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everywhere I'm looking now, I can see your halo ~ cody

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La première question qui vint à l'esprit de Joan fut s'il n'espérait pas pour elle, est-ce qu'il espérait pour quelqu'un d'autre. Mais elle se ravisa, effaçant rapidement la question de son esprit. Elle ne se sentait pas encore prête pour ça. Presque surprise elle le fixa et affirma d'une voix atone. « Je crois que j'ai épuisé mon crédit, faire des efforts pour deux, espérer pour deux, je peux plus. » Ce n'était même pas un reproche, lorsqu'elle l'avait revu la première fois, elle lui en avait voulu, puis la fois d'après au parc, puis la fois encore après au Spring Break, puis la fois encore après au bal. En effet, ils n'auraient peut-être pas du sortir de l'infirmerie. Elle avait fini de lui en vouloir. C'était trop fatiguant, fatiguant de l'aimer, fatiguant de lui en vouloir, fatiguant de lui courir après, fatiguant de partir en courant quand il était tout prêt. La fatigue ne lui réussissait pas, ça la foutait d'une humeur de merde. Au fond Lindley préférait l'espoir, ça lui demandait moins d'efforts. Attendre dans la salle d'attente de Bleeker c'était tellement plus simple que de franchir la porte et de s'enfermer à jamais dans le cabinet cardiologique du jeune homme. « Je t'ai dit que je t'aimais, je t'ai fourni ta part d'espoir, à toi de voir ce que t'en fais. » Allez hop, on remballe tout, les sentiments, les mots doux, les baisers, les regards intenses. La brunette se releva, attrapant la banderole par un bout. Elle la tira à l'autre bout de la pièce, prenant le scotch au passage, entreprit de l'accrocher. Puis elle revint vers Cody, le regardant dans le nez plutôt que dans les yeux, c'était moins intime. Quoique elle l'aimait bien son nez, c'est la signature Bleekerienne, elle fixa donc son menton. « Tu peux m'aider à accrocher la banderole ? Ou alors gonfle les ballons. »
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Cody aurait pu rester totalement inerte, imperméable aux plaintes de la frangipane … Mais il n'y parvint pas. Sa gorge se serra, il sentait ses phalanges trembloter, ce qui annonçait rien de bon. Il stoppa ce séisme en passant ses mains derrière ses genoux, tentant de canaliser ses émotions pour les enfermer dans une petite boîte qu'il ne devait pas rouvrir. Elle était fatiguée. Lui aussi. C'était fini ? C'était fini. Il aurait voulu en placer une mais la réalité était qu'elle l'avait tué. La réalité était qu'ils y étaient, là, en plein dans la réalité. Il aurait aimé comater un peu plus longtemps, ne plus attendre qu'un beau jour Joady will come back sans qu'il n'ait à bouger le petit doigt pour. C'était trop beau pour être vrai et le retour de manivelle, il venait de se le prendre dans la gueule. Au final ; il ne répondit rien. Les mots s'étaient coincés au fond de sa gorge et il faudrait bien plus qu'un sirop pour la toux pour les dégager. Elle lui demanda finalement de l'aide pour la banderole. Ah ouais. Dans tout ça, Cody avait oublié pourquoi ils étaient là. Il tenta de reprendre ses esprits et se leva de son fauteuil en silence. Il remarqua un tabouret et le fit glisser jusqu'à Joan. « Lui, il va t'aider. » Il n'avait pas envie de partager une banderole avec Joan. Il se dirigea vers les ballons de baudruche et lâcha avec ironie ; « Il paraît que je suis gonflant comme gars. » Quand il était triste, même son humour en pâtissait.
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Joan le remercia en hochant la tête. Une fois pas plus. La jeune femme avait tellement les jambes en compote que grimper sur le tabouret, c'était genre grimper dans un des arbres de Hunger Games. Très haut vous savez. La Quincy attacha son chef d’œuvre avec une application toute particulière descendre du tabouret signifiait aussi se retourner vers Cody, le voir avec ses yeux. Et en effet quand elle le vit, elle fut stupéfaite de ce qu'elle vit. Pour la première fois, elle le voyait vraiment comme son ex. Ils étaient en pause et par magie du destin le dvd était arrivé à sa fin – oui ça existe encore les dvd – Joan n'éprouvait pas une grande tristesse à cette idée. De nos jours ils sont toujours vendus par deux les dvds pour être plus attractifs, dvd 1 et dvd 2, et pour la brune, ils avaient commencé par le dvd avec les bonus, les scènes coupées, les bandes-annonces, les interviews des acteurs, leurs impressions sur le film. Elle aurait pu lui dire mais elle préféra se taire. Elle n'en éprouvait pas le besoin, ça faisait partie de son espoir personnel, des sentiments qu'elle allait écraser au fond de son cœur, appuyer avec ses deux mains pour les tasser et fermer la porte. Elle ne voulait pas parler si c'était pour qu'il réclame un coin de couette pour se réchauffer le petit orteil, systématiquement Joan allait le recouvrir de couettes, l'enrouler dedans, l'étouffer, le saucissonner. Elle lâcha un rire, comme si Bleeker venait de faire la vanne du siècle. « Un vrai souffleur électrique. » Elle s'approcha de lui avec une démarche sautillante comme si rien de grave n'était arrivé et le serra dans ses bras. Pas un truc trop personnel, plutôt un câlin entre deux potes mobilisés à la guerre sur le quai de gare, comme deux gosses qui se rendent compte qu'ils vont devenir adultes un jour et que ça craint. Elle s'éloigna aussi vite qu'elle était venue, attrapant un ballon. « Je vais t'aider. »
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L'atmosphère devenait d'un coup tellement pesante que Cody aurait aimé avoir le privilège de se rendre invisible. De disparaître pour partir sans même que Joan sache où il s'était cassé. Il avait besoin d'espace, de grandes prairies, d'amour dans le pré et la présence de son ex à ses côtés le mettait mal à l'aise. Ex. Voilà ce qu'ils étaient, c'était officiel. Si certains en doutaient encore, maintenant c'était réglé ; ils étaient des exs. Rien de plus, rien de moins. Rien de moins … La bonne blague. Il n'avait jamais autant eu l'impression de rien représenter pour Joan qu'à ce moment précis. Ils allaient finir d'organiser cette petite fête à laquelle Cody ne comptait pas participer. Il partirait en espérant ne pas revoir Joan de sitôt. Ça faisait mal. Pourtant, quoi ? Ils venaient juste d'officialiser ce que le brunet savait déjà. Il aimait cette touche d'ambiguïté, il s'y était fait. Maintenant, il avait l'impression qu'elle s'était envolé comme un grain de sable dans le Gobi. Alors, il restait seul avec ses ballons, prêt à les gonfler de son souffle le plus puissant. Mais Joan débarqua sur ses grands sabots et … Le serra dans ses bras ? Vraiment ? Ce contact eut l'effet d'une décharge électrique sur lui, chargée à 5000 volts. Elle s'éloigna et il resta la fixer, l'air grave. Et genre, elle, elle passait à la gonflette des ballons tranquille pépère, sans même se soucier de ce que ressentait le brunet. C'était facile pour elle. Elle allait partir, retrouver son copain et lui, il serait seul comme un chien. Il aura Aidan, pas sûr cependant qu'il puisse compter sur lui pour les câlins et autres attentions. « Ne refais plus jamais ça. » Son ton était glacial. Ils venaient de rompre après 1 an et demi de rupture (non, il n'y a pas d'erreur dans ma phrase) et la pilule était coincé dans le gosier. Il prit un ballon et le déchira sans faire exprès en cherchant le bout pour le remplir d'air. Il en prit un second, pareil. Il abandonna. Non c'est bon, il était trop nerveux. Ses doigts tremblaient. Il avait surtout envie de partir.
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Elle venait sûrement de faire la chose la plus égoïste de son existence. Et le pire c'est qu'elle n'éprouvait aucun remord. De toute façon comme dirait les amis camionneurs de Florence Foresti, deux points, ouvrez les guillemets, il vaut mieux avoir des remorques que des regrets. S'il avait peur qu'elle ne prenne pas soin de ce qu'il pouvait ressentir, il se trompait. Autant Lindley pouvait ignorer son ton de reine des neiges, autant elle ne pouvait pas ignorer le ballon déchiré, les doigts tremblants. Pourtant il devait s'estimer heureux. C'était quoi un câlin sur l'échelle de ce qu'ils avaient fait et ce qu'ils n'avaient pas fait ? Le poney n'avait jamais été aussi prête à laisser partir son jockey préféré sur un autre cheval de course. Malgré ça, une part était consciente qu'elle l'aimait sans doute plus que lors de l'apogée de Joady. Pas question pour la jeune femme de balancer un truc du genre 'je te laisse tomber parce que je t'aime et que tu seras plus heureux ailleurs' elle n'aimait pas ce genre de discours hypocrite qui résultait toujours d'un cœur brisé et de retrouvailles au clair de Lune de mon ami Pierrot. Ne plus jamais refaire ça. Le Lowell venait de balancer la phrase phare de l'année 2014. Un peu comme les explications du code : ici vous voyez un panneau qui signale une interdiction de stationnement, donc le stationnement est interdit. Ce pléonasme ! (tu vas voir que je vais l'avoir mon bac de français) Après avoir réduit à néant leur futur pas très proche, Bleeker se sentait obligé d'en rajouter, de préciser qu'il ne fallait plus qu'elle recommence à l'aimer très fort la méchante fifille. Elle prit un ballon et le gonfla parfaitement, comme pour lui prouver qu'elle y arrivait elle. Rond, parfait, les mêmes ballons qu'il y avait à McDo avant et qu'il y a chez Flunch. Elle le laissa retomber parterre avant de donner un coup de talon pour le faire éclater. Clac. Rebondir c'est bon pour les ballons. « Te fais pas de soucis pour ça. Aucun risque. »
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Le jeune homme n'arrivait même plus à regarder Joan dans les yeux. C'était con, c'était déjà fini avant ce soir. S'il fallait définir une date précise, il dirait le soir du bal. Mais voilà, un sentiment d'impuissance mêlé à une once de frustration engourdissaient ses muscles. Ses gestes devenaient imprécis à tel point qu'il n'était même pas foutu de gonfler un ballon. Un ballon de baudruche, le genre de truc que même sa fille pourrait faire en deux secondes. Pourtant, il détenait le record de la famille en matière de vitesse pour remplir les ballons en plastoc'. Là, il ne pouvait juste plus. Il fallait qu'il se calme. D'habitude, quand Joan était dans les parages, il se calmait contre ses lèvres. Ça allait vite, c'était soft, ça apaisait les tensions à la vitesse grand V. Mais là, il n'avait même pas le droit à sa boule antistress attitrée. Il devait gérer ça par lui-même et si le poney se trouvait dans la même pièce, il n'y arriverait tout bonnement pas. Il ne comprit pas trop le délire du chocolat Lindt, genre j'te gonfle un ballon et j'te l'éclate avec mon talon. Ouais OK. Pourquoi ? Si c'était une image genre je joue avec ton cœur et pour mieux te le détruire alors ouais, il avait très bien saisi la comparaison. Si c'était un autre truc du style j't'éclate mon bonheur à la gueule alors touché, coulé, blessé. Trop de choses lui traversaient l'esprit, il se faisait pas mal de films d'un coup. Il haussa les épaules et riva son regard sur son pied. Son foutu pied. Ah, si elle pouvait se le coller dans le cul. « Je vois que t'as plus besoin d'aide. » Banderole attachée, ballons qu'elle pouvait visiblement gonfler toute seule, il n'y avait plus rien à faire. « J'te laisse ranger. » Et il gagna l'escalier qui menait aux dortoirs. Ça le tuait de partir si froidement. Mais il n'était psychologiquement pas prêt à réagir autrement.
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