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Ne pas dire n'importe quoi ? C'était exactement ce que tu faisais, en effet. Tu disais simplement l'hypothèse la plus probable pour que le Kane s'énerve autant sur le sujet et veuille autant assurer tes arrières. En même temps, tu trouvais ça flatteur, qu'il puisse être jaloux du fait que tu semblais intéresser un autre homme, même si tu étais loin d'être intéressé par ce dernier. Il ne semblait pas jouer cette fois cependant, il semblait même plutôt énervé, mais tu eus quand même un léger sourire, plus triste. Hé, William, ne t'inquiète pas. Il ne m'aura pas. Non, il ne te briserait pas, tu te le promettais, même si tu étais à chaque fois ressorti de tout cela tremblant et à la limite d'imploser. Non, tu ne craquerais pas, à la fois pour toi, mais aussi pour prouver à William que tu pouvais être résistant, parfois. Mais l'anglais semblait bouder maintenant, comme un gamin qui ne voulait pas être contredit. Shit, manquait plus que ça, tu l'avais bel et bien vexé avec ta réflexion, il fallait que tu trouves comment te rattraper à l'oral maintenant. Je n'aurais pas dû utiliser ce mot, c'est vrai... mais c'était tentant. Je crois que cette plaisanterie va être rangée au fond du placard. Finalement, William réussit tout seul à se faire sourire avec son fichu défi qu'il t'imposait, à savoir le repousser. Comme si tu en avais envie ! Tu avais plus envie de le sentir contre toi et de l'embrasser que de lui faire comprendre que non, tu ne voulais pas de lui, comme tu devrais le faire avec Alekseï. Cela le satisfaisait peut-être d'un côté, que tu ne puisses pas le repousser... et cela te tira un nouveau sourire amusé. C'est fou comme il pouvait réussir à te faire aller mieux, même en parlant de ce sujet délicat. Cela était trop bon cela dit, il fallait que William recommence à faire son gamin. Oui, certes, il parlait de contrôle et non pas de peur... Mais c'était justement ça le problème, il ne parvenait pas à comprendre où cela bloquait chez toi. Il fallait que tu sois plus clair, quitte à trop l'être. Me contrôler avec toi, je peux, si je le désire. Je n'ai pas peur de toi depuis longtemps, je te connais trop bien pour ça. Lui, je ne le connais pas, et la seule chose qu'il ait su faire a été de me gêner ou de sous-entendre des choses qui m'effraient. Donc même si j'ai le contrôle, si je suis terrifié, cela ne marchera pas. Et oui, quand il est là, j'ai la trouille, je peux à peine bouger. Tu ne mentais pas, tu avais même gémi de terreur après son baiser tellement tu t'étais senti paralysé. Tu allais sans doute raviver la colère du Kane, mais tu t'agaçais aussi légèrement de son manque de compréhension dû à sa volonté d'avoir toujours raison. Il n'y avait rien de grave certes, mais tu savais sûrement plus ce que cette situation pouvait te faire que lui-même... non ? Tu avais donc décidé de jouer un peu, à ton tour, car il n'y avait pas de raison pour que seul le puisse. Ton baiser... Il avait l'air de l'apprécier tout autant que toi, vu qu'il en ferma même les yeux. Certes, ce fut lui qui arrête le baiser, mais de manière si douce qu'on ne pouvait décemment pas dire qu'il t'avait repoussé. Et voilà en plus qu'il se la jouait maintenant, à être fier d'avoir arrêté le tout, si on pouvait appeler cela ainsi. Ce n'est pas repousser ça. C'est profiter du moment présent et arrêter parce que l'on manque d'air. Des problèmes d'apnée peut-être ? Oui, tu te fichais ouvertement de lui, mais il l'avait bien mérité. Et pousse-toi un peu, il n'y a pas de raison pour que seuls les aînés puissent s'asseoir, les jeunes en gros manque de sommeil y ont droit aussi. Sans même attendre de réponse tu t'assis contre lui, n'hésitant pas à le pousser un peu toi-même, un petit sourire moqueur aux lèvres. Je préfère quad on est comme ça en tout cas. Oui, comme ça, complices comme avant, et pas chacun dans son coin, à se faire la tête. Même plus besoin de penser aux anxiolytiques. Faudrait aussi que tu penses à ne plus réfléchir à voix haute aussi...
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