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WELLYN - You promised me to never leave away

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l ne voulait pas fuir ? Très bien, qu'il le prouve. Tu n'attendais que ça, qu'il ne montre que non, sa promesse serait toujours valable, même dans le cas présent. Tu n'avais pas la lèpre, tu l'aimais simplement, cela n'était pas quand même si affreux, non ? Tu t'en demandais presque s'il n'avait pas peur de toi de par ta bisexualité. Après tout, vous n'aviez jamais parlé de ça tous les deux, il était peut-être homophobe, et le fait que tu l'aimes devait vraiment le gêner si c'était le cas... Mais tu avais du mal à le voir aussi intolérant, cela te semblait même impossible. Après, tu ne pensais pas non plus qu'il te ferait le coup du "oui je t'embrasse mais cela ne m'intéresse pas", vu que tu le pensais plus sérieux que ça. Tu ne pensais pas qu'il pourrait jouer avec toi, et c'est cette impression finale que tu retenais, dans la colère qui naissait de ta douleur. Cela n'aurait pas été William tu lui aurais sûrement sauté dessus pour le frapper, le faire réagir, mais tu ne pouvais pas pour lui. Même le blesser oralement était difficile en temps normal, et il n'y avait que cette impulsion de colère qui le pouvait. Il ne voulait pas le statut-quo ainsi ? Ce n'était pas encore l'impression qu'il te donnait. Il restait là sans rien t'expliquer alors que toi, c'était la seule chose que tu désirais de lui. Tu étais blessé par son refus, presque autant que s'il s'était enfui de ses cachots en te laissant seul car dans les deux cas, la conséquence aurait été que tu serais resté sans réponses. Etait-ce par désespoir de cause que tu attaquas l'un de ces points que tu savais encore sensible, Sarah ? Peut-être. Par rage, désespoir et peut-être un peu de tristesse, tu lui avais balancé ton venin à son sujet et pour réagir... Il avait réagi. Tu ne l'avais jamais vu hurler, encore moins sur toi, et cela te coupa net l'envie de continuer sur cette voie. Jamais il n'avait hurlé sur toi... mais jamais non plus tu avais eu la traîtrise de l'attaquer aussi bassement, même lors d'une dispute. Tu l'avais cherché et mérité en quelque sorte, mais tu ne t'excusas pas, non. Cela viendra plus tard, car William avait décidé de se rapprocher de toi. Oui, je voulais savoir ce qu'il pensait de tout cela, je n'attendais que ça, mais seul un signe de tête fut la réponse à sa question. Il s'était rapproché suffisamment pour que tu puisses l'observer, et lui aussi devait voir les larmes qui avaient coulé sur des joues, comme un gosse. Mais tu oublias bien vite tout cela, vu qu'il commença à tout t'expliquer. Waouh. Oh God. C'était à peu près les seules pensées cohérentes que tu réussis à formuler convenablement durant la première partie de son discours. Il avait réussi en quelques phrases à décrire absolument tout ce que tu avais ressenti pendant ces deux baisers. En plus de cela, il avait même placé ta main sur son ventre et l'avait emprisonné entre ses deux mais et toi... tu profitais. Tu profitais tout en ayant une boule au ventre en voyant ses yeux doucement s'humidifier même si, contrairement à toi, aucune larme ne s'écoula : preuve encore qu'il était plus résistant que toi, malgré sa voix totalement neutre. Mais malgré tout... Tu le découvris désespéré, comme toi tu l'avais été. Désespéré d'être dépendant de quelqu'un, désespéré de ressentir quelque chose de trop fort pour soi, désespéré de tant de tempêtes intérieures. Et même s'il retirait ses mains au-dessus des tiennes, tu ne bougeais pas la tienne, captivé par ses paroles. Tu la laissas simplement glisser au sol lorsqu'il se releva, te regardant de haut vu que tu étais assis. Tu décidas de te lever à ton tour, histoire d'être à sa hauteur, même si tu ne te sentais pas très stable sur tes jambes, sûrement à cause de tous ces ascenseurs émotionnels : tu restas donc juste contre le mur. Merci. Tu avais simplement soufflé ce mot, mais il représentait bien tout ce que tu avais pensé. Merci d'avoir enfin tout avoué. Merci d'avoir inconsciemment mis des mots et énoncé tout haut ce que tu pensais tout bas. Merci d'être revenu aussi, en quelque sorte. Tu étais resté silencieux quelques instants après ça, le temps de savourer ces phrases, et savoir comment lui expliquer le tout. Tu connais l'expression "le coeur a ses raisons que la raison ignore" ? Tu es juste en plein dedans. Tu es... humain. C'était bizarre, dit comme ça, mais tu savais qu'il te comprendrait... enfin, tu espérais. Tu disais par là qu'il expérimentait tout simplement la normalité, lui qui ne se considérait pas toujours comme tel, et cela aurait pu te faire sourire... un autre jour. Là, tu étais trop sérieux pour esquisser ne serait-ce qu'un sourire en coin à vrai dire : il fallait dire que le sujet était quand même important. J'ai fini, en 10 jours, par comprendre ce qui était le mieux : choisir lequel des deux on souhaite écouter. On ne pourra jamais suivre les deux en même temps, vu qu'ils se contredisent pour le moment. Tu dois te dire qu'on est d'excellents amis, alors que ça ne doit pas aller plus loin. Après tout, si tu comprends de travers ce que tu ressens, cela va vraiment casser toute notre amitié. D'un autre côté, tu ressens quelque chose que tu comprends pas, la même chose que moi, et tu as déjà souffert en tentant d'être "normal". Ta voix était relativement posée, ce qui te semblait normal vu que tu ne faisais qu'exposer des faits. Cela se corsait un peu plus ensuite, ta voix ayant tendance à diminuer subtilement. Pour aller mieux, il n'y a qu'une chose à faire : savoir si tu préfères écouter ton esprit ou tes sensations. Moi, j'ai choisi. Si tu choisis l'inverse, je comprendrai. Tu avais repris doucement ses mains dans les tiennes, peut-être histoire de te concentrer, ou de te donner une contenance. Bien sûr que c'était facile à dire tout cela, mais c'était bien plus compliqué à faire. La suite aussi d'ailleurs. Si tu ne veux pas y penser maintenant, et te laisser le temps d'y voir plus clair... J’accepterai aussi. Même si tu préfères être... seul pour cela. La fin avait eu du mal à sortir, tu avais dégluti fortement avant d'y parvenir. Tu avais déjà eu du mal à tenir durant ces 10 jours, alors plus ? Certes, tu en connaîtrais la raison qui serait plus qu'acceptable, mais tu risquais d'en baver.
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Devyn & William


You promised me to never leave away


Devyn avait voulu que William lui parle, qu’il dise ce qu’il pense. C’était chose faite, il avait été certes sec, mais il avait balancé tout ce qu’il pensait d’une traite, c’était le seul moyen. S’il s’était arrêté, ne serait-ce que pour respirer un instant, il n’aurait pu reprendre. Lui-même pouvait entendre l’écho de ses paroles dans sa tête & comme il ne s’était jamais imaginé les prononcer, ça l’effraya. Il ne savait pas vers quoi il s’avançait, mais c’était effrayant. La seule chose qui le rassurait c’est que quoiqu’il arrive, Devyn serait là. Il se doutait que, si jamais il décidait de ne pas se lier à lui de la manière dont il l’imaginait, à savoir rester simplement amis, il pourrait toujours compter sur lui. Du moins, il le pensait, il avait une confiance immense en lui, et il voyait mal le Gale l’abandonner. En même temps, on peut dire qu’il aurait de bonnes raisons. Et si, après ça, il ne pouvait oublier ? Si ça le hantait, lui faisant regretter chaque jour un peu plus son geste ? Alors sans doute, il partirait. Ils seraient à moitié morts tous les deux. Cette perspective l’effraya d’avantage, il aurait pu se gifler pour avoir autant peur, lui qui ne cillait jamais. Simplement, Devyn le remercia. Un Merci, sans artifices. Au moins, c’était clair & sincère, William préférait ça à un laïus guimauve. Le jeune anglais voulut lui venir en aide puisqu’il tentait de lui expliquer ce qu’il ressentait, sortant une expression bien connue. Bien sûr qu’il la connaissait, mais il n’aimait pas toutes ces phrases préconçues. Bientôt, il aurait le droit à « vivre d’amour & d’eau fraîche » & toute sa clique. S’il reconnaissait ses sentiments pour le blond, il n’avait pas pour autant envie d’entendre ça, même s’il ne voulait que l’aider. Il secoua négativement la tête, soupirant ; « Pas ça, s’il te plait. » Après tout, jusqu’à présent, ils arrivaient plutôt bien à parler sans en venir aux citations & autres proverbes ? Enfin, quand je dis plutôt bien, je veux dire qu’ils arrivent à se faire comprendre d’une manière ou d’une autre. Après ça, Devyn lui confia qu’il avait du, pendant ces dix jours de silence radio, réfléchir auquel des deux il voulait se fier. William avait bien comprit lequel il avait choisit puisqu’il disait que suivre les deux étaient impossible. S’il avait suivit sa raison, il ne serait pas là, devant lui. Oui, il avait souffert en voulant faire comme si de rien n’était. Mais même après avoir joué cartes sur table, il se sentait mal. Certes, libéré d’un poids, mais mal puisqu’il ne savait pas quelle décision prendre. Il avait cette sensation viscérale qui lui hurlait de ne pas le lâcher mais ça, c’était aux antipodes de tout ce qu’il avait connu, de tout ce qu’il avait toujours pensé. Devait-il balayer ses certitudes d’un revers de la main ? Il y avait tant en jeu, Devyn, pour commencer. Leur relation, quel qu’en soit le sens. Ensuite, la personne qu’il était. Il ne savait pas qui il serait après ça, si Devyn pouvait ébranler ses certitudes, il pourrait surement changer qui il était et ça, il ne le voulait pas. Pourtant, en voyant le Gale en face de lui, il n’avait pas l’air si différent. La seule chose qui changeait, était qu’il était tactile, bien plus tactile. En même temps, lui aussi, puisqu’il ne l’avait pas repoussé quand il l’a de nouveau embrassé, ni lorsqu’il prit ses mains. Ca le surprit, il n’en avait pas pris l’habitude, aussi il baissa son regards sur elles. Il ne les distingua pas tellement, mais il sentait le contact de sa peau. Et maintenant, il devait prendre une décision. Devait-il se fier à ses pensées ou à ce qu’il ressentait ? Le fait est qu’il s’était toujours fié à ses pensées & qu’aujourd’hui, elles étaient confuses. Il n’avait jamais écouté ses sentiments, choix trop stupide, trop de risques. Il ne se sentait pas capable de donner une réponse réfléchie maintenant mais il n’avait pas le choix. Pas le choix. Il en avait de moins en moins ces derniers temps, lui qui prônait le « On a toujours le choix ». Soit il se fiait à ses sentiments au détriment de son esprit, soit il ne suivait pas Devyn dans cette voie là, soit il lui demandait du temps. Ah, le temps, ça aussi ça lui manquait. S’il en avait besoin maintenant, il ne tenait pas vraiment à ce que l’anglais parte une nouvelle fois. Il ôta ses mains de celles de Devyn, il n’était pas à l’aise avec tout ça. Avec ce choix, avec les contacts physiques. Il soupira, soulignant ; « Si je ne suis pas mes pensées & que je te suis là-dedans… » Il secoua négativement la tête, ayant l’impression de cracher de la barbe à papa  à la place des mots, lui qui n’était pas fleur bleu du tout. Il allait devoir prendre sur lui pour continuer de parler.  Il avait peur, si Devyn & lui venaient à se mettre ensemble, de tout perdre si cela devait mal finir. Devyn n’était pas seulement son meilleur ami, il était son repère, le rappel constant de Londres, il était sa famille & son attache. Il perdrait tant s’il venait à partir qu’il serait plus facile de lister les choses qu’il lui resterait que celles qu’il perdrait. « Tu sais que je me fie toujours à ce que je pense. Mais là, je ne peux pas. » Et pour cause, il était incapable de raisonner de manière cohérente. Il gratta nerveusement ses boucles brunes, il ne savait pas ce qu’il voulait. Il ressentait quelque chose, il ne pouvait pas le nier, mais du temps supplémentaire pour faire le tri dans sa tête l’aiderait-il vraiment, ou tout ce brouillard se lèverait-il s’il se lançait aveuglément dans cette aventure ? Il ne voulait pas faire souffrir son ami d’avantage & il le fit passer avant lui. Il lui dit ; « Je veux essayer. » Cependant, il était conscient que si ce brouillard ne se levait pas, il blesserait Devyn. Il lui en fit part ; « Je ne veux pas prendre je ne sais combien de jours pour réfléchir, pour qu’au final, ça ne serve à rien. Mais j’ai peur de savoir ce qui se passera si je ne parviens pas à me libérer l’esprit. » Il souhaitait sincèrement tenter, mais pas sans informer Devyn de ses craintes. Peut-être ce brouillard était-il du à ce grand inconnu qui les attendait.
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Bon, avoir tout ce que pensait William en main, c'était fait. Cela ne changeait en rien la peur que tu avais certes, vu qu'il semblait plus qu'indécis, mais il y avait du progrès en vue tout de même. Après, tu craignais également sa future décision. S'il choisissait de plutôt suivre les sensations qu'il avait ressenties pendant le baiser, tu serais comblé, il n'y avait aucun doute là-dessus. Après tout, cela signifierait que tu n'aurais rien à lui cacher, que tout irait bien. S'il choisissait plutôt de rester raisonnable, tu lui avais dit que cela ne changerait rien entre vous deux et que vous resteriez amis... mais tu espérais que si cela devait arriver, tu tiendrais bon. Rien que sa vue avait suffi à te rendre complètement dingue alors que tu ignorais ce que lui pensait de tout cela, alors en sachant que tu n'avais plus d'espoir, n'allais-tu pas rechuter ? Et tu avais peur de ces rechutes, tu savais dans quel état loqueteux tu te trouvais pendant ce temps-là, et cela te faisait vraiment flipper. C'était peut-être pour cela que tu lui sortis une expression toute faite pour tenter de le rassurer, ce qui le fit grimacer. Hum, bad choice, try again. Désolé. Tu étais un peu gêné suite à cela, mais ceci s'effaça assez vite pendant que tu repris tes explications, tant bien que mal. Oui, tu lui avais également repris la main, celle-là même qui avait emprisonné la tienne contre son propre ventre, à t'en flanquer des frissons. Devenais-tu dépendant à ses contacts physiques maintenant, toi qui les avais toujours eu en horreur ? Enfin, en horreur... Tu n'aimais pas cela et les limitait au maximum disons.  Avec lui, tu les recherchais, les provoquait, quitte à presque regretter qu'il se soit légèrement éloigné pour te parler, et que tu n'osais pas te rapprocher de peur de l'effrayer encore plus. Il les fixait maintenant, ses mains, l'air de se poser des questions sans que tu ne saches lesquelles, et finis par retirer les siennes. Aussitôt, tu mis les tiennes dans ton dos, histoire de ne pas de nouveau céder à cette tentation bien forte. Tu avais également décidé de le laisser réfléchir tranquillement, quitte à passer beaucoup de temps silencieusement ici, mais il y avait trop de choses à jouer ici pour être impatient. Enfin, tu étais quand même impatient de connaître sa réponse, il ne fallait pas exagérer, mais il fallait que tu te montres patient, ne pas le presser ni l'influencer. L'entendre de nouveau parler te fit relever la tête, puis avoir un léger sourire en coin lorsqu'il plaça l'hypothèse d'aller dans ton sens. Mais il semblait toujours douter, quelque chose le gênait-il ? Apparemment, c'était de ne pas se fier à son esprit, et tu eus même un léger rire amusé. C'est vrai qu'on ne peut pas dire que cela réussit à tous les coups. En disant cela, tu faisais allusion à sa précédente tentative de sociabilisation, alors que son esprit aurait sûrement préféré faire le contraire. En plus, il était vrai que pour des handicapés émotionnels comme vous deux, se fier à autre chose que l'esprit était assez déstabilisant... mais tu y croyais bizarrement. William semblait gêné en tout cas, mais cela t'en semblait presque... mignon. Il fallait que tu fasses attention d'ailleurs, tu allais commencer à virer au romantisme niais et à baver devant des images de chaton, c'était très mauvais. "Je veux essayer". Tu mis quelques secondes à capter le sens de ses mots. Il voulait essayer. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il te le dise comme cela, mais cela te suffisait grandement, c'est la finalité qui comptait pour toi... et tu te sentais mieux maintenant, un peu plus détendu, même s'il te faudrait quelques jours pour ne plus ressembler à un raton-laveur au niveau des yeux. Mais William avait toujours peur, peur de ce qui les attendait, peur que tout s'écroule si cela échouait... et tu le comprenais, vu que tu avais cette même peur. Si cela peut te rassurer... j'ai tout aussi peur que toi. L'avouer à voix haute faisait bizarre, mais tu n'avouais là que la vérité la plus pure possible. Tu avais la trouille d'avoir fait une montagne de rien, d'avoir même forcé un peu William à penser la même chose. Tu t'en voudrais sûrement si cela ne marchait pas, mais il ne fallait pas y penser. Au pire, si on voit que cela nous fait trop bizarres... On reviendra en arrière et on oubliera. Là, par contre, tu mentais. Tu ne pourrais pas oublier ces sensations, juste peut-être comprendrais-tu mieux les sentiments, mais cela te ferait franchement une belle jambe. Je ne sais pas plus que toi comment m'y prendre avec tout ça, mais j'ai envie, pour une fois, de suivre mon instinct. Après tout, c'est lui qui m'a conduit à Harvard puis au Summer Camp et bientôt chez les Lowell... et ça ne me réussit pas trop mal je pense. Tu en penses quoi ? De nouveau un rire s'échappa de ta bouche, bien plus franc que les précédents. Ouais, franchement, toi et ton instinct n'entreteniez pas une relation passionnelle à la base, mais il pouvait être d'assez bon conseil quand il le voulait alors... S'il te soufflait qu'être plus intime avec William était une bonne chose, tu voulais le croire. Tu n'osais en tout cas plus trop bouger, vu qu'il avait laissé tes mains loin des siennes, et que cela faisait deux fois que tu prenais l'initiative du baiser : tu ne savais pas s'il le souhaitait plus que cela, et ne voulais pas qu'il se sente forcé. Mais tu te rappelas également de quelque chose que tu devais lui confier, cela te semblant suffisamment important pour ne pas attendre, surtout que le bateau allait dans quelques heures s'amarrer à la prochaine... mais cela ne te réjouissait pas vraiment en fait. Faut que je te parle de quelque chose aussi... Et ça me semble important de le faire là, de ne pas attendre. Il paraît que dans ce genre de... liens, il faut tout se dire. Tu te rappelles avant ton défi, que tu ne m'avais pas posé de questions mais que je sentais que tu savais que quelque chose clochait ? Waouh, bonjour la phrase à rallonge. S'il arrivait à suivre le pauvre. Pour le fait d'être une victime entre autres. Là, tu commenças à avoir du mal, vu que tu te répétais. Mais tu allais y arriver : tu avais commencé, tu ne pouvais pas refaire demi-tour maintenant. Tu te rappelles, ce prof dont je t'avais parlé avant de partir. Il a recommencé. A Cuba. Et il m'a embrassé. Reprends ta respiration Devyn, tu en as bien besoin. Tu sentais que tu avais blanchi, et tu avais perdu le sourire qui t'avait caractérisé ces dernières minutes. En même temps, crever un abcès faisait mal, mais cela te ferait sûrement du bien après... sûrement. Mais il fallait que tu reprennes, que tu finisses l'histoire. Il veut une relation avec moi. Il ne me connaît pas, mais est intéressé par moi. Je refuse, bien sûr... mais il semble tenace. Simplement, si cela arrivait de nouveau, devant toi ou non, je ne veux pas que tu t'en mêles. C'est à moi de régler ça. Enfin, c'est normalement à toi de régler ça. Tu étais en grande difficulté à ce niveau-là, et tu espérais toujours que cela n'aille jamais plus loin que ce baiser pris par la force, mais ce n'était pas à William de s'en occuper, c'était la seule chose dont tu te doutais.
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Devyn & William


You promised me to never leave away


C’est vrai que se fier à ses principes n’avait pas toujours été un franc succès, chez William. Il avait quitté l’Angleterre pour les États-Unis, se disant qu’au passage, il quittait son ancien lui. Il avait voulu s’intégrer à la société, faire ce que les gens lambda faisaient, et cela avait été un échec cuisant. Il se forçait à agir différemment, il pensait que s’il se contraignait à n’agir que comme ça, ça finirait par s’intégrer en lui et devenir automatique. Il devait se rendre à l’évidence, tout ce qu’il avait réussit à faire, c’était se sentir mal au bout du compte. Alors il avait décidé de rester lui-même, et voilà qu’aujourd’hui, il devait de nouveau changer. Débuter une relation ne faisait en rien partie de ses plans, et si tout tournait mal encore une fois ? Impossible de dire tant que l’on n’essaye pas. Le Kane secoua négativement la tête, avouant ; « C’est vrai, justement. » Maintenant, il ne pouvait plus faire machine arrière. Il avait dit à Devyn qu’il voulait essayer de se fier à autre chose qu’à son esprit, pour une fois, et il allait s’y tenir. Il n’était pas sans craintes mais Devyn lui avoua que lui non plus… Avant de dire que si jamais cela ne fonctionnait pas, ils pourraient toujours rester amis. Si William le souhaitait, il était presque sûr que c’était impossible, à moins qu’ils ne subissent tous les deux un petit passage au flashouillleur. Il y aurait sans doute une tension, une gêne, quelque chose qui agirait comme un mur entre eux, imperceptible, une membrane invisible et indéchirable. Et ce serait irréversible. Le Gale était-il sincère lorsqu’il avait dit ça, qu’il pourrait faire comme si de rien n’était ? William n’en était pas sûr à cent pour cent, peut-être voulait-il seulement le rassurer. Ca ne fonctionna pas, lucide à ce sujet. Il lui avoua ensuite qu’en ayant suivit son instinct, il lui était arrivé de bonnes choses, sous-entendant donc que ce qu’ils s’apprêtaient à faire ne pouvait que réussir. Pourvu qu’il ai raison, qu’ils ne foncent pas dans un mur. En tout cas, son rire franc lui laissa penser que lui ne doutait pas ou du moins, bien moins qu’avant. Il répondit donc ; « J’ai dit que je voulais essayer, je ne compte pas fuir. Maintenant, si tu pouvais avoir raison… » Il laissait une nouvelle fois sa phrase en suspens ; il devrait recevoir l’award du type qui fini le moins de phrases. Si Devyn pouvait avoir raison, il serait soulagé. Plus de brouillard, plus de risque de perdre Devyn, plus d’esquives et autres mauvaises ondes. Maintenant, autre chose se passait. Devyn semblait préoccupé de par le ton de sa voix. Quoi, que se passait-il ? Il ne tarda pas à le savoir, le soir où ils avaient organisé ce jeu, Devyn avait eu l’air soucieux & William s’était juré de lui demander des explications. Evidemment, ça ne s’était pas fait. Lorsqu’il entendit le mot victime, il leva les yeux au ciel. Peut-être Devyn ne le verrait-il pas, mais il avait du mal à tolérer ce mot. Il souhaitait qu'il s’affirme, et ce n’est pas en se dénigrant qu’il y parviendrait. Il croisa donc les bras sur son torse, demandant ; « Je vois de quoi tu parles. » Mais il n’eu pas besoin de sa confirmation puisqu’il continua de lui parler. Lorsqu’il parla du professeur, un frisson lui parcouru l’échine. Quoi ? Il avait bien entendu ? Plus parce qu’il était choqué que parce qu’il voulait qu’il répète, il lâcha ; « Quoi ?! » Tu m’étonnes, qu’il avait été mal avant de commencer cette soirée. William ne savait pas s’il était en colère ou dégouté pour lui, il n’osait pas imaginer ce qu’il avait ressenti. Se faire embrasser par quelqu’un que vous haïssez ? Triste tableau. Et ça n’était pas fini, il avait même dit vouloir d’une relation avec Devyn. Attendez, une relation sérieuse ou une histoire d’un soir ? Quoi que ce soit, il allait faire une croix dessus. Et bien sûr, pas d’histoire sans bouquet final ; Devyn avait dit cela à William pour le prévenir au cas où il recommencerait, mais il ne devait en aucun cas s’en mêler. Là, il lâcha un rire amer, demandant ; « Tu es sérieux ? Tu me dis tout ça & tu me dis ensuite de ne pas m’en mêler ? » Non, pas possible, il n’allait pas laisser Devyn seul avec ça, il savait que ce prof le faisait flipper & il ne manquerait plus qu’il perde ses moyens devant lui. Informer William de ça pour ensuite lui demander de ne rien faire, c’était aussi stupide que d’acheter un jouet à un gamin pour lui demander de le laisser dans la boîte. Ca ne servait à rien, autant ne rien faire dans ce cas. Il s’emballa ; « Je ne vais pas rester sans rien faire, Devyn. A la prochaine escale, j’irai le trouver. » Le Gale lui en avait-il fait part pour qu’il soit simplement prévenu ou voulait-il lui lancer un message caché ? Je m’explique. Il ne souhaite plus être une victime, et se débarrasser lui-même de ce prof serait un excellent début. C’était peut-être pour ça qu’il ne voulait pas que William s’en mêle ? Ou est-ce que ça n’avait aucun rapport & il ne voulait simplement pas que William s’occupe de ce qui ne le regarde pas ? Bien que d’une certaine façon, il était concerné maintenant. Il soupira, sachant que Devyn ne le laisserait pas faire. Il lui demanda ; « Que comptes-tu faire ? » Il espérait qu’il ne se laisse simplement pas marcher sur les pieds une nouvelle fois.
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Si tu pouvais avoir raison... Oui, c'était tout ce que tu espérais. Si cela devait échouer et abîmer votre amitié, tu le regretterais suffisamment pour ne plus t'engager sur ce genre de chemin. Bien sûr que tu avais toujours des doutes, tu n'avais jamais eu ce genre de relations avant celle-ci, tu n'y connaissais rien et n'avais jamais été doué pour le relationnel. Mais toi, au moins, tu avais pris une décision, bonne ou mauvaise, mais tu en avais pris une, et cela t'aidait à te fixer. Tu essayais de ne plus te poser de questions, sembler stable également pour que William le soit aussi, car là était la clé : la stabilité. Je ferai tout ce que je peux pour avoir raison jusqu'au bout à ce sujet. Au moins, c'était clair et net : tu ne laisserais pas tomber cette idée comme une vieille chaussette à la moindre difficulté. Si Will commençait à douter, tu tâcherai de rétablir l'équilibre en y croyant encore plus si cela était possible. Bien sûr, dans ce cas, si ton... petit-ami (ce mot avait encore un peu de mal à sortir) venait à ne plus y croire du tout, cela casserait l'équilibre, tu ne pourrais pas y croire pour deux indéfiniment. Mais il ne valait mieux penser à ce cas de figure dès le début, ce n'était pas bon pour le moral. Il était encore moins temps d'y penser maintenant que tu devais lui avouer cette... chose peu sympathique. Cette chose à laquelle tu n'aimais pas penser, que tu repoussais de toutes tes maigres forces, mais qui semblait te hanter. Alekseï. Rien que de penser à ce prénom te flanquait la chair de poule et te faisait blêmir. Car oui, tu avais la trouille, une magnifique trouille qui prenait bien au ventre. Malgré les jours qui s'étaient écoulé, tu avais toujours la sensation de ses mains sur tes hanches, de ses lèvres posées de force sur les tiennes, le tout comme si cela venait de se produire. Oui, tu étais fragile à ce niveau-là, et si beaucoup en auraient plaisanté sans trop mal le prendre, ce n'était pas du tout ton cas. Tu voyais bien qu'il n'appréciait pas que tu te qualifies de victime, mais c'était le cas, tu subissais toujours les problèmes qui te tombaient dessus, et l'on s'amusait souvent à te regarder tenter de t'en sortir sans trop d'efficacité. Si ça ce n'était pas être une victime, tu n'y comprenais rien. Au moins voyait-il de quoi tu parlais maintenant, c'était plus facile d'utiliser des mots-clés pour faire remonter les souvenirs. Tu ne t'attendais pas non plus à ce qu'il réagisse bien, mais son exclamation te fit baisser la tête. A vrai dire, tu ne savais pas si tu devais être dégoûté par le fait de n'avoir rien vu venir de la part du professeur, ou dégoûté par ses actes. En avoir parlé rendait les choses plus réelles aussi, et cela ne t'aidait pas tant que cela, mais tu avais voulu être honnête jusqu'au bout avec lui : tu l'avais peut-être trop été pour le coup. Mais ce qui semblait le plus gêné William était que tu ne voulais pas qu'il agisse. Tu n'avais pu qu'hocher la tête pour commencer, alors qu'il avait été incrédule sur la demande que tu lui faisais. Oh, tu pouvais comprendre sa réaction cela dit : si vous aviez inversé les rôles, tu aurais sûrement eu la même. Tu n'aurais pas compris pourquoi ne pas intervenir alors que, visiblement, tu en souffrais... mais c'était pour votre bien, à tous les deux. C'est ce que je dis, en effet. Ta voix tremblait légèrement, mais elle ne flancha pas plus. Tu étais peut-être désemparé face à ces attaques plus que frontales, mais tu savais que cela ne pouvait se "jouer" qu'entre Alekseï et toi. C'était comme une partie d'échecs, mais dont tu n'apprenais les subtilités qu'au fur et à mesure alors que ton adversaire les connaissait totalement. Non. Ta voix avait claqué comme un ordre, alors que William t'avait annoncé qu'il irait le voir dès la prochaine escale pour s'occuper du problème. Tu lui avais justement demandé le contraire, ce n'était pas pour qu'il désobéisse pour une fois. Tu n'iras pas, déjà parce que je ne t'ai jamais dit de qui il s'agissait, et ce n'est pas le seul professeur au Summer Camp. Ensuite, parce que ce genre de situations ne se règle pas avec une tierce personne, quel qu’elle soit. En plus... Tu ne seras pas toujours là pour me sortir des problèmes, il faut que j'apprenne cela seul. Même si cela me fait mal. Tu avais tenté d'être doux pour lui dire tout cela, histoire qu'il ne s'énerve pas plus, mais de là à ce que cela marche... Ce n'était pas gagné. Toujours était-il qu'il voulait maintenant savoir comment tu allais faire pour arranger ça. Aïe. Une nouvelle grimace apparut sur ton visage avant de répondre. J'en sais rien. J'improvise. Je trouve le moyen de le repousser selon mon instinct. Tu n'étais pas franchement obligé de lui dire que tu te sentais paralysé de trouille dès qu'il te touchait, cela n'arrangerait pas la situation. Soupirant, tu repris enfin la parole. Si je te le dis, c'est juste parce qu'il a déjà essayé de me piéger à une fête du Summer Camp je te rappelle, et la dernière fois c'était sur une plage, donc que des endroits publics. Et tu sais comment peuvent être les autres étudiants sur les ragots. Juste que tu saches... enfin, que ce ne sera pas vrai. Oui, tu craignais par exemple que, s'il t'embrassait, plusieurs pensent que tu étais en couple avec lui et que cela arrive aux oreilles de William. Il n'y aurait pas eu ça, tu ne l'aurais sans doute pas dit en fait, mais tu préférais prendre tes précautions.
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Devyn & William


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William opina d’un petit signe de tête lorsque Devyn dit qu’il ferait son maximum pour avoir raison à ce sujet, à savoir que ne pas se fier à ses principes pouvaient être bénéfiques. Il était vraiment dubitatif, lui qui planifiait toujours ses actions se retrouvaient sans rien, à devoir tâtonner pour avancer. Comment voulez-vous éviter les murs & autres pièges dans le noir total ? Au moins, Devyn le guiderait un peu, après tout il était aussi novice que lui. Il n’était d’ailleurs pas gâté avec ce prof qui lui tournait autour, apparemment, il voulait Devyn pour lui. Reste à savoir s’il tenait sérieusement à lui ou s’il ne voulait que jouer avec lui. Dans un cas comme dans l’autre, il n’allait pas le laisser faire. En effet, ça, c’est ce qu’il voulait. Devyn, lui, ne voulait pas que William se mêle à cette histoire. Il lui avait répondu sèchement, il arqua un sourcil. Pardon ? Le brun le prit mal sur le coup, il était vraiment remonté contre ce type. Mais après ce qu’ajouta Devyn, il se calma. Il avait raison, il ne savait pas de quel prof il s’agissait. Et merde. Il n’était même plus sûr que Devyn ai un jour prononcé son prénom, peut-être ne le connaissait-il tout simplement pas. Il fourra ses mains dans ses poches, baissa la tête & soupira. Il était dégouté, il avait l’impression d’être un gamin que l’on réprimandait. Au moins, Devyn avait souligné quelque chose d’important, William ne serait pas toujours là pour le protéger. Lui-même ne voulait pas faire de Devyn une petite chose fragile & faible, surtout qu’il se laissait déjà pas mal marcher sur les pieds. Bon sang, mais ne venait-il pas de tenir tête à William ? Il releva subitement la tête, voulant le tester. Il se rapprocha de lui, réduisant l’espace entre eux au minimum, le toisant du regard. Il planta ses yeux dans les siens, demandant d’une voix irrité ; « Je rêve ou tu me tiens tête ? » Attention Devyn, William améliorait son jeu d’acteur. Mine de rien, il était fier qu’il lui réponde ça, même si ça lui fit un drôle d’effet. Il ne bougea pas, écoutant ses paroles. Comme il était resté silencieux tout le long, il se recula d’un pas, se disant qu’il avait suffisamment joué ce petit jeu. Il ne sortit pas de son rôle immédiatement, répondant, faussement vexé de ce qui venait de se passer ; « Tu serais capable de le repousser ? » C’était ça qui le faisait douter. Il ne doutait pas de la volonté de Devyn de vouloir repousser ce type, mais entre la volonté & l’action, il y a une belle marge, surtout lorsqu’on fait tout pour vous faire perdre vos moyens. Une idée germa dans son esprit, il devrait peut-être tenter. En attendant, il finit d’écouter l’anglais qui lui avoua que, s’il lui confiait ça, c’était pour que William ne croie pas les possibles ragots qui pourraient découler de cette histoire. Il aurait eu beaucoup de mal à les croire de toute façon, il savait à quel point les faits étaient déformés parfois pour les rendre plus croustillants pour toutes les apprenties Gossip Girl. Et Boy, ne faisons pas de jaloux. Il l’en informa ; « Je ne crois pas aux bruits de couloirs. » La seule fois où il les avait crus, c’était lorsque Jackie avait eu son accident de voiture, et que les étudiants ne faisaient que le chuchoter. Ils étaient respectueux quelque part pour ne pas le hurler sur les toits, et comme le Kane n’avait pas vu la jeune femme depuis un moment, il y avait cru & ça c’était avéré vrai. Il chassa ces souvenirs de sa tête, revenant dans ces cales sombres. Il demanda à Devyn, appliquant son idée ; « Moi, tu serais capable de me repousser ? » L’anglais n’allait probablement pas aimer ça, mais William voulait le tester. S’il l’aimait vraiment, il serait difficile pour lui de le repousser, non ? Du moins, c’était ce qu’il supposait. Un léger sourire en coin aux lèvres, il se reprit lui-même, se rapprochant d’abord du jeune homme avant de répéter, tout proche de son visage ; « Excuse-moi, je voulais dire… Serais-tu capable de me repousser ? » Il approcha doucement ses lèvres des siennes pour les effleurer avant d’y déposer un cours baiser, un peu plus franc. Les mains toujours dans ses poches, il lui murmura, suffisamment près pour qu'ils respirent le même air ; « Vas-y. Repousse-moi. » S’il le déstabilisait, ça lui ferait une sorte d’entraînement, non ? Pour ne rien arranger, il était resté tout près de lui, mais c’était important pour lui de le tester. Il ne tenait pas à ce que ce type le mène par le bout du nez sans qu’il ne puisse réagir. Si Devyn voulait le tenir éloigné de cette affaire, il devrait lui montrer qu’il était capable de tenir tête à n’importe qui, à commencer par lui.
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Oh. Apparemment, recevoir des simili-ordres ne semblait pas plaire beaucoup à William vu le regard qu'il te jeta. Bon, ok, tu aurais pu le lui dire autrement... mais n'aurait-il pas plus insisté si tu lui avais dit gentiment et tout doucement ? Bien sûr que si, on parlait de William là, alias le gars têtu qui s'inquiétait tout autant que toi. Au moins te réjouissais-tu presque du fait que jamais tu n'avais dévoilé l'identité de ce professeur, tu étais sûr qu'il n'aurait même pas écouté un seul mot de refus de ta part et il serait allé le tabasser à peine le bateau amarré. Et franchement, une partie de toi se serait réjouie de voir Alekseï la gueule en sang et certainement persuadé qu'il ne fallait mieux pas s'en prendre à toi. Mais cela ne serait qu'une solution de facilité, et cela ne t'aiderait pas les jours où tu seras seul. Mais William avait relevé la tête maintenant, et s'était de nouveau rapproché de toi, et tu aurais pu en plaisanter un peu... s'il n'avait pas l'air aussi agacé. Qu'est-ce que tu avais fait ? Tu lui jetas un regard intrigué, avant qu'il ne se mette à parler. C'était donc ça... Monsieur était vexé parce que tu lui avais répondu. Tu ne pus t'empêcher de sourire en coin malgré l'air peu amène de l'anglais parce que, franchement, c'était un comble. Je croyais que tu t'y habituais, depuis la bibliothèque. Oui, déjà à la bibliothèque tu te permettais de lui répondre, alors pourquoi cela serait-il plus étrange maintenant ? Peut-être le fait que ce n'était pas un concours pour plaisanter, et que tu avais été sérieux changeait la donne... Mais je crois qu'il m'est plus simple de te répondre car tu ne te vexeras pas. Là, tu ne mentais pas, tu ne plaisantais même pas, car c'était la vérité. Tu te sentais incapable d'être si affirmatif dans la réplique s'il ne s'agissait pas de William, de peur de blesser quelqu'un que tu appréciais en utilisant des mots maladroits. Il avait reculé en tout cas, tu te sentais un peu à l'aise, moins... tendu et dans l'attente, si tu pouvais ainsi décrire les choses. Mais William n'avait apparemment pas fini de faire la tête, en te demandant si tu pouvais réellement repousser Alekseï. Ahah. Sauf que toi-même tu n'en savais rien, cela allait être difficile de répondre. Pourquoi fallait-il toujours qu'il vise juste à la fin. Faisant une moue quelque peu vexé à ton tour, tu pris plutôt la décision d'omettre ce fait. Je n'ai pas l'intention de voir cela dégénérer encore plus. Déjà qu'un baiser te semblait beaucoup alors encore plus... Tu ne l'accepterais pas, c'était certain. Arriver à le repousser alors que tu te sentais totalement piégé avec lui ? Tu pouvais y arriver si tu forçais vraiment, mais il fallait juste que tu y arrives, ce qui n'était pas gagné. C'était en partie pour cela que tu craignais que des rumeurs et autres joyeusetés arrivent aux oreilles du Kane. Mais tu n'aurais pas apprécié si je ne t'avais rien dit, n'est-ce pas ? Tu n'étais pas devin, tu n'avais jamais eu affaire à cette situation, mais tu te doutais bien que cela n'était sûrement pas agréable à entendre, et il t'aurait tout de même posé des questions, à coup sûr. Comment aurait'il donc réagi en apprenant que les rumeurs n'étaient pas si fausses que cela, et t'aurait-il cru si tu disais que tu n'étais pas consentant ? Enfin, plus besoin de s'en soucier maintenant, vu que tu lui avais tout dit. Et capable de le repousser, lui ? Tu n'étais pas vraiment sûr de comprendre où il voulait en venir... Je ne vois pas pourquoi je te repousserai. Non, tu ne voulais vraiment paspourquoi, surtout que tu en avais envie tout de même. Tu aimais le contacts avec lui depuis ce baiser, comme s'il avait tout réveillé en même temps, alors que tu ne t'y intéressais que peu habituellement de sa part. Il s'était rapproché en tout cas, avant de te répéter dans un murmure sa question. Non... Tu eus à peine le temps de murmurer ta réponse que déjà ses lèvres se posaient sur les tiennes, pour les frôler puis ensuite véritablement t'embrasser. Tu avais fermé les yeux à ce contact, te laissant simplement porter tout en répondant à ce baiser, même s'il fut court. Lorsque tu les rouvris, il se tenait toujours si près de toi que tu en frissonnas, mais ce n'était pas par peur comme avec Alekseï, très loin de là. Mais il répétait toujours sa demande, et la proximité couplée au baiser précédent ne t'aidait pas franchement à comprendre. Je ne vois pas pourquoi je te repousserai alors que je suis très bien... comme ça. Tu n'avais pas pu empêcher un léger sourire un peu mutin d'apparaître sur ton visage, même si tu ne savais pas si tu devais être amusé de la situation. A ce que je sache, tu ne m'embrasses pas de force et j'accepte totalement ta présence. Tu es tout à l'opposé de lui, donc pourquoi penses-tu que le fait que je te repousse prouve quoi que ce soit ?
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Devyn & William


You promised me to never leave away


Si William avait fait semblant d’être vexé du comportement de Devyn, ce dernier semblait y croire dur comme fer. William devenait-il bon acteur ou Devyn s’habituait-il à ses crises ? Finalement, il n’eut pas envie de connaître la réponse. Il se contenta d’hausser les épaules, avouant ; « Je ne suis pas vraiment en colère, tu le sais, hein ? » Ou alors il était tombé dans le panneau. Si le Kane avait fait ça, c’était pour voir si le Gale lui tiendrait tête… Et il l’avait fait. Deux options possibles, soit il gagnait en assurance, soit William ne lui faisait pas peur. Enfin, s’il ne lui faisait pas peur, c’était parce qu’ils s’entendaient bien, même très bien, hein ? Pas parce qu’il avait l’air gentil ou je ne sais quelle aberration ? Non, ça, ce n’était pas possible. Il se contenta de répondre ; « Je ne m’y habituerais jamais. » C’est vrai, ce n’était pas dans les habitudes de Devyn de lui tenir tête, mais il ne pouvait pas lui reprocher de le faire. S’il ne parvenait pas le faire avec tout le monde, qu’il y parvienne avec lui était un bon début. Il eut de nouveau raison en prétendant que William ne se vexerait pas s’il répondait. Au moins, il était fier de voir qu’il pouvait montrer qu’il existait, quand il le voulait. S’il pouvait l’appliquer à tout le monde, ce serait encore mieux. « Ne pousse tout de même pas le bouchon. » Un léger sourire se dessina sur son visage, il le mettait en gardes car après tout, il était facile de franchir les limites en prenant ses aises, et il ne tenait pas à ce que cela arrive. Le sujet du professeur revint sur le tapis & Devyn concéda qu’il ne comptait pas laisser les choses dégénérer. Évidemment, ça, ça coule de source. Mais il ne répondait pas à sa question, on aurait même dit qu’il l’éludait à en voir sa tête. Il répéta donc, insistant ; « Donc… serais-tu capable de le repousser ? » Puisqu’il évitait la question, la réponse semblait-être évidente, mais il  y avait une grande différence entre entendre une réponse à sa question & la deviner parce qu’elle est éludée. « Non, c’est vrai. » Il préférait l’apprendre par lui-même que par des bruits de couloirs, surtout qu’ils étaient très vite déformés. Il ne faudrait pas déformer une tentative de repoussement en une liaison secrète. Il frissonna, cette seule pensée le dégoûtait. En parlant de repousser quelqu’un, William avait demandé à Devyn de le repousser, pour le tester. Certes leur lien était différent de celui qu’il entretenait avec le professeur, mais tout de même. S’il parvenait à le repousser lui, alors il devrait y parvenir avec ce type, non ? Ca valait le coup d’essayer. Il s’était approché de lui et l’avait embrassé, n’ayant pas répondu à sa question. Le Gale, lui, avait répondu à son baiser. Aïe. Il ajouta même qu’il ne voyait pas pourquoi il devrait le repousser alors qu’il était bien. Il tordit sa bouche un instant, perplexe, avant de lui répondre ; « Simplement parce que je te le demande. » Il se recula un peu, écoutant sa dernière question. Pourquoi le repousserait-il s’il acceptait sa présence ? Pour tester ses capacités de contrôle, tiens. Il lui expliqua donc ; « J’accepte le fait que tu ne veuille pas de moi entre ce type & toi. Mais je voulais simplement vérifier si tu pouvais contrôler une situation. Si tu la contrôle, il n’aura plus d’emprise sur toi. » Bon, il n’acceptait pas vraiment que Devyn l’écarte de la sorte, il faut dire qu’il avait tendance à vouloir le protéger comme une mère poule. Ou plutôt, un père poule. Père coq dans ce cas, non ? Pfff, trop compliqué ces histoires de ferme. Bref. Mais ce n’était pas plus mal qu’il se débrouille seul, paradoxalement. Il ne pouvait pas rester une victime, comme il le disait lui-même, tout sa vie, même si William n’aimait pas ce mot lorsqu’il se qualifiait lui-même. En tout cas, il semblait avoir pas mal de progrès à faire. Il soupira, s’asseyant sur ce qui devait être des lames de bois ; « Tu as quelques progrès à faire jeune padawan. » Si la situation s’annonçait mal, autant dédramatiser un peu, même cinq minutes, non ?
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Savais-je qu'il n'était pas réellement en colère ? Pour tout dire, tu n'en étais pas totalement sûr. Son faux regard fâché t'avait semblé convaincant, mais cela pouvait être biaisé par le lien entre vous. Après, est-ce qu'en temps normal tu y aurais cru ? Pas vraiment, pas pour si peu. Difficile donc de répondre à cette question de manière claire et nette. Je pense en effet. En tout cas, lui avait apparemment du mal à s'habituer à ta répartie, ce qui te fit sourire : pourtant, s'il voulait te voir autrement que comme une victime, il fallait bien que tu passes par là, non ? Tu n'étais pas très calé en la matière encore, mais tu savais un minimum te défendre pour plaisanter face à lui, c'était déjà une petite étape, la micro-marche du début. Bien sûr, tu savais que des limites existaient, c'était normal après tout, mais tu pensais connaître relativement bien leur localisation. Bon, tu les avais dépassé tout à l'heure, mais c'était volontairement et uniquement parce que tu étais en colère... et tu avais finalement plutôt bien rattrapé le tout, non ? En plus, tu venais même d'en faire sourire William, ce qui était plutôt bon signe. Mais le calme de ces instants laissait place à la nouvelle inquiétude de l'anglais, qui voulait réellement savoir si tu pouvais repousser Alekseï sans aucun souci. Tu es jaloux ou quoi ? Bam. Bon, ok, il finirait par savoir que, lorsque tu étais coincé tu avais tendance à être un peu plus offensif et mordant, mais il n'y avait rien de purement méchant dans ta réponse. C"était comme si tu lui avais demandé d'arrêter de poser cette question à laquelle tu ne pouvais pas répondre. Enfin, si, tu en connaissais la réponse intérieurement, mais tu ne trouvais pas suffisamment de force pour même te l'avouer, alors la lui donner à haute voix, comme ça ? Non, ce n'était même pas la peine d'y penser. Au moins avais-tu bien agi de lui avouant tout directement, avant que toute rumeur n'arrive et n'atteigne William. Apparemment, ce dernier avait décidé de passer aux travaux pratique, et force est de constater que tu étais plutôt un cancre dans ce domaine. Il voulait que tu le repousses alors qu'il t'embrassait ? Tu préféras largement lui rendre le baiser du bout des lèvres plutôt que d'arrêter tout cela, surtout lorsqu'il était quasiment collé près de toi. Ton cerveau semblait s'éteindre totalement dans ce genre de cas, était-ce grave docteur ? Oui, tu savais qu'il voulait juste t'entraîner à te défendre face Alekseï, mais ce n'était pas cette espèce de torpeur qui t'immobilisait face au professeur. Ce n'était pas parce que tu résistais à William que tu allais lui résister, loin de là. Je ne suis pas obligé d'obéir. Oui, tu le prenais à la rigolade, et tu avais un peu de mal à comprendre pourquoi William voulait tant te tester sur une chose qui ne pouvait pas l'être. Son explication en était presque... mignonne. Allô Devyn, on se réveille, tu en devenais flippant là ! William aussi d'ailleurs, à vouloir être sûr que tout irait bien si tu étais seul avec le prof... Mais vous ne jouiez pas dans la même catégorie. Sauf que la composante "peur" ne fait pas partie de notre équation ici. Tu le lui avais d'un ton relativement doux, mais l'inquiétude était bien là. C'était la peur qui te paralysait face à lui, pas autre chose, et tu ne pouvais pas avoir peur de William, cela te semblait juste... impossible, du moins dans ce genre de situations. Quand il s'énervait, oui, tu pouvais avoir peur de lui, mais cela s'arrêtait là. Il n'empêchait que le pauvre ne devait pas franchement être rassuré vu l'échec total de son essai. Tu étais tout de même content qu'il semblait relativiser le tout, te qualifiant même de "jeune padawan". Tu résistais cependant à la tentation de l'appeler "maître", cela serait réellement bizarre cette fois. Au lieu de cela, ton sourire augmenta de nouveau, alors que tu te rapprochas à ton tour de William qui semblait être assis, mais à ta hauteur. La question est plutôt de savoir si toi, tu peux me repousser également. C'était à ton tour de jouer, car oui, tu considérais cela plus comme un jeu qu'un véritable "entraînement". Tu avais de nouveau posé tes lèvres sur les siennes, t’amusant cependant à les titiller de ta langue pour le provoquer un peu, tandis que tu étais presque collé à lui, les mains posées de chaque côté de lui sur ce qui semblait être du bois. Il fallait croire que tu savais aussi jouer à ce genre de jeu, de là à être plus doué que William... A lui de le montrer.
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Devyn & William


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Bon, raté, apparemment, Devyn avait vu clair dans le jeu de William & avait bien compris qu’il n’était pas réellement irrité. Tant pis, il s’entraînerait & recommencerait… Ou pas. Allez, un peu de suspens dans ce monde parfois trop prévisible. Il devrait la jouer subtilement en tout cas, il ne faudrait pas que Devyn s’habitue à le percer à jour comme maintenant, même si ça relevait de la chance. William, mauvais joueur ? Pensez-vous. Par contre, le Kane aurait mit sa main à couper que Devyn ne jouait pas la comédie lorsqu’il lui demanda s’il était jaloux. Quoi, sérieusement ? William, jaloux d’un professeur pervers ? Surement pas. Cette fois vraiment vexé –oui, susceptible en plus de mauvais joueur, il railla ; « Ne dit pas n’importe quoi ! » Il fourra ses mains dans ses poches, serrant ses poings. Rien que de penser à ce type l’énervait, d’autant plus s’il touchait Devyn sans qu’il ne puisse réagir en retour. Il inspira profondément pour tenter de retrouver un peu de calme, il n’était pas jaloux, il était dégoûté qu’il le touche. Il était possessif vis-à-vis de ses amis, d'autant plus avec Devyn maintenant, ça faisait sept ans qu’ils se connaissaient, et imaginer quelqu’un faire de lui son jouet, c’était… Sans mots. Il ne décolérait pas, il savait que Devyn n’avait pas dit ça pour être méchant au fond, plutôt pour qu’il se la ferme, mais quand même. Plus le temps passait & plus il avait l’impression de revenir à ses huit ans lorsque sa mère refusait de lui acheter le livre qu’il voulait. Elle, elle insistait pour lui acheter un jouet, celui qui faisait fureur auprès des autres enfants de son âge. Mais lui n’en avait rien à faire, il passerait de mode & était tellement plus rébarbatif qu’un livre grâce auquel il pouvait voyager en imaginant les lieux, les personnages, à sa guise. Plus ou moins ensoleillé, plus ou moins roux, plus ou moins grand. Cette soudaine retombée en enfance n’était pas des plus plaisantes. Le Gale lui sortit qu’il n’était pas obligé d’obéir. William lui avait simplement demandé de le repousser, d’accord il n’était pas obliger d’accepter, mais ça sonnait plutôt comme un défi que comme une question. A jouer les effrontés, il réussit à lui décocher un sourire l’espace d’un instant pour toute réponse, mais ça ne dura pas, il n’en oubliait pas moins que quelques secondes plus tôt, il était vexé. Sa moue revint, je sais, il était presque pire qu’un gamin. D’ailleurs, comme il était bloqué en mode gamin, il voulut avoir raison & souligna ; « Je n’ai pas parlé de peur, seulement de contrôle. » Soyons francs, il jouait sur les mots, il savait pertinemment que Devyn n’était pas à l’aise face à ce professeur, il le craignait sans doute, même. Bon, la période de tirage de tronche de William commençait à se tasser, jusqu’à ce que Devyn décide de jouer les maîtres de jeu. Ah oui, il comptait sincèrement le défier ? Il voulait qu’il le repousse ? Aucun problème. Il s’approcha de William qui resta impassible, bien décidé à clouer le bec de Devyn. Il sentit ses lèvres se poser sur les siennes &, comme s’il s’était changé en hypnotiseur, réussit à faire fermer les yeux du Kane. Bordel, il devait être plus fort que lui, sans quoi il subirait le regard lourd de sens de Devyn. Mauvais perdant, très mauvais perdant. C’était plus simple à dire qu’à faire, il prolongea ce baiser, juste un peu, comme s’il se promettait à lui-même d’y mettre fin. Après plusieurs secondes, il détacha ses lèvres des siennes, c’était bien plus compliqué que ce qu’il pensait mais il l’avait fait, plus par orgueil que par envie. Il tacha de ne pas montrer à Devyn sa frustration & lui répondis, d’un air narquois ; « Alors ? » Il ne bougea pas, c’est qu’il y tenait à sa victoire le con.
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