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Attendre l'après Australie... C'était mon but au départ. "Quelle solution ? Qu'on se mette en relation libre ? On aurait pas pu, on est trop jaloux..." J'ai toujours apprécié cette petite jalousie ou plutôt sa possessivité. Je trouvais ça mignon, en fait. C'est peut-être pour ça que ça fait mal. J'ai peur que tous nos moments soient gâchés par l'idée d'Isadora... Je me mets à pleurer de nouveau en lui disant : "Quand je pense que tour ça nous est tombé dessus juste après qu'on se soit dit "je t'aime" pour la première fois. Après le kiosque..." Je veux le prendre dans mes bras, mais je peux aps. Je ressens le vide de son absence et de la perte de sa confiance et de son amour. Je m'écroule en larmes, lutte pour pas tomber à genoux au sol... C'est pas vrai ! Tout était idyllique, parfait... Et là on s'engueulaient, creusant un fossé entre nous. Le genre de fossé qu'on rebouche pas. Même en pleurant toutes les larmes de son corps dedans. Je lui réponds pas, il a raison, c'est retourner le couteau dans la plaie... Je hoche la tête, ne voulant pas admettre combien ce que je viens d'entendre me détruit. Chez une amie... Elle allait surement vouloir le consoler et la manière envisagée me retourne le ventre. C'est de bonne guerre après tout, c'est ce que je lui ai fait... Du coup, je rétorque, retournant vers la chambre : "Je sais pas si je vais rentrer de toute façon. C'est au cas où." Nan, je rentrerai pas. Plutôt crever que de dormir dans le lit de Ruben sans lui... J'essaie de m'ôter de la tête que la chemise blanche qu'il porte, il l'avait le soir de notre première fois... Putain, ça fait si mal...
- Spoiler:
J'ai envie de chialer quand j'écris ça, pas toi ?
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