VALENTIN&LEEVY ∇ ok, i'm just a serial killer

Valentin & Leevy
J'allais pas mentir, ça me faisais vraiment du bien d'être posée sur terre le temps de quelques jours et aussi de pouvoir revoir mes proches qui n'était pas dans mon équipe. Après tout j'étais capitaine et j'avais pas mal de chose à gérer donc être à Cuba et me reposer un peu allait vraiment me faire du bien. Bon d'accord je disais ça mais j'adorais quand même mes vacances. J'étais du genre compétitive et je voulais absolument que mon équipe sois gagnante. Pour cette journée je décida de lâcher un peu mon équipe pour aller me reposer et surtout aller me faire dorer au soleil sur une plage de Cuba. Chose dite, chose faite vu que je me trouvais à présent allongée sur une serviette entrain de profiter de la chaleur du soleil, aaaah qu'est ce que j'aimais les vacances. J'adorais surtout mes vacances parce que pour l'instant je n'avais encore aucun problème avec mon travaille de mafieuse, mais je n'en espérais pas trop vu que je savais très bien que le patron allait en profiter que je sois dans des pays comme Cuba pour par exemple aller butter quelques têtes dont il voulait la mort depuis longtemps. Et là justement mon téléphone sonna, fuck, je suis voyante. Je venais tout juste de recevoir un message du patron me donnant le profil d'un homme que je devais tuer. Je lâcha alors un long soupire pour ensuite remballer mes affaires enfiler ma robe et m'éloigner de la plage, heureusement j'avais mon arme sur moi, j'allais pouvoir faire ça vite fait, bien fait. Le seul problème c'est que la plupart des étudiants d'Harvard était en se moment présent à Cuba et je n'avais aucunement envie de me faire voir. Je marchais alors le long de la ville passant par les galeries marchande se montrant alors comme une totale touriste alors que j'avais qu'une chose en tête, tuer cet homme et être tranquille pour repartir à mon bronzage.

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Leevy & Valentin

Cuba. C'était bien la destination que j'avais le plus attendu. Ca me rappelle un peu ma ville, j'ai comme l'impression d'être revenu au pays, la plage, le soleil, les quartier chaleureux et pauvres, c'était ce qui me manquait le plus quand je suis au Etats-Unis, mais à force on s'y fait et pour le coup j'en ai profité pour visiter de long en large cette superbe ville qu'était Santiago. J'aurais pu m'y perdre volontiers, à rester écouter chaque chanteur, chaque musicien et me mettre à danser avec la première femme venue pour finir ce soir dans une boîte de nuit "caliente" et danser jusqu'à ne plus avoir de souffle. Ok pour finir dans le lit d'une cubaine aussi, c'est carrément tentant je dois bien l'avouer. Mais avant que je n'ai pu me décider de faire quoi que ce soit, voilà qu'une tête blonde attira mon attention. Je ne l'avais pas revu depuis un petit moment mais je pourrais la reconnaître entre mille. Leevy. Elle semblait bien pressée et je sentais qu'elle préparait un sale coup. Elle n'avait pas appris de ses erreurs contrairement à moi, ou du moins la chance j'aurais tendance à dire. Je l'apprécie toujours autant, mais il faut qu'elle arrête ses conneries. Seulement j'ai aucune preuve, je ne me fis qu'à mon instinct. Mais aujourd'hui, c'est l'heure de tout découvrir, de comprendre enfin ce qu'elle fabrique. Putain mais même ici quoi j'y crois pas ! Je me met donc à la suivre, discrètement, espérant qu'elle ne m'aperçoive pas avant l'heure fatidique où je pourrais enfin comprendre dans quoi elle est fourrée.

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Valentin & Leevy
Après avoir reçu le message du patron je ne perdis pas trop de temps et je m'empressa de quitter la plage pour régler cette affaire le plus rapidement possible pour ensuite retourner à mes vacances. J'avançais alors le long des rues de Cuba l'air de rien et ne me doutant surtout pas que j'étais suivie, après tout ici je ne connaissais personne donc il était évidemment pour moi que personne n'avait à me suivre. Après plusieurs minutes de marche je tourna dans une ruelle qui donnait sur la porte de secours d'un bar miteux. 3.. 2.. 1.. La cible était là. Je me demandais vraiment comme mon patron pouvait être aussi précis sur ses informations mais bon tant mieux pour moi au moins je n'avais pas été obligée de chercher ma victime tout le long de la ville. Je m'approcha donc de l'homme un sourire en coin contre mes lèvres, je passais d'abord pour quelqu'un qui avait l'intention de l'aborder mais je mis ensuite une seconde pour sortir mon arme et lui tirer en pleine tête du sang s'éclaboussant un peu partout. J'avais voulu y aller vite fait bien fait, j'avais pas envie de jouer la petite fille innocente. Je nettoyais alors les quelques gouttes de sang qui était venue sur moi pour ensuite prendre mon téléphone et appeler le patron C'est bon il est mort et j'sais pas si vous êtes au courant mais je suis en vacances donc j'aimerai éviter le boulot. Dis-je d'un soupire tout en raccrochant pour ensuite marcher pour quitter cette rue et donc toute preuve que c'était moi la créatrice du meurtre. Mais sans rien comprendre je tomba sur Valentin et il ne m'avait fallut pas vraiment longtemps pour comprendre qu'il avait tout vu en voyant la tête qu'il faisait. Merde Valentin, tu fous quoi ici ?! Dis-je folle de voir qu'on avait pu me cerner entrain de travailler.

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Leevy & Valentin

J'avais bien conscient que la blonde était trempée jusqu'au cou dans des affaires pas très catholiques mais je dois bien avouer que j'en ignorais la nature. C'est aussi pour cela que je m'étais mis à la suivre, pour en savoir davantage. Pour être absolument sûr que ce que je pensais n'était pas juste mon imagination. Après l'avoir suivi quelques minutes dans les rues de Cuba, elle finit par aller dans une ruelle et s'arrêta face à un homme qui ne vit rien venir, et franchement moi non plus. J'étais sous le choc. Elle venait de abattre d'un sang froid à toute épreuve. Dire que j'avais encore des remords pour le type que j'avais poignardé sans même l'avoir tué, comment pouvait-elle faire ? Sûrement parce qu'elle ne les connaît pas je suppose ... J'étais tellement en train de cogiter pour analyser la scène qui venait de se passer que j'en oubliais de me cacher alors qu'elle faisait demi-tour. Je m'en fichais pour le coup qu'elle m'aperçoive, je la regardais totalement perturbé et à la limite des nerfs qui risquaient de bien vite explosé. Dis moi que je rêve, dis moi que c'est mon imagination qui m'a joué des tours et que tu n'as pas buté ce type de sang froid. J'étais incapable de répondre à sa question, j'avais besoin de savoir si je rêvais ou non, mais quelque chose me disait que c'était bien la pure réalité et que je risquais gros à l'avoir vu faire une telle chose.

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Valentin & Leevy
J'étais vraiment contente d'avoir enfin finis mon boulot et de savoir que j'étais libre, du moins que si mon débile de patron me donnait plus de boulot, je devrai vraiment être payée plus. Ok je sais, je passe pour un vrai monstre pour tuer un gars comme si c'était quelque chose d'habituelle, mais bon c'était mon boulot et au départ enlever des vies n'avait rien de facile, à chaque fois je m'en voulais la plupart du temps et j'en faisais des cauchemars mais avec le temps j'avais réussis à devenir sans coeur et sans pitié quand je travaillais, il le fallait bien sinon j'allais finir détruite par la culpabilité. Alors que je m'éloignais de la ruelle je finis par tomber face à face de Valentin, au départ je ne comprenais pas vraiment, j'étais pourtant certaine d'être seule. Et le pire de tout ça c'est qu'il avait tout vu, je savais bien que ça faisait un moment qu'il se doutait de quelque chose mais là il venait d'avoir une réponse plutôt rapide. Je soupira alors longuement à l'écoute de ses mots tout en ayant passer ma main dans mes cheveux geste de ma part que j'étais totalement énervée de la situation. J'aimerai bien pouvoir te le dire, mais ça serrait pas la vérité. Dis-je d'une voix lasse, je pouvais pas me justifier et dire que je venais de faire une connerie et qu'évidemment je m'en voulais vu que tout ça était faux. Aller vas-y, balances moi aux flics je sais que t'en meurs d'envie, après tout ça fait des mois que tu cherches c'que je fais non ?

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Leevy & Valentin

J'en avais vu des choses effroyables, surtout quand j'étais encore en Italie, et je m'étais bien douté que Leevy avait quelque chose de louche dans sa vie, sinon on ne se serait pas rencontré dans ce centre pour délinquant juvénile, mais de là à tuer une personne de sang froid, sans penser au mal que ça pouvait faire à ses proches, ça me donnait froid dans le dos. Mais c'est Leevy, je la connais depuis longtemps et j'ai du mal à avoir peur d'elle, ou même à être dégoûté tellement que je pourrais plus la revoir. Non. Je restais scotché là, devant elle, juste parce que j'étais loin de m'attendre à ça. Je secouais là tête alors à ses dires, légèrement frustré Dis pas de conneries, c'est pas mon genre de faire ça, mais j'aurais juste préféré que tu traînes dans des histoires moins sales. Ca finira par détruire ta vie, si ce n'est déjà fait ... J'étais à la limite bien plus inquiet pour elle que pour autre chose à vrai dire. Tellement qu'un détail me revint en mémoire On ferait mieux de bouger. Rester sur une scène de crime n'est jamais bon, elle devait le savoir mieux que personne.

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Je me sentais vraiment trop bête de m'être fait voir par Valentin vu que y'a un truc que je voulais vraiment pas c'est que les gens de mon université soient au courant de mon boulot en dehors de mes études, bon certes je connaissais Valentin depuis un moment déjà mais ça changeait rien. J'avais peur que les bruits cours et qu'un jour ou l'autre je finisse en taule. Puis bon je savais que ça faisait un moment qu'il se doutait de quelque chose et ça me semblait logique qu'en sachant la vérité il voudrait peut-être me dénoncer, après tout j'avais été si proche de lui pendant un moment et maintenant y'avait vraiment plus rien entre nous, depuis aujourd'hui je lui avais d'ailleurs pas parler depuis pratiquement des mois. J'arquais alors légèrement un sourcil à l'écoute de ses mots comprenant pas vraiment pourquoi il s'inquiétait pour moi, allooo Valentin tu m'as jeté pour te mettre en couple, l'oublie pas. Écoutes c'est mes affaires et je pense pas que tu sois bien placé pour t'en mêler. Dis-je d'un léger soupire, moi rancunière ? Ouais un peu. J'hochais ensuite ma tête à ses mots, il avait pas vraiment tord valait mieux pas rester dans une rue où y'avait un corps mort et en plus de ça j'avais toujours l'arme dans mon sac. Alors que j'étais prête à partir avec lui de la ruelle j'entendis des fards de police, merde! C'était sûrement quelqu'un qui les avaient prévenu en entendant un coup de feu. Faut bouger ! Dis-je en prenant rapidement son bras pour courir le plus rapidement voulant vraiment pas me faire prendre et voulant pas non plus que Valentin entre dans mes galères malgré tout.

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Leevy & Valentin

Oui bon c'était clair et net que je me mêlais de ses affaires alors que moi-même j'ai horreur de ça quand une amie de Amy vient me faire chier pour notre couple. Mais ça n'a tellement rien à avoir, là je m'inquiète pour elle, voilà tout. Même si clairement elle sait se défendre toute seule, c'est bien ça aussi le problème. J'étais tenté de lui poser des tonnes de questions mais c'était pas le lieu adéquate. Je ne rajoutais rien à ses propos pour finalement lui proposer qu'on s'en aille avant de poursuivre cette conversation. Sauf que le bruit des girophars retentirent dans toutes les ruelles de cette petite ville. Leevy attrapa mon bras pour m'entraîner avec elle et je ne perdis pas une seconde. Je me suis mis à courir avec elle, à sa vitesse, bien que sa vitesse était assez élevée tout de même. Elle avait peut-être l'habitude de s'échapper de la sorte ... Je me retirais toutes ces hypothèses de la tête pour me concentrer sur notre fuite. Il fallait qu'on se cache, ça risquait d'être trop suspect si on continuait de courir. J'aperçus alors une petite porte ouverte cachée dans une ruelle et je ne réfléchis pas plus. Je tirais sur le bras qu'elle tenait pour finalement retourner la situation et l'attraper à mon tour pour l'attirer dans cette petite allée où se trouvait la porte, derrière laquelle se trouvait un long couloir extérieur qui devait mener à des petites maisonnettes je suppose. Je m'étais donc arrêté brusquement, attirant Leevy contre moi, plus par reflex qu'autre chose tellement ce couloir était étroit.

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Je me demandais vraiment ce qu'ils avaient tous à s'inquiéter pour moi par rapport à mon boulot, toute les personnes qui étaient au courant me disait que je devais arrêter ça parce que c'était trop dangereux. Mais merde, j'étais une femme forte, je n'étais pas une petite fille qui avait peur de tout, qui était capable de déprimer pour une rupture ou même pleurer à cause d'une maladie. C'était pas moi ça, pour avoir peur ou être mal il m'en fallait beaucoup. On voulait constamment me protéger alors que c'est clair que j'avais aucunement besoin de protection. Alors que nous allions enfin sortir de cette ruelle avec Valentin, des gyrophares de police retentirent, il fallait vite partir d'ici je voulais surtout pas me retrouver en taule. Je pris donc son bras pour courir avec lui le plus rapidement possible, après tout fuir était un truc que j'avais fait pas mal de fois et j'avais toujours la chance de m’en sortir. Je ne compris ensuite pas ce qu'il se passait vu que le brunet m’emmena dans une petite ruelle où il était impossible de nous voir. Je pris alors une légère inspiration en le voyant autant coller contre toi, après tout y'avait pas vraiment de place. Je le regardais alors en pinçant un peu ma lèvre essayant de m'être pas mal d'écart entre nous mais c'était franchement pas possible. Plutôt gênant comme situation.. Dis-je en le regardant, après tout je disais toujours ce que je pensais et là c'était vraiment ce que je pense. De toute façon on ne risquait pas de rester ici bien longtemps vu que les flics allaient bien finir par partir.

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Leevy & Valentin

Après avoir bien couru et essayer de trouver une solution, j'en avais enfin aperçu une et avais entraîner Leevy avec moi pour éviter qu'on se fasse choper en train de courir. Valait mieux se cacher en attendant que les flics se barrent loin d'ici, qu'on entende plus ces sirènes de malheur qui vous défoncent les oreilles à chaque fois. J'étais bien trop occupé à espérer qu'on ne nous trouve pas ici pour remarquer que Leevy était proche de moi, bien trop, alors que ça faisait un bon moment qu'on ne s'était pas fréquenter, ça aurait pu me dérangé ou me gêné si on n'avait jamais été proche, mais là c'était pas le cas, sûrement aussi du à la situation. Tu trouves ? Moi ça va je suis bien là ... Disais-je dans un sourire. Bon ok c'était sûrement bien plus gênant pour elle vu que c'était moi qui avait arrêté notre relation, mais je voulais aussi la détendre un peu, parce que c'est pas parce qu'on se cache l'un contre l'autre qu'il faut se sentir mal à l'aise. Du moins je suppose. Et puis j'apprécie cette femme alors me retrouver de nouveau aussi proche d'elle, ça me faisait plaisir. De toute façon j'ai jamais aimé couper les ponts avec personne, encore plus avec les femmes. Même si c'est vrai qu'avec sa situation et son métier c'est assez compliqué et que d'un côté vaut mieux ne pas être trop proche, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver.

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