leo&maxine ›› des révisions ? vraiment ?

Ses paroles étaient tellement mignonnes. Bon, digne de la drague du dix-huitième siècle, mais c'était beau quand même. Maxine aurait pu craquer, tomber dans ses bras puis tomber tout court. La dernière fois qu'elle était tombée dans les bras de quelqu'un c'était Timéo et elle avait couché avec lui. N'oublions pas de dire qu'elle avait regretté son acte après. Déjà parce qu'elle avait transgressé ses valeurs mais ce connard lui avait volé de l'argent ! Maxine s'était alors juré de ne coucher avec aucun mec tant qu'elle ne serait pas en couple. Alors, non, même s'il la draguait, elle ne se tomberait pas dans ses bras, elle ne pouvait pas. Qu'il se rapproche d'elle, pourquoi pas ? Son sourire s'étira un peu quand il l'appelle délicieuse Maxine. Elle ne savait pas comment elle devait le prendre, mais elle le prit bien. « Peut-être qu'un jour, je comprendrais, beau Leo. » Vous avez très bien entendu, elle l'avait bien appelé beau Leo. Au fond, oui il était beau, voire très beau. Maxine n'avait aucune gêne à le lui dire, mais ça ne voulait pas dire non plus qu'elle était à deux doigts de craquer. Non, pas du tout même, mais il lui faisait beaucoup de compliments alors pourquoi pas elle ? Quand il reprit la parole, la blonde rit doucement. En effet, elle n'était pas du genre à se regarder elle-même, on ne l'appelait pas Narcisse. Quand il lui fit sa proposition, un sourire malicieux apparût alors sur le visage de la jeune femme. « D'accord, enfuyons-nous ensemble alors. »

Leo se demandait à quel point cette fille pouvait avoir de l'influence sur lui. Ce n'était pas la première belle fille qu'il croisait, certainement pas la dernière, et puis il était presque sur de craquer pour une autre, pourtant, qu'est-ce que Maxine pouvait lui faire comme effet. Son regard accrocha encore un peu plus le visage de la jeune femme, cette fille était la définition même de Cabot. Il accepta le compliment de la blonde sans rien dire, se doutant tout de même qu'il ne devait pas attendre plus d'investissement. Il était condamné à l'admirer sans rien en retour qu'un peu de sympathie … Non bien sur que non il se donnait trois mois pour la conquérir comme Daenerys Targaryen conquérant Meereen. « Je t'assure qu'un jour tu vas comprendre. » dit-il en soutenant le regard de Maxine avant de lâcher un rire. Le brunet se leva pour s'approcher un peu d'elle et se pencha vers la jolie blonde. Il passa ses doigts doucement à la bordure de sa mâchoire avant de lui tendre la main élégamment, l'invitant à se lever. « Je vais vous enlever princesse Maxine. » Si seulement il pouvait juridiquement parlant, Dieu sait qu'il le ferait. Il prit le sac de la jeune femme pour qu'elle n'est pas à le porter, gentleman jusqu'au bout des orteils … ou pas.

Où ça allait-elle la mener ? Elle n'en avait aucune idée. Maxine aimait contrôler sa vie, savoir qui elle pouvait laisser entrer dans sa vie, mais depuis le Summer Camp et son "erreur", elle se demandait s'il ne valait pas mieux lâcher prise. Pas avec n'importe qui, mais c'était une possibilité à envisager. Avec le Mather ? Bonne question, et elle n'avait pas de réponse. Maxine se contentait de le regarder, étant donné qu'il parlait. C'était un minimum de respect à lui témoigner. Quand un rire s'échappa de la bouche du garçon, le sourire de la blonde s'allongea. Maxine aimait voir les gens rire, et parfois, ça leur donnait un certain charme. Le rire allait bien au brun. Toujours en souriant, elle lui répondit alors. « J'ai hâte alors. » Sa vie était basée sur des certitudes, des principes, et en effet, elle avait hâte de comprendre. Elle l'observa alors se lever et lui tendre sa main, en lui parlant. Maxine prit doucement sa main et se leva pour lui faire face, un sourire toujours plaqué sur son visage. Son sourire s'accentua encore quand elle le vit prendre son sac. Être gentleman faisait parti de sa drague ? Elle l'ignorait, mais elle appréciait. Maxine le précéda pour sortir de la bibliothèque, mais elle n'avait pas fait attention qu'elle le trainait un peu. Après tout, sa main était toujours dans la sienne, et ça, Maxine n'avait pas fait attention. La blonde se retourna vers lui, une fois hors de la bibliothèque. « Eh bien, je vous suis, très cher. » Après tout, il l'avait "enlevée" non ? A cet instant, elle remarqua sa main dans celle de Leo, et la retira doucement, un peu gênée.

Le jeune homme vit le visage de la blonde s'éclairer d'un sourire, et le sien s'étira encore un peu. Brusquement gêné, il se retint de sourire encore un peu plus, au risque de passer pour un niais absolu. Il était clair qu'il ne cachait pas son attirance pour la jeune femme, comme à son habitude, il allait droit au but, au risque de ne pas être pris au sérieux. Leo la reluqua discrètement, ou carrément pas en fait, il la reluqua sans aucune gêne. Ils se levèrent donc, se dirigeant vers la sortie sans un mot, Maxine prenant les devants, hum il aimait bien. Le contact de la main de la blonde dans la sienne n'était absolu pas anodin pour lui, il en profitait, même que ce soit simplement une ridicule petite main. Non, c'était la main de l'ange. Une fois arrivés à l'extérieur, Maxine finit par briser la magie de l'instant, demandant où il comptait l'entraîner, délivrant sa main de l'emprise de celle du brunet. Désormais calmé, il retrouva son air mi-je-m'en-foutiste mi-moqueur, balançant de le sac de la jeune homme sur son épaule. C'était pas l'accessoire le plus viril qu'il pouvait porter pour impression la blonde, mais c'était son sac à elle, donc ça lui allait à lui. Il lui prit doucement le coude pour la guider, en profitant pour se rapprocher d'elle. Il l'amena près d'un espèce de petit parc, choisis un endroit un peu un recul. « On t'a déjà dit que tu étais belle Maxine ? Au cas où : tu es belle. Vice-présidente des cabots c'est pas suffisant pour toi, tu devrais être reine. »

Maxine avait enlevé sa main de celle du jeune homme. Pourquoi ? Elle était gênée, elle avait eu l'impression de le traîner, et puis ça ne servait à rien de lui prendre la main non ? C'était un signe d'affection au fond. Voir Leo mettre son sac sur son épaule la faisait rire. S'il croisait quelqu'un qu'il connaissait, cette personne se serait sûrement moquée de lui. Mais il avait l'air de s'en foutre complètement, elle ignorait pourquoi il s'en foutait d'ailleurs. Il la prit doucement par le coude, et l'entraîna dans un espèce de petit parc. Elle était déjà venue plusieurs fois avec ses amis, son meilleur ami, sa meilleure amie, bref avec des gens. Cet endroit était un peu reculé, mais calme, elle aimait le calme. Il commença à lui parler de nouveau, la complimentant encore. Évidemment, on lui avait déjà dit qu'elle était belle. Sa mère a été la première, en même temps qui dirait à son gosse qu'il est moche ? Sa soeur aussi le lui a dit, et ses ex également. Enfin, ça faisait toujours plaisir. Il lui dit qu'elle devrait être reine. Sa beauté était grande à ce point ? Il devait forcément exagérer, beaucoup de filles étaient plus belles qu'elle. Maxine leva les yeux vers lui, parce que oui il était plus grand qu'elle, et plongea son regard dans le sien. « Tu devrais savoir que les présidentes et vice-présidentes chez les cabots ne sont pas élues grâce à leur beauté, sinon d'autres filles auraient pu gagner. » Elle fit une pause, un petit sourire s'afficha sur ses lèvres et la jeune fille regarda devant elle. « Tu sais, trop de compliments tuent le compliment. Tu devrais changer de méthode de drague. » Un petit rire cristallin sortit de sa bouche, elle ne se moquait pas de lui. Sa gêne se manifestait par un rire chez elle, pour ne pas montrer sa gêne justement.

Les voilà donc seuls au monde comme sur une île déserte au milieu du campus, livrés à eux-mêmes, Maxine livrée à Leo avec un joli ruban autour du cou, un parfum agréable et du gloss qui colle sur les lèvres pendant les embrassades passionnées. Ouais ou pas, ça avait beau être plus éloigné des gens que le reste, il n'était pas le seul à avoir eu cette idée. Comme si c'était devenu à la mode de pécho dans les buissons. Pas qu'il veuille faire quoique ce soit avec la blonde, si déjà il arrivait à obtenir un sourire ou un Leo tu es un mec parfait, c'était déjà pas mal. Éventuellement un second rendez-vous, moins conventionné. Il trouverait mieux que les révisions la prochaine fois, promis. Il eut un sourire amusé, enfin voyons, comme si les Cabots n'étaient pas réputées pour être les plus jolies filles de l'université. Si elles ne se basaient pas sur ça pour élire leurs présidentes, c'était sur quoi ? Bon ok, c'était cliché, ces filles étaient sûrement très intelligentes, généreuses – et pas qu'au niveau de vous savez quoi – et tout ce genre de genre. Admettons. « Je crois pas non, tu es parfaite dans ce rôle, parce que tu l'es, parfait. Mais on va dire que je suis d'accord avec toi. » Puis la jeune femme rappela le brunet à l'ordre comme s'il avait commis une énorme faute en la complimentant. « D'accord, je vais plus rien dire … mec. » Il fronça des sourcils, en mode inspecteur de police, pour essayer de voir à quel niveau elle lui mentait.

Il était vrai que les cabots étaient surtout connues pour leur beauté mais certains cabots haïssaient justement ça, dont Maxine. Pourquoi ? Ca les faisait passer pour des filles superficielles qui passaient leur temps devant leur miroir toute la journée. Alors que non, c'était loin d'être le cas, du moins pour Maxine. Certes, elle prenait soin d'elle, mais elle était loin d'être superficielle, du moins elle le pensait. La blonde travaillait, et d'ailleurs, elle aurait pu aller chez les Dunster, mais elle a préféré les Cabots. Bref, ne la lancez pas sur le sujet. Elle tourna la tête vers Leo quand ce dernier reprit la parole à ce sujet justement. « Je suis loin d'être parfaite, j'ai mes défauts comme toi, comme les gens. » Elle sourit puis continua. « Je suis sûre qu'au fond, tu dois être plus proche de la perfection que moi. » Maxine garda son sourire sur le visage et regarda le garçon quelques secondes. Au fond, elle ne savait pas si elle se rabaissait ou si elle le complimentait. La blonde privilégiait la deuxième option, même si c'était vraiment son genre de se rabaisser un peu. Ensuite, elle regarda devant elle et l'écouta. Un rictus s'afficha sur son visage. « D'accord... meuf. » Maxine tourna la tête de nouveau vers lui. S'il voulait l'avoir, la complimenter n'était pas suffisant.

Ce qu'elle était mignonne lorsqu'elle s'énervait. En fait, le jeune homme cherchait maintenant une expression du visage qui rendait Maxine moche. Non sans blague, elle était taillée dans la porcelaine cette fille. Le brunet s'esclaffa lorsque la Cabot déclara que Leo était sûrement plus parfait qu'elle ne l'était. Mais bien sur ! Cette fille avait-elle une idée d'à qui elle avait à faire ? Halberstam était loin d'être un exemple, en tout cas en matière de comportement, si les Cabots n'étaient pas un cliché aux yeux de la jeune femme, lui pouvait affirmer que les Mathers ne faisaient pas défaut à leur réputation. Ce qui brusquement inquiéta Leo. Si elle ne voulait jamais de lui à cause de ça ? Il ne s'était pas posé la question plus tôt, mais maintenant ça lui semblait être la seule raison pour laquelle Maxine ne tombait pas dans ses bras. Leo leva les yeux au ciel. Lui une meuf, bien sur. Il s'assit à même le sol, en tailleur comme un enfant dans le préau de l'école maternel, prêt à jouer au facteur n'est pas passé, il ne passera jamais ou plutôt au Maxine ne craquera jamais. « Tu me désespère. Bon parle-moi de toi Princesse Maxine. »

Maxine savait bien que les mathers étaient fidèles à leur réputation, son meilleur ami le lui disait souvent. S'était-elle déjà demandée si elle pouvait sortir avec un mather ? Non, elle ne s'était pas posé la question. Et là, elle devrait se poser la question. Pouvait-elle sortir avec un mather ? Peut-être. Pouvait-elle sortir avec Leo ? Sûrement. Mais ce n'était pas la question, du moins, pas maintenant. Etait-ce le fait qu'il soit mather qui la repoussait ? Non. Archie était son meilleur ami, il était mather. Elle n'aurait aucun "mal" à sortir avec un mather, par conséquent. Il lui adressa la parole et s'assit sur le sol. Un sourire s'afficha sur son visage quand il lui avait dit qu'elle le désespérait. Pauvre garçon. Il lui demanda de parler d'elle. Mais que pouvait-elle bien dire ? Son histoire était comparable à une feuille blanche. Sa vie avait été un long fleuve tranquille, régie par des valeurs inculquées par sa mère. Maxine avait envie que sa vie ne soit pas tranquille, elle voulait vraiment vivre et ne plus se laisser régir par des règles. Elle était loin de sa mère, de ses parents, elle pouvait en profiter. Néanmoins, elle préférait se taire sur ses envies. Maxine vint s'asseoir près de Leo, sur le sol et tourna la tête vers lui. « Et si on faisait un jeu ? » Évidemment, elle était d'humeur joueuse. « Je te pose une question, tu me réponds et tu poses une question à ton tour, etc. D'accord ? » Un grand sourire s'afficha sur le visage de la jeune fille, après tout elle voulait en savoir aussi un peu plus sur le garçon qui n'arrêtait pas de la draguer.

Leo était rassuré de voir que la blonde n'avait pas profité du temps qu'il avait mis à poser son fessier au sol pour s'enfuir à l'autre bout du campus, changer de numéro de portable, se faire une couleur et devenir moche pour que le jeune homme ne la retrouve plus jamais de sa vie. Mieux que tout, Maxine vint s'asseoir à ses côtés, oui oui, à côté de lui, tout prêt, d'où il pouvait sentir à plein nez son adorable parfum, qui s'accordait tant à son visage de poupée. Et attention ce n'est pas fini. Même qu'elle lui proposait un jeu ! À peine eut-elle fini de lui proposer ceci qu'il répondait. « Oui faisons un jeu ! » Malheureusement, le jeu n'était pas celui auquel il s'attendait. Il voulait un strip poker lui, ou peut-être une partie de belote déshabillante ferait l'affaire, un truc du genre. Ou alors un jeu de la bouteille, vu qu'ils étaient que deux, ce serait pas tant intéressant que ça, mais vu que c'était avec la jeune femme, le brunet y voyait un très grand intérêt. Mais tant pis, pour lui plaire il pouvait bien supporter une séance d'interrogatoire non ? « J'accepte le deal princesse Maxine, alors c'est toi qui commence ? Vas-y je me concentre, je suis prêt, on y va, GOOOOO. » Il prit appuie sur ses mains en arrière, pour être plus confortable, même si la blonde était sûrement plus confortable que l'herbe. Ok je le sors.