[x Theophyl] ­─ The Pursuit of Memories

Tandis que je répondais à Théophyl, celui-ci attendit ma réponse avant de m'entraîner avec lui sur la piste de danse, tandis que la musique rythmait nos pas. Cela me rappelle des souvenirs d'enfance, lorsque j'apprenais à danser et que je passais mon temps à exaspérer les autres par mes piètres capacités. Capacités qui avaient grandement évoluées depuis, à mon grand soulagement. « Merci d'avoir accepté, je suis honoré. » Je lui souris. C'était presque devenu rare, des personnes qui parlaient avec de si bonnes manières. Alors que nous dansions, il croisa alors mon regard, avant de me poser une question très particulièrement formulée. « Alors, qui es-tu réellement Despe ? » Que répondre à ça? Je ne savais même pas quel genre de réponse donner, en réalité. « Une ombre, ou parfois sa lumière. Une étudiante, parfois une serveuse. Une résidente de Cambridge, et une native de Varsovie. » répondis-je avec évasion. Non, je ne savais vraiment pas comment répondre, effectivement. Pour ce qui était de l'ombre et de la lumière, je faisais référence aux gens que je croisais dans la vie de tout les jours. Pour certains, je ne suis absolument personne, juste une étudiante de l'université. Alors que pour d'autres, je suis une amie, plus proche même pour d'autres. Mon regard azuré soutenant le sien, je commençais peut-être à me dire que j'avais répondu quelque chose d'assez stupide. Mon côté mystérieux, voyez-vous. Mais c'était surtout parce que je racontais rarement ma vie aux autres, si ce n'étaient les personnes qui me connaissaient bien et depuis très longtemps, alors je me dévoile toujours très peu, et très évasivement.

Lorsque j'avais rencontré Despe, mon premier but et ma première pensée ne furent pas de l'inviter à danser avec moi. Mais suite à ses révélations sur le fait qu'aucun garçon ne l'avait invité à ce bal et qu'aucun autre ne l'avait invité à danser, je n'avais pas pu m'empêcher de l'inviter donc, pour qu'elle puisse quand même avoir une danse à ce bal. Je me sentais comme un sauveur qui n'était pas si bien vu que ça par sa sauveuse. Mais comme elle accepta de m'accompagner sur la piste de danse, j'avais vu dans cette perspective, la chance de pouvoir mieux la connaître. « Une ombre, ou parfois sa lumière. Une étudiante, parfois une serveuse. Une résidente de Cambridge, et une native de Varsovie. » Je restais alors perplexe face à ce qu'elle me disait et ma bouche s'ouvrit malgré moi mais aucun son n'en sorti. Je devais ressembler à un poisson. Que répondre à cela ? J'étais en médecine non en psychologie. La philosophie et ses doubles sens cachés n'était pas fait pour moi. Mais je n'avais plus le choix et jetant un regard à nos alentours, je tentais de déchiffrer ce qu'elle me disait. « Alors...La première partie de ta phrase, je t'avoue que je suis un peu largué. Sinon tu es étudiante mais tu as aussi un boulot de serveuse, c'est ça ? Tu vis à Cambridge mais ta véritable origine est d'être originaire de Pologne ? » Intéressant. La faisant tourner sur elle-même, je repris possession de sa taille. « Et donc étudiante en psychologie ? Et ça t'arrive souvent d'aider de pauvre amnésique dans mon genre ? » Je tentais le sourire tout en me concentrant sur la musique.

Alors...La première partie de ta phrase, je t'avoue que je suis un peu largué. Sinon tu es étudiante mais tu as aussi un boulot de serveuse, c'est ça ? Tu vis à Cambridge mais ta véritable origine est d'être originaire de Pologne ? Je ris doucement. " Désolée, je me suis laissée emporter. Ne cherche pas à comprendre le début de ma phrase, ce serait inutile. Pour le reste, tu as tout bon, cela dit. Et tu as aussi découvert ma capacité àe pas savoir répondre aux questions. " souris-je. On en trouve peu, des personnes aussi peu douées pour répondre à de simples questions, j'imagine. Cela dit, j'avais remarquemé que ma réponse l'abait légèrement surprit, et je comprenais pourquoi. Je suis la reine lorsqu'il s'agit de dire des choses sans aucun sens.. Je le fais même parfois trop souvent. Et donc étudiante en psychologie ? Et ça t'arrive souvent d'aider de pauvre amnésique dans mon genre ? Tandis que je suivais ses pas, je tentais de me remémorer si j'avais seulement déjà croisé quelqu'un dans son cas. " Exact, cela dit, tu es la première personne que je rencontre dans ce cas. Et c'est intéressant." Me rendant compte que j'avais dit quelque chose pouvant être mal interprété, je me corrigeais. " Ce n'est pas.. Le fait de découvrir de nouvelles choses psychologiquement parlant qui est forcement ce que je trouve le plus intéressant, bien que cela le soit. C'est que tu es une personne intriguante, et que j'admire à la fois. J'ignore si j'arriverai à vivre si du jour au lendemain, je n'avais plus aucun souvenir. " Ouais. C'est toujours aussi maladroit, comme façon de dire, mais je ne voulais vraiment pas qu'il le prenne mal. J'aimais à "étudier" cette amnésie, cela dit, je l'appréciait pour la personne qu'il est avant tout. Mes cours de psychologie me fatigue, heureusement que l'année est enfin terminée, que je puisse passer un instant à autre chose. Balayant la salle des yeux, je ne restais jamais bien longtemps à regarder la même personne, suivant instinctivement les pas de danse tandis que la musique défilait.

« Désolée, je me suis laissée emporter. Ne cherche pas à comprendre le début de ma phrase, ce serait inutile. Pour le reste, tu as tout bon, cela dit. Et tu as aussi découvert ma capacité à pas savoir répondre aux questions. » Elle réalisa alors un sourire auquel je répondis avec envie. Elle me semblait trop sur la défensive. Se lâchant peut-être désormais et je trouvais ça bien. « Je te rassure, nous possédons tous une forme plus ou moins développé de cette capacité. » Me mettant à rire, nous continuons toujours de danser. Je continuais donc de lui poser des questions sur elle et ses occupations. Curieux moi ? À peine. « Exact, cela dit, tu es la première personne que je rencontre dans ce cas. Et c'est intéressant. » Elle parlait sûrement de mon amnésie et je ne pus réprimer une petite pique. «  J'suis ravi que tu puisse trouver mon cas intéressant. » Car là ou elle m'avait aidé, beaucoup m'aurait sans doute tourné le dos. « Ce n'est pas.. Le fait de découvrir de nouvelles choses psychologiquement parlant qui est forcement ce que je trouve le plus intéressant, bien que cela le soit. C'est que tu es une personne intriguante, et que j'admire à la fois. J'ignore si j'arriverai à vivre si du jour au lendemain, je n'avais plus aucun souvenir. » Ah ? Sans savoir trop pourquoi, ce qu'elle me disait m'intéressait énormément. « Il suffit juste de savoir se relever lorsqu'on tombe. » Évidemment, je parlais du fait d'être amnésique et du fait de s'en sortir. « Mais dis-en moi plus, en quoi je suis une personnalité intrigante pour toi ? »

« Je te rassure, nous possédons tous une forme plus ou moins développé de cette capacité. » J'eus un léger rire. Certes. Cela dit, j'avais toujours eu cette tendance à parfois vouloir en faire.. Légèrement trop. Lorsque j'eus répondu à sa question, je n'eu à attendre que quelques secondes pour en percevoir la réponse. « J'suis ravi que tu puisse trouver mon cas intéressant. » Si l'on prenait déjà en compte ma curiosité insatiable, et que l'on y ajoutait mon envie tout aussi grand me de vouloir toujours aider les autres, il était évident que je n'aurais jamais pu tourner le dos à Theophyl si j'avais eu l'occasion de l'aider. Ce soir en était la preuve. Alors que je terminais ma tirade, je sentis que ma réponse l'avait quelques peu intrigué. « Il suffit juste de savoir se relever lorsqu'on tombe. » Je n'en aurais jamais été capable, moi. J'aurais paniqué, j'aurais pu tomber en dépression, je n'aurai jamais supporté le fait de ne me rappeler de rien. De ne pas savoir si je peux faire confiance à telle ou telle personne. Ne plus me rappeler de ma routine me perturberait, également. « Mais dis-en moi plus, en quoi je suis une personnalité intrigante pour toi ? » " C'est.. Difficle à expliquer. Disons que tu es quelqu'un de particulièrement positif, tu ne donnes pas l'impression qu'il ait pu se passer quelque chose d'aussi grave dans ta vie. Non.. dis-je en secouant la tête. En fait, tu pourrais paraître insouciant dans un sens, alors que tu es simplement réfléchi. Tu passes au dessus de ce genre de chose et ainsi, tu vis comme si tu étais né ainsi. Tu es une personne.. Forte. Pourtant, je sais que cette amnésie n'est pas non plus une partie de plaisir, mais.. J'aime ta façon d'être aujourd'hui, et j'espère que lorsque tu retrouveras ta mémoire, tu resteras ce genre de personne, positive, curieuse, réfléchie.. Enfin, c'est un peu embrouillé mais en gros, c'est ça." terminais-je sérieusement, avant de lui sourire. Franchise et sincérité. Les maîtres mots de la famille Azlejovitch. Il était vrai que je tenais des discours plutôt confus, et pourtant, ils révélaient un grand nombre de chose, à la fois.

Sans trop savoir comment je m'y étais pris, je réussis alors à faire rire la jeune femme qui dansait avec moi. Elle me disait même qu'elle trouvait mon cas intéressant et cela me rendait perplexe, car, je voulais connaître ce qui lui plaisait tant. Je n'étais, après tout, qu'un simple amnésique. En revanche elle me disait que si jamais tel avait été son cas, elle n'aurait pas vraiment su comment réagir. «  C'est.. Difficile à expliquer. Disons que tu es quelqu'un de particulièrement positif, tu ne donnes pas l'impression qu'il ait pu se passer quelque chose d'aussi grave dans ta vie. Non.. » Fronçant les sourcils, je l'écoutais avec toute l'attention dont je disposais. Elle me disait qu'elle me considérait comme une personnalité intrigante et j'étais très intéressé pour savoir en quoi. « En fait, tu pourrais paraître insouciant dans un sens, alors que tu es simplement réfléchi. Tu passes au dessus de ce genre de chose et ainsi, tu vis comme si tu étais né ainsi. Tu es une personne.. Forte. Pourtant, je sais que cette amnésie n'est pas non plus une partie de plaisir, mais.. J'aime ta façon d'être aujourd'hui, et j'espère que lorsque tu retrouveras ta mémoire, tu resteras ce genre de personne, positive, curieuse, réfléchie.. Enfin, c'est un peu embrouillé mais en gros, c'est ça. » Quand elle eut fini de me dire ce genre de paroles, je restais avec un sourire digne de la taille d'une banane sur les lèvres. « Merci je suppose... » Marquant une pause, je repris. « Le truc, c'est que je ne saurais pas vraiment te dire comment j'étais avant et si jamais cette perte de mémoire m'a réellement changé...Mais si tu aimes bien la personne que je suis aujourd'hui, cela ne me donne pas du tout envie de changer si jamais un jour je récupère la mémoire. » Je lui fis alors un nouveau sourire. « Mais j'aime beaucoup ta franchise. Tu analyses bien et vite les personnes, c'est un très bon atout. » J'en étais sur, elle ferait une excellente psychologue. « Néanmoins, tu sais je n'ai pas toujours été si posifif...Je suis passé par une période durant laquelle je me demandais constamment pourquoi la mort m'avait épargné dans cet horrible accident... » En effet, j'aurai pu perdre bien pire que de simples morceaux de ma mémoire.

« Merci je suppose... » Mon récit plutôt confus semblait lui avoir plu plus que déplu (heureusement, dans un sens) et il prit alors la parole à son tour. . « Le truc, c'est que je ne saurais pas vraiment te dire comment j'étais avant et si jamais cette perte de mémoire m'a réellement changé...Mais si tu aimes bien la personne que je suis aujourd'hui, cela ne me donne pas du tout envie de changer si jamais un jour je récupère la mémoire. » C'était logique qu'il ne sache pas comment il est été auparavant, cela dit mes recherches sur le sujet m'avaient souvent confortée sur l'idée que tant qu'une personne n'est pas entièrement séparée de l'entourage avec lequel elle a forger sa personnalité auparavant, aurait plus de chance d'être "fidèle" à ce qu'elle était auparavant qu'une personne qui en aurait été totalement détachée. Bien sur, cela diffère selon les gens, mais j'avais bien envie d'y croire. « Mais j'aime beaucoup ta franchise. Tu analyses bien et vite les personnes, c'est un très bon atout. » En psychologie, ce pouvait certes l'être, effectivement. La remarque me tira un léger sourire, tandis que je l'ecoutais toujours sérieusement. « Néanmoins, tu sais je n'ai pas toujours été si posifif...Je suis passé par une période durant laquelle je me demandais constamment pourquoi la mort m'avait épargné dans cet horrible accident... » Cela me faisait repenser à une bien vieille histoire que m'avait raconté ma mère, un jour, sur un accident qu'elle avait eu plus jeune. " Je peux comprendre.. Enfin, pas comprendre au sens strict du terme, bien entendu, mais.. Je me rend bien compte qu'on ne sort pas d'un tel accident avec le sourire et en se disant qu'on ira manger une glace avec des amis le lendemain, il y a forcément des moments de doute, de réflexion, parfois, de culpabilité.. finis-je en baissant la voix. Cela dit, ça reste de l'ordre de la psychologie humaine, après, il y a ceux qui réussissent à accepter, même si c'est peu au début, et ceux qui n'arriveront pas à passer pardessus ça. " Pour moi qui ait toujours vécu dans la sécurité, ce genre de séquelles, et autres traumatismes, m'étaient totalement inconnus. " Mais j'espère vraiment pour toi que tu retrouveras ta mémoire." ajoutais-je d'un ton confiant. La mémoire est quand même quelque chose d'essentiel chez quelqu'un, elle renferme toute sa vie, après tout. Et même si de nombreuses méthodes sont en expérimentation pour stimuler la partie du cerveau responsable de cette faculté, on ne peut réellement la retrouver qu'en attendant. Qu'elle revienne, ou non.

Décidément, je n'avais pas cru que je finirais la fin de ma soirée à parler avec une jeune femme sur mes problèmes d'amnésies. Normalement, les personnes que je côtoyait l'avait accepté et ne m'en parlait plus du tout. C'était comme si limite ils avaient oublié ce détail de ma vie. Mais Despe semblait différente. Elle semblait avoir envie de me connaître et semblait véritablement vouloir m'aider. «  Je peux comprendre.. Enfin, pas comprendre au sens strict du terme, bien entendu, mais.. Je me rend bien compte qu'on ne sort pas d'un tel accident avec le sourire et en se disant qu'on ira manger une glace avec des amis le lendemain, il y a forcément des moments de doute, de réflexion, parfois, de culpabilité.. » Terminant la danse avec un triste sourire, je ne lâchais pas pour autant la main de la jeune femme et je l’entraînais un peu plus loin pour s'asseoir. « Je vois ce que tu veux dire...Je suis passé par de sales moments aussi après ma convalescence. Mais j'ai compris qu'il ne suffisait qu'accepter la chose et c'est tout, faire avec quoi... » Marquant une pause, je la laissais continuer. « Cela dit, ça reste de l'ordre de la psychologie humaine, après, il y a ceux qui réussissent à accepter, même si c'est peu au début, et ceux qui n'arriveront pas à passer pardessus ça. » Heureusement pour moi, je faisais parti de la catégorie qui acceptait le mieux les choses avec plus de facilité. «  Mais j'espère vraiment pour toi que tu retrouveras ta mémoire. »Lui adressant un sourire, je repris à mon tour. « Merci...Tu sais, parfois je me dis que je suis pas plus mal comme je suis. Ne pas se souvenir des erreurs que nous avons commis ça peut vous changer une vie je pense. » Je marquais une pause me tournant vers elle. « Bref assez parler de ça...Parle-moi de toi ? De tes envies, hobbies etc..Je sais être très attentif et je sais très bien écouter, tu peux même me parler de tes amour si tu veux. » Je me mis alors un peu à rire, ne sachant comment la jeune femme allait réagir face à cela.

Je n'avais jamais été le genre de personne qui éprouvait de la pitié pour les autres. De la compassion, tout au plus. Moi, j'étais trop curieuse et trop attentionée pour laisser quelqu'un aller mal. Le genre de personne sur qui on peut compter dans quasi toutes les situations, un peu, même si parfois, c'était insoutenable, d'avoir le bien être d'autres personnes sur ses épaules. Lorsque la musique cessa, Theophyl m'entraina avec lui afin de s'asseoir un peu plus loin. « Je vois ce que tu veux dire...Je suis passé par de sales moments aussi après ma convalescence. Mais j'ai compris qu'il ne suffisait qu'accepter la chose et c'est tout, faire avec quoi... » C'était une chance, dans un sens, d'avoir réussi à l'accepter. Ceux qui n'y arrivent pas poussent parfois la situation dans les extrêmes. « Merci...Tu sais, parfois je me dis que je suis pas plus mal comme je suis. Ne pas se souvenir des erreurs que nous avons commis ça peut vous changer une vie je pense. » C'était vrai. Vrai, mais faux à la fois, dans le sens où ces erreurs nous ont forgées, et qu'elles font partis de nous aussi. « Bref assez parler de ça...Parle-moi de toi ? De tes envies, hobbies etc..Je sais être très attentif et je sais très bien écouter, tu peux même me parler de tes amour si tu veux. » J'esquissai un sourire, tout en réfléchissant. Ce qui nous semblait naturel à faire, comme la plupart des passions, étaient parfois plus compliquées à "avouer" dans le sens où l'on y reflechit pas forcement sur le moment. " Hmm.. Rien ne me vient en tête sur le moment, peut-être.. Le violon? J'en fais depuis toute petite, c'est une passion depuis.. Toute petite également. " ris-je alors. Violon, études, sorties, soirées, associations caricatives, manger, et dormir. Les maîtres-mots de ma vie, en ce moment. On pourrait aussi y ajouter "aider les autres" et "se prendre de monumentales cuites" en ce moment, parce que la fin de l'année était plutôt mouvementée dans ces termes là. Et côté coeur,.. La comparaison avec le Sahara serait parfaite. Un véritable désert. J'avais toujours eu du mal à parler de moi, parce que j'étais quelqu'un qui se confiait très peu aux autres. C'etaient plutôt les autres, qui se confiaient à moi.

Nous venions de beaucoup parler de moi avec la jeune femme et de son opinion sur les amnésiques et surtout de ce qu'elle pensait sur moi et le fait de m'aider. Lui répliquant qu'il était temps que l'on parle un peu d'elle, je lui demandais quelles étaient les choses qui l'intéressait dans ce monde. « Hmm.. Rien ne me vient en tête sur le moment, peut-être.. Le violon? J'en fais depuis toute petite, c'est une passion depuis.. Toute petite également. » Elle se mit à rire et j'haussais les épaules. Je ne pouvais pas savoir ce qu'elle aimait pour elle. «  Tu dois donc bien savoir en jouer non ? Personnellement, j'ai toujours souhaiter apprendre le piano. » Marquant une pause, je repris. « Mais je joue comme un Dieu de la guitare, sans me vanter évidemment. » J'aurai peut-ètre pu finir Lowell finalement. Je me mis à rire, tout en observant les gens qui dansaient à nos alentours. C'était toujours sympathique de discuter avec la jeune femme. Et comme celle-ci ne relevait pas la question sur le côté sentimentale, je n'insistais pas plus. « Mais y'a pas non plus que le violon dans ta vie...Si ? » Très intriguant, ou triste, à voir.