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Voilà bien une journée que nous nous trouvions tous sur le bateau. Un navire magnifique soit dit en passant et qui nous offrait une croisière que je n'aurais pas pu mieux imaginer. Un beau cadeau, pour mon retour. Et maintenant que j'étais enfin à la vue de tous, que j'avais arrêté de me cacher dans un hôtel en attendant le summer camp, je réfléchissais de plus en plus. J'étais tendue. Oui, car le début des vacances signifiait pour moi retrouvailles, explications et blablabla. Heureusement, j'aurais encore comme excuse valable mon titre de capitaine qui me prendrait beaucoup trop de temps pour m'attarder sur tout ça. D'ailleurs, j'en étais surprise. M'inscrire après si longtemps et me retrouver à cette place ? Un honneur ou peut-être aurais-je mieux valut m'effacer un peu plus... Quoi qu'il en soit, le temps était venu. Elia et moi avions déjà préparé quelques petits projets pour notre équipe et j'avoue que c'était quelque chose qui me plaisait. Mais, nos plans terminés et le dîner passé, nous nous retrouvâmes, Elia, moi et quatre de nos coéquipières dans notre cabine. La majorité se prépara pour se rendre sur le pont et fêter le début des vacances, mais moi, je n'en avais pas envie. Je n'avais pas encore croisé Charlie, Lexie ou bien Grace et la dernière chose que je souhaitais, c'est que cela ai lieu involontairement. Non. Et puis, j'avais quelqu'un d'autre à voir, d'abord. Quelqu'un qui m'était tout aussi cher. Socrate était le seul qui savait depuis un moment mon intention de quitter Harvard, il l'avait lui même proposé. C'était quelqu'un en qui j'avais confiance et que je connaissais depuis mon adolescence. C'était quelqu'un que j'aimais et l'un des seuls qui m'avait vraiment compris. C'était bien le premier à qui je devais rendre visite ! Alors, je sortais à mon tour de ma cabine et traversa les couloirs discrètement jusqu'à atteindre l'espace des hommes. L'endroit était symétriquement identique à notre partie, mais il me fut tout de même demander à quelqu'un pour trouver la chambre de celui que je considérais comme un grand frère. Arrivée à la bonne porte, je toquai trois petits coups et baissais la tête. Ça n'avait pas de sens, pourtant, le stress me ronger jusqu'à l'âme.
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