l'amour ne veut pas la durée, il veut l'instant et l'éternité (+ aaron)
Peut être que pour lui, son enfance avait l'air banale, mais pour moi, elle ne l'était pas. D'accord, il ne voyageait pas beaucoup, mais c'était ce qu'il faisait qui rendait sa vie intéressante. La mienne était particulièrement ennuyante, je n'avais d'ailleurs rien à dire vu que je n'avais jamais vraiment fait de conneries. « Oui mais du coup, tu as des anecdotes amusantes à raconter. Moi je suis ennuyante. » C'est vrai quoi. À part étudier et regarder les étoiles, je ne savais rien faire d'autre. Je soupirais alors avant de me mettre à bailler, sentant la fatigue monter. Finalement, Aaron proposa d'aller nous coucher. J'acquiesçais alors presque timidement avant de me lever. Tandis qu'Aaron allait ranger les coupes, je me dirigeais directement vers sa chambre et me faufilais entre ses draps. Je soupirais d'aise. C'est alors que je vis un Bagheera rentrer presque timidement dans la chambre avant de se poser au pieds du lit. Je pouffais doucement. Au même moment, Aaron revint dans la chambre. Je fermais les yeux pour éviter de poser mon regard sur lui mais quand il finit par me rejoindre, enroulant ses bras autour de moi, je ne pus que soupirer d'aise. J'étais bien là. Je me retournais alors et posa doucement mes lèvres sur les siennes.
L'amour ne veut pas la durée; il veut l'instant et l'éternité.
Analind & Aaron
- Arrête de dire des bêtises. A mes yeux, tu es loin d’être ennuyante.
Le principal défaut d’Ana était son manque de confiance. Il était impressionnant de voir à quel point elle pouvait se sous-estimer. Je mettais donc un point d’honneur à lui rappeler qu’elle possède de nombreuses qualités. Je ne le faisais pas pour la caresser dans le sens du poil, mais uniquement pour qu’elle ouvre les yeux sur sa véritable valeur. Je ne savais pas d’où venait un tel manque de confiance en elle. Etait-ce à cause du départ de son père ? Peut-être qu’au fond d’elle, elle se dévalorisait parce qu’elle pensait que son géniteur avait préféré les quitter plutôt que rester avec sa mère et elle, chose qui ne serait pas arrivé à ses yeux si elle était moins banale. Je me trompais peut-être, mais bien évidemment, je me demandais comment une femme comme elle pouvait avoir si peu de confiance en soi.
Désormais, je me retrouvais dans le même lit qu’elle. L’avoir dans mes bras restait apaisant. Je ne prêtais pas réellement attention à Bagheera qui avait déjà pris place au pied du lit. Ce qui, rappelons-le, n’arrive jamais puisqu’il dort dans son panier dans le salon. Mais là, il devait croire qu’il s’agissait d’un jour de fête puisqu’Ana est présente. J’vous jure… D’ailleurs, la jeune femme se retourna vers moi afin de sceller ses lèvres aux miennes. Mes yeux se fermèrent instinctivement. Mon corps se cala davantage aux siens et je pus sentir sa poitrine encore couverte s’écraser contre mon torse. Oh mon Dieu… ! Cependant, je n’osais pas lui faire trop d’avances, de peur qu’elle le prenne mal. Je respectais d’ailleurs bien trop Ana pour la considérer comme l’une de mes anciennes conquêtes. Mes bras restaient autour d’elle tandis que je déposais mes lèvres dans son cou.
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Je souris faiblement à sa remarque avant de finalement me lever et me diriger vers sa chambre. Il était adorable, à toujours essayer de me rendre confiante mais... je ne sais pas, j'avais du mal. Sans doute les séquelles d'une enfance sans père et de mon mariage avec Dylan. Certes, tout allait bien entre nous mais il était incroyablement macho et... Bref. Je m'étais enveloppée sous la couette, fermant les yeux avant de sourire en sentant Aaron se coller à moi. Directement, je me retournais pour venir l'embrasser. J'étais bien là. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais plus sentie aussi bien. J'en oubliais même tous mes problèmes. Puis, en sentant ses lèvres dans mon cou, je pouffais légèrement. Il me picotait un peu avec sa barbe naissante du coup, ça me chatouillais un peu, mais j'adorais cette sensation. Dylan lui ne rasait toujours de près, il n'aimait pas donner un air un peu négligé et pourtant, je préférais ce style en réalité. Bref, ce n'était pas le moment de comparer les deux hommes. « Tu me chatouilles... » Je venais de souffler ces propos dans un sourire, les yeux fermés, profitant quand même du contact de ses lèvres dans mon cou. J'aurais voulu que le temps s'arrête...
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Analind & Aaron
L’une des choses qui m’effraie le plus dans cette relation, c’est de me retrouver sans cesse comparé à Dylan. J’avais peur que chacun de mes gestes soient analysés et qu’au fond d’elle, elle veuille un homme comme celui avec qui elle s’était mariée. Car je ne me sentais pas assez fort, ni assez exceptionnel pour faire le poids contre son premier amour qu’elle a perdu non pas suite à un désaccord, mais à cause d’un accident de voiture. C’est très compliqué d’arriver après une personne décédée, plutôt qu’après un divorce. J’ai beau avoir énormément de confiance en moi en temps normal, dans la vie de tous les jours, lorsqu’il s’agit d’Ana, j’ai toujours peur de ne pas la mériter.
Désormais, nous étions au lit pour une première nuit ensemble. Mes lèvres se baladaient dans son cou et même si je la sentais réagir de façon positive, effectivement, je la chatouillais. J’esquissais ainsi un sourire amusé, basculant sur le côté afin de me retrouver par-dessus elle, le bassin entre ses cuisses.
- Ah oui ? C’est vrai ?
Et comme je suis un chieur de première, je frottais doucement ma barbe naissante contre la peau de son cou, l’effleurant juste assez pour la chatouiller davantage. Finalement, mes dents se refermèrent avec taquinerie sur son menton dans un léger mordillement.
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Je savais que c'était totalement incorrect de ma part de comparer les deux hommes mais je n'y pouvais rien. Je ne voulais pas le faire mais mon cerveau agissait de lui-même. Je savais que c'était injuste envers Aaron mais il n'avait pas besoin de le savoir. Je ne voulais pas voir la douleur dans ses yeux, comme j'avais pu le voir de nombreuses fois. Alors je me tairais jusqu'à ce que cette mauvaise habitude disparaisse. D'un côté, nous n'étions qu'au tout début de notre relation donc c'était un peu normal non? Je savais que je ne faisais que chercher des excuses à mon comportement mais...
Une nouvelle fois je pouffais tandis que je me retrouvais sur le dos, un Aaron en toute puissance me bloquant par sa force. Son air taquin prédisait déjà la suite des événements. Il fallait que je me venge oh, je ne pouvais pas le laisser prendre avantage de moi ainsi! Posant mes mains contre son torse, j'essayais de le repousser. Sauf qu'en réalité, je ne mettais aucune once de force, ni même de conviction. « Si tu continues, je vais devoir t'ordonner de te raser. » Jamais je ne mettrais ma menace à exécution, parce que j'adorais cette petite barbe naissante, ça lui allait comme un chef.
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Analind & Aaron
- Tu n’oserais pas. Et puis, ma barbe repoussera toujours.
J’esquissais un large sourire. J’aimais sentir ses mains délicates contre mon torse, cherchant à me repousser mais sans user d’une quelconque force pour faire croire à un désir de se détacher de moi, sans réellement le vouloir. Finalement je remontais à son hauteur, gardant cependant mon bassin entre ses cuisses. Seulement, cette fois-ci, mes lèvres se pressèrent contre les siennes. Je savais qu’elle aimait ma barbe comme ces quelques marques à l’effet négligé.
Après un long moment entre câlins et taquineries, nous finîmes par nous endormir. Je n’avais pas fait d’avances trop prononcées à Ana même si elle put comprendre sans difficulté que son corps restait très désirable à mes yeux. Mais j’avais été sage. Finalement, je m’étais plongé dans un sommeil réparateur contre elle, avec tendresse. Et lorsque les rayons du soleil filtrèrent la chambre, ils ne me réveillèrent pas puisque j’avais le visage parfaitement calée contre la poitrine de Fawkes. Rien à faire, avant même que nous soyons ensemble, lorsque nous venions à nous assoupir ensemble, mon visage terminait toujours à cet endroit. Je n’y peux rien si sa poitrine est confortable et que je m’y dirige toujours instinctivement. L’une de mes mains avait atterri sous la chemise qu’elle portait, posée sur son dos. Sa peau y était chaude et douce. Comment aurais-je donc pu passer une mauvaise nuit ? Au contraire, je dormais sur mes deux oreilles, apaisé et serein.
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C'est vrai, je n'oserais jamais et il le savait très bien. Enfin, je ne faisais que le taquiner, jamais je ne mettrais ma menace à exécution. Ses lèvres sur les miennes, je fermais instinctivement les yeux. Les câlins et taquineries continuèrent jusqu'à ce que je finisse par tomber dans les bras de Morphée. Je tombais dans un sommeil reposant et lourd contrairement aux autres nuits. En réalité, ce n'était que lorsque je dormais avec Aaron que je ne faisais aucun rêve ou cauchemar. La nuit avait vraiment été paisible et j'étais vraiment bien dans ses bras. Sauf qu'au petit matin, à force de bouger, nous avions fini par changer de rôle. Bien que j'avais posé ma tête sur son torse quand mes yeux s'étaient fermés, je me retrouvais maintenant en mode coussin. Ça ne me gênait pas vraiment mais il était un peu lourd en fait. En plus, je n'avais pas osé bouger de peur de le réveiller. Parce que oui, je m'étais réveillée avant lui! Miracle quand même. J'aurais bien voulu aller nous préparer un petit-déjeuné mais impossible dans une telle position. Un léger sourire s'afficha sur mes lèvres tandis que je le sentais bouger un peu plus, signe qu'il allait bientôt se réveiller. Je vins doucement lui caresser la joue, soupirant d'aise de le savoir à mes côtés. J'étais bien.
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Analind & Aaron
Je sortais doucement de mon sommeil. En effet, Ana bougeait doucement contre moi et peu à peu, j’ouvrais les yeux. Je relevais la tête, totalement dans le brouillard. Mes muscles se tendirent alors que je m’étirais, jusqu’à croiser son regard. Il me fallu quelques secondes pour comprendre pourquoi nous étions dans le même lit. Mais très vite, je me remémorais la soirée et me rappelais ainsi que nous étions désormais ensemble. Le bonheur. J’esquissais un sourire, sans pour autant parler, en comprenant que j’aimerais qu’elle soit toujours la première personne que je vois en me réveillant le matin. Un véritable délice.
Je basculais doucement sur le côté et glissais mes bras autour de son corps frêle afin de la serrer avec tendresse contre moi. Aucun mot ne semblait nécessaire, ni assez significatif pour expliquer ce que je pouvais ressentir à cet instant précis, c'est-à-dire un véritable bonheur mêlé à une sérénité totale. Mes lèvres se déposèrent au coin des siennes avant que je ne remonte le drap par-dessus nous, jusqu’à nous envelopper des pieds à la tête. Ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes de câlins au réveil que j’entrouvrais enfin les lèvres afin d’esquisser un simple :
- Salut…
La voix cassée, signe que je venais de me réveiller. Mes doigts courraient sur son ventre tandis que je l’observais. Je ne répéterais jamais assez qu’au réveil, elle était d’une beauté flagrante, au naturel. Une crinière décoiffée et brune, contrastée par des yeux d’un bleu magnifique. Bordel, ce qu’elle peut être belle…
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Je le regardais papillonner des yeux jusqu'à ce qu'il les ouvre. Un doux sourire s'afficha alors sur ses lèvres et je ne pus m'empêcher d'afficher un air pareil. Un réveil parfait. Ça m'avait tellement manqué de me réveiller dans les bras d'un homme - ou qu'un homme se réveille dans mes bras dans ce cas-ci. Aaron finit par se dégager sans pour autant me lâcher. Je pus donc me recroqueviller bien contre lui, soupirant d'aise. Ce ne fut qu'après plusieurs minutes de câlins que finalement, Connor se mit à parler. Sa voix était rauque, lui donnant un air encore plus sexy que d'habitude. « Salut... » J'allais ensuite cacher mon visage dans son cou, y déposant un petit baiser, humant son parfum. Le paradis. « On se fait un petit déjeuné au lit? » En fait, je n'avais vraiment pas envie de bouger mais je savais qu'un de nous deux devra se lever pour aller préparer tout ça. « Ou plutôt, comme la dernière fois, c'est toi qui as préparé le petit déjeuné, je veux bien le faire cette fois-ci. » Bien oui, j'suis serviable moi. Et puis, je savais aussi où se trouvait tous les ustensiles donc il n'aura pas à m'aider ou me surveiller non plus. Franchement, s'il ne s'était pas étalé sur moi en pleine lui, il se serait déjà réveillé sous l'arôme d'un bon café.
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Analind & Aaron
Ana venait de caler son visage contre mon cou, afin d’y déposer un baiser. Mes yeux se fermèrent instinctivement sous ce délicieux contact. Prendre un petit déjeuner au lit ? Pourquoi pas ? Cela ne rendrait que plus parfait ce réveil. Cependant, mon côté gentleman préférait que je me lève pour aller le préparer, plutôt que lui donner cette tâche. De cette façon, je basculais sur le côté, afin de me retrouver par-dessus Fawkes. Mes mains remontèrent sur les siennes, enlaçant nos doigts ensemble. Et mon bassin s’était retrouvé une fois de plus entre ses cuisses.
- Je vais y aller, reste ici.
Je déposais un baiser sur ses lèvres avant de me redresser pour sortir du lit, uniquement vêtu d’un boxer. Je me dirigeais donc vers la cuisine et préparais le café. En attendant qu’il coule, j’en profitais pour remplir la gamelle de Bagheera. Et pour ça, je n’avais pas moins que le paquet de dix kilos de croquettes. Ensuite je nous préparais des verres de jus d’orange et des tartines avec du beurre et de la confiture. Ce n’est qu’une fois que le café fut coulé que j’en remplissais deux bols. Je revins donc avec le plateau rempli jusqu’à la chambre.
Accueil
Peut être que pour lui, son enfance avait l'air banale, mais pour moi, elle ne l'était pas. D'accord, il ne voyageait pas beaucoup, mais c'était ce qu'il faisait qui rendait sa vie intéressante. La mienne était particulièrement ennuyante, je n'avais d'ailleurs rien à dire vu que je n'avais jamais vraiment fait de conneries. « Oui mais du coup, tu as des anecdotes amusantes à raconter. Moi je suis ennuyante. » C'est vrai quoi. À part étudier et regarder les étoiles, je ne savais rien faire d'autre. Je soupirais alors avant de me mettre à bailler, sentant la fatigue monter. Finalement, Aaron proposa d'aller nous coucher. J'acquiesçais alors presque timidement avant de me lever. Tandis qu'Aaron allait ranger les coupes, je me dirigeais directement vers sa chambre et me faufilais entre ses draps. Je soupirais d'aise. C'est alors que je vis un Bagheera rentrer presque timidement dans la chambre avant de se poser au pieds du lit. Je pouffais doucement. Au même moment, Aaron revint dans la chambre. Je fermais les yeux pour éviter de poser mon regard sur lui mais quand il finit par me rejoindre, enroulant ses bras autour de moi, je ne pus que soupirer d'aise. J'étais bien là. Je me retournais alors et posa doucement mes lèvres sur les siennes.
