mon regard croisant le sien, je finis par me décoller, faisant quelques pas en arrière dans un signe de main "bye bye".

La chauffer pour la faire craquer : tel était mon but ! Je ne suis pas du genre à attendre que les demoiselles fassent le premier pas… En règle générale ! Pour ma petite serveuse préférée, c’était une autre paire de manches cependant. Le fait qu’elle me résiste était ma source de motivation et de désir à ce qu’elle fonde elle-même entre mes bras. Et, à moins que je ne me fasse des films, je pus aisément la sentir frémir sous mes doigts, entre mes bras, et par la caresse de mon souffle sur sa peau. Mais, bien sûr, avec ma putain de chance, sa satanée fierté ne voudra jamais l’admettre… Quand je dis qu’elle fait partie des morceaux les plus coriaces que j’ai jamais rencontré ! Rapprochements toujours plus forts, chaleur grimpant en flèche, température devenant intense… Mais la garce me devance ! Moi qui voulait la laisser sur sa faim, moi qui voulait la ‘frustrer’ pour attiser d’avantage son envie, c’est finalement elle qui reprend les rennes afin de se ‘venger’ de mon petit jeu. Ses mains sur mon torse… Ses mains sur ma ceinture… Son visage qui se rapproche… J’y ai presque cru, je dois bien l’avouer. Et c’est immobile, sans sourciller et demeurant sur ma faim que je la regarde s’écarter et me dire ‘au revoir’. Sauf que je ne l’entends pas de cette façon, ça, non ! J’attends qu’elle se soit finalement retournée pour traverser la foule, et revenir à hauteur de son dos. D’une main sur son bras, je la retourne face à moi, lui laissant à peine le temps de crier gare que ma bouche se pose juste aux coins de ses lèvres. « On va dire que c’est un remerciement comme un autre ! » Je lui fais un clin d’œil et, sans rien ajouter, repart aussi furtivement que je suis parvenu à me glisser derrière elle. Pas une autre attention, pas un quelconque regard. Ce ‘baiser’, une simple parole, et je regagne comme si de rien n’était ma sono. J’ai d’ailleurs envie de me convaincre qu’elle n’oubliera pas cette ‘attention’ au même titre que je ne risquais pas de me défaire du souvenir de cette danse chaude et sensuelle. Toutefois, pour l’heure, il était temps que je prenne les commandes de mes platines. Vous ne pensez tout de même pas que la soirée était déjà terminée ?!

Autant dire que j'avais voulu prendre les devants. Valait mieux que ce soit moi qui le laisse en plan que l'inverse car sinon cela aurait voulu dire lui laisser un brin de pouvoir. Chez un mec, ce serait signer son arrêt de mort, il passerait son temps à vous le rabâcher. D'un air finalement joueur et ravi, je commence à m'éclipser et à en juger par son air, il ne l'a pas vu venir. C'est alors qu'en commençant à m'éloigner, je sens sa main agripper mon bras pour me tourner vers lui et déposer un baiser au coin de mes lèvres. Le coeur battant, je relève mes yeux vers lui calmement à ses paroles. Un remerciement hein.., le sondant du regard quelques secondes, il ne tarde pas à employer la même méthode que moi afin de repartir à ses platines. Me pinçant les lèvres, je ne tarde pas tourner à nouveau les talons pour retourner derrière mon bar. La soirée est chaude, tout comme l'ambiance et j'ai le sentiment que ma tête va exploser. La lumière, la musique, les néons... je sens le mal de crâne pointer deux bonnes heures après, alors que je me décide à refaire un break pour partir dans la ruelle qui se trouve à l'arrière de la boite. M'adossant au mur, je sors un joint que j'allume avant de le pincer entre mes lèvres dans un long soupire.

Ce n’est pas sans un petit sourire entièrement satisfait que j’avais quitté Silvia, histoire qu’on reparte vers nos obligations respectives. Je m’en voudrais que ma petite serveuse préférée se retrouve à la porte de l’établissement pour excès de zèle. Qui j’aurais pour emmerder après ? Et qui pourrais-je avoir à ce point dans ma ligne de mire aussi ? Je retrouve mes platines et reprends les commandes. Il est temps de réveiller un peu tout ça et de secouer cette foule plus chaudement encore. Me donner à fond, comme d’habitude. Qu’ils se trémoussent, qu’ils dansent, qu’ils s’aiment et se détestent sur la musique que je leur livre. Mais, par-dessus tout, qu’ils kiffent et surkiffent cette soirée offerte par mes soins… Et mes ‘assistants’ bien évidemment ! Le temps passe. Une heure. Puis deux. Et, tel un radar, mon regard ne manque pas le corps de ma petite Silvia en train de prendre la poudre d’escampette. Tiens donc ? La miss va se faire sa petite pause fumette sans profiter de ce que j’ai en stock ? Erreur ! Grossière erreur ! Mais heureusement que tonton Liam est toujours dans les parages pour palier à ce genre de problèmes ! Je relaisse finalement la main à un autre DJ. Armé d’un join fait maison avec de la cam d’une excellente qualité, je fais un petit crochet par le bar pour prendre deux petits shot de Tequila. Le meilleur moyen de se détendre avec un bon pétard ? Une boisson assortie qui sait vous mettre en éveil et en parfaite condition pour savourer toutes les nuances qu’offrent l’herbe ! « Attention, la sangsue est de retour ! » M’annonçais-je en refermant la porte arrière de la boite de nuit. Fraicheur soudaine. La nuit est froide mais agréable comparé à l’enfer de chaleur qu’on vit à l’intérieur. « Je t’avais dit de passer prendre ton remontant chez moi. » Repris-je tout en venant lui donner, d’un mouvement naturel, un des deux shot de Tequila. « Et crois-moi, tu m’en diras des nouvelles ! » Je sortis le join tout en parlant, venant me placer face à elle tout en lui offrant la parfaite vision du cône interdit. « Considère que c’est le véritable merci pour la danse ! » Conclus-je dans un clin d’œil.

Le moment que je préfère, celui ou je me fais ma petite pause pour penser à autre chose mais également pour m'aérer l'esprit. L'intérieur de la boite était une vraie fournaise et entre les odeurs de parfum, de clope, les lumières et les boum boum de la musique, il y a un moment ou on veut prendre ses jambes à son coup. Une fois chose faite, je ne tardais donc pas à me poser contre mon mur de prédilection, commençant à fumer le joint que je m'étais préparée jusqu'à ce que cette voix ne parvienne à nouveau à mes oreilles. Sérieusement ? t'es accroc ou quoi ?, après tout, des que je faisais un pas, il arrivait, à croire qu'il me surveillait de sa plateforme pour être certain de ne jamais rater une occasion en ma compagnie. Bref. Soupirant, je penchais la tête sur le côté tandis qu'il se plaçait face à moi en me tendant sa fameuse recette. Levant les yeux vers lui, une moue se forme sur mon visage. Et j'allais venir te demander ça sur ta scène ? non. arquant les sourcils, je terminais par prendre le shot de téquila qu'il m'avait tendue avant d'éteindre mon pétard et le replacer dans ma poche afin de prendre le sien. Y'a intérêt, les mélanges ça ne me réussit pas spécialement. concluais-je finalement en sortant mon briquet pour l'allumer pour en tirer une longue taff avant de le lui tendre à mon tour, ben oui, je partageais quand même.

« Non, pas encore… Je voudrais pas te faire un tel plaisir ! » Ouais bon, ok, je suis accroc. Si pour autant elle croit que je vais lui avouer la bouche en cœur, c’est mal me connaitre. Mais je sais que je le suis, pourquoi ? Car je me sentirais totalement perdu sans ce petit cul d’enfer dans la boite. Qu’elle soit pas là durant un soir ou deux durant la semaine, ok, je peux tenir le coup. Ca me permet de prendre mon pied avec d’autres donzelles sans trop bousiller mon potentiel chance. Mais elle devrait être viré ? Je passerais d’office à la vitesse supérieure. C’est une envie de jeu et une bouffée d’air frais à la fois. De l’envie, de la tentation, de la provocation et de l’addiction qui émane peu à peu de son corps divin. Et puis, elle est la seule qui mérite mon regard et toutes mes attentions. Ou, si vous voulez, si une seule femme doit vraiment me faire avoir autant d’attention, ça ne peut pas être une autre qu’elle ! J’ai même envie de dire que c’est plus que physique : c’est instinctif, physiologique, inexplicable. J’hausse les épaules à sa réponse, observant une certaine nonchalance dessinée sous un sourire. « Pourquoi ? T’as peur que je l’exhibe comme un trophée au milieu de la boite ? » Je roule des yeux. « C’est pas parce qu’on consomme qu’on sait pas être discret ! Mais je pense que tu t’y connais en la matière… » Répondis-je, la regardant en coin tout en venant siffler mon propre shot de Tequila. C’est chaud. Ca brûle. Ca réchauffe. Et ça permet déjà de se détendre. Je l’observe tirer sur le join, récupérant son shot de Tequila. Oui, je me permets de la mater ouvertement. Un instant se montrer distant. Celui d’après, se montrer super intéressé. « Ah, vraiment ? » J’attrape le join et le cale entre mes lèvres, tirant un solide coup dessus. « C’est qu’on t’as pas initié aux bons mélanges dans ce cas. » Je tire un second coup, retenant la fumée entre mes lèvres. « Alcool, herbe, pilule, coke, … Prends le tout en même temps et t’es bonne pour finir entre quatre planches ! » Je me rapproche de son visage, de ses lèvres, et relâche alors la fumée aux abords de son visage, que j’effleure d’une dangereuse proximité. « Mais si t’apprends à doser comme il faut, là tu prends le meilleur des pieds… » Murmurais-je contre ses lèvres.

Un tel plaisir ? hum c'était à voir. Autant parfois je ne pouvais pas résister à son corps de rêve, autant il y avait les moments ou je me mettais en mode connasse et ou je le rembarrais avec tact et talent durant toute la soirée. Pourtant je devais bien avouer que lorsque je ne travaillais pas, cet idiot me manquais. Un peu, pas énormément, il ne fallait pas pousser non plus. Le scrutant ainsi sans un mot, je tâchais de garder une certaine contenance bien que pour le coup, c'est lui qui semblait avoir les choses en mains. Cependant, sa petite pic ne tarde pas à me faire réagir alors que je penche la tête dans une moue. Je suis certainement plus discrète que toi sur bien des choses mon cher, la téquila but d'une traite suite à ma bouffée d'air frais, je lui rend le tout alors que je m'adosse bien au mur, bras croisés tout en le fixant. Tu me prend pour une novice ? je vais pas mélanger tout ça, je dis juste que la mauvaise herbe après une bonne herbe me rend malade.. un sourire à la colgate, je le scrute calmement alors qu'il commence à se rapprocher dangereusement de mon visage, je tente ainsi de me redresser pour fuir cette proximité, il l'est pourtant assez alors qu'il me souffle sa fumée au visage. Me pinçant les lèvres, je le sens finalement laisser ses lèvres frôler dangereusement les miennes. Il me perturbe, à quoi il joue ? Cherchant mes mots, je serre les dents avant de détourner légèrement la tête histoire de sortir de cette mini impasse. Oui, c'est comme pour tout, le bon dosage est l'idéal. la vipère vient de perdre sa langue de bois.

« Si tu crois être la seule à savoir cacher ton jeu, Castiel, t’es très loin du compte ! » Haussais-je, de manière joueur, les sourcils. On est assortis à ce niveau-là. De ce que je la connais, je le sais parfaitement bien ! Celui qui pense me cerner par un de mes sourires ou un de mes regards, cet individu se trompe sur toute la ligne. Un jour blanc, un jour noir. Mélange de gris pour mieux embrouiller… Et ne jamais savoir sur quel pied réellement danser au final. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, ce genre de conneries finira et que je deviendrai plus stable. Bien qu’à l’heure actuelle, je prends bien trop mon pied en la matière ! Un rictus moqueur s’échappe de mes lèvres. Non mais, sérieusement, elle me prend pour qui là ? « Révise ta boule de cristal, Castiel. Je ne me procure que les meilleurs produits en la matière… » La toisant du regard, je me permets même de pousser le bouchon un peu plus loin. « Et même si tu veux jouer à l’experte, je suis certain que ton petit nez n’a jamais tenté une bonne descente de poudreuse ! » Oui, là, pour le coup je creuse. Je veux savoir à quel point ce qu’elle peut consommer. Je veux savoir jusqu’où elle a déjà été, ou est capable d’aller en la matière. Après tout, je sais qu’elle fume mais, le reste, on peut pas vraiment dire qu’on a déjà évoquer le sujet en profondeur. Ceci dit, trêve de blabla. Rapprochement. Fumette . Soufflette. C’est moi ou ma petite serveuse préférée se sent mal à l’aise ? « C’est exactement ça… » Conservant ma proximité, je cale le join entre ses doigts pour libérer ma main qui vient se poser aussitôt sur sa joue. Je redresse son visage face au mien. « Le tout est de doser… » Je souris, toujours aussi proche. Plus le temps de parler. Plus le temps de penser. Plus le temps d’attendre non plus. Je brise les quelques millimètres qui nous séparent. Ses lèvres. Les miennes. La chaleur d’un baiser que j’arrive enfin à décrocher et à cueillir dans un mélange langoureux, savoureux, profond et enivrant. Quel pied !

Rigolant doucement, une nouvelle moue se forma sur mon visage. Il s'y croyait un peu là non ? il allait falloir qu'il redescende un peu sur terre papy. Tu sais, je ne crois que ce que je vois et actuellement.., ok, Liam était sans doute le mec le plus complexe que j'ai rencontré jusque là je ne pouvais pas le nier mais ce n'était pas une raison pour le laisser marquer des points comme ça sans répliquer. Plissant pourtant les yeux, la suite de la conversation dérive un peu, il est en train de me tester là ou je rêve ? Soupirant, je l'observe quelques secondes en silence. Ce n'est pas pour me plaire, et je sais que ma réponse va le faire se sentir puissant mais je n'aime pas mentir à ce sujet et ça ne changera certainement jamais. Je ne snif pas, mon nez n'a pas besoin de ça et il y a suffisamment de chose dans ce monde pour prendre son pieds. Ecstasy par exemple. plus les minutes défilent et plus j'ai le sentiment qu'on est dans une bulle. Qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour que quelqu'un débarque histoire de me sauver les miches, mais non. La ruelle reste sombre et silencieuse, seul le bruit de la musique s'entend lorsque quelqu'un sort de la boite par l'avant. Déglutissant difficilement j'écoute ses paroles avec calme mais pourtant à l'intérieur de moi c'est tout le contraire. Gigotant contre mon mur, mal à l'aise, je serre les dent tandis qu'il pose sa main sur ma joue pour que je le regarde, il est toujours aussi proche bordel ! Levant mes yeux vers lui je soupire une nouvelle fois. Après... doser... c'est pas... forcément important... ça dépend.. je ne sais pas trop à quelle phrase je répond et ça n'a pas spécialement de sens, et il y a de quoi me prendre davantage de court alors que ses lèvres se posent sur les miennes. Mon coeur fait un bond. Putain non, j'allais pas le laisser faire aussi facilement si ? Néanmoins je me sens incapable de le repousser alors que je prolonge tout aussi langoureusement, savourant pleinement quelques secondes avant de soudainement le rompre. Hm, ma raison et mon corps sont en désaccord.

« T’es incapable de le cerner concrètement, je sais ! » Conclus-je avec cette suffisance dont je faisais si souvent preuve. T’en fait pas des cheveux blancs pour autant Castiel, la réciproque est de mise va. Mais on verra si tu mérites à ce que je le reconnaisse plus tard ou pas. En attendant, que cette conversation continue. Que cette conversation dérape. Partir dans tous les sens et toutes les directions possibles. Au final, ce qui est aussi frustrant que particulièrement excitant avec ma sexy Sil’ ? C’est qu’il est toujours impossible de savoir de quelle nature sera la ligne d’arrivée ! Une prise de tête phénoménale. Un entre-deux ambigu. Ou encore un va te faire voir dans les règles de l’art ! « Libre à tout un chacun de vouloir faire le difficile. Mais, à mon avis, on ne sait réellement que ce que l’on veut une fois qu’on l’a au moins essayer une fois… » Est-ce que je parlais toujours de produits illicites ? Peut-être. Peut-être pas. J’avoue que j’étais assez curieux de savoir comment elle prendrait l’éventuel sous-entendu. Mais sous-entendu ou non, ce trésor arrive. Cette quête incessante trouve enfin son point culminant de réussite. Je l’embrasse… Et elle y répond sans retenue. C’est encore plus jouissif et plus extasiant que n’importe quel cocktail détonant de came en tout genre. Je pense plus à rien. Je sens que je suis incapable de me fixer sur une quelconque réflexion. Je divague. Je me laisse aller. Cet instant ce grave en moi comme la plus somptueuse de toutes mes réussites. Cela dure cinq secondes ou cinq minutes ? C’est du pareil au même pour moi : quand ses lèvres s’écartent, j’ai un goût de manque et de trop peu. Toutefois, ce n’est pas pour autant que je vais sauter sur elle pour lui bouffer la gueule comme un affamé. Avec une autre, je dis pas. Avec Silvia, si vous n’avez pas encore compris que c’est différent… « Bizarre pour quelqu’un qui trouvait que doser était pas spécialement important… » Je ne l’embrasse plus, mais je maintiens cependant ma proximité avec elle. Nos lèvres ne sont plus en contact, mais je ne me prive pas d’effleurer son visage du mien. « Merci pour la petite pause. » Conclus-je dans un murmure, déposant à la fois sensuellement et furtivement mes lèvres sur sa nuque avant de me détacher totalement. Un bref clin d’œil. Pas une seule autre parole, et je redisparais derrière la porte arrière, retrouvant l’intérieur de la boite, aussi spontanément que j’en étais sorti pour la rejoindre.