Voilà deux jours que tu avais débarqué aux Bahamas, en compagnie de ton frère. Tu voulais passer le plus de temps possible avec lui avant de le quitter. La rentrée approchait à grand pas. Enfin, dans deux mois plutôt. Tu venais tout juste de finir le senior year mais tu avais déjà hâte d'une toute nouvelle expérience. Mais là, tu profitais du soleil. Ton frère était à l'hôtel, en pleine vidéo-conférence avec ton père et les autres actionnaires. À peine âgé de 25 ans et déjà, il bossait dur, presque comme ton père. D'ailleurs, tu ne le voyais plus aussi souvent et ça te peinait. Mais ce n'était pas grave, tu pouvais comprendre et puis, tu savais très bien qu'il t'aimait tout autant. La preuve, il avait quand même céder à ton caprice, celui de t'emmener sur l'île pour y passer quelques semaines. Et là, couchée sur un essuie, les écouteurs dans les oreilles, tu bronzais. Tu voulais avoir une jolie teinte dorée quand tu arriverais à Cambridge. Tu étais sereine, le bruit des vagues t'apaisait. C'était vraiment le seul moment qui t'empêchait de stresser face à cette rentrée, qui, malgré tout, te foutait quand même la frousse.
On venait tous d'arriver aux Bahamas, depuis quelques jours, et tout se passait plutôt bien pour le moment. Le paysage est superbe, mon équipe à l'air pas trop mal. Je suis sur le même bateau que ma copine, donc tout est parfait, on pourra se voir régulièrement. Bon j'en oubliais pas moins mes potes, qui sont tout aussi important à vrai dire. Mais aujourd'hui j'avais envie de passer la journée à la plage, et redonner de la couleur à ma peau déjà bien bronzé, vu mes origines. Minnie passait la journée avec les filles, alors je me décide d'y aller seul. Je prends juste mes lunettes de soleil et une serviette dans un sac. Je ne pense pas spécialement à la crème solaire, étant un habitué du soleil. Une fois à la plage, je m'installe tranquillement, et me déshabille pour être en maillot de bain. Tout est parfait pour bronze. Je m'allonge sur ma serviette et je ferme les yeux. Sauf q'au bout de plusieurs minutes, je sens carrément ma peau me brûler. Ouai peut être que j'aurais du prendre ma crème. Je tourne ma tête à droite à gauche et remarque que j'ai une voisine à ma gauche. Je me penche légèrement vers elle. " Excusez moi de vous déranger, mais vous n'auriez pas de la crème ? " Demandais-je finalement.
Te voilà déjà en train de bronzer depuis plusieurs minutes et tu te demandais quand est-ce que ton frère allait te rejoindre. Tu lui avais réservé une place spécialement à côté de toi. Le problème, c'est que tu n'avais même pas remarqué qu'elle venait d'être prise par un autre. C'est qu'avec les écouteurs dans tes oreilles et les yeux fermés, tu commençais doucement à te perdre dans les bras de Morphée. Oui c'était dangereux de s'endormir à la plage mais heureusement, tu avais mis de la crème solaire partout. Et tandis que vraiment, tu sentais le sommeil t'envahir, une voix masculine et réveilla de cette somnolence. Tu enlevais alors tes écouteurs et te tournais vers lui. Tu clignais des yeux, en voyant un inconnu aussi près de toi. Tiens, il avait l'air d'avoir plus ou moins ton âge! Il demandais quoi encore? Ah oui, de la crème solaire. Tu lui offris alors un beau sourire avant d'acquiescer. « Bien sûr. » Tu te retournais alors et mis à fouiller dans ton sac. Tu retrouvais très rapidement la lotion et le tendis au jeune homme. « S'il-te-plait. »
Je brulais sur ma serviette de plage, j'aurais peut être dû prendre ma crème solaire. Pourtant j'ai l'habitude du soleil, mais bon là il fait beaucoup plus chaud et le soleil tape beaucoup plus, donc je décide de demander à ma voisine de serviette si elle pouvait me passer sa crème solaire. C'est une fille, elle doit forcément en avoir. Toutes les filles en prennent, pour ne pas devenir toute rouge. Je souris en la voyant, aux premiers abord, je la trouvais vraiment charmante, mais bon. Je la regarde fouiller dans son sac pour me sortir sa crème solaire. " Merci beaucoup ! " Je lui souris pour ensuite m'asseoir sur ma serviette et pouvoir commencer à m'en mettre partout, sauf dans le dos. Une fois fait, je lui redonne la crème. " Encore merci, parce que j'étais carrément en train de cuire. " Je souris amusé en la regardant.
Comment c'est possible d'oublier sa crème solaire alors qu'on est aux Bahamas?! Déjà que de ton côté, la première chose que tu fais après ta douche, c'est d'en étaler sur ton corps, et puis encore une fois avant de faire bronzette. Bref, tu ne comprenais pas. Mais d'un côté, c'est un mec - assez mignon soit dit en passant - donc tête en l'air. Tu détournais la tête quand il commença en s'en mettre un peu partout. Ben ouais, tu ne voulais pas te faire passer pour une voyeuse dès les premiers abords non plus. Une fois qu'il avait fini, tu repris ton bien et le fourra dans ton sac. « Je vois ça. » Un sourire amusé s'afficha sur tes lèvres avant de le regarder. Tu remarquais alors qu'il n'en avait pas mis sur le dos. « Tu es sûr que ça va aller ton dos? Ce serait vraiment bête de devoir transporter à l'hôpital parce que tu te serais fait brûler... » Non, ce n'était pas du tout un moyen pour lui en passer. Tu étais bien trop innocente pour avoir ce genre de pensée. D'ailleurs, la bouille que tu affichais était réel.
Heureusement que la jeune femme était là parce que je ne sais pas comment j'aurais fais franchement. Bon je me serais levé pour aller voir quelqu'un d'autre, mais bon. Je la remercie à plusieurs reprises, après m'être étalé de la crème partout sur le corps. J'essayais de faire légèrement mon dos, en essayant d'aller le plus loin possible, avec mes mains mais c'est pas réellement facile tout seul. Je lui redonnais ensuite son tube de crème, alors qu'elle me demande si ça va aller mon dos, vu que je n'ai pas mis de crème. " Disons que mettre de la crème dans le dos tout seul, c'est pas facile. " Lui répondis-je en souriant amusé. Je pourrais lui demander, je ne fais rien de mal, non ? C'est juste de la crème solaire. " A moins que t'acceptes de m'en mettre. "
C'est vrai que ce n'était pas facile. Heureusement que toi, tu avais ton frère, du coup, c'était lui qui t'en avais mis avant que t'ailles te poser à la plage. Il te demanda alors si tu acceptais de lui en mettre. Tu ne fis qu'hausser les épaules. « Ça ne me dérange pas. » Et tu replongeais ta main dans ton sac pour en ressortir de tube. Tu te relevais alors et pressa une bonne noisette de crème sur la paume de tes mains avant de la réchauffer. Ensuite, tu te mis à l'étaler sur son dos. C'est alors que tu te rendis compte qu'en fait, tu ne savais même pas encore son nom. Et comme, ben, vous étiez là à deux, autant faire connaissance non? « Au fait, tu t'appelle comment? Moi c'est Minnie. » Oui, comme Minnie et Mickey. Tu t'attendais d'ailleurs à ce qu'il sorte une blague en rapport avec ton nom. Ça ne te dérangeait pas, tu y était habituée. Et puis, c'était mignon, Minnie. Ça t'allait bien.
J'espérais que ça ne la dérange pas de me mettre de la crème solaire dans le dos, après tout c'est elle qui m'a dit que je pourrais attraper des coups de soleil, donc autant en profiter pour qu'elle m'en mette. Je souris en l'entendant me dire que ça ne la dérangeais pas. Je me tourne alors de façon à être dos à elle pour qu'elle puisse m'en mettre. Au bout de quelques secondes, je sens ses mains se poser sur mon dos pour commencer à étaler la crème. Elle vient ensuite à se présenter, oui pas bête. Minnie, elle s'appelle Minnie. Bon au moins je n'aurais aucune difficulté à retenir son prénom. " J'aime bien ce prénom. " Lui dis-je tout simplement, bon je n'allais pas lui sortir un "ma copine s'appelle pareil". " Moi c'est Andrea, enchanté de faire ta connaissance. " Je souris bien qu'elle ne pouvait pas me voir. " Et sinon t'es aussi ici pour le Summer Camp d'Harvard ou pas du tout ? "
Tiens, pas de blagues sur ton prénom? Wow. Chouette alors, tu sentais que ce gars, tu allais l'apprécier. Andrea... Tu allais essayer de retenir ce prénom. Tu espérais d'ailleurs que vous alliez vous revoir après ça, parce que bon, vu que ton frère était souvent occupé, il ne pouvait pas passer énormément de temps avec toi. Et tu ne voulais pas passer ces deux semaines aux Bahamas toute seule non plus. « Pareillement! » La suite de sa phrase me laissa néanmoins perplexe. Summer Camps d'Harvard? Ça voulait dire quoi ça? Qu'il était à Harvard? Tes yeux se mirent alors à briller. « C'est quoi ça? Non, je suis en vacance sur l'île avec mon frère. Tu es à Harvard?! » Tu étais toute excitée d'apprendre que, peut-être, il était étudiant dans l'université qui t'accueillerait en septembre. Ce serait trop génial! Le destin fait bien les choses.
Je connaissais déjà une Minnie, donc forcément ce n'est pas la première fois que j'entends ce prénom, donc je ne fais pas de blague. Je me présente ensuite, alors que je lui demande si elle fait partie du Summer Camp, ou qu'elle est juste une touriste qui vient profiter des vacances aux Bahamas. Et apparemment, elle n'a pas l'air de savoir de quoi je parle. Bon elle ne doit pas être à Harvard alors. " Oui je suis à Harvard, je vais rentré en deuxième année. " Lui répondis-je en souriant, alors que je m'étais retourné vers elle, pour ensuite quand même lui expliquer ce qu'est le Summer Camp. " Et en faite le Summer Camp c'est organisé par Harvard, on part tous en vacances, on vit sur des bateaux, et on bouge. On reste que quelques jours aux Bahamas. On fait un peu le tour des Caraïbes. " Lui expliquais-je en souriant.
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Voilà deux jours que tu avais débarqué aux Bahamas, en compagnie de ton frère. Tu voulais passer le plus de temps possible avec lui avant de le quitter. La rentrée approchait à grand pas. Enfin, dans deux mois plutôt. Tu venais tout juste de finir le senior year mais tu avais déjà hâte d'une toute nouvelle expérience. Mais là, tu profitais du soleil. Ton frère était à l'hôtel, en pleine vidéo-conférence avec ton père et les autres actionnaires. À peine âgé de 25 ans et déjà, il bossait dur, presque comme ton père. D'ailleurs, tu ne le voyais plus aussi souvent et ça te peinait. Mais ce n'était pas grave, tu pouvais comprendre et puis, tu savais très bien qu'il t'aimait tout autant. La preuve, il avait quand même céder à ton caprice, celui de t'emmener sur l'île pour y passer quelques semaines. Et là, couchée sur un essuie, les écouteurs dans les oreilles, tu bronzais. Tu voulais avoir une jolie teinte dorée quand tu arriverais à Cambridge. Tu étais sereine, le bruit des vagues t'apaisait. C'était vraiment le seul moment qui t'empêchait de stresser face à cette rentrée, qui, malgré tout, te foutait quand même la frousse.
