l'amour ne veut pas la durée, il veut l'instant et l'éternité (+ aaron)
Je lui proposais un réveil de roi avec un petit déjeuné au lit préparé moi-même mais il semblerait qu'il ait une autre idée en tête. Dos contre le matelas, bloquée par le corps d'Aaron, je me voyais obligée de rester sous la couette. Bon ben s'il insistait hein, je n'allais pas le contredire. Il finit donc par me libérer et sortit de la chambre. À mon tour, je me glissais hors des draps, direction salle de bain pour me débarbouiller un peu. Le reflet du miroir montrait une femme souriante et épanouie, tellement que j'en restais presque étonnée. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais plus vue ainsi au réveil et je savais que c'était grâce à lui. Un doux sourire s'afficha sur mes lèvres tandis que je retournais dans le lit. Une seconde plus tard, Aaron revint avec un plateau rempli. Une nouvelle fois, un sourire illumina mon visage. « Tu es vraiment adorable, tu sais ça? » Je l'embrassais pour le remercier, lui faisant une petite place juste à côté. Je n'avais généralement pas tellement faim au réveil mais j'étais gourmande. Et puis, il l'avait fait sous ma demande du coup, bien sûr que j'allais manger. En plus, les tranches de pain était déjà tartinées! J'en pris donc une et croqua dedans. Mmmh. Je le tendais ensuite à Aaron, un sourire malicieux sur les lèvres.
L'amour ne veut pas la durée; il veut l'instant et l'éternité.
Analind & Aaron
Je revenais avec un plateau contenant notre petit déjeuner. Je n’avais malheureusement pas eu le temps d’aller acheter des croissants ou bien des pains au chocolat. Ce sera donc tartines grillées au beurre. Un regard en coin, et je voyais Ana aux anges. Si seulement je pouvais la faire sourire ainsi chaque jour jusqu’à la fin de notre vie… Mes lèvres furent pressées contre les siennes tandis que je me faufilais à côté d’elle dans le lit, en tâchant de ne rien faire tomber du plateau. Plateau qui fut posé sur nos jambes, parfaitement en équilibre. Mes lèvres s’attardèrent sur sa tempe, tout en souriant, amusé.
- Il paraît, oui.
Ana me tendit sa tartine de pain et je croquais dedans. Il est toujours étonnant de voir à quel point je peux avoir faim dés le réveil. Manger est d’ailleurs la première chose que je fais dés que je sors du lit. Je peux me lever à huit heures ou bien à quatre heures du matin, je serais capable de m’enfiler un petit déjeuner copieux pour bien commencer la journée. Je pris une gorgée de mon café au lait. Car pour tout avouer, j’ai toujours eu besoin de mon demi-litre de lait chaque matin. C’est plus important que le café, à ce stade ! En fin de compte, encore une preuve que je suis resté un grand enfant.
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Il ne me fallait que peu pour me rendre heureuse. Genre, un simple petit déjeuné au lit suffisait pour me rendre joyeuse. Du coup, là, j'étais toute souriante. Quand Aaron revint, je me reculais pour lui donner de la place dans le lit. Après un petit baiser, je le complimentais. Son petit sourire satisfait me fit rire. « Quel égo. Je devrais peut-être arrêter de te complimenter? » Je lui tendis ensuite ma tartine qu'il croqua dedans. Je la terminais ensuite, buvant une longue gorgée de café. Reposant mon regard sur lui, je pouffais alors en voyant des miettes et un peu de confiture au coin de ses lèvres. Prenant un petit mouchoir, je lui essayais la petite tâche. « Un véritable enfant. »
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Analind & Aaron
- Non, il faut que tu continues de me complimenter, sinon, personne ne le fait.
Je levais les yeux au plafond, amusé. Pour tout avouer, on me complimentait souvent, et c’est peut-être pour cela que j’avais un tel égo. Pourtant, je n’étais aucunement vantard. Je possédais seulement beaucoup d’assurance et c’est ce qui plaisait aux femmes. Je reposais ensuite mon attention sur elle lorsqu’elle essuya le coin de mes lèvres en me rappelant à quel point je suis un enfant. Je lui tirais la langue, pour unique défense avant d’avoir une brillante idée. Pardon, une ‘‘brillante’’ idée.
- Tu peux parler, t’as vu la tâche que tu as ici ?
Je pointais du doigt son visage. J’attendais qu’elle cherche où elle avait bien pu se tacher pour étaler du beurre sur le bout de son nez à l’aide de la tartine. Je la reposais rapidement sur le plateau et levais les mains pour éviter qu’elle se venge.
- Stop, on arrête de jouer avec la nourriture !
Oui, sauf que j’étais le seul à le faire. Mais autant éviter que Fawkes s’y mette aussi. Mouahaha.
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Je levais les yeux au ciel face à sa remarque. Genre, il ne recevait jamais de compliments... c'était impossible. Avec un physique comme le sien, j'étais certaine qu'il en recevait beaucoup, surtout de la gent féminine. Dans mon cas, il faudrait que j'arrête un peu de le complimenter. Et c'est bien ce qui se passa quand je me mis à le traiter d'enfant. C'est vrai quoi, avec la tâche de confiture sur le coin des lèvres. À croire qu'il ne savait pas manger correctement. Par contre, quand il fit semblant de me montrer la propre tâche que j'avais, je fronçais les sourcils. Quoi? Ou ça? Mais quand il me le foutu lui-même, j'affichais une mine faussement outrée. « Alors là, tu vas me le payer! » Sauf que je n'eu même pas le temps de réagir qu'il reposait la nourriture sur le plateau. Je plissais les yeux, le regardant. « Je ne joue pas avec la nourriture, c'est toi! Mais je trouverais un autre moyen de me venger. » Oh oui, et il allait regretter son petit geste.
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Analind & Aaron
Nous étions des enfants. Pour ma part un peu plus qu’elle. Disons que je l’entrainais dans mes bêtises, comme à cet instant précis alors que je jouais avec la nourriture. Pas bien ! Et lorsqu’Ana fut sur le point de répliquer, j’ordonnais un temps mort, ou plus vulgairement le « Pouce ! » des enfants lorsqu’ils jouent à se battre et que l’un d’eux a besoin de reprendre son souffle. Autant dire que Fawkes et moi étions très complices, prêts à écouter l’autre, à avoir des discussions sérieuses, ou bien à faire les idiots ensemble. La plupart du temps, elle supportait mon comportement enfantin, et parfois, elle cédait et me suivait sur cette pente raide. Et lorsque ça arrivait, ça finissait souvent en fous rires.
- Ah ouais ? Et tu comptes te venger comment ? J’ai hâte de voir, crevette.
Crevette, c’était le surnom que je lui donnais lorsque j’avais envie de la charrier ou bien de jouer le macho, en faisant ainsi référence à sa taille mais également au fait que j’étais plus musclé qu’elle. Ainsi, physiquement, elle ne pouvait rien contre moi.
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J'ouvris la bouche, prenant tout de suite un air faussement choqué tandis qu'il "m'insultait". Je n'étais pas trop fan du surnom vu que bon, ça me faisait passer pour une petite femme fragile, sans défense. D'un autre côté, il avait raison. Je veux dire, je n'ai pas la force d'un homme. Néanmoins, je reste une femme et je savais que tout homme avait au moins une faiblesse nous concernant. Un sourire malicieux s'afficha alors sur mes lèvres tandis que je m'approchais de lui. Je pris le plateau et le mis sur la table basse. Je m'assis alors sur lui, passant mes doigts sur sa joue. « Tu crois que je n'y arriverais pas? » Je frôlais mes lèvres contre les siennes mais avant que le baiser ne se forme, je m'écartais, un sourire innocent sur le visage.
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Analind & Aaron
Ana venait de déposer le plateau que j’avais ramené, sur la table de chevet. A peine cela fut-il fait qu’elle prenait place sur moi. Là, l’un de mes sourcils s’arqua. Ok, ça devient intéressant là. Je lui adressais un sourire arrogant et séducteur à la fois. « Vas-y, montre-moi, tu viens de piquer ma curiosité. » Ses doigts caressaient mes joues drues, puis ses lèvres effleurèrent les miennes. Pour ma part, elles s’entrouvrirent dans le but de l’embrasser mais Ana se recula, uniquement pour me provoquer. Là, je fronçais les sourcils avant de rire. « C’est pas du jeu, tu triches ! » Mes mains, qui s’étaient déposées sur ses cuisses, glissèrent en dessous, alors que je me redressais en même temps. De cette façon, je la fis basculer en arrière afin de passer par-dessus elle. Mon bassin s’était frayé un chemin entre ses cuisses, les miennes écartées pour empêcher tout mouvement de sa part. « Moi aussi, je peux le faire, figure toi. » Mes lèvres effleurèrent son cou, juste de quoi faire apparaître quelques frissons.
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Je lui tirais la langue tandis qu'il me traitait de tricheuse. Je ne l'étais pas, je ne faisais que lui montrer de quoi j'étais capable. C'était bien lui qui me l'avait demandé non? Soudain, je me retrouvais moi-même sur le dos. J'avais d'ailleurs lâché un petit cri quand il renversa la situation. Je frissonnais sous ses lèvres alors que je fermais les yeux l'espace d'une seconde pour les rouvrir rapidement. Je pris alors une mine boudeuse. « C'est pas du jeu, tu n'as pas le droit d'utiliser ta force d'homme. Lâche-moi. » Je me mis à gigoter sous son corps, utilisant mes mains pour le repousser un peu. Néanmoins, le sourire amusé sur mes lèvres montrait bien que tout cela n'était rien de plus qu'un jeu.
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Analind & Aaron
« Et toi, tu n’as pas le droit d’utiliser ton charme ! Ca non plus, ce n’est pas du jeu ! » Oui, nous étions de véritables gamins, mais c’est ce qui faisait aussi notre complicité. Ana avaient posé ses mains à plat contre mon torse dans le but de me repousser. Mais son amusement prouvait qu’en rien je n’étais trop entreprenant et détestable. Je mordillais son menton, lui volais ensuite un baiser pour finalement me redresser. « Mais bon, comme je ne suis pas mauvais joueur, d’accord, j’arrête d’utiliser ma force. » Juste pour que son corps arrête de gigoter. Et quand se fut le cas, je glissais mes doigts au-dessus de ses hanches afin de la chatouiller. Le pire supplice qu’il y est. Et comme je suis un tyran… mouahahah !
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Je lui proposais un réveil de roi avec un petit déjeuné au lit préparé moi-même mais il semblerait qu'il ait une autre idée en tête. Dos contre le matelas, bloquée par le corps d'Aaron, je me voyais obligée de rester sous la couette. Bon ben s'il insistait hein, je n'allais pas le contredire. Il finit donc par me libérer et sortit de la chambre. À mon tour, je me glissais hors des draps, direction salle de bain pour me débarbouiller un peu. Le reflet du miroir montrait une femme souriante et épanouie, tellement que j'en restais presque étonnée. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais plus vue ainsi au réveil et je savais que c'était grâce à lui. Un doux sourire s'afficha sur mes lèvres tandis que je retournais dans le lit. Une seconde plus tard, Aaron revint avec un plateau rempli. Une nouvelle fois, un sourire illumina mon visage. « Tu es vraiment adorable, tu sais ça? » Je l'embrassais pour le remercier, lui faisant une petite place juste à côté. Je n'avais généralement pas tellement faim au réveil mais j'étais gourmande. Et puis, il l'avait fait sous ma demande du coup, bien sûr que j'allais manger. En plus, les tranches de pain était déjà tartinées! J'en pris donc une et croqua dedans. Mmmh. Je le tendais ensuite à Aaron, un sourire malicieux sur les lèvres.
