☆ MATHER PARTY HARD

Maëlys ne tenta pas de se dégager lorsqu'il la rapprocha de lui, au contraire, elle se laissa faire. Et ça lui plaisait bien. Pourquoi fallait-il qu'il fasse toujours les trucs qu'il fallait pas hein ? Ils étaient pas censé rester amis eux ? Ouais, mais il avait envie de se rapprocher d'elle là, et surtout, il avait pas envie de se prendre la tête. Levant le menton pour expirer la fumée de son joint, il se mit à tousser bruyamment malgré lui lorsqu'il l'entendit dire à Minnie-Love qu'il était son copain de manière disons très protectrice. Il avait envie d'exploser de rire tellement la situation était comique, mais se retint heureusement en jetant un regard à son meilleur ami. Dans quelle galère allait-il encore se fourrer hein. Son verre d'alcool toujours dans l'autre main, il le vida à nouveau d'une traite. Soit pas jalouse comme ça chérie dit-il à Maëlys en lui faisant un clin d'oeil.

Bon fini les petites confessions, maintenant on était prêt à déconner de nouveau. C'était drôle de passer du temps avec Max. Dorian allait pas en revenir haha. J'explosais de rire quand il s'amusa à rugir comme un lion et j'en avais presque la chair de poule. « Arrête de me faire rire je vais faire pipi dans ma culotte! » j'en avais mal les abdos à force de glousser comme une hyène.

Au fond de moi, je savais que je n'étais pas faite pour être en couple. Jorden avait peut-être tout gâché entre nous or, qui sait si je n'aurais pas fait de même s'il n'avait pas dérapé avant moi. J'étais bien seule, célibataire or, je m'imaginais pas loin de lui. C'était étrange, je n'arrivais pas à l'oublier complètement et lorsque quand bien même je m'apprêtais à le faire, il trouvait un moyen pour attirer mon attention. Ce soir, j'avais appris qu'il avait couché avec Grace et, qu'est-ce que je pouvais bien dire ? Grace ne sortait ni avec Jeno, ni avec Konrad et je venais de larguer Jorden. Ils sont grands, ils sont adultes, ils savent ce qu'ils font. Non tu sais ce qui me fait plus chier ? Grace sait parfaitement ce que je ressens pour Jorden et pourtant, elle a couché avec. Jorden, c'est Jorden, un bel enfoiré qui l'aurait fait même si Grace n'était qu'une inconnue pour moi car, c'est plus fort que lui mais, je pensais que je comptais plus que ça pour Grace tu vois. Après, ils sont adultes, ils font ce qu'ils veulent et nous, on peut rien dire. J'haussais les épaules d'un air innocent avant de regarder Konrad avec un large sourire. Ah bah enfin, c'est qu'on va pouvoir enfin s'amuser. Il me mit au défi, j'aurais très bien pu refuser or, ce n'était pas dans mes habitudes. J'hochais la tête positivement avant de le suivre jusqu'au bar. Je suis toujours d'attaque, je suis carrément remontée et prête à te retrouver à quatre pattes à la fin de la soirée. J'espère que t'es prêt à perdre ?! Que la fête commence !!!

J'avais peut être été un peu vite en lui versant mon verre sur la tête mais je n'avais pas pu résister. Car après tout elle n'avait pas été loin dans ses propos, m'avait cherché mais pas tant que ça elle avait juste rétorqué face à mon attaque. Je l'ai regardé avec ses cheveux tout dégoulinant, un nouveau sourire s'est dessiné sur mes lèvres puis j'ai tourné les talons histoire de quelques secondes. La Cabot fut rapide car en un rien de temps elle m'avait foutu au sol pour me badigeonner d'herbe sur mon visage avant de me menacer en serrant mon cou de sa main. Honnêtement j'avais envie de lui défoncer le crâne, de prendre sa tête et de l'exploser contre un rocher. Je me suis un peu débattue mais j'ai vite compris que ça ne servait à rien mieux valait faire la fille un peu soumise pour pouvoir attaquer par la suite. Elle s'était calmée assise à califourchon sur mes genoux, c'était le moment. Je lui ai craché à la figure avant de lui foutre un bon cou bien placé sur son visage de pétasse. Tu vas le regretter biatch. Après mon coup elle s'était un peu relevée j'en ai donc profité pour la pousser et la traîner par les cheveux jusqu'au point d'eau dont nous étiez proche pour la pousser dedans. T'apprendra à fermer ta gueule connasse. dis je en la contemplant. Morue vient voir comment se débrouille une Cabot dans l'eau, c'est pas beau à voir! avais je dit à Grace en me retournant.

Fermer ma bouche pour lui laisser l’avantage ? Certaine pas. Elle me cherchait et elle n’allait pas être déçu. Swan était le stéréotype parfait de la fille que je ne pouvais encadrer. Le genre de fille qui pouvait rapidement m’énerver. Contente de moi, je venais de lui faire bouffer l’herbe. Un petit rappelle à ce qu’elle m’avait fait à Punta cana. Je regrettais malheureusement de ne pas être à la place. Elle se laissa faire pour mieux se défendre, elle me cracha à la figure - qu’elle classe, digne d’une bip - avant de me prendre par les cheveux pour me balancer dans un point d’eau. J’étais trempée et terriblement énervé. Elle voulait la guerre, elle allait l’avoir la guerre. « T’apprendra à fermer ta gueule connasse. » fit-elle en me regardant. Je me trouvais dos à elle, je serrais la mâchoire et fermais les yeux histoire de faire redescendre cette envie de la tuer. « Morue vient voir comment se débrouille une cabot dans l’eau, c’est pas beau à voir ! » je me rapprochais du rivage, me m’étant face à Swan. Sans rien dire, ma main rencontra lourdement la joue de la Lowell. Une claque qu’elle avait du bien sentir passer. « Premièrement, c’est toi qui va fermer ton gros four de Lowell » ma main prit à nouveau de l’élans et se plaqua une nouvelle fois contre la joue de la Lowell qui voyait rouge. « Deuxièmement, va te faire foutre ! » et troisièmement, le final de tout cela. Je pris sa chevelure pour la balancer à son tour dans le jolie point d’eau qu’elle venait de trouver : « Troisièmement, la Cabot t’emmerde, pouffiasse » dis-je avant de partir excéder par la situation.

Je n'avais pas ni envie de parler de Jorden et de Grace, ni envie de leur parler directement. Ils m'avaient beaucoup déçu tous les deux et aucun n'a vraiment eu le courage de venir m'en parler directement. Bien, qu'il en soit ainsi, moi j'avais bien besoin d'un verre ! Même plusieurs et apparemment, Konrad était tout aussi déterminé. Crèves chéri, je suis déterminée là ! Peut-être qu'il avait l'habitude de gagner or ce soir, j'étais bien remontée et rien ni personne ne pouvait m'empêcher de boire. Je suis prête à aller jusqu'à l'overdose pour te battre. Si je perds... Je te respecte à vie ! Vla le pari, je risquais pas grand chose puisque c'était déjà le cas. Il est mignon Koko mais bon, je n'avais aucune envie de perdre. J'arrivais au bar et préparer des shoots. J'alignais le plus de verre possible avant de renverser l'alcool bien comme il faut. Que les choses sérieuses commencent, il fallait que je gagne et que je montre de quoi j'étais capable. Je n'avais plus rien à perdre après tout !