On est des vedettes ! ♣ Quinn

"- Oui ce serait moins évident c'est clair mais comme l'équipe maudite a je crois, pour but de se protéger des autres équipes j'imagine que l'équipage concerné est au courant. Enfin je l'espère pour eux sinon cela leur complique grandement la tâche tu ne crois pas ?" sourit la demoiselle comme son amie lui fait part de ce qu'elle pense au sujet de tout ça. Mais la conversation dérive bientôt sur la vie de Quinn, comme discuter de l'équipage maudit sans aucun indice ne leur sera d'aucune espère d'utilité. Toutefois Quinn se débrouille pour éviter plus ou moins la question çà laquelle elle ne répond que partiellement, sur le sujet des études. "Moi je suis diplômée de danse et d'histoire médiévale maintenant donc en septembre, études en politique. Mais je ne voulais pas parler que de ton choix d'orientation ma belle..." fait remarquer la brunette d'un air entendu.

ON EST DES VEDETTES.

Elsy et Quinn

Ouais, j'avais essayée de contourner subtilement la question. Comme à mon habitude en fait. Du coup, l'air de rien, je parlais de mes études comme si c'était la seule chose qui se passait dans ma vie. En fait, je cherchais seulement à éviter d'aller plus profondément dans la question. J'avais pas tellement envie de parler de ma vie et ce genre de truc. C'était bien trop compliqué et douloureux. D'ailleurs, j'avais la fâcheuse tendance de tout prendre à coeur alors.. Ouais, mieux valait ne pas en parler. « Ah ouais pas bête. Enfin j'sais pas. On verra bien selon les indices quoi. » Pt'ain, elle en avait des dîplomes. Elle voulait quoi ? Faire douze millions de chose de sa vie ? J'trouvais ça impressionnant tiens. J'aurais pas le courage de faire autant de chose. Y avait même une époque ou j'pensais ne jamais aller à l'université tellement les cours me sortaient par les yeux. « Oh ben.. J'ai rien d'autre à raconter. Ma vie est bien loin d'être passionnante tu sais. » Et j'esquissais un petit sourire prenant une nouvelle gorgée de mon cocktail.

Son amie lui ment Elsy en est persuadée, elle le sent, elle le sait, Quinn n'est pas franche avec elle sur ce coup là et cherche surtout à évincer la question qui lui a été posée. A sa manière de répondre, Eklsy se doute qu'il y a autre chose, dont son amie ne veux pas parler. Mais pourquoi au juste. Est-ce à ce point grave pour qu'elle veuille ainsi se murer dans le silence et ne pas évoquer le sujet ? La hongroise affiche une petite moue qui en dit long sur sa déception, car elle aurait mieux aimé que Quinn prenne le partit de se confier à elle. La jeune princesse était persuadée qu'elle aurait alors pût trouver les mots pour la réconforter et en même temps la conseiller de telle manière que le futur soit meilleur que le présent.

"- Tu ne veux pas plutôt dire que tu ne veux pas m'en parler ?" demande la demoiselle avec un sourire qui se veux rassurant pour faire en sorte que Quinn décide finalement de parler.

ON EST DES VEDETTES.

Elsy et Quinn

C'était fou cette manie que j'avais de tenter d'éviter tout les sujets me concernant ces derniers temps. J'évoquais la fatigue à chaque fois qu'on trouvait que je n'avais pas l'air bien et je changeais le sujet l'air de rien pour éviter qu'on ne me pose des questions. Au final, ça marchait assez bien. Rare était ceux qui insistait vraiment. De toute manière, j'étais trop peu douée dans ces choses là pour résister bien longtemps et fallait avouer tout de même que j'étais une piètre menteuse. Sûrement la pire d'ailleurs. Le plus futile des mensonges perdaient toute crédibilité quand je le disais. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je disais toujours tout. J'étais incapable de faire autrement. "- Tu ne veux pas plutôt dire que tu ne veux pas m'en parler ?" Outch. En plein dans le mille. Cela prouvait encore une fois que ce ne devait pas être très difficile à voir. « Touché, coulé. » Je prenais une profonde inspiration avant de reprendre. « Je dirais juste que ma vie est un chaos et que j'ai un peu de mal à remettre de l'ordre. Entre une rupture que j'encaisse pas, le fait d'apprendre que mon père n'est pas mon père et que ma mère est une salope et bien.. C'est assez compliquée. »

Touché coulé, comme dit Quinn. Elsy est le genre d'ami à qui il est difficile de mentir, peut-être parce que comme elle-même essaie de cacher un peu de son passé, elle est passé maitresse dans l'art de cacher ses émotions - ou pas - et en tout les cas, maitresse pour voir quand quelqu'un, surtout un ami, essai de lui cacher quelque chose. Quoi qu'il en soit, prise au piège, Quinn choisit finalement de se confier à son amie, de lui expliquer ce qui ne va pas et Elsy se trouve surprise de ce qu'elle entend, comme elle n'avait connaissance de rien de tout cela, absolument rien. Alors naturellement elle se sent désolée pour sa copine, comprenant que cette dernière traverse une passe vraiment très difficile. Ce ne doit pas être simple de se réveiller un jour et constater que tout ce en quoi l'on a toujours crût n'était qu'un gigantesque mensonge.

"- Je suis désolé, je ne savais rien de tout cela..." confesse Elsy, un peu déçue de se rendre compte qu'elle n'a pas dût être là pour son amie quand cette dernière avait besoin de son aide. Elle se sent un peu honteuse, aussi. Elle aurait dût le savoir, l'apprendre bien plus tôt. "Je suis navrée de ne pas avoir été là pour toi dès le départ..." confesse-t-elle donc avec sincérité.

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Elsy et Quinn

Là, maintenant, elle ne pouvait plus dire qu'elle était au courant. Ouais parce que je venais de tout sortir d'un coup et même si je n'étais pas rentrée dans les détails ce n'était pas compliquée d'arriver à cerner la chose. D'ailleurs après l'avoir dit je me rendais compte que c'était quand même beaucoup de chose à digérer. Du moins, comme je l'avais dis c'était compliquée. « Sois pas désolée, c'est moi qui en parlais pas, puis je gère. » Vite fait ouais. Je gérais rien du tout mais ça, c'était pas la peine de le dire. Puis fallait bien que les choses s'arrangent un jour. Ca ne pouvait quand même pas rester tout le temps comme ça. Si ? « Arrête. J'voulais juste pas en parler et c'est difficile d'être la pour quelqu'un quand il ne dit rien. Puis ça va alors t'inquiète pas. » Ouais. J'allais m'en sortir comme à chaque fois.

Oui il est vrai qu'il est idiot qu'Elsy s'en veuille alors qu'elle n'était au courant de rien. Certes elle n'a rien vu mais Quinn et elles ne se sont pas beaucoup vu ces derniers temps il faut dire et la jeune femme n'a en prime rien dit de ses problèmes, de telle manière que son amie aurait eut bien du mal à lui apporter son aide et son soutient. Comme Quinn le lui fait remarquer en tout cas, il aurait été dur d'être là pour elle dans la mesure où elle n'a rien dit, ne parle que peu de ses problèmes. Bon. La jeune femme essaie de se déculpabiliser un peu mais ce n'est pas facile, elle aurait voulu voir, remarquer quelque chose et pouvoir agir.

"- Oui je me doute mais... J'aurai aimé m'en rendre compte, pouvoir te soutenir, t'aider à aller mieux, te changer les idées..."

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Elsy et Quinn

Je crois qu'en fait je faisais partie de ce lot de gens ayant la faculté de s'attirer toute sorte d'ennui. Parce qu'on allait pas mentir mais j'étais presque une pro dans ce domaine. Sauf qu'en plus de ça, j'arrivais généralement à tout régler, à m'en sortir d'une manière ou d'une autre. Ma mère disait que j'avais un instinct de survie très développés quant à mon père, il pensait simplement que j'étais l'une des personnes les plus débrouillarde au monde. Au final, je ne sais pas trop. Peut être que j'avais juste un côté manipulateur qui faisait que j'arrivais à retourner les situations pour qu'elles aillent finalement dans mon sens. Ce qui pouvait être très pratique par moment. J'allais pas m'en plaindre. « L'important, c'est que tu sois là maintenant non ? » Parfois, je n'arrivais pas vraiment à qualifier ma relation avec Elsy. On s'était connu pendant le spring break, tout bêtement et chacune de nos rencontres avaient un peu plus consolidés notre lien. Seulement, je ne m'étais encore jamais vraiment confiée à elle tout comme elle ne le faisait pas. Autrement dit, je ne savais pas vraiment si elle était la personne vers qui je devais me tourner quand rien n'allait.

Maintenant c'est Elsy qui ne se sent pas très bien, honteuse qu'elle est de ne pas avoir été là plus tôt pour son amie mais, quand Quinn commence à essayer de la rassurer, la brunette remarque qu'elles sont en train de s'occuper de la demoiselle. Et non de Quinn. Non, ce n'est pas comme ça que les choses doivent se passer. La brunette doit s'occuper de Quinn, et pas l'inverse, n'est-ce pas ? Leur relation pourtant est particulière, à bien y réfléchir, Quinn ne s'est jamais trop confiée à Elsy... Pas plus qu'Elsy ne l'a fait avec Quinn. Mais c'est peut-être bien parce que maintenant, la vie de la hongroise est tout ce qu'il y a de plus heureuse, tout ce qu'il y a de plus sans nuage. Alors elle n'a pas grand chose à dire, elle n'a pas grand chose de négatif à confier et n'a guère besoin de soutient de la part de qui que ce soit, sauf en ce qui concerne ses passages aux championnats et concours de patinage artistique où là, un peu de soutient n'est que le bienvenu.

"- Oui c'est vrai. En même temps je crois que l'on ne s'est jamais vraiment trop parlé de nous, de ce que nous avions de négatif dans nos vies."

ON EST DES VEDETTES.

Elsy et Quinn

Et elle disait exactement ce à quoi je venais de penser. On était connectée ou quoi ? Peut être qu'elle pouvait lire dans ma tête. Ahem. Un peu de sérieux. On était seulement sur la même longueur d'onde et du coup, ont pensait l'une comme l'autre que jamais notre amitié n'avait été forte au point de se confier des choses. C'était peut être le moment d'y remédier. Du coup, je savais pas trop par où commencer. Il me semblait qu'il y avait beaucoup trop de chose et qu'elle risquait de penser que je n'étais qu'une fille à problème si je lui racontait tout. Parce qu'au final, c'était ce que j'étais non ? Ou du moins, en partit. J'avais beaucoup de chose à gérer. Spécialement ces dernier temps et il me semblait compliquer de réussir à tout expliquer. « On est toujours restée sur les grandes lignes en fait. » Merci de la précision. Oui, je disais souvent des choses inutiles mais j'y pouvais rien, ça sortait tout seul. « Parfois, faire resurgir le passé n'est pas la meilleure chose au monde. »