Marshall ≈ all I need is that you take care of me

Je ne faisais pas partie des filles qui couchaient le plus à Harvard. J'avais pas forcément beaucoup d'expériences. Ma première fois était avec Marshall, et le reste je faisais l'amour quand j'étais en couple. Comme une relation tout à fait normale. Je n'ai eu que trois mecs différents pour m'envoyer en l'air. J'étais pas du genre à me faire n'importe qui. Seulement là, je me laissais aller avec Marshall pour la bonne et belle raison que mon coeur battait pour lui. C'était la première fois que je ressentais quelque chose pour lui, c'était tellement différent de notre relation au camp de vacances il y a quelques années. Quitte à me faire avoir encore par la suite, je voulais prendre ce risque. Ma main caressa doucement son membre et je lui offris un petit sourire. Il m'embrasa la mâchoire et me demanda à l'oreille si c'était ma première fois dans une douche. ça se voit tant que ça? je savais pas trop comment me comporter avec lui. J'étais loin d'être son meilleur coup. J'osais pas imaginer le nombre de filles qu'il avait rencontré et qui se débrouillaient mieux que moi.

Juliet semblait réellement tendue. Bien que ce soit elle qui ait rapidement accepté de venir avec moi sous la douche, nous retirant nos vêtements en moins de deux, là, on aurait pratiquement pu croire qu’elle regrettait d’y être. Je lui demandai si c’était sa première fois sous la douche et elle me répondit d’une toute petite voix. « Ça se voit tant que ça? » Je secouai lentement la tête, un sourire flottant sur mes lèvres. « Pas du tout… détend toi. » dis-je en remontant mes mains de ses hanches au haut de son dos, la caressant doucement et remontant encore un peu une main pour la passer dans ses cheveux, jouant dans ses cheveux du bout des doigts. Je reculai un peu la tête, juste assez pour la regarder dans les yeux. « J’ai envie de faire les choses biens Juliet…» oui, voilà, je m’ouvrais enfin à elle. Et c’était vrai au fond, je voulais terriblement faire les choses comme il se devait. Seulement chasser le naturel et il revient au galop. Même si je pouvais arrêter d’être le connard que j’étais devenu, ça n’en faisais pas moins de moi un coureur de jupons invétéré depuis des années et des années. C’était ça qui était le plus difficile à changer. C’est d’ailleurs pourquoi je ne lui demandais pas d’être ma petite amie ou pourquoi je ne lui faisais aucune promesse. Je n’savais que trop bien que je risquais de la décevoir.

Je sais pas s'il disait ça parce qu'il le pensait ou si c'était pour me faire plaisir. Je préfères la tendresse, les caresses, les bisous tout doux, que s'envoyer en l'air comme des bêtes sauvages. Bon, le spring break faisait l'exception, j'avais juste exprimé ma rancoeur et le mal qu'Ethan m'avait fait en utilisant mes pulsions sexuelles erm. Puis je disais àa, mais quand Marshall s'y mettait, il me rendait dingue. Je plantais une nouvelle fois mes yeux dans ses iris. moi aussi. ma main remonta sur son bas-ventre, puis sur son torse et je l'immobilisai sur son côté gauche, là où battait son coeur. L'eau ruisselait sur ses belles formes. Je souris. Je passais mes mains derrière sa nuque et je frottais doucement mon bassin contre le sien, ce qui m'échappa  un léger soupir d'envie. J'avais terriblement envie que nous unissions nos corps.

Son regard rencontra le miens et j’aime à croire qu’il lui avait suffi de ce contact visuel pour comprendre. Pour savoir que je disais la vérité, pour être patiente et attendre le bon moment sans me presser. «Moi aussi. » Je souris et ses mains remontèrent sur mon corps, s’attardant un peu au niveau de mon cœur, je regardai sa main et à nouveau elle alors qu’elle pressait son corps contre le miens, son corps secoué d’un frisson d’envie. Seigneur. Il ne manquait plus qu’elle gémisse et c’en était fait de moi. Doucement, aussi doucement que j’en étais capable même, je pris ses lèvres pour l’embrasser, ma main descendant sur son corps en passant par sa clavicule puis entre ses seins -sans toutefois les toucher plus qu’en les effleurant- puis j’atteignis son ventre pour finalement m’aventurer sur son bas ventre, glissant un doigt entre ses lèvres intimes et caressant cette zone de désir d’un doigt habile et discret.

Marshall captura de nouveau mes lèvres pour me donner un agréable baiser. Je frissonnais à chaque parcelle de ma peau qu'il touchait. Je glissais mes mais sur ses joues puis elles se posèrent sur sa taille. Le jeune homme traçait une ligne de ma clavicule, de mes seins, de mon ventre, jusqu'à mon intimité. Ses doigts de fée s'aventuraient entre mes cuisses et je ne pus échapper un petit gémissement de surprise. Je fermais les yeux, me délectant de ses caresses. Je posais mon front contre son épaule et je me mordis la lèvre. Mon corps désirait encore plus. Je pouvais pas rester en place! Je glissais mes lèvres dans son cou et je soupirais près de son oreille.

J’avais beau vouloir être doux et y aller lentement avec elle, je ne pouvais plus me contenter de la laisser me toucher sans rien faire. Aussi décidai-je de jouer délicatement avec son corps, glissant à peine un doigt dans sa fente, la caressant habilement alors qu’elle semblait défaillir à mon simple touché. Son front contre mon épaule, je ne pus m’empêcher de sourire avant qu’elle ne relève la tête pour m’embrasser dans le cou, gémissant près de mon oreille. Eh merde, elle faisait vraiment tout pour me rendre la tâche difficile! Je frissonnai de la tête aux pieds alors même qu’il faisait terriblement chaud dans la douche. Je caressai son cou de ma main libre, remontant son visage vers le miens et m’emparai de ses lèvres pour l’embrasser passionnément, évacuant ainsi une partie de la pression qui pesait sur moi.

Marshall me faisait vraiment plaisir là. Je sais pas si c'était parce qu'il me caressait ou parce que c'était l'effet Marshall. Le deuxième l'emporte pour le moment. Mon coeur tapait fort contre ma poitrine. Le winthrop m'embrassa de nouveau et j'ai bien cru que j'allais tomber dans les pommes. J'avais tellement envie de m'unir à lui, de former qu'un. J'allais peut être regretter ce qu'on était en train de faire, je sais pas, mais j'en mourrais d'envie. L'eau continuait de couler sur nos deux corps pendant que je sortais un autre gémissement qui était venu tout seul. Je me tenais contre lui pour être sur de ne pas perdre l'équilibre avec ce qu'il me faisait.

Juliet ne bougeait plus, subissant simplement les caresses que je lui offrais, gémissante et tremblante, se tenant contre moi pour ne pas s’effondrer. J’avais terriblement envie de la pénétrer là, maintenant, mais comme je l’avais dit, j’essayais de me contrôler, de ne pas être une bête avec elle. Aussi décidais-je de ralentir un peu la cadence, retirant ma main, me contentant de l’embrasser. Puis, m’approchant de son oreille, je lui murmurai : « Je te laisse décider de la suite… » je mordillai son lobe et laissai glisser mes lèvres sur la peau chaude et humide de son cou.

J'étais sur un petit nuage. J'avais Marshall, bon c'était pas compliqué de coucher avec puisqu'il ne disait jamais non erm. Les caresses qu'il m'offrait me rendait complètement folle. Il m'excitait beaucoup et lui aussi avait cette même sensation vu son membre dressé sur mon ventre. Il arrêta et me dit que je devais décider de la suite. Y'a pas photo, pas besoin de faire un dessin pour lui faire comprendre que je crevais d'envie qu'il me prenne et qu'il m'envoie au septième ciel. Je reculais, plaquant mon dos contre la parois et attrapant Marshall par son troisième bras pour le coller contre moi. J'ai tellement envie de toi, là, maintenant... tout de suite. je me pinçais les lèvres. Je prenais la pilule, mais pour les capotes j'étais pas tellement sur d'en avoir puisque je faisais pas régulièrement l'amour haha.

Juliet me regarda brièvement, elle semblait fiévreuse et quelque chose me disait que ça n’avait rien à voir avec la chaleur de la douche. Je souris en la voyant reculé. Elle prit mon membre dans sa main pour me rapprocher d’elle et j’obtempérai sans me faire prier. « J'ai tellement envie de toi, là, maintenant... tout de suite » Je souris de plus belle. Si gentiment demandé… comment est-ce que je pouvais résister? Je passai rapidement les mains sous ses cuisses et la soulevai d’un cou, la tenant toujours bien plaqué contre le mur de la douche. Un sourire carnassier aux lèvres, je me penchai pour l’embrasser à pleine gueule, tenant mon membre d’une main avec lequel je caressais activement son clitoris, glissant vers l’entrée de son vagin sans jamais vraiment y entrer. Autant faire durer le plaisir encore un peu, non?