The two of us ft. Zoé

The two of us

Zoé & Koray

Je regarde ma main enserrée dans la sienne et lève les yeux vers elle. Bien sûr moi aussi je veux que ça marche, c'est la seule raison pour laquelle j'en fais toute une histoire, c'est la seule raison pour laquelle je me comporte comme un putain d'idiot jaloux. Je soupire à nouveau et serre sa main. « Moi aussi Zoé. Moi aussi» . Je pense avoir mis le doigt sur quelque chose en posant cette hypothèse, pour qu'elle accepte de vivre avec moi. Je voulais juste qu'elle réalise dans quelle position je me retrouvais. Mais j'ai du mal à croire qu'elle ait dit oui. Un sourire de plus en plus grand me vient aux lèvre mais j'essaie de reprendre mon sérieux. « Tu en es sûre? Tu as peut-être raison on est peut-être pas obligés de précipiter ça...» Et je réalise quelque chose d'énorme: elle veut vraiment que ça marche, bordel. Je dois être une de rares personnes à la voir comme ça, et j'en tire une certaine fierté. Peut-être que j'ai vraiment été égoïste, encore une fois. « Je me fiche de Zakhar. Vraiment. Tant qu'il ne s'interpose pas entre nous deux. Pardon si je t'ai blessé en parlant de lui. Je te l'ai dis, la seule chose que je veux, c'est qu'on soit ensemble.» Je lui fais un baisemain et m'approche d'elle pour poser mes lèvres sur les siennes. Notre baiser dure, et je m'éloigne au bout d'un moment, le sourire toujours aux lèvres. « Tu ne veux décidément pas m'imaginer habiter avec quelqu'un d'autre?»

(Invité)

Non mais ce n'était quand même pas n'importe quel demande. C'était pas juste un rencard ou quelque chose d'éphémère. C'était quelque chose de vrai, d'important et tu ne voulais pas juste que ça soit pour un profit personnel. Tu voulais que ce soit sincère, réel. J'prend jamais de décision à la légère. Toi, tu le veux ? Etrangement, ça sonnait presque comme une demande en mariage. Et cette pensée te fit sourire bêtement. T'arrivais pas à réaliser que tu lui avais dis oui et qu'il était probable que vous amménagiez ensemble à la rentrée. Il y avait des semaines et des semaines que vous ne vous adressiez plus la parole et là.. C'était presque irréaliste. Et on est ensemble Koray, il faut juste que tu apprennes à me faire confiance. Que tu crois en ce que je dis. Cela faciliterait certainement un grand nombre de chose et avant que tu ne puisses ajouter quoi que ce soit, ses lèvres venaient trouver les tiennes. Tu passais tes bras autour de son cou le collant un peu plus à toi et continuant à l'embrasser avec ardeur. T'as même pas intérêt d'essayer.

(Invité)

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Zoé & Koray

« Je te fais confiance , Zoé, vraiment. » Je ne doute pas d'elle une seconde, « Je dois juste me retenir d'être parano » je pense en souriant. « Et puis, pourquoi est-ce que j'irai chasser les étoiles quand j'ai le soleil rien que pour moi? » je réplique, un sourire taquin aux lèvres, lui attrapant la taille. Et c'est vrai. Elle rayonnait et pour quelqu'un d'aussi taciturne que moi je nous sentais opposés et complémentaires à la dois. Comme le soleil et la lune. Je lui dépose un bisou sur le bout du nez et jette un coup d'oeil autour de nous. Notre petite dispute a attiré l'œil des autres clients et tout le monde nous regardait. « Je pense qu'il est temps de filer, avant que nos spectateurs réclament une demande en mariage, ou quel qu'autre événement spectaculaire. » J'appelle notre serveuse d'un geste de la main afin qu'on puisse payer la note. « Mais plus sérieusement, je suis heureux que t'aies dis oui, vraiment. » Qu'elle soit loin de Zakhar reste un avantage, mais rien que d'imaginer que je me réveillerai tous les jours auprès d'elle me suffisait amplement. Je règle la note et lui prend à nouveau la main en regardant autour de nous. L'orage était passé et l'atmosphère s'était détendue à nouveau. Je sors mon portable afin de regarder l'heure et remarque quelques textos venant de ma mère non-lus. Je soupire et le range dans ma poche arrière. « Quelqu'un a décidé de me harceler il semblerait. » Nous quittons le restaurant et marchons d'un pas lent sans but précis dans les ruelles de la petite ville. Ça m'avait manqué de passer du temps avec Zoé, et d'être près d'elle, juste comme ça. « Tu veux faire quelque chose de particulier? »

(Invité)

Non mais vraiment. Si jamais il venait à habiter avec une fille, peu importe qui c'était, t'allais juste la réduire en bouillit. T'étais d'un naturel beaucoup trop jaloux pour pouvoir le supporter puis c'était ton Koray. Personne n'avait le droit de l'approcher et encore moins maintenant que vous étiez de nouveau officiellement ensemble. Sinon, c'était comme tenter de déclencher la crise du siècle. Et dieu seul savait à quel point tu pouvais faire des ravages quand quelque chose ne te convenais pas. C'est quoi cette phrase de loveur ? Malgré tout, t'avais souris. Au moins, ça changeait largement de ta relation avec Zakhar qui était plus auto destructice qu'autre chose. C'était peut être ça dont tu avais besoin. Avoir quelqu'un prêt à t'accepter toi et toi seule et t'apprécier à ta juste valeur. Chose que Zak ne faisait qu'à moitié au final. Quel dommage. Moi qui croyait que tu avais déjà prévu la bague de fiancaille. Je suis déçue. Tu riais légèrement le laissant régler la note par la suite. Maintenant qu'il l'avait fait remarquer, fallait avouer que le regard des clients étaient un peu gênant. Voir même beaucoup. T'aimais pas spécialement te sentir observer comme ça, c'était juste.. Etrange en fait. Tu vas devoir me supporter chaque jour, j'te souhaite bien du courage. Parce que t'étais juste un peu chiante à la longue et qu'il fallait parfois pas mal de cran pour réussir à te supporter sur du long terme mais, il le savait déjà. Vous étiez quand même sortit ensemble quelques temps, c'était pas non plus vraiment nouveau. Tout ce que tu veux. Tant qu'j'suis avec toi, tu peux me proposer le truc le plus relou au monde que je viendrais.

(Invité)

The two of us

Zoé & Koray

Je pose la main sur ma poitrine, l'air faussement offensé « Moi un loveur? Alors que je ne fais que dire la vérité? » J'avoue avoir toujours aimé avoir le dernier mot sur tout, que ce soit dans un débat ou dans n'importe quelle autre discussion mais je le laisse volontiers à Zoé. C'est surtout pendant nos disputes que je constate à quel point on se ressemble tous les deux et après coup, je me rends compte que c'est ce que j'aime le plus chez elle, c'est ce qui la rend aussi unique parmi toutes les filles que j'ai connu. J'ai l'impression de voir mon double à certains détails près en elle et ce fait me rassure autant qu'il m'effraie « Tu vas devoir me supporter chaque jour, j'te souhaite bien du courage. » « J’en aurais besoin, je le sens… Je te préviens, je m’occupe de la cuisine ! Pas que je ne te fasse pas confiance mais… » Le souvenir d’un dîner en particulier où je l’avais laissé tout prendre en charge côté cuisine me revient rapidement et je fais mine de perdre le sourire « … Disons que je ne te demanderai plus jamais de surprendre! » Lui dis-je en lui tapotant le bout du nez. Ça m’avait manqué de la taquiner aussi. Je me fiche totalement de sa cuisine, et elle le sait, je serai content rien qu’en la voyant se préparer le matin, ou de retrouver ses épingles et ses barrettes un peu partout dans la chambre et la salle de bains. Même si ça avait tendance à me lasser dans le passé.
À force de discuter et de marcher, on finit par rejoindre la côte, avec la plage qui s’étend devant nous. On s’assoit sur un petit muret en regardant les vagues aller et venir sur le rivage. « Je suis bien, juste comme ça, avec toi. » Et d’un coup je me rappelle. Je lui lâche la main et ouvre le sac de la boutique de souvenirs. Je cherche quelques secondes et en sors le collier à la perle qu’elle avait remarqué plus tôt. « Je l’ai repris en allant à la caisse, je voulais te faire la surprise. » Je me penche vers elle et le lui passe autour du cou. Je recule, le regard fixé sur son cou. « Il te va à merveille, Zoé. »

(Invité)

C'était une belle déclaration non ? De toute manière, t'étais pas douée pour parler sentiment. T'étais pas non plus la personne la plus expressive au monde et entendre un "je t'aime" sortir de ta bouche sonnait presque comme une mission impossible. C'était peut être ça le plus grand problème avec toi. T'étais beaucoup trop fermée dès qu'il s'agissait d'amour et tout ça et même si tu agissais de manière assez cool aujourd'hui, Koray devait bien se douter que tu n'allais pas non plus lui prouver ton amour chaque jour. Fallait dire que t'étais un peu rude de ce côté là. Hééé, j'ai échouée qu'une seule fois, t'es pas cool. En plus, j'me suis carrément améliorée. Pas besoin de préciser que c'était pour la simple et unique raison que tu avais pris l'habitude de le faire pour Zakhar qui était encore plus une catastrophe que toi. Ouais, le mieux était de garder ce détail pour toi. Un sourire venait étirer tes lèvres et tu continuais à marcher jusqu'à arriver à la plage pour prendre place face à la mer. J'aurais pas pensée que ce summer camp aurait un tel dénouement. Bien au contraire. Dans ton esprit, tu pensais surtout que plus jamais Koray et toi n'auriez des rapports même par simple politesse, autant dire que là, c'était plutôt surprenant. Inspirant profondément, tu le regardais sortir quelque chose de son sac avant de comprendre que c'était le collier que tu avais remarquée dans la boutique en début de journée. Fallait pas.. Tu rougissais alors qu'il l'attachait autour de ton cou et le silence s'installa quelques instants avant que tu ne répondes à son compliment. Merci Koray. Pour tout et rien à la fois. Pour le collier, pour l'attenion qu'il pouvait te donner et la douceur qu'il avait à ton égard. Pour te rendre les choses moins compliqués et t'aimais pour ce que tu étais. T'avais un tas de raison de le remercier et tu ne comprenais même pas comment tu avais pu le laisser filer.

(Invité)

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