(+ Hippo) Si tant est que tu sois capables de combler ladite femelle...

« Waw… serait-ce que Monsieur Holmes se dévergonde ? » arqua-t-elle un petit sourcil de défi car Elisandra ne demandait pas mieux que de partager davantage avec son mari adoré. Seul problème : quand il redeviendrait raisonnable… « Est-ce vraiment important le coup du film ? Non parce qu’on sera de toute façon incapables d’en parler, alors… autant ne pas s’attarder dessus aujourd’hui et y revenir plus tard ! » proposa-t-elle, incapable de fixer son attention là-dessus.

« Chérie, ce n’est pas parce que je ne suis pas fana de le faire dans les lieux publics que je suis coincé… Il me semble que je t’ai prouvé depuis des années que je n’avais aucun souci pour te faire l’amour » rétorquais-je avec un léger sourire. Je ne partais pas du principe que l’exhibitionnisme soit un critère de dévergondage. J’aimais simplement avoir un peu de confort quand je faisais de l’amour et surtout aucun public potentiel. « Ok… allons-y »secouais-je la tête avant de la forcer à se relever pour mieux me lever à mon tour et sortir du cinéma main dans la main.

« Oh je sais très bien que tu n’es pas coincé amour de ma vie mais j’aime bien te titiller… c’est bon la honte que veux-tu ! » avoua-t-elle non sans embrasser le bout de son nez aussitôt, toute contente qu’elle était à l’idée qu’ils sortent du cinéma main dans la main, même si la séance n’était pas finie à proprement parler. « Merci d’avoir fait preuve de folie… »

« Vilaine fille, tu mériterais que je te mette la fessée »plaisantais-je avant que nous sortions de la salle puis du cinéma pour atterrir sur le parking. « Ce n’était pas pour me déplaire non plus, tu sais »avouais-je en toute sincérité car je ressentais un curieux mélange. D’un côté, j’étais heureux d’avoir vécu cette expérience avec elle car il était bon de lui faire l’amour mais de l’autre, je ne pouvais m’empêcher de vouloir jalousement la garder rien que pour moi. Je voulais être le seul à la voir en pleine extase… « Qu’est-ce que tu veux faire maintenant ? On peut aller se balader, y a un mini-golf pas loin… Je pourrais le faire ouvrir rien que pour nous deux ! »

« Ah non hein ! Je veux que tu caresses mon séant, pas que tu le fasses rougir ! » éclata-t-elle de rire non sans passer un bras autour de sa taille pour pouvoir lui faire un chaste bisou sur la joue sans pour autant être trop envahissante afin de ne pas le mettre mal à l’aise. « Tu sais que je suis bonne au tennis mais une quiche au golf ? Je suis pas mal dans la tenue, c’est tout… tu vas me mettre la pâtée de ma vie ! Ce sera fun !! »

« Je suis sûr que tu serais très craquante avec les fesses rouges » la provoquais-je, reconnaissant les efforts qu’elle faisait pour s’accommoder de ma pudeur en public. Aussi, pour la récompenser et lui montrer qu’elle ne serait pas seule à en faire, je déposais ma main sur son adorable séant. « Je dois t’avouer un truc… Je n’ai jamais golfé de ma vie »rigolais-je alors autant dire que nous serions sur un pied d’égalité. Je l’entrainais donc vers le terrain de mini-golf où je payais grassement le propriétaire qui accepta de rouvrir juste pour nous. « C’est là que je me dis que j’aime être riche »avouais-je avec un sourire taquin.

« Tu veux essayer les fessées ou c’est juste pour me provoquer ?? Petite note : j’adore quand tu mets ta main là, graouh… » ronronna-t-elle à son oreille pour mieux le suivre jusqu’au terrain de golf où on leur donna deux tenues spéciales pour le green. Autant dire qu’Elie allait s’éclater rien qu’avec la petite voiturette… « Je crois qu’on va mutuellement être ridicules et c’est ça qu’est bon ! » s’exclama-t-elle en revenant bientôt en petite jupette et débardeur blanc, non sans la casquette de circonstance qui parvenait à lui aller à ravir. « Comment je suis Monsieur je privatise tout un golf pour nous tous seuls ? Au fait : je conduis la voiturette !! »

« Je te rassure de suite, c’est juste pour te provoquer. Il est hors de question que je m’adonne à ce genre de choses sur toi »rigolais-je. Je ne concevais pas la violence dans la sexualité alors Elisandra pouvait dormir sur ses deux oreilles à ce sujet. Je lui souriais néanmoins en la voyant ronronner simplement parce que j’avais déposé ma main sur ses fesses. Décidément, ma femme aimait que je la touche à toute heure du jour comme de la nuit. « C’est bon la honte »lui dis-je avant d’aller me changer pour revenir en une tenue de parfait golfeur. « Tu es magnifique, un rien t’habille… D’accord mais pour le retour, c’est moi qui conduit ! Chacun son tour ! »

« Ah tu me rassures ! Je préfère la douceur ou la passion, pas la violence… mais tu peux toucher mon popotin quand tu veux, il est tout à toi » fit-elle en ponctuant ses paroles provocatrices d’un clin d’œil purement cabotin. « Hey tu es super beau aussi ! On va faire fureur sur le green… va pour la conduite chacun son tour, je suis partageuse avec toi » avoua-t-elle pour mieux le faire monter sur la voiturette, s’amusant d’abord à faire le tour du green. « Waw c’est juste un truc de ouf !! Si tu savais comme ça me manque de plus conduite une vraie caisse ! »

« J’espère bien qu’il est tout à moi ! » rétorquais-je en le caressant justement. Nous étions seuls, je n’allais pas m’en priver non plus. Nous nous séparions le temps de nous changer avant de nous retrouver devant une voiturette. Je lui souriais avec toujours autant de chaleur même si cette tendresse se teinta d’inquiétude. « Tu as toujours tes problèmes de tremblement ? Tu sais, je connais une très bonne neurochirurgienne, tu pourrais peut-être la consulter. Elle aura qui sait une solution pour toi. Je t’avoue que je n’y connais rien dans tout cela mais je suis prêt à prendre des cours du soir si cela me permettait de te soulager »