roylee ❈ midnight only me and you

De bonne humeur ? Oui je l'étais vraiment. Se soir il était prévu que j'vois Royce et c'est clair que j'en étais contente, après tout je ne l'avais pas vu depuis la fin du summer camp et ça avait été assez compliqué d'être ensemble avec la rentrée et tout le tralala. Surtout qu'on devait pas se faire voir et quand on était en public et qu'on se croisait la meilleure chose à faire été donc de s'ignorer. Et c'est clair que je détestais ça et je comptais bien tout rattraper pendant cette petite soirée. Malheureusement c'était impossible qu'on sorte boire un verre ou même qu'on s'amuse en ville vu que j'avais toujours la peur de nous faire voir par les espions de mon père c'est donc pour ça que je lui avais dit de venir à mon appart, au moins on sera tranquille. En tout cas après être rentrée de vacances le seul Magyar que j'avais vu c'était la soeur de Royce et c'est clair que je n'avais pas eu un merveilleux accueil de sa pars, j'crois bien qu'elle me déteste même. En même temps je sais pas pourquoi mais elle était au courant de toute notre histoire de mafia et donc du coup j'suis dangereuse pour son frère, mais attendez c'est lui le con qui a fait en sorte que j'accepte qu'il reste avec moi hein. Enfin bon je préférais pas parler de tout ça à Royce pour l'instant, je voulais simplement passer une bonne soirée sans emmerdes.  J’espérais quand même que pendant le temps où on était pas ensemble il n'avait pas fait de gaffe sur notre relation, j'avais vraiment peur de le perdre et c'est clair que si il lui arrivait quelque chose je pourrai pas me le pardonner. J'avais alors tout préparer pour qu'on passe une bonne soirée et je m'étais habillée toujours aussi classe, bah ouais j'aimais bien lui plaire (a) Alors qu'il commençait à être huit heures je finis par entendre taper pour ensuite ouvrir la porte et sourire en voyant Royce, je viens alors prendre son visage contre mes mains pour le coller contre moi et lui offrir un beau baiser. Petit con tu m'as manqué! Dis-je en souriant, bon c'était affectif le petit con hein.

J'étais bien curieux de voir ce que je préparais Leevy. Non mais avec elle j'étais jamais au bout de mes surprises et je savais qu'elle ne me décevrait pas. Quand elle a donné le programme de la soirée, j'avais l'impression qu'elle ne m'avait pas tout dit, qu'elle cachait quelque chose. J'étais content de la voir, tout son être me manquait et il n'y avait pas une seconde ou je ne pensais pas à elle. Mafia à la con, ça me rendait fou cette histoire. Tout ça parce que son père ne veut pas que sa fille tombe amoureuse. Eh bien désolé mon bonhomme, mais votre fille m'a dit de jolies choses avant de se quitter au summer camp. Des mots que je cachais bien au fond de moi pour ne pas trop m'en vanter même si j'étais flatté. Vous comprenez quelque chose? Mon ex que j'ai trompé pendant plusieurs semaines est seulement maintenant tombée sous mon charme. Je trouve ça bien, très bien même. Je l'aimais aussi, oui je peux dire que je l'aimais et elle le comprenait. J'ai du la croiser une ou deux fois depuis le summer camp et je pouvais pas m'empêcher de la mater avec pleins d'envie qui me traversaient l'esprit. Sauf que la miss faisait en sorte de pas me connaître et c'était assez dure en fait. Heureusement qu'elle m'invitait à venir squatter chez elle car franchement, j'étais à deux doigts de péter un plomb. Pour une fois, j'ai pris soin de me faire tout beau. J'ai quand même pas craqué la chemise mais j'ai mis du parfum et j'ai essayé de faire quelque chose de potable dans mes cheveux. En passant devant une boutique de fleurs, je me suis dit que je pourrais lui acheter des roses mais ça serait mal vu en public. Je suis un vrai gentleman, je suis pas winthrop pour rien et les filles, on les respecte. Du moins, je commençais à apprendre, là je pratiquais. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois, si je suis toujours vivant! Le coeur battant, je venais frapper à la porte et quelques secondes après, Leevy apparut et elle m'embrassa directement. Si elle ne l'avait pas fait, je l'aurais fais moi-même de toute façon. Même si elle venait de m'appeler petit con, ça me convenait tellement j'étais content de la voir. Et toi, tu n'imagines même pas. Je claquais la porte pour la fermer puis je passais mes mains sur sa taille et je l'embrassais à mon tour pendant quelques secondes avant de m'écarter légèrement pour la regarder de haut en bas. T'es splendide... mes yeux se régalaient et mes lèvres aussi, ça faisait du bien de la toucher à nouveau.

C'était vraiment pas mon genre d'organiser une soirée romantique et c'est sûrement pas ce que j'allais faire avec Royce, non mais sérieux vous m'imaginez préparer une table avec des pétales de rose et des bougies? La blague. J'étais pas sentimentale ni nunuche c'est pour ça que j'avais simplement sortie des bières, des cochonneries et de quoi fumer en cas. Ouais c'était plus un truc de soirée entre pote mais bon j'pense que Royce me connaissait assez pour pas s'attendre à un truc tout mignon et tout romantique. Mais bon ce qui était certain c'est que je voulais passer une bonne soirée et surtout pas se prendre la tête avec nos histoires de mafia et surtout mon père qui voulait la mort de Royce. Il était alors arrivé et à l'heure en plus, bravoo. En lui ouvrant la porte j'étais directement venue l'embrasser, bah ouais ça faisait trop longtemps et j'en avais surtout vraiment envie vu que je m'étais retenue déjà pas mal de fois après l'avoir croisé dans les couloirs d'Harvard. En le voyant je pouvais pas m'empêcher de sourire, on aurait dit une gamine amoureuse mais bon j'y peux rien, j'crois qu'il me rend vraiment heureuse et qu'il est le seul à en être capable. Et puis si on voit quand même le bon côté des choses, se cacher veut aussi dire être encore plus heureux de se retrouver. Il fallait donc qu'on organise se genre de soirée assez souvent sinon c'est clair qu'on pourrait pas tenir. Je souriais alors à ses mots une fois qu'il vint m’embrasser à son tour, mh comme c'était bon j'avais eu trop de mal à m'en passer. Toi aussi t'es pas mal, puis tu sens bon. Dis-je d'un sourire amusée alors que j'allais avec lui dans le salon ça serrait mieux que de rester dans l'entrer, je me rendais compte qu'il était jamais venu chez moi avant, j'crois qu'en fait quand on était ensemble avant j'avais pas eu assez confiance en lui pour le faire venir et puis en même temps y'a un placard avec un bon paquet d'arme, normal. Et meeerde il allait découvrir quelle gosse pleine de frique j'étais à cause de mon appart, ça me faisait chier ça parce que j'étais pas une fille qui donnait une importance à l'argent quoi que, pas quand je faisais les boutiques haha. Je m'installais ensuite sur le canapé avec lui pour monter sur ses genoux et venir glisser ma main derrière sa nuque. Alors t'as fais quoi depuis l'arrêt des vacances? T'es pas allé voir ailleurs j’espère? Dis-je d'un sourire amusée évidemment je plaisantais je lui donnais une confiance vraiment aveugle. C'était peut-être bête de ma pars mais j'y pouvais rien.

J'avais pas trop fait attention à l'appartement de Leevy, j'étais trop concentré sur elle que j'en oubliais presque tout, comme s'il n'y avait que nous deux dans notre monde imaginaire. Mais en vérité, nous étions loin d'être. A tout moment je risquais ma vie à être avec elle. Chaque jour où je me réveille je remercie Dieu de ne pas m'avoir tué pendant mon sommeil. J'étais déjà un peu plus rassuré comme la jeune fille m'avait appris à me défendre, mais j'étais pas aussi doué qu'elle, loin de là. J'avais envie que tout s'arrête, que son père se rende compte que cela ne change rien au comportement de sa fille. Puis même si Leevy devait changer, elle pourrait très bien le lui cacher. Je ne sais pas... mais il va falloir une solution. En attendant, je profitais d'être en sa compagnie pour passer un bon moment. Je souris lorsqu'elle me dit que je sentais bon. Je savais que ce nouveau parfum ferait l'affaire, c'est même Sharon qui me l'avait offert et je peux vous dire que ma meilleure amie a des goûts de fous. Une fois dans le canapé, Leevy s'installa sur mes genoux et je caressais son dos de mes doigts. Je m'attendais pas à ce qu'elle me dise ça, je fis d'ailleurs un drôle d'air. Oh si, je change tous les soirs et je prends vraiment mon pied. je préfère rigoler avec ça plutôt que de lui dire que j'ai été en Europe accompagner Milena à un mariage ou je connaissais même pas les mariés. Leevy était très possessive, elle me l'avait montré plusieurs fois et même s'il ne s'était rien passé entre Milena et moi, elle risquerait d'être quand même fâchée. Je ne lui retournais pas la question car je voulais pas qu'elle voit que j'étais aussi jaloux qu'elle. Je vins glisser mon pouce sur sa joue et je me redressais un peu pour rapprocher mon visage du sien. Je la dévorais du regard. T'as des vêtements vraiment classes, t'es bien coiffée, bien maquillée, t'es parfaite... mais j'ai bien envie de t'enlever une couche. dis-je d'une voix mielleuse. Elle m'a manqué pendant je ne sais combien de jours, mais beaucoup trop. Je suis un mec et maintenant que j'étais secrètement casé, je devais aussi mettre ma vie sexuelle dans le même sac. J'avais envie d'elle, mon sang se réchauffait presque dans mon corps et les battements dans ma poitrine ne m'aidaient pas. Je vins capturer encore ses lèvres alors que j'avais les mains baladeuses. Mais après j'me suis dit que c'était mieux de garder ça pour la fin de soirée, pour une autre nuit magique qu'on allait encore passer ensemble. J'ai emménagé dans un appart avec cinq autres étudiants et j'ai quand même gardé ma chambre chez les winthrops. C'est un bon endroit pour s'isoler. Emrys partageait sa chambre avec moi, mais il était capable de me la laisser pendant une soirée, voir même une nuit si je veux ramener quelqu'un. Parce qu'à mon appart, c'est un peu la merde.

J'étais vraiment contente de passer cette soirée avec Royce, on allait enfin être ensemble sans se le cacher ni se prendre la tête si on est surveillés ou non. Liberté quoi ! Je devais vraiment profiter de se moment vu que je sais que ça pourra pas être tous les jours et puis bon je finirai bien par trouver une solution pour arrêter toute cette histoire mais pour l'instant y'avait pas d'arrangement, j'avais essayée de parler à mon père dans la journée en essayant de le faire comprendre que j'étais vraiment bien avec Royce et qu'il me rendait vraiment heureuse. Mais il n'y avait rien à faire il n'avait pas changé d'avis et j'avais l'impression que je l'avais énervé encore plus qu'avant. Il avait même fouillé sur son passé pour me dire que c'était pas un homme aux même valeurs que notre famille et qu'il n'était pas assez bien, ouais mon père avait toujours voulu que je j'aille avec César parce que c'était un gars super riche, mais j'voulais pas de lui et surtout pas avec ce qu'il m'avait fait. Enfin bref je préférais pas non plus raconter tout ça à Royce vu que ça risquait de l'inquiéter plus qu'autre chose. Cette soirée était donc seulement pour nous et les problèmes iront se faire foutre. Je m'étais alors installée avec lui dans le canapé serrée dans ses bras pour profiter à nouveau de son étreinte, après tous ces jours sans se voir je me rendais vraiment compte que je pouvais plus me passer de lui. Ah tant mieux parce que c'est aussi mon cas. Dis-je d'un sourire amusée une fois qu'il m'annonça qu'il avait un nouveau coup tous les soirs, j'savais bien que c'était pas vrai si c'était le cas il serrait pas assez bête pour me le dire comme ça. Je souriais alors en coin en entendant tous ses compliments tout en sentant ses mains se baladaient sur mon corps, ça c'était cool, vraiment cool. C'est clair que moi aussi j'avais mes envies vu que je ne couchais plus qu'avec lui maintenant et comment résister à un mec pareil sérieusement? T'entendre dire de si belle chose me donne aussi envie de tout t'enlever. Dis-je en gardant mon petit sourire en coin tout en répondant à son baiser alors qu'il m'annonça finalement qu'il avait prit un appartement avec des colocs. Il avait trop du courage de vivre avec autant de monde, je pourrai pas moi. Limite je pourrais supporter de vivre avec ma meilleure amie mais bon ça serrait déjà pas facile. Ah bah c'est cool. Du coup j'pense que l'endroit le plus facile pour se voir ça sera ici. Bah ouais si il avait des colocs ça serrait chaud et à l’université c'était même pas possible. Je finis par entendre taper à la porte, je soupirais alors, sérieusement on pouvait pas être tranquilles? Je décidais de laisser taper mais ça s'arrêtait pas. Fait chier. Dis-je d'un soupire tout en me levant pour aller voir à la porte pour ensuite l'ouvrir, j'entre ouvris alors mes lèvres en voyant mon père. Non, non c'est pas possible ça juste quand Royce était là. Oh papa je suis contente de te voir, je suis désolée mais je peux pas vraiment te faire entrer je suis avec des amis là. Dis-je d'un léger sourire espérant qu'il m'écoute même si ça m'étonnerait, en tout cas j'espérais vraiment que Royce est entendu ce que je venais de dire pour qu'il se cache rapidement. Mon père ne plaça alors pas un mot me poussant alors pour entrer. Je sais que tu me mens Leevy et que tu le vois encore! Dit-il d'une voix énervé que je n'avais encore jamais entendu alors qu'il eut un coup de folie en venant me gifler d'une telle force que j'en tomba au sol. Je me redressais alors n'ayant vraiment pas comprit ce qu'il se passait sentant juste cette douleur à ma joue. T'es un grand malade!

J'étais bien le dernier mec sur tête qui pensait à tromper sa meuf. Non, je voulais pas refaire la connerie d'il y a quelques mois. Puis surtout que maintenant c'était différent puisqu'il y avait une petite flamme qui nous liait. Je ne voulais pas de faire de mal à Leevy et je savais garder ma queue dans mon pantalon, comme certains ne savaient pas le faire. Il fallait juste un peu de bonne volonté et la gente féminine ne vous prendra plus pour un gros coureur de jupons, mais simplement un mec cool et charmant. En tout cas, c'était ce genre de mec que je voulais être. Je souris lorsque Leevy inventa qu'elle avait aussi été voir ailleurs. Mais elle semblait préférer me retirer mes vêtements, comme je venais de lui donner l'idée. Après quelques bisous, je lui expliquais ce que j'avais fais dernièrement. Et je compte bien te faire l'amour dans toutes les pièces de ton appartement. enfin, de notre refuge. Je la serrais un peu plus contre moi pour me délecter de son parfum fruité lorsque quelqu'un frappa à la porte. Je regardais Leevy avec un air interrogateur. Elle attendait quelqu'un? Je la laissais se lever et je fis de même pour regarder qui c'était. Sauf que la blondinette n'avait pas ouvert entièrement la porte et quand elle prononça le nom qu'on donnait à un père, mon cerveau n'a pas tout de suite fait tilt. Mes yeux doublèrent de volume et mon coeur se mit à battre rapidement. La voilà enfin cet adrénaline. Une part de moi avait envie de me jeter sur son père pour lui éclater la tronche, mais de l'autre, je me suis dit que Leevy allait surement avoir des problèmes en plus. Je me faufilais juste dans la pièce à côté, à la recherche de n'importe quoi pour me défendre. J'entendis quelqu'un recevoir une gifle puis Leevy qui râlait. Putain on touche pas à Leevy, personne à le droit de la frapper. Vous voulez voir un bipolaire pas content? Je serrais les poings et tant pis si je n'avais qu'eux pour me défendre. J'étais rouge de colère, je pouvais pas m'empêcher de vouloir le tuer. D'un coup, je me plaçais derrière lui en attendant qu'il me regarde pour lui foutre sa raclée de sa vie. Je savais très bien que Leevy ne serait pas enchantée de me voir défier son père, le pilier de la mafia, mais il avait pas le droit de s'en prendre à sa propre fille. Personne ne frappe ma meuf. lui crachai-je au visage. Monsieur Cartwith se retourna et je lui balançais un énorme coup de poing sur le nez. Bam, et de un gros naze. J'allais lui en refoutre un autre mais directement il me donna un coup dans le ventre bien placé et je me retrouvais aussi à terre. Qu'est-ce que tu croyais Royce? Ce mec était trop rapide. Je levais les yeux vers lui et je restais immobile, le souffle coupé devant cette arme qu'il me plantait sur le front. Okay là j'ai grave merdé putain. J'allais mourir. D'où il sortait son arme à feu? J'avais rien vu. Il était trop dupe pour moi. Je faisais moins le malin, c'était sûr. J'étais en panique totale mais peut être qu'avec un peu d'humour il allait se détendre. Woowooh, je suis désolé pour votre nez. Vous... vous allez pas me tuer hein? demandai-je d'une voix un peu tremblante en levant mes mains pour lui faire signe de se calmer.

Je faisais vraiment confiance à Royce mais j'avais quand même une crainte, j'avais trop peur qu'il me trompe une nouvelle fois, en même temps normal non? Mais bon ce qui pouvait me rassurer c'est que je voyais qu'il avait changé et que c'était devenue un mec bien. Et puis bon notre relation n'était plus du tout la même qu'avant, j'pense qu'il est beaucoup plus attaché à moi maintenant qu'avant, du moins j'espère. Mais bon je devais me persuader que tout irait bien et puis j'pense qu'on avait tous les deux assez souffert dans nos vies pour encore en prendre plein la gueule. J'étais alors installée sur ses genoux sur le canapé et j'y étais vraiment bien, c'est simple quand je suis avec je pense pas à ma vie de merde, je pense juste à nous deux et tout ce qu'on peut éprouver l'un pour l'autre. J'en rêve déjà. Dis-je en souriant en coin pour répondre à sa phrase, ouais j'étais plutôt d'accord pour qu'il s'occupe de moi dans chaque pièce de cette maison. Je lui volais alors des petites baisers jusqu'à ce que j'entendis frapper à la porte, le destin était contre nous ou quoi? Et j'avais d'ailleurs vraiment l'impression que c'était le cas en voyant que mon père était le visiteur. J'comprenais pas ce qu'il foutait ici alors qu'il devait être dans je ne sais quel pays pour affaire, enfin bon là je paniquais et pas qu'un peu et le pire c'est que Royce était ici. J'avais essayée de le repousser pour ne pas qu'il entre mais tout ce que je reçu de sa pars c'était une gifle monumentale. Il ne m'avait jamais touchée avant, j'étais sa petite fille préférée mais là j'crois que j'étais allée trop loin en lui désobéissant. Mais là c'était terminé je voulais plus le laisser faire, il fallait absolument qu'il sorte de ma vie sinon il allait finir par complètement la détruire. Une fois relevée et prête à l'attaquer je ne sais comment Royce arriva comme un mâle près à passer l'attaque. Merde, il pouvait pas rester où il était? J'faisais tout pour pas qu'il soit en danger et il se jetait dans la gueule du loup même si j'avoue que c'était mignon de vouloir me protéger. J'entre ouvris alors légèrement mes lèvres en voyant Royce le frapper pour qu'ensuite mon père se défende en réussit à le frapper pour le mettre à terre. Je sentais la rage montait en moi, tu me frappes si tu veux mais tu touches pas mon mec. Je voyais alors mon père pointer son arme sur lui, non non pas ça, je voulais pas. Sois tu le quittes sois je le butte Leevy, donc prends une décision! Dit-il toujours énervé, il était déterminé et je pouvais le voir. J'crois que y'avait plus le choix là, je voulais pas qu'il meurt et surtout pas qu'il le tue face à moi. Quoi que non j'étais trop bête de me dire ça, ça allait encore continuer si ça se finissait pas vraiment. J'allais alors d'une rapidité vers mon paternel pour le pousser et récupéré son arme, bah ouais il m'avait bien entraîné et j'étais beaucoup plus jeune donc. Je leva alors mon bras armé vers lui, j'avais trop envie de le faire, j'éprouvais aucune sentiment pour lui, il m'apportait rien de bon, il me pourrissait juste la vie. J'étais rouge de colère et j'en pleurais même, ma vie sera jamais normale si il en faisait partie c'est donc sous un coup de rage que j'appuya sur la détente pour que la balle aille en pleins dans sa tête. Voilà.. C'était terminé. Je relâcha alors l'arme par terre restant figée un moment. Je venais de tuer ma famille et je savais même pas si je le regrettais. Je posais ensuite mon regard sur Royce ayant beaucoup de mal pour sortir un mot. Je.. Je suis désolée, j'voulais pas que tu voies ça..

C'était quoi ce cirque? J'étais bien occupé à savourer les baisers de Leevy que son père débarquait en monde furie. Au début, je me cachais, je voulais sauver ma peau vous voyez. Mais quand il poussa sa fille sur le sol, je ne pus m'empêcher de rester immobile, je devais agir merde. Faire du mal à Leevy, cela m'en faisait aussi. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai cogné assez fort pour qu'il pisse du nez. Je pensais lui en refoutre encore une mais monsieur Mafia m'a littéralement explosé les côtes en me bousculant. Je tombais comme une merde en me rattrapant par les mains, histoire de ne pas me fracasser la tête sur le sol. J'ai tenté de le dissuader de me tuer. Je regardais ma copine en essayant de la convaincre de me quitter. Qu'elle me quitte et elle n'aura plus de soucis. Je préfère ça que de recevoir une balle en plein crâne et de retrouver une Leevy malheureuse qui ne pourrait sans doute jamais s'en remettre. Je ne me suis jamais demandé comment j'allais mourir. Je comptais mes battements comme si c'était les derniers. D'un coup, la blondinette se rua sur son père et lui arracha l'arme des mains. J'eus un mouvement de recul, j'attendais que Monsieur pointe une nouvelle arme sur moi mais il ne faisait que regarder sa fille. Leevy tenait l'arme qu'elle lui a volé, juste devant ses yeux. Non... elle le menaçait juste, elle ne ferait pas ça. Seulement, elle appuya sur la détente avec toute la rage qu'elle avait. Son père s'écroula sur le sol et peignait le sol de son liquide rouge. J'essayais de retrouver mon calme mais j'étais assez paniqué. J'ai vu la mort, je venais d'assister à un meurtre et la femme que j'aimais venait de tuer. Je sais qu'elle l'a déjà fait plein de fois, mais le fait que j'assistais, ça me donnait froid dans le dos. Je me relevais doucement et j'attrapais la jeune femme par le poignet pour la prendre dans mes bras. Tu... tu m'as sauvé la vie. lui glissais-je à l'oreille, encore tout ému. Je regardais ensuite le corps et je me demandais bien ce qu'on allait en faire. Et les voisins avaient-ils entendu un coup de feu? Et quelles seraient les conséquences pour l'histoire de la mafia? Leevy venait de tuer son père, elle n'allait pas s'en sortir aussi facilement, le pire restait à venir. Mais quoi qu'il arrive, je sais qu'elle est courageuse et futée, elle s'en sortira toujours. Je soupirais. Moi qui pensais qu'on allait passer un bon moment tous les deux, c'était loin d'être le cas. J'étais en panique totale, j'arrêtais pas de revisionner les images dans ma tête et je craignais que ça puisse troubler ma vie psychologique, déjà que je n'avais pas d'équilibre émotionnel. Qu'est-ce qu'on fait maintenant? On ne va tout de même pas creuser un trou et l'enterrer? elle ne m'avait jamais expliqué ce qu'elle faisait de ses cadavres une fois assassiné.

En voyant mon père, je voulais juste que ça ne soit pas réel vu que c'est clair que le voir débarqué dans mon appart alors que Royce était présent c'était carrément un cauchemar. Après qu'on est finalement décidés de rester ensemble et de combattre la mafia je n'étais pas restée sans rien faire, je surveillais constamment qu'il n'y est pas les espions de mon père autour de Royce, c'était mon devoir de le protéger et là tout ça était mort en quelques minutes à peine. Il avait levé la main sur moi et mon homme avait directement accouru, ça ne m'étonnait même pas de sa pars mais c'est clair que si je l'avais pu, je l'aurai empêcher. Après tout c'était une histoire de famille et je ne voulais pas qu'il se mêle de ça. Mais tout pris un tournant différent une fois que mon père sortit son arme pour la diriger vers Royce et ensuite me demander de faire un choix. J'avais été dans un gros dilemme, j'étais pas capable de le quitter, j'avais trop besoin de lui dans ma vie et je savais que si on se disait encore au revoir on finirait bien par se retrouver un jour et cette guerre contre mon père recommencerait. C'est pour ça que j'avais fait en sorte de prendre l'arme et de la planter devant mon paternel, je n'avais pas hésité bien longtemps, je ressentais tellement de haine à son égard que j'étais capable de tout pour le supprimer de ma vie. Et voilà c'était fait. Ma rage m'avait par contre fait oubliée toutes les conséquences que se meurtre pouvait faire et aussi je venais de faire ça devant Royce et ça je m'en voulais. Il connaissait cette partie de moi mais il ne l'avait jamais vu, je voulais pas paraître pour un monstre face à lui. Mais bon mon père n'avait pas fait que me séparer de Royce, il avait aussi fait tuer ma fille et il m'avait pourrie toute mon enfance. Comment pourrais-je avoir de la pitié hein ? Après avoir tirée mon corps tremblait, j'avais l'impression d'être une bombe à retardement prête à exploser n'importe quand. Je sentais alors Royce venir prendre mon bras pour que j'aille dans ses bras, je me laissais alors faire ma tête allant s'enfouir dans son cou alors que j'essayais de reprendre mes esprits. Je savais pas quoi penser, j'étais totalement perdue et ça pouvait se voir. Habituellement c'était Royce qui avait besoin de son ancre pour être calmé mais cette fois c'était mon cas. J'ai aussi sauvée la mienne. Dis-je en prenant une légère inspiration, après tout maintenant c'était terminé, il n'y avait plus personne pour me dicter ma vie. Je me recula finalement de l'éteintre de Royce pour regarder le corps, j'avais ressentis tellement de malheur cette année que j'avais réussis à cacher et à garder pour moi que là j'avais l'impression que tout redescendait. Je.. J'en sais rien.. Je sais vraiment pas quoi faire. Dis-je en passant une main dans mes cheveux alors que je faisais les cent pas, habituellement j'avais toujours une solution mais là plus rien ne me venait en tête, je voulais juste fuir à des millions de kilomètres d'ici. Je finis par arrêter mes pas pour me retourner vers Royce, je voulais pas qu'il en voit plus, il venait déjà de voir sa copine tuer un homme et je me doutais qu'il était pas dans un meilleur état que moi. Enfin c'est pas grave.. Je vais m'en occuper ça va aller. Mais tu peux partir si tu veux, je le comprendrai. Je parlais à une vitesse folle, je faisais toujours ça quand j'étais paniquée et perdue. Mais en même temps normal non? J'avais vraiment peur de ce qui allait m'arriver quand les hommes de mon père seront au courant de sa mort.

Jamais je n'aurais osé tué mon père. Même s'il a fait de mon enfance un cauchemar. Même s'il me frappait quand il voulait levé la main sur Tessy. Même s'il m'a toujours considéré comme un malade mental alors qu'il avait la même maladie que moi. Ma vie n'est pas simple et elle la sera jamais. Dès que je touchais à un peu de bonheur, tout partait comme si un ballon n'avait plus d'oxygène. Je pensais que ma nouvelle vie allait me donner du punch, changer un peu mes habitudes et découvrir quelque chose de nouveau. Mais quand je vois qu'une enfant est capable de tuer son père de ses propres mains, ça me pétrifie. Je ne connaissais pas la relation qu'ils avaient entre eux, mais je sais que le père de Leevy ne voulait pas qu'elle tombe amoureuse. Il n'aurait jamais du dire ça, voilà le résultat des courses sur le sol. Je n'en revenais toujours pas et la seule chose que j'arrivais à faire c'était de prendre ma chérie dans mes bras et de la serrer fort pour essayer de la rassurer, de nous rassurer plutôt. Parce qu'au fond, on était vraiment inquiet. Je ne lisais aucun regret dans le regard de Leevy, elle semblait savoir ce qu'elle avait fait. Tant mieux non? Je voudrais pas passer mon temps à la consoler pendant des semaines car ce qui est fait, est fait. J'espérais qu'elle avait une idée en tête mais hélas non. Okay là on est vraiment dans la merde. Je m'avançais vers la fenêtre pour voir si on était surveillés et j'en profitais pour fermer les stores. Il fallait mieux se cacher je pense. Leevy tournait en rond dans la pièce comme si on avait mis un cochon d'inde dans sa roue. Je soupirais. Calme-toi, on va trouver une solution. répondis-je complètement déterminé à se bouger le cul. La cabot me proposa de partir et je ressentais ça comme un ordre. Je fronçais les sourcils et je m'approchais d'elle en glissant mes mains sur ses joues pour qu'elle regarde bien que j'étais pas décidé à la laisser tomber. Non Leevy, je reste avec toi et je nettoie tout ça. Je vais pas partir comme un voleur! Tu viens de... enfin je peux pas te laisser gérer ça toute seule. On fonctionne à deux maintenant, t'as oublié? je soupirais puis je reculais, m’asseyant sur les marches de l'escalier qui montait à l'étage. Je regardais le cadavre devant mes yeux. Je réfléchissais. Il faut qu'on le fasse disparaître, tout doit disparaître. je regarde peut être beaucoup de séries policières, mais ils disent ça à chaque fois. Bien sure, en disant cela, je ne visais pas Leevy, je ne veux pas qu'elle disparaisse. Je ne sais même pas ce qu'elle allait devenir et ça me foutait vraiment les boules.