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Less you drink, better it will be

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Devyn & William


Less you drink, better it will be

On pouvait choisir d'être une victime ou pas ? Parlons-en tiens, de ce choix : tu avais choisi de ne plus l'être à l'arrivée au Summer Camp. Mais apparemment, le chix n'était pas si évident que cela à affirmer, vu que tu t'étais retrouvé avec ton sac vidé à l'aéroport pour avoir voulu le montrer. Et puis, il y avait eu Motya, et puis... Alekseï. Rien que de penser à lui, tu te sentais glacé et frissonnant en même temps. Non, ne pas penser à lui, bon sang, tu étais avec William et tu allais passer une bonne soirée ! Enfin, plus exactement, tu espérais très fortement passer une excellente soirée. Sortant de ce petit moment d'absence, tu espérais seulement que ton sourire puisse sembler convaincant. J'y travaille oui. Ce n'était même pas un mensonge en plus, génial non ? Tout allait bien dans le meilleur des mondes, youpi. Toujours est-il que cela ne réslvait pas le problème de ce fameux restaurant local. Tu aurais pu très bien le vivre, détendu, car c'état avec ton meilleur ami donc ce ne pouvait être qu'un bon moment. Mais il était bien trop étrange bon sang, il devrait faire du théâtre pour s'améliorer... Ou était-ce juste toi qui étais trop doué pour lui ? Ou que tu le connaissais trop pour son propre bien ? Ceci était plus probable. Me faire ma propre opinion était effectivement le mieux et c'est ce que tu fis, entrant le premier en ces lieux... somme toute assez communs, oui. Observant la pièce pendant quelques instants, tu te retournas pour fixer William et, sans un mot, tu t'avanças vers une table où tu t'assis. Bon, et maintenant ? On mange tranquillement ? Ce n'est pas ce que j'ai cru comprendre.

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Devyn & William


Less you drink, better it will be


Devyn avait l’air plutôt morose ce soir. L’ébauche d’un sourire s’était dessinée sur son visage lorsqu’il lui dit qu’il travaillait sur le fait de ne plus être pris comme victime, mais cela ne convint pas William, qui voyait bien que cela le tourmentait. Il resta muet, s’il commençait à chercher ce qui le tourmentait, la soirée qu’il avait prévu pour lui tombait à l’eau. Il n’y échapperait pas, aussi il ne répondit pas, se contentant de le détailler un moment. Après quoi il s’aventura  à l’intérieur du restaurant, William le suivit donc. Le Gale passa quelques instants à scruter la pièce, il du la trouver banale & inoffensive puisqu’il prit place à l’une des tables libres. Soulagé, le brun prit place en face de lui & l’interrogatoire commença. Voyons voir, allaient-ils manger tranquillement ? En principe. Peut-être. Il n’en savait trop rien. Faisant un signe au serveur, il répondit à son ami ; « De quoi as-tu peur ? » Lorsque le serveur fut à leur niveau, William commanda deux cocktails. Que Devyn se rassure, il n’était pas très alcoolisés, ce n’était vraiment rien d’effrayant. Il croisa ensuite ses bras sur la table, demandant ; « Tu y crois, toi ? Qu’on soit à Porto Rico, à des milliers kilomètres de Cambridge, de Londres, de tout ce qu’on connait. » Il grattait le vernis qui s’écaillait de la table, la rendant légèrement plus claire à certains endroits. Il s’arrêta pour demander à l’anglais, plus sérieux cette fois ; « Tu sais, il y a plein de gens qui ont une liste de choses à faire avant leur trente ans, leur cinquante ans ou même avant de mourir. T’en as une toi ? » Ce n’était pas le genre de choses dont ils parlaient habituellement, mais après tout, il pouvait très bien en avoir une, secrète, dont il ne parlait pas. Ce n’était pas le cas de William, mais si Devyn en avait une, ils allaient en réaliser un maximum ce soir. Mais pour ça, ils allaient avoir besoin de se préparer.
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Non, il ne fallait mieux pas continuer sur tes propres problèmes, sinon tu allais gâcher votre soirée, ce qui serait franchement dommage. Même William avait renoncé à te questionner, ce qui était surprenant de sa part, mais vraiment, et tu insistais là-dessus, c'était tant mieux. Tu lui en parlerai peut-être un jour quand même, tu finirais sûrement par craquer... mais pas ce soir. Non, ce soir était consacré à sa fichue surprise, et il semblait même être soulagé que je ne refuse pas ce restaurant. Mais à sa question... Tu ne savais pas tellement quoi répondre. Que craindre ici ? Rien, en somme. Un petit restaurant avec de la musique, un dîner pour fêter ta future entrée chez les Lowell et ta colocation avec William... Non, cela ne semblait pas particulièrement dangereux à première vue. Je ne sais pas. Peut-être le fait que tu sembles toi-même... tendu et trop heureux ? C'est ce qu'il te semblait à première vue en tout cas, il semblait être tout sauf parfaitement détendu, malgré la joie qu'il affichait C'était peut-être cela l'élément sur lequel tu n'arrivais pas à mettre le doigt : son inquiétude cachée. Tu n'étais pas quelqu'un de particulièrement empathique, même si tu haïssais décevoir quelqu'un, mais William, c'était différent. C'était la personne que tu connaissais depuis le plus longtemps dans ta vie, et le seul toujours présent à tes côtés, tu avais l'impression de vraiment le connaître par coeur, même s'il devait avoir ses secrets, comme tout le monde. Tu le laissais en tout cas commander des cocktails, qui arrivèrent relativement vite, chose appréciable. C'est pour ce genre de choses que je suis content d'être au Summer Camp, découvrir de nouvelles horizons, surtout aussi ensoleillés. Remerciant d'un signe de tête le serveur qui déposa le tien devant toi, tu réfléchis ensuite à sa seconde question. Je ne savais pas que tu te projetais aussi loin. C'est vrai que vous parliez rarement d'un futur aussi lointain. Enfin, lointain... Tes trente ans étaient das 6 ans, alors que William les avait déjà fêtés. Est-ce que tu avais des envies particulières avant cet âge-là ? Tu n'y avais jamais pensé, à part finit tes études. Tu voulais faire le plus d'années possibles pour te sentir réellement sûr de toi, mais hormis cela ? Force est de constater que tu n'avais rien d'autre. C'était triste, à y penser : il te semblait vivre au jour le jour, voir dans le passé, et tu savais que ce n'était pas franchement l'idéal. Je n'y ai jamais pensé. Peut-être ai-je trop souvent être déçue par la vie pour réfléchir plusieurs années en avant, hormis si on parle de choses déjà engagées comme mes études. C'était sorti comme cela, mais tu te rendis compte que c'était vrai. Tu avais pensé, à une époque qui te semblait lointaine, que tu vivrais heureux avec tes parents autour de toi, ils étaient décédés. Tu avais fait le même vœu avec ta grand-mère, même si elle était déjà âgée, que tu savais qu'il y avait plus de chances que tu le survives que le contraire, mais tu avais eu besoin de cette bouée pour ne pas sombrer : elle aussi était décédée. L'expression disait "jamais deux sans trois"... mais tu ne voulais pas tenter le diable. Ne rien désirer de spécial, c'était le mieux pour ne pas être déçu, pour ne pas déprimer de nouveau. Shit, voilà que tu allais de nouveau plomber la soirée, à croire que tu ne savais rien faire d'autre. Avalant une gorgée de ton cocktail qui était franchement délicieux, tu repris la parole, rendu curieux par cette question. Et toi, tu y as déjà pensé ?

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Si le but de cette soirée n’avait pas été clairement expliqué à Devyn, il n’en demeurait pas moins que le Kane n’avait eu nul besoin de le faire pour le faire paniquer. Il n’était pas dans un état de stress apparent, mais au fond de lui, il tiquait. William semblait être tendu et… Trop heureux. C’était pas mal, il ne lui avait encore jamais faite celle là. Du coup, il avait ses raisons de flipper, William n’étant pas le genre de personne loquace sur ses émotions, son ressentit, et peu démonstratif. Bien, le cocktail devrait le détendre un peu, en principe. Sinon, la soirée allait être longue, très longue. « C’est vrai, je suis bien ici. Je veux dire, un restaurant local de Porto Rico, de la musique, mon meilleur ami & puis… Cette super croisière. » Pour un peu, il pourrait presque dire qu’il était heureux, mais ne poussons pas trop le bouchon. Ca, ça répondait au fait qu’il était trop heureux. Quand à la tension que le Gale percevait… Comment l’expliquer ? Il pourrait y revenir plus tard, non ? Il haussa naturellement les épaules, nuançant ; « Mais je sais que ça ne durera pas, alors j’en profite. » Le serveur s’approcha d’eux par la suite, déposant devant eux deux cocktails vermeils & orange. L’anglais avoua qu’il appréciait le Summer Camp pour ce genre de choses ; la découverte. Ce n’est surement pas à Cambridge qu’ils auraient ce genre de choses, du moins, il n’y aurait pas le dépaysement qui l’accompagnait. Opinant d’un signe de tête à sa remarque pour toute réponse, il leva son verre vers lui, proposant ; « Alors... A ton entrée chez les Lowell, à notre colocation, au Summer Camp et… Ce doit être tout, non ? » Ébauchant un sourire, il porta son verre à ses lèvres. C’était sucré, alcoolisé juste ce qu’il fallait & rafraîchissant. Merveilleux. Il reposa la boisson sur la table, faisant tourner l’ombrelle de papier entre son pouce et son index. Il ne put s’empêcher de lâche un petit rire lorsque Devyn lui confia qu’il ne savait pas que William voyait si loin, qu’il se rassure, ce n’était pas le cas. Il n’avait pas vraiment de projets pour la suite, il savait juste qu’il avait voulu tenter de commencer des études dans le but de s’intégrer à la société et de changer de vie. Ca avait plus ou moins marché et, dans tous les cas, il restait perplexe quant au futur. Qu’allait-il faire après Harvard ? Bonne question, il ne savait même pas ce qu’il allait faire demain. Il voyait tant de choses en vivant au jour le jour qu’échafauder des projets ne le tentait pas. Certes, il avait trente-trois balais, il commençait un cursus en musique, il fallait qu’il commence à réfléchir à ce qu’il ferait après. La vérité, c’est qu’il n’en avait pas la moindre idée, tout ce qu’il espérait, c’était pouvoir faire quelque chose de plaisant, la musique étant l’idéal. Quant à Devyn il n’avait pas non plus fait de projets, apparemment. Lorsqu’il mentionna la raison qui l’avait poussé à faire ça, William déglutit. Il savait de quoi il parlait, si lui ne voulait pas se projeter, c’était volontaire. Il espérait qu’il pourrait aider Devyn à avancer, même un peu. Il se sentait toujours égoïste lorsqu’ils venaient à parler de leur famille, heureusement, c’était chose rare. William avait encore la chance d’avoir ses deux parents, quelque part dans le monde, mais il n’était volontairement plus en contact avec eux. Quant à son frère… Il faisait partie du milieu aristocratique, celui dans lequel il a grandi, et encore, bien plus puissant. Aux dernières nouvelles, il était dans les affaires, à Londres. Il devait bien approcher de la quarantaine, maintenant. Devyn lui, n’avait plus personne. Il les avait perdu si tôt qu’il se demandait comment il avait pu rester debout. Il ne savait pas, mais il l’avait fait. C’était tout ce qui comptait, et cela avait forgé la personne qu’il était aujourd’hui. Une personne géniale, torturée, secrète & bien d'autres choses, mais un personne géniale et William ne qualifiait personne de génial. Tout compte fait, il était sa famille. Lorsqu’il lui demanda s’il avait ou non une liste, le Kane secoua négativement la tête, expliquant ; « Je n’en ai pas non plus. » Il se tût un instant avant d’ajouter ; « Mais rien ne nous empêche d’en écrire une, non ? Une éphémère, tu vois ? » Pourquoi pas une dédiée au Summer Camp ? William s’assied au fond de sa chaise par la suite, faisait mine de regarder ailleurs. Après une minute, il haussa les épaules, insinuant ; « Enfin.. Peut-être n’en as-tu pas envie. Ou… peut-être as-tu peur. » Il se tût de nouveau, soupirant ; « Oublie, ce n’était pas une bonne idée. » Par contre, cette fois-ci, il regardait Devyn. Plus précisément, il le défiait du regard. Alors Devyn cap ou pas cap ? Ce soir, il voulait qu’il se surpasse. Il n’avait pas à flipper, il se mouillerait autant que lui. Et puis, what happens in Porto Rico stays in Porto Rico, non ? Se lâcher un peu, juste une fois, ne pouvait pas leur faire de mal.
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Alerte rouge, arrêtez-vous et allez tous vous planquez dans des bunkers, la fin du monde arrivait. Et pourquoi ? Parce que William avait dit à voix haute que tu étais son meilleur ami. Waouh. Enfin, tu le savais déjà, ce n'était pas un problème, mais de là à utiliser ces mots précis... Tu aurais été émotif, tu en aurais versé ta petite larme dis donc. Par chance, tu ne l'étais pas vraiment, et te contenta d'un sourire qui voulait tout dire. Oui, tu appréciais et, mine de rien, cela te remontait même le moral qui n'était pas franchement au plus haut. Il en fallait peu pour être heureux, c'était bien vrai te concernant. Mais c'est vrai que la croisière ne serait qu'une parenthèse de deux mois, mais tu pressentais que ce ne serait pas la dernière en tout cas. Même s'il y avait tous les ans des équipes, et que tu ne serai peut-être pas avec lui les autres fois, tu savais que vous en profiterez tout le reste du temps, et cela te suffisait à moins appréhender le tout. Mais en tout cas, entre l'été et les cours, une chose resterait tout de même, et tu l'annonças d'une voix malicieuse Sauf ton meilleur ami, il durera. Enfin, à moins que tu ne te décides à me ficher dehors. Après tout, cela pourrait arriver, tout pouvait toujours arriver dans la vie, même si tu espérais que ton pronostic soit totalement faux. Sans William, tu te sentirais seul, aucun doute là-dessus, et tu ne voulais pas revivre cela. Pas cette fois, pas au Summer Camp. Là, au moins, tu savais qu'il était là dès que tu avais besoin de lui, et vice-versa. Et voilà qu'il trinquait maintenant, à tout ce dont vous aviez parlé pour la rentrée. Je crois que tu n'as rien oublié, effectivement.
Mais cette idée de liste, tout de même... Elle t'intriguait. Ce n'était pas le genre de William de parler de ce genre de choses, ni le tien d'ailleurs. Cela remuait trop de choses en toi, des choses que tu avais bien du mal à accepter comme tiennes, même après tout ce temps. Pourquoi n'existait-il pas des lavages de cerveau sélectifs, ou de quoi dissocier les émotions des souvenirs ? Tu aimerais bien ne voir cela que comme un film, pas comme si cela te touchait personnellement comme c'était le cas. Mais ce n'était pas possible, et tu ne pouvais rien y faire. La mort de ta grand-mère, que tu avais toi-même découvert, n'était pas non plus la meilleure chose pour finir totalement heureux, mais tu l'avais étonnement mieux supporté, peut-être de par son âge et par le fait d'être parti sans aucun souvenir de là-bas, hormis ceux dans ton esprit. Même si William avait une famille sans vouloir la voir, même si tu avais du mal à comprendre cela, tu l'acceptais. Tu n'avais jamais croisé ses parents ou son frère, mais le peu que tu en savais te donnait effectivement une image assez piètre d'eux. Tu ne savais certes pas comment réagirait William s'ils venaient à disparaître, mais tu te doutais qu'il ne regretterait pas son choix donc tu n'avais pas de quoi le blâmer sur ce dernier... Quoi que de toute façon, tu serais incapable de lui en vouloir pour quoi ce soit en fait.
En tout cas, lui non plus n'avait jamais écrit une telle liste , donc tu ne voyais pas vraiment où il voulait en venir. A moins que... Oui, il voulait en écrire une, éphémère, sûrement pour l'été. Éphémère, donc pour une liste de choses à faire pendant le Summer Camp ? Tu ne voyais pas trop à quoi cela servirait : vous ne connaissiez pas tellement ce qui était prévu au final, donc comment savoir ce qui pouvait être fait ? Bonne question. Tu hésitais encore lorsqu'il reprit la parle, te piquant à vif. Peur d'une liste ? Non, ce n'était pas vraiment ton genre, tu n'allais pas être effrayé par un morceau de papier, si ? Je sais bien que je suis facilement effrayé, mais quand même. Tu faisais le vexé également, et, avantage des cours de théâtre, tu espérais que cela soit convaincant. William aurait l'air bête comme ça, ce serait amusant à voir. Et alors qu'il te disait que l'idée était mauvaise et que tu devrais l'oublier, tu sentais que non, il ne voulait pas que tu laisses tellement tomber. Il n'y avait qu'à lire dans son regard pour comprendre qu'il tenait à la faire... et tu ne savais pas pourquoi. Mais il semblerait que tu n'aies pas le choix de tomber dans son piège. Tu soupiras donc, avant d'acquiescer de la tête, le laissant sortir de quoi faire cette liste, du papier et un stylo quoi. Je ne sais pas quel est ton plan William... Mais d'accord. Je te fais confiance. Mais à une condition : elle est commune, donc chacun fait ce que l'autre aura également marquer Et c'était déjà énorme, sachant que tu trouvais que cela sentait le roussi au moins pour toi... et pour lui aussi finalement. Au moins, s'il voulait te piéger, il serait autant embêter que toi. Prenant donc le stylo, tu commenças à écrire deux ou trois idées, tout en les énonçant à vois haute. Connaître tous les étudiants de l'équipe et leur parler au moins une fois, et pas seulement par politesse. C'était ton but principal du Summer Camp, autant t'amuser un peu en l'imposant aussi à William, qui n'avait pas semblé convaincu à l'idée d'être à peu près normal avant votre départ. Cela lui ferait les pieds. Faire au moins acte de présence aux fêtes organisées pour le Summer Camp. Parce que oui, toi, tu t'étais forcé pour aller à la soirée Salsa, sachant qu'elle s'était mal passée, alors que William s'était totalement défilé. Tu lui tendis à ton tour le stylo, un sourire malicieux aux lèvres, mais tout de même un peu inquiet. Tu n'avais pas été très méchant, tu espérais que William reste tout autant à ce niveau.
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Évidemment que, parmi toutes les choses que venait de citer William, Devyn était la seule qui resterait, il le savait. Il savait aussi qu’il blaguait lorsqu’il lui sortit que cela durerait, à moins qu’il décide de tout arrêter là. Levant les yeux au ciel, il soupira ; « Aaah, Devyn… Que vais-je faire de toi ? » Mine de rien, le Gale était capable de bien des choses. Face à William, il pouvait lancer des piques, se montrer ironique. Avait-il déteint sur lui ? Peut-être, et ce n’était pas mal de le voir se lâcher comme ça. Car oui, il disait ce qu’il pensait, et ça, aux yeux de William, c’était déjà un bon début de lâcher prise en ce qui concernait Devyn. Et le mieux, c’est que c’était toujours comme ça. Enfin, presque toujours. Lorsqu’il s’entêtait à masquer ses problèmes à William, tout ça disparaissait, laissant voir le Devyn fermé, blessé. Il savait qu’il n’avait pas eu une vie facile, et même s’il éprouvait de l’empathie pour lui, jamais il ne le plaignait. Il souffrait pour lui quelque part, mais Devyn voudrait-il que l’on s’apitoie sur son sort ? Il en doutait, et ce n’était pas son genre. Alors il faisait son maximum pour effacer ses problèmes chaque fois qu’il en avait. Puisqu’ils venaient de trinquer, le sujet principal de cette soirée revint vite sur la table ; la liste qu’ils allaient créer ce soir. Devyn avait vu juste, elle ne durerait que le temps du Summer Camp. Comme ça, rien à effectuer de retour à Cambridge, tout se déroulerait pendant ces deux mois & si ça se trouve, personne ne s’en rendrait compte. Des Locaux, peut-être, dans le pire des cas, mais en principe, aucun étudiant. En principe. A moins que ; par le plus grand des hasards, des Harvardiens aient choisit ce restaurant pour débuter leur soirée parmi les dizaines qu’offraient Porto Rico, sans parler des bars & autres clubs. Club sandwich, club de golf, club.. Je m’arrête là. Le Kane répondit donc par l’affirmative ; « C’est ça. Uniquement au Summer Camp. » Certes, ils ne connaissaient pas vraiment le programme de ces deux prochains mois, mais ils en avaient vu les grandes lignes. Après, ils n’étaient pas obligés de calquer dessus pour faire leur liste. Le Gale sous-entendit par la suite que cette liste ne lui faisait pas peur… Avant de préciser qu’il acceptait, sous réserve d’une condition ; cette liste était commune. Ca tombe bien mon petit, il allait te l’annoncer. Un sourire en coin étira ses lèvres, répondant ; « J’accepte. Mais c’est bien parce que c’est toi. » OUH LE MENTEUUUUR. S’il ne l’avait pas proposé, William l’aurait annoncé. Peut-être était-ce juste une petite crise de vanité passagère. Ca y est, la machine Gale était lancée puisqu’il s’empara d’un stylo & d’un morceau de papier, commençant à lister leurs défis. Connaître tous les étudiants de l’équipe & leur parler au moins une fois. Très bien, ce ne serait pas trop compliquer de leur parler au moins une fois. Pas seulement par politesse ? Arf... Bien, très bien. Il marchait, de toute façon. Au suivant. Faire au moins acte de présence aux fêtes organisées lors du Summer Camp. Devyn avait bien dit aux fêtes, et non à une fête. Très bien, qu’à cela ne tienne. Il jouait sur son asociabilité ? William jouerait sur son côté prudent. Il acquiesça d’un signe de tête à chaque proposition et, lorsque Devyn lui tendit le stylo, il énuméra ; « Très bien. A chaque escale, goûter au moins une fois aux spécialités. » Et bien sûr, il ne parlait pas de la soupe au chou de Tata Simone la réunionnaise, mais plutôt des piments cultivés à je ne sais combien de mètres d’altitudes et tout ce qui s’en suit ainsi que les alcools, évidemment, histoire de faire passer tout ça. Ca, ça s’annonçait drôle. Et puis il restait sympa, il aurait pu dire une fois par jour, mais il n’avait dit qu’une fois par escale. Au moins une fois par escale. Il avait hâte de voir la tête du Gale lorsqu’il croquerait un piment. Tapotant la table avec le crayon, il déclara ensuite ; « Une fois à chaque escale, dormir une nuit chez un habitant. » Il voulait du social ? En voilà. Posant le crayon sur la table, il regarda ensuite Devyn, cette même lueur de défi dans le regard. D’un trait, il termina son cocktail. Jusqu’où cela allait-il aller ?
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Qu'allait-il faire de toi ? Oh, tu ne le savais pas toi-même. Tu ne pensais pas vraiment qu'il te jetterait comme une vieille chaussette à la fin des vacances, vous vous connaissiez depuis trop longtemps pour que cela se passe ainsi. Et puis, perdre ton pilier te suffirait sûrement à replonger dans ta solitude... et cela ne plairait à aucun de vous deux. Même si vous n'étiez pas toujours collés ensemble, indissociables, tu le sentais totalement lié à toi, toujours. Après tout, c'était la seule personne à qui tu arrivais un tant soit peu à te confier, et il semblerait que ce soit réciproque, ce qui était flatteur. Mais revenons-en plutôt à cette fameuse liste éphémère des choses à faire pendant le Summer Camp. Tu prenais ça comme de petits défis à réaliser, rien de plus. William semblait en tout cas satisfait du compromis de toute faire en commun... à moins qu'il n'ait tout prévu ? Ce genre de sourires en coin, tu les connaissais bien :c'était de la satisfaction, rien de plus, et pourquoi aurait-il été satisfait pour une autre raison que celle-ci ? En fait, tu avais tout prévu n'est-ce pas ? Et tu sais déjà quoi mettre sur la liste je parie. Tu n'étais même pas fâché en fait, juste blasé, parce que tu aurais dû t'y attendre. Cela aurait été trop simple, et tu savais que William pensait généralement à tout, un peu comme toi... et surtout qu'il savait comment te piéger.

Du coup, tu l'avouas, tu t'amusas à le piéger quelque peu, pour te venger. Oui, Monsieur était encore plus asociable que toi, alors tu allais le forcer à fréquenter les gens, tout comme toi tu te forçais déjà à le faire depuis le début du Summer Camp avec un succès plus ou moins important. Au moins, tu pourras rigoler pendant les voyages en mer, à le voir galérer, cela t'occuperait plus que pour les précédentes traversées. Mais c'était sans compter la propre malice du Kane qui semblait aussi se délecter de ce qu'il allait te faire subir. Tester au moins une spécialité de chaque escale ? Tu pouvais le faire. Tu étais peut-être prudent, mais tout de même curieux alors... Goûter à un plat inconnu ne te faisait pas tellement peur. Au pire, si je finis malade à cause de toi, tu me paieras le médecin et les médicaments ainsi que mon inhumation. Humour morbide maintenant, tu avais décidément tout pour plaire. C'était assez simple de trouver de la nourriture spéciale dans chaque île en plus. Bon, la seconde était un peu moins amusante : dormir une nuit chez l'habitant à chaque escale. Ce n'était pas vraiment quelque chose qui t'enthousiasmait, mais tu ne serais pas seul au moins, vous pourrez vous soutenir si besoin. Tu hochas donc la tête, avant de récupérer le stylo, puis te mit à réfléchir. Tu n'avais pas tellement d'idées au final, contrairement à William... sauf une, petite plaisanterie par rapport à tout à l'heure. Finir par être bien bronzés avant la fin du Summer Camp. Toi, tu étais bien parti, mais lui... Le pauvre allait devoir obligatoirement lézarder sur le sable chaud, et cela t'amusait à l'avance. Réfléchissant quelques instants, tu finis par lui donner de nouveau le stylo. Je ne vois rien d'autre, mais quelque chose me dit que tu ne voulais pas t'arrêter là... alors vas-y, lâche-toi. Ou pas, tu risquais fortement de le regretter.
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Pour l’instant, cette soirée se passait pour le mieux. Devyn avait suivi William, il se prêtait au jeu de la liste & il avait l’air, malgré ça, de bonne humeur. C’est vrai que réaliser ces défis pourrait être délicat, mais c’était le deal. Lorsque Devyn affirma que William avait tout planifié, il fronça les sourcils, assurant ; « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » Mais il devait se rendre à l’évidence, garder sa contenance ce soir allait être difficile ; il lâcha un rire après trente secondes de blanc. D’accord il avait tout prévu, Devyn l’avait surement compris avant qu’il ne rie de toute façon, il n’avait surement pas été crédible en répondant ça. Puisque le Kane avait ajouté de nouveaux défis à leur liste, l’anglais y alla de sa remarque. Comme si un malheureux piment & un verre de rhum pouvait le tuer. Il était peut-être réservé avec ce genre de choses, mais il n’avait pas l’estomac délicat au point de s’enflammer avec une bouchée de piment ? Comme il s’imaginait déjà inhumé, William ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. L’humour noir lui allait bien, à petite dose. Il savait que Devyn n’avait pas le fond méchant mais n’empêche qu’une phrase bien placée dans ce genre faisait son petit effet. Le jeune Padawan pourrait-il surpasser le maitre Jedi ? Il lui siffla cependant ; « Tu m’as l’air bien sûr de toi, Devyn. Tu manges des piments & boit en cachette ? » Allez savoir, ça expliquerait son attitude passive, posée face au fait qu’il lui annonce qu’il devrait faire cela à chaque escale. Ou alors, William avait mal jugé l’anglais & il était capable de faire ça sans broncher. Il le verrait par lui-même à la prochaine escale, il allait être gentil et le laisser tranquille avec les défis pour l’instant. J’ai dit que le Padawan pouvait surpasser le maître Jedi ? Ce n’était pas loin, si ce n’était chose faite. Maintenant, voilà que Devyn annonçait le défi qu’il ajoutait à la liste ; revenir bronzé du Summer Camp. Il se moquait de lui ou pas ? Il ne reculait pas devant la difficulté, mais il y a une différence entre les limites physiques & mentales. C’était facile à faire pour lui, il était un anglais à la peau de Californien, il reviendrait doré comme pas permis de ce séjour. William, lui, devait se badigeonner d’écran total toutes les deux heures ou même toutes les heures pour ne pas finir écarlate avant de peler comme un oignon. Il voulait qu’il défi les lois de la physique ? Fronçant les sourcils, il déclara ; « Comment veux-tu que je bronze ? C’est déloyal ! » Il soupira, il sentait la pique arriver. Par chance, Devyn lui refila le stylo, c’était à son tour de jouer. Sauf qu’après ça, il fixait la feuille, dépité, rien ne lui venait à l’esprit. Il laissa son regard vagabonder dans la salle à la recherche d’une piste, et il s’arrêta sur une affichette proposant des activités sportives pour enfants. Enfin, il supposait, ce n’était pas écrit en anglais mais l’image était suffisamment explicite pour qu’il en comprenne le sens. Il demanda, regardant toujours la feuille ; « Tu as déjà joué à Action ou Vérité quand tu étais gamin ? » Lui, non. Mais il en connaissait les règles. Ici, elles seraient quelques peu différentes. A chaque refus de défi ou de réponse à une question, le joueur prendrait un shot. Quoi de mieux pour se préparer à la liste de défis qui les attendait ? Surtout qu’elle était bien sage, pour le moment. Et puis, Devyn préparerait son foie à ce qui l’attendait, William aussi au passage. « Tu dois te douter que les règles ne seront pas tout à fait les mêmes. A chaque refus, le joueur s’enfilera un shot. » Allons Devyn, ce n’est qu’un jeu. Le défiant du regard, il attendait sa réponse.
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Devyn & William


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Oui oui, c'est ça, il ne voyait pas du tout de quoi tu parlais... Mon œil ! D'ailleurs, il se mit à rire peu de temps après, cela voulait tout dire, non ? Mais tu étais quand même bon joueur, il avait bien tout planifié et tu reconnaissais ta défaite... pour le moment. Au pire tu trouveras bien le moyen de te venger plus tard, tu en étais sûr. Enfin, pour le moment, il te fallait déjà répondre aux attaques par défis interposés, et c'était déjà du travail en soi. Parce que oui, William semblait plutôt bien lancé pour te répondre à son tour. Attends... Les spécialités ne comportent pas forcément d'alcool, ça ne peut être que de la nourriture ! Ouais, là, tu ne savais pas vraiment comme réagir autrement. Ce n'était pas que tu n'aimais pas l'alcool, juste que finir ivre n'était pas réellement dans tes priorités... peut-être la peur d'être ridicule ou d'oublier ce que tu avais fait, aussi ridicules puissent être tes actes. Du coup, tu te vengeas, en repensant à son attitude de lézard... et William ne semblait à son tour pas particulièrement ravi. Il fallait dire que pour lui, le bronzage semblait réellement délicat, mais c'était cela qui rendait les choses drôles, non ? Totalement. Mais c'st toi qui as lancé l'idée de la liste, tu n'as plus qu'à assumer maintenant. Et oui, il ne fallait pas jouer avec toi, tu avais quelque peu tendance à y prendre goût lorsque tu t'y mettais, et surtout avec William. Vu la confiance que tu lui portais, cela semblait normal. Mais tu avais abattu tes cartes, à lui d'y répondre, et tu ne le sentais pas, peut-être un mauvais pressentiment, qui sait ?
Effectivement, son idée ne te tentait absolument pas, et tu en grimaças pour seule réponse. Sérieusement, Action ou Vérité ? Tu connaissais bien sûr, comme tout le monde, mais tu avais toujours trouvé ce jeu un peu bête. C'est vrai, tu ne voyais pas l'intérêt de te dévoiler, souvent face à des inconnus ou d'avoir sinon un gage souvent ridicule. Tu n'étais pas vraiment du genre à te confier à n'importe qui après tout... sauf à William justement. Shit. Te voilà coincé entre ton désintérêt total envers le jeu, et la curiosité de connaître quelques petites choses en plus sur William. C'était tentant quand même... mais le Kane ajoutait un élément qui te fit réellement douter : l'action serait forcément de boire un shot. Tu veux finir par me voir ivre, non ? Parce qu'il y avait plus de chances que tu boives le shot que tu ne répondes finalement, même si cela dépendait des questions. Mais d'un côté... Tout dans l'attitude de William indiquait que justement, il fallait que tu cèdes, c'était simplement un défi. Mais toi qui ne voulais pas boire à l'excès. Tu soupiras, passais la main dans tes cheveux et fermas les yeux, le temps de réfléchir. Tu ne le sentais absolument pas tout cela... mais tu n'étais qu'avec lui, et il faudrait un gros hasard pour croiser un de tes ennemis sur l'île, non ? Et n'avais-tu pas dit que tu devais te libérer, ne serait-ce qu'un peu pendant ces deux mois. Quand tu rouvris les yeux, tu avais un léger sourire, même s'il était relativement crispé. Ok. Avant que je ne change d'avis.
William ne se fit d'ailleurs pas privé, et commanda déjà ce qu'il fallait en même temps que la carte arriva. Heureusement que l'on tenait plus facilement l'alcool avec de la nourriture dans le ventre... Te décidant pour un Mofongo, tu restas ensuite silencieux, le temps que l'alcool n'arrive. Tu pris la décision de faire le premier pas, et posas ta première question. Tu passes la page Sarah, depuis la bibliothèque ? Hé oui, tu avais décidé d'y aller fort dès le début. Après tout, tu savais qu'il serait également sans pitié pour toi, et il fallait bien que tu te venges de son idée si étrange.
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Devyn & William


Less you drink, better it will be


Devyn s’offusquait de ce que lui demandait William, à savoir de prendre un verre avec le plat local qu’il devrait prendre à chaque escale. Cela l’effrayait-il ? Sincèrement, lui avait fait bien plus fort, et il ne se priva pas de le lui faire remarquer ; « Tu vas me faire croire que tu peux prendre un repas sans boire, pas même un petit verre d’eau ? Bon là, ce ne sera pas de l’eau, mais si tu as peur, je comprendrais. » Ah non ,ce soir, ce n’était pas un soir de débinage. C’était peut-être la seule fois où ils feraient ça, se défier, tester leurs limites, Devyn ne pouvait pas reculer, plus maintenant. Et puis, ce n’était pas un petit verre qui le ferait danser nu sur une table tout de même ? Bien sûr que non, ou alors il ne tenait absolument pas l’alcool. Il n’avait surement pas été jusqu’à l’ivresse, et il le comprenait, ce n’était pas non plus la tasse de thé de William, pour dire ça en bon anglais qu’il était. Mais une fois, une seule fois pour ce Summer Camp, ce n’était tout de même pas la mer à boire ? De plus, rien ne disait qu’ils allaient tomber saoul. Ce n’était pas un petit verre tous les trois jours environ qui les saoulerait. L’offuscation de Devyn sonnait fausse après lui avoir lancé le défi de brûlage (oui, à ce niveau là, ce n'est plus du bronzage), soulignant ensuite que c’était William qui avait lancé l’idée de la liste et qu’il n’avait plus qu’à assumer. En effet. Il le souligna donc ; « C’est vrai, j’assumerai. Mais toi aussi, pas de débinage. » Qu’il s’imagine à la place de William, qu’est-ce qui serait le plus dur entre un verre & un plat local tous les trois ou quatre jours ou revenir bronzé comme un californien quand on a un teint d’albâtre et une tendance à peler encore plus importante que celle d’un oignon ? La réponse coulait de source. En parlant de couler, Devyn pensait que le but de William ce soir était de le saouler. Il avait tout faux, justement, celui qui serait le plus sobre remporterait la palme, puisqu’il se serait le plus surpassé. Secouant négativement la tête, il le corrigea ; « Le but est de se surpasser, pas de finir saoul. » Devyn ferma les yeux, pesant surement le pour & le contre dans sa tête. Pour peu, William aurait pu voir sur les épaules de son ami un petit ange & un petit démon à son effigie. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il déclara qu’il acceptait. Il ne fallu pas le répéter deux fois au Kane qui commanda de quoi manger & de quoi jouer, évidemment. William commanda un Alcapurrias et, très peu de temps après, Devyn prit les choses en main, et il n’y allait pas de main morte. Oubliait-il Sarah ? Le Gale pouvait bien jouer les offusqués, en posant de telles questions, il se grillait tout seul, il appréciait le jeu plus qu'il ne le laissait paraître. S’asseyant dans le fond de sa chaise, le brun détailla son ami, restant silencieux un instant. Allait-il répondre ? « La page est définitivement tournée. » il répondait à la question de Devyn, mais en même temps, il se convainquait lui-même. Le dire à voix haute n’avait pas le même impact que dans sa tête, c’était certain. Maintenant, à son tour. Il croisa les bras sur son torse, s'empressant de changer de sujet il demanda ; « Juste pour que je me fasse une idée de ce qui nous attend, quelle est la chose la plus dingue que tu ais fait au Summer Camp ? » Lui, par contre, y allait mollo. Il voulait connaître la taille du chantier avant d’attaquer.
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