Rester contre elle était bien suffisant, sentir son corps contre le mien, et quelque part je devrais m'inquiéter de ce ressenti, mais elle me donnait envie de le faire, et c'est jamais ce qui me fait tomber amoureux d'une femme, alors pourquoi s'inquiéter ? Peut-être vis-à-vis d'elle, mais à ce moment-là je ne pense à rien d'autre, à part à continuer cette nuit phénoménale qu'on était en train de passer. Elle s'était finalement retournée vers moi après m'avoir dit qu'elle allait on ne peut mieux. Je ne pouvais qu'en être ravi. Même si à son regard je sentais bien qu'elle me dévorait des yeux. Là aussi j'aurais mieux fait de mettre un stop, de m'éloigner, mais non, je venais l'embrasser doucement et délicatement de mes lèvres pour ensuite lui répondre Parfaitement bien. Même si tu m'as carrément épuisé ! Disais-je dans un petit rire, même si j'avais bien senti que je l'avais également épuisé vu comment elle était essouflé. Je l'étais aussi mais pas autant qu'elle.
Ce petit moment d’intimité et de proximité était tout aussi agréable que toutes les galipettes qu’ils venaient de faire. Elle se sentait bien avec lui, c’était dingue de ressentir ca a ses côtés. Jamais elle n’aurait pensé ca possible. Il venait a nouveau de caresser ses lèvres avec les siennes, et Sienna lui rendit ce doux baiser avant de s’écarter légèrement et de caler sa tête contre son oreiller. Sans le quitter des yeux. Sa réponse la fit sourire, dégageant ses jolies petites dents blanches. « Moi aussi je suis épuisée. » lui répondit-elle, le même sourire béat toujours aux lèvres. Elle n’avait plus aucune force. Ni pour rentrer chez elle, ni même pour remettre sa petite culotte ! (a) « Est-ce que… tu m’autorise a dormir ici ? » Pourvu qu’il dise oui… Le pire dans tout ca, c’est qu’elle était a pied. Rentrer si tard, par ce froid… avec cette fatigue… et toutes ces agressions qui trainaient… Bon ok, elle se trouvait des excuses, elle voulait rester avec lui, et s’endormir dans ses bras, un point c’est tout.
Mes doigts commencèrent à se balader sur son corps, à caresser sa peau si douce, sentant encore la chaleur persistante sur mon corps, mais surtout la fatigue m'envahir. C'était le temps de dormir oui, et après m'avoir dit qu'elle était bel et bien épuisée, elle me demanda si elle pouvait dormir ici et je me suis mis à sourire pour lui répondre Tu es évidemment la bienvenue. Lui disais-je dans une voix presque chuchoté alors que ma main se baladait encore un peu sur son corps avant de finalement m'allonger sur le dos, passer mon bras sous son cou et la faire venir contre moi, contre mon torse, pour qu'on puisse s'endormir, maintenant que presque toute la chaleur était redescendu. Mais une chose est sûre, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas passé une soirée si excellente en prenant aussi facilement mon pied. C'était donc un plaisir de m'endormir auprès d'elle, après tous ces longs mois où j'attendais ça.