(+) Une vengeance à l'italienne. w/ Mallory

« Graouu »lâchais-je non sans malice avant de rigoler. Le pire, c’est qu’elle en serait capable de le porter tout le temps. « En plus, il fonctionne sans pile, il suffit juste de le recharger de temps en temps… Tu imagines, tu es à une soirée entre femmes et d’un coup d’un seul, tu le sentiras vibrer en toi… Songe à combien ce serait bon que ce soit mon sexe en toi durant ces petits instants »murmurais-je à son oreille pour l’allumer comme il se doit avant de revenir à une discussion bien plus sentimentale. « Tu étais importante pour moi, dès le premier regard mais maintenant, tu es ma femme, mon âme sœur, la mère de mes enfants, ma meilleure amie, mon amante, mon tout »

« Tu sais que maintenant je vais le porter à chacune de mes soirées entre filles ? Autant dire que si tu oublies je vais être frustrée puissance mille et je risque de me venger… » murmura-t-elle à son tour à son oreille même si elle rougissait très légèrement face à cette provocation manifeste qu’il venait de lui offrir. Declan était doué en la matière, aucun doute là-dessus… « On s’est bien rattrapés depuis et n’empêche, si tu savais comme je te félicite d’être rentré dans ma douche ce jour là… tu imagines, tu ne m’aurais même pas remarquée sinon ! Je ne pourrais pas partager autant avec toi et je ne pourrais pas te dire que tu es mon tout… »

« Tu parles à un homme qui a une mémoire sans fin… Bébé, comment voudrais-tu que je puisse oublier que ma femme est livrée à mon bon plaisir ? Rien que le fait de te savoir dans l’attente de ces vibrations sans savoir quand est-ce qu’elles tomberont… Je crois que je serais partant pour un second round »rigolais-je. Je savais que cela sonnait extrêmement pervers mais en même temps, nous n’étions pas en train de parler de la pluie et du beau temps. « Je préfère ne pas imaginer si je n’étais pas entré dans cette cabine… J’aime à penser que c’était tout simplement notre destin de nous retrouver bébé car tu es mon tout également »

« Tu veux dire prêt pour un second round maintenant ? Mais chéri les jouets n’ont même pas encore été livrés puis je te signale que tu m’as dit que tu m’emmenais au restaurant… tu n’auras qu’à me titiller sous la table pour que j’ai envie d’un second round à la maison… » sifflota-t-elle comme si elle cherchait à lui donner des idées. « Mais c’était ton destin d’entrer dans cette cabine. C’est pour ça que tu m’as mis une jolie alliance au doigt, que j’ai tatoué ton prénom sur ma nuque et que je donnerai naissance en septembre à nos trois petits bouts… on est destinés à tout ça. Il ne peut pas en être autrement ! »

« C’est une bonne idée mais tu crois que tu vas résister et attendre d’être sagement de retour à la maison ? »la taquinais-je. Je sentais que j’étais prêt à faire les 300km nous séparant de la boutique, et cela dans la nuit pour au petit matin, lui tendre les jouets. J’en serais tout à fait capable. « Je suis entièrement d’accord avec toi, c’était notre destin comme les autres hommes ont su que cela ne servait à rien de chercher à te séduire car je comptais le faire bien mieux qu’eux»lui dis-je avec un petit clin d’œil.

« Je sens que ça va être dur, surtout si tu me chauffes… dis-toi que tu me tiens juste la main et je suis déjà à moitié trempée » soupira-t-elle doucement. Mallory avait dit cela d’un ton diablement sérieux, en prime, comme s’il n’était rien de plus naturel au monde. « Mais tu as fait mieux qu’eux ! Les autres je m’en fous. T’es le meilleur, le plus beau, le plus musclé, avec le meilleur cul… je continue ou tu m’as comprise ? »

« Juste en te tenant la main ?! Dis bébé, cela te dérange si je découche ce soir après t’avoir longuement fait l’amour ? Non parce que c’est officiel, je dois aller chercher quelque chose en urgence »rigolais-je de bon cœur. « Je pense que j’ai saisi le principe oui. Depuis que nous avons abordé le sujet de notre passé commun, je dois t’avouer que je n’arrête pas de te revoir à seize ans dans cette foutue nuisette. Je crois que c’était la première fois de ma vie que je réagissais de cette façon face à une femme… Tu m’as mis en émoi toute la nuit sans même le savoir »soupirais-je.

« Juste en me tenant la main ! Pas ma faute, tu me fais tout le temps cet effet… mais… tu veux aller chercher quoi ?! » couina Mallory, n’aimant pas qu’il la laisse toute seule, surtout au beau milieu de la nuit, à moins que ce ne soit pour une urgence absolue. « Ce sera pour un contrat ?? » poursuivit-elle avant de laisser échapper un petit rire. « Tu y as repensé tant que ça ? Ça m’étonne que ça ait été tes premiers émois… tu avais l’air tellement… à l’aise ! »

« Mon colis ! » lâchais-je car cela ne pouvait définitivement pas attendre encore trois ou quatre jours. Je le voulais pour cette nuit point final. « Cela te dérange pas ?! Je serais revenu avant même que tu te réveilles, je t’en fais la promesse. Tu ne te rendras même pas compte de mon départ » soufflais-je contre sa joue. « J’ai toujours été très à l’aise avec ma sexualité. En même temps, quand on songe à qui est mon oncle, on peut dire que je n’ai jamais eu de problème à aborder le moindre problème »rétorquais-je avec amusement en pensant à Oncle Shawn.

« Ton colis… de jouets ?! » fit-elle en comprenant subitement où il voulait en venir. « Ben… pas sûr que j’arrive à m’endormir mais je vais museler mon impatience, c’est pas grave. T’auras intérêt à te rattraper au petit matin, hein ! » sifflota-t-elle avant de rougir subitement. « Bah t’as bien de la chance ! Je pense que tu t’en souviens comme si c’était hier, moi j’arrivais à peine à te regarder dans les yeux alors pour te soigner, c’était un peu l’enfer… »