Elle en avait de bonne ! Je n’allais quand même pas lui faire l’amour à tout va et aux yeux de tous même si c’était très tentant. Le problème, c’est que j’allais finir par me transformer en adolescent plein d’hormones à mon tour et au final, je sentais que les conneries n’allaient pas tarder à être faites. « Je prends note… Dis-moi, tu l’as déjà fait sur le capot d’une Porsche ? »lui demandais-je taquin –après tout, chacun ses fantasmes ! Quoiqu’il en soit, la jouissance fut au rendez-vous et autant le dire, elle fut décuplée par le lieu et les circonstances si bien que j’entourais sa taille de mes bras en tentant vainement de redescendre sur Terre. « Accorde moi juste deux minutes et on pourra y aller »grimaçais-je un sourire amusé.
Elisandra ne perdait pas espoir de réussir à le dévergonder ne serait-ce qu’un tout petit peu – l’épisode du cinéma étant déjà un bon début. Le problème, c’est qu’Hippolyte risquait forcément de mettre le holà à ses ardeurs à un moment donné et ça, ça n’en serait que plus frustrant pour la brunette. « Heu… non jamais quand tu considères que je n’ai pas de Porsche ! Pourquoi ? » demanda-t-elle non sans picorer de nombreux baisers contre son visage avant de le rhabiller sagement pendant qu’il reprenait son souffle. « On n’est pas aux pièces mon ange, j’te bichonne en attendant ! »
J’affichais un air de pure connerie alors qu’elle me demandait pourquoi une telle question. « Eh bien si tu pars du principe que j’en ai une et que j’ai toujours rêvé de te faire l’amour sur le capot… Cela répond à ta question ? »lui demandais-je taquin. Oh je n’allais pas changé du tout au tout, il ne fallait pas déconner mais je voulais bien m’ouvrir un peu plus pour lui faire plaisir. Il suffisait simplement de trouver le juste milieu pour que nous soyons satisfaits tous les deux. « Je compte bien là-dessus, c’est juste que j’essaie de me rappeler le film que nous sommes en train de regarder ou du moins, qu’on essayait »