VALENTIN&LEEVY ∇ ok, i'm just a serial killer

Finalement heureusement que j'étais avec Valentin vu que je me serrai pas sentie capable de trouver la ruelle où en était en se moment et avec un endroit comme ça c'est clair qu'on risquait pas de nous voir. J'étais alors collée contre lui et je lui avais fait savoir que je trouvais la situation assez gênante, bah ouais après tout ça faisait bien longtemps qu'on était pas aussi proche. Et puis je lui en voulais toujours de m'avoir lâchée comme une vielle chaussette alors que j'étais pas le genre de femme qu'on laissait tomber, au contraire on faisait tout pour me garder. Je continuais alors de le regarder en pinçant un peu ma lèvre alors que je pris une légère inspiration, faisait vraiment chaud dans cette ruelle. Pourquoi tu m'as laissé tomber comme ça Valentin ? Je tenais vraiment à toi tu sais. Après tout on avait tout le temps de s'expliquer ici et on ne l'avait encore jamais fait vu qu'après notre "séparation" j'avais voulu perdre tout contact avec lui, après tout il avait mit un sacré coup sur ma fierté. Je finissais alors par entendre des pas qui se dirigeaient vers nous et il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que c'était un flic, j'avais pu l'entrevoir et j'avais vite reconnu l'uniforme. Je venais alors rapidement glisser ma main contre la nuque de Valentin pour venir l'embrasser avec fougue et me coller un peu plus à lui. Une fois que le flic soit face à nous je me détacha en faisant une mine assez surprise. Oh.. Euh.. Bonjour.. Dis-je d'un léger sourire alors que le policier rit légèrement amusé. Excusez moi de vous dérangez les tourtereaux mais vous n'auriez pas vu quelqu'un possédant une arme ? Un homicide vient d'être commis pas loin d'ici. Je fronçais alors mes sourcils en secouant doucement ma tête. Non on à rien vu du tout.. Mais c'est horrible.. Dis-je en prenant un visage assez inquiet, et ouais j'étais une bonne tueuse et une bonne actrice en plus de ça. D'accord je vois merci, bonne journée les jeunes ! Dit-il en sortant de la ruelle alors que je posais mon regard sur Valentin, ok la situation était encore plus gênante là.

Après tout ce temps j'avais enfin le courage de parler de ce qu'il c'était passé avec Valentin, c'est clair qu'avant j'en avais pas vraiment eu l'occasion vu que je n'avais aucune envie de le revoir. Mais j'allais pas dire le contraire, au départ je m'étais montrée froide avec lui mais j'étais quand même contente de le revoir. Après tout je ne m'étais pas attachée à lui pour rien, j'avais vraiment passée des bons moments avec lui et je regrettais que tout se soit finit de cette façon. Si ça c'était pas passé comme ça je me serrai pas éloignée, tu connais mes raisons et je pense que tu peux comprendre pourquoi j'ai voulu arrêter tout contact avec toi. Dis-je en haussant un peu mes épaules, et puis j'étais une femme avec beaucoup de fierté et je détestais de me faire lâcher comme il l'a fait. Alors que nous étions en pleine discussion un flic était venue se joindre à nous pour nous questionner sur le meurtre, ça allait paraître bizarre d'être à deux comme ça dans une ruelle désertique c'est pour ça que j'avais jouée ma petite scène de théâtre en faisant comme si Valentin était mon copain. Je fus ensuite soulagée en le voyant partir, j'avais mais tellement peur de me faire choper. Je regardais alors Valentin qui était venue poser ses mains contre mes fesses pendant le baiser et il avait oublié de les enlever. Le contact de nos lèvres m'avait plu je pouvais pas dire le contraire mais c'était pas raisonnable de penser ça et j'étais encore moins raisonnable de penser que j'avais encore envie de l'embrasser. Oh c'est pas grave.. Mais merci.. Dis-je d'un léger sourire gênée, moi gênée ? mon dieu c'est une première ! Je pense qu'on peut partir d'ici maintenant.. Fallait absolument que je me décolle de lui ou je risquais de l'embrasser à nouveau.

J'savais pas quoi faire, j'hésitais vraiment entre le fait de pardonner Valentin et de récupérer contact avec lui parce que c'est clair qu'il m'avait vraiment manqué mais j'hésitais aussi sur le fait que j'avais pas vraiment envie de continuer à le voir, ça c'était mon côté rancunière que j'avais souvent envie de combattre mais j'en étais parfois incapable. Après se beau baiser et se rapprochement si rapide c'est vrai que j'avais envie de retrouver notre relation d'en temps mais j'sais pas si c'est raisonnable, mais bon je l'étais pas généralement. Je lui avais ensuite proposée de sortir de cette ruelle après le départ du flic vu que le situation devenait plutôt gênante, je sortais alors de la ruelle en prenant une longue inspiration, ah un peu d'air frais comme ça fait du bien. Je lâcha alors un léger soupire à l'écoute de ses mots, il pouvait vraiment pas s'empêcher de reparler de ça c'était pas possible. Je comprenais pas pourquoi il s'inquiétait pour moi vu que temps que je me ferrai pas prendre j'aimais mon boulot vu que j'avais vraiment besoin d'action et d'adrénaline dans ma vie. Une vie banale c'était juste pas possible. J'en sais rien, je vis au jour le jour et ça me va très bien comme ça. Tu sais j'ai pas besoin que tu t'inquiètes pour moi, je pense que tu viens d'avoir la preuve que je me débrouille très bien. Dis-je en haussant un peu mes épaules étant beaucoup moins froide qu'au début, mais bon j'y pouvais rien il avait réussit à que j'enlève pas mal de rancœur à son égard.

C'était quand même mignon de la pars de Valentin de s'inquiéter pour moi, il aurait pu à la place m'insulter de monstre et me détester. Mais non il ne pensait seulement qu'au fait que mon boulot pouvait être dangereux pour moi, chose qu'évidemment je savais mais en acceptant de travailler pour la mafia je savais bien à quoi m'attendre. Nous étions donc sortis de la ruelle me montrant alors un peu plus sympathique avec lui, en même temps avec le baiser que vous venions d'échanger ça risquait d'être dur de se montrer froide à nouveau. Merci. Répondis-je simplement à ses premiers mots, je ne voulais plus qu'il parle de ça vu que c'est clair que nous n'étions pas d'accord et nous le serrions sûrement jamais, même si au fond je savais clairement que le brun avait raison. Je marchais alors à ses côtés dans les petites rues de Cuba alors que j'haussais doucement mes épaules à ses mots essayant à nouveau d'ignorer ses mots sur mon boulot. J'étais à la plage, j'essaye de profiter des vacances du mieux que je peux. Et toi tu racontes quoi depuis le temps ? Dis-je en lui souriant doucement, bah ouais ça faisait bien longtemps que j'avais pas eu de ses nouvelles après tout.

Je comprenais tout à fait que Valentin insiste sur le fait que mon boulot était pas bon pour moi et y'a des moments où j'étais totalement d'accord avec lui, mais de toute façon c'était pas quelque chose où on pouvait repartir en arrière. Mais bon il était temps de changer de sujet et j'pouvais voir qu'à présent une meilleure entente régnait entre nous et c'était tant mieux, ok il m'avait blessé mais ça n'empêchait pas que le revoir me faisait du bien et j'avoue que reprendre contact n'était pas une mauvaise idée. Du moins j'espérais que tout ça était réciproque. Je lui avais ensuite demandée de ses nouvelles, après tout je me doute que depuis le temps sa vie avait bien évoluée et j'avais hâte de savoir ce qu'il était devenu. Je fis alors une légère grimace en entendant ses mots, ah ouais il avait du en chier en fait. Ah ouais c'est pas le top.. Mais t'es fort, t'arrivera à t'en sortir. Dis-je d'un petit sourire sincère alors qu'il me demanda ce que j'étais devenue aussi, alors ça c'était the question pour plomber l'ambiance. Une année plus merdique que la mienne? impossible. On peut sortir les violons parce que j'ai vraiment rien eu de joyeux cette année.. J'ai eu un cancer à cause de la bombe mais bon j'ai réussis à guérir, je suis aussi tombée enceinte mais après avoir accouchée mon père à fait tuer ma fille parce que d'après lui je devenais trop sensible et pour une mafieuse c'est pas raisonnable évidemment. Dis-je en levant un peu mes yeux au ciel, au départ c'était dur de parler de tout ça pour moi mais maintenant j'ai finis par l'accepter et tout était plus facile.