Alcohol gives you infinite patience for stupidity. [NATHAN]

Malgré le fait que Cuba n’était pas un des pays les plus riches au monde, mais le barman nous donna deux verres chacun de plus. Nathan avait quitté Harvard pour revoir sa mère et de se réintégrer dans l’armée, où il avait été refusé, car il avait quitté une première fois pour Harvard. Nathan me demanda moi ce qui était de nouveau. « Bah moi tu vois, j’ai changé de domaine d’étude, car j’ai beaucoup de contrat de mannequinat et médecine prend beaucoup de temps, alors j’ai choisi de prendre Littérature et Danse qui sont beaucoup moins exigent. Je reste qu’À Harvard pour mes parents. Ma carrière prend beaucoup d’ampleur et je deviens de plus en plus connus.» Je proposai à Nathan de faire la course pour boire les verres. Quand Nathan donna le signal nous commencions à boire nos cinq verres. C’était intense. La chaleur envahi ma gorge. Je terminai mon dernier verre et me levai en perdant un peu la balance derrière. L’alcool commençait à frapper. «Woaaaa je sais pas qui a gagné !».

Je te fis un petit sourire alors que nous étions entrain de se raconter les dernières nouvelles de chacun de nos côtés. Nous avions tout deux des vies assez chargées. « Ah oui. En effet, tu as pu vraiment de toi libre pour toi alors » Je venais de commencer à boire les verres qui se tenaient devant moi et tu faisais de même, notre course était entrain de se dérouler et j'étais concentré sur mon verre, quand je déposais le dernier sur la table, je te regardais droit dans les yeux. « Je n'en sais rien non plus, j'étais trop concentré sur mon verre » Je ne détournais pas le regard, mais il faut dire qu'avec cette chaleur, l'alcool allait vite faire des ravages dans notre organisme.

C’était vrai que je n’avais plus beaucoup de temps libre. Souvent pendant le semestre, je devais m’absenter pour les weekends et quelques jours dans la semaine pour aller faire des contrats à New-York, Los Angeles où même Milan. Nous avions fait une course, mais j’étais trop concentré à gagner que je n’avais même pas vus qui avait gagné. Ce n’était pas grave. Je me levai pour je ne sais pas trop quel raison et perdu un peu l’équilibre. «Rhooo je crois que ça commence ! On se casse du bar et on va explorer ce fameux pays communiste.» Je donnai cent trente dollars américains au barman et lui achetai une bouteille de rhum. La somme était bien plus que tout les drinks que nous avions bus et de la bouteille. Nous allions sortir dans la ville et boire une bouteille de rhum. Nous allions être saoul mort. .

Tu payais la somme que tu devais au barmaid et je faisais de même en ce qui concernait les comptes que j'avais avec la tournée que j'avais commandé. Tu prenais une bouteille et me demandait de sortir du bar pour aller casser un peu ce pays communiste, ce qui me fit rire. « Pourquoi veux-tu tout casser ? Tu as quoi contre les pays communistes ? » Nous sortions du bar et commençait à marcher ensemble dans la rue, même si par moment, on avait du mal à marcher droit et que nous faisions quelques écarts dû au petit manque d'équilibre à cause de l'alcool.

Nous avions payé nos factures et j’avais acheté une bouteille de rhum. J’avais proposé à Nathan d’aller explorer Cuba, ce fameux pauvre pays communiste. L’alcool avait finalement atteint mon cerveau et je ne marchais pas très droit et surement que mes paroles allait être vague et non claire. Je voyais que Nathan aussi était un peu saoul, car il me demandait ce que je voulais tout casser et qu’est ce que j’avais contre les pays communiste. J’essayais de me concentrer pour lui répondre, mais impossible. «Moi casser… des…des choses… tu veux casser quoi? Ou… oublis pas que je suis né en ex-DDR» J’ouvris la bouteille de rhum avec bien de la difficulté, mais je réussi tout de même. Je pris un gorgée et toussait un peu. Il était fort se rhum. Sans même y penser, je marchais tout croche et lui demandai vraiment à voix haute en allemand s’il voulait une gorgée. «Ein Schlückchen für meinen besten Freund?» Je venais de l’appeler mon meilleur ami en lui passant la bouteille. Nombre vérités sortent de la bouche des saoulons. Nous étions dans une petite ruelle cubaine et je m’allongeai par terre et regardai le ciel. Je délirai un peu.

Je crois que l'effet de l'alcool n'arrangeait pas les choses, surtout que sortir à l'air frais de dehors accélérait l'effet de l'alcool sur mon organisme. Sauf que tu ne me reprenais pas sur ce que j'avais mal compris et tu me demandais ce que je voulais casser. « On casse tout, on retourne les voitures, on casse les fenêtres, les bancs » Je te suivais dans la rue, alors que nous marchions bizarrement, si on devrait suivre une ligne blanche, on n'en deviendrait fou et abandonnerais vite. Puis tu venais me faire tout un charabia que je ne connaissais pas, tu oubliais peut être que je n'étais pas Allemand, ça me fit sourire et je prenais la bouteille que tu me tendais à moitié, en bu une voir deux gorgées avant de la déposer à côté de toi, tu étais couché là à terre et je fis de même en m'allongeant avec bien du mal et la tête qui commençait sacrément à tourner.

J’étais bourré et je continuais à boire comme un défoncer avec Nathan. Je m’amusais bien. Nathan répondit à ma question de tout casser. Il voulait que nous retournions les voitures, cassions les fenêtres et les bancs. Je rigolais. « Ouais, avec nos superpouvoirs, on peut retourner les voitures. Nous ne devrions pas rien rien rien cassé. La prison à Cuba est très dure». Mes paroles s’enchainèrent sans même pensé et sans même savoir si cela faisait du sens. Je lui avais dit de prendre une gorgée en allemand et encore une fois je n’avais même pas réalisé qui ne parlait pas allemand. Je pris une gorgée de rhum et passa la bouteille à Nathan, avant de m’allonger sur sol. Il y avait plein d’étoiles et c’était magnifique. Nathan but et déposa la bouteille à côté de moi. Je bus encore quelques gorgées. Le cœur me leva, mais je ne vomis pas. « Je t'aime bien mon frère! Il est fort ce rhum wouahhhh! Tiens bois encore! On doit faire quelques choses d’épique ce soir. Quelques choses qu’on n’oserait pas faire quand on est sobre.» Je regardai encore les étoiles et m’assis en regardant Nathan et la bouteille descendre assez vite.

Je ne te connaissais pas vraiment sous ce visage, du moins, le jeune qui aime faire la fête et qui enchaîne les bouteilles et verres d'alcool assez facilement, même si rapidement tu n'étais vraiment plus en état de savoir ce que tu faisais totalement. Je ne savais pas si le lendemain tu te sentirais mal ou non, mais ce soir tu tenais déjà une belle couche et tu n'étais pas le seul, car je suivais de très près. « On s'en fou de la prison, on est des durs » Tu me faisais rire quand je te voyais coucher à regard le ciel, venant me dire que ce rhum était assez fort, je voulais te faire une petite réflexion plein d'humour et entre nous, je pouvais me le permettre. « Quand on ne sais pas pisser droit, on ne boit pas monsieur Ziegler » Je te fis une petite tape amical sur l'épaule tout en te prenant la bouteille des mains et d'y boire quelques gorgées d'affilé, pour finir par regarder également le ciel qui était étoilé ce soir.

La soirée n’allait que trop bien et je m’amusait tellement. Cela ne pouvait que bien se finir. Nathan proclamait que ce n’était pas grave pour la prison, mais je pensais tout de même que ce n’était pas la meilleure idée. Je ne voulais pas ce pétrin. Nous étions tous les deux couchés sur le sol et rigolions un peu pour rien. Je lui avais proposé de faire quelque chose d’épique avant de finir cette soirée. Je voulais m’éclater. Nathan me sortit un phrase assez marante puisque je pouvait me cesser de rire. « Pas trop sure de comprendre ton expression, mais tu va voir que je peux pisser droit». Je bus les dernières gouttes du rhum et justement j’avais envie de pisser. Je me levai et lui donna aussi un challenge de pisser droit. Sans même me cacher, je dézippai mon pantalon et sortit mon sexe et pissai le plus droit possible. Décidément c’était plus dur à faire qu’à dire. «NATHAN JE SUIS PAS CAPABLE» Je riais et parlais tellement fort. Je perdais un peu mon équilibre et je pissai dans toute les directions et aucunement droit.

Nous étions tous deux couchés l'un à côté de l'autre, à regarder le ciel tout en rigolant de tout et n'importe quoi même des fois sans la moindre raison, c'est ça qui était le plus drôle dans l'histoire. Je te disais même que c'était beau de boire, mais qu'il fallait d'abord savoir pisser droit avant. Tu venais me dire que tu comprenais pas vraiment mon expression et tu te mis à me lancer un petit pari. Tu te levais, dézippant ton pantalon sans la moindre honte et tout en essayant d'uriner de façon constante et dans la même direction, mais tu tenais à peine debout que c'était marrant à voir. « Fait gaffe Lukas, tu vas te pisser dessus » Tu me disais que tu n'étais pas capable de pisser droit, c'était normal avec tout ce qu'on avait ingurgité de ne plus avoir le sens de l'équilibre, c'est ça qui causait en quelques sortes que nous arrivions plus à viser correctement et à marcher tout droit.