« Heu… oui je veux bien » fit-elle en rougissant de plus belle, appréciant la galanterie dont il fit preuve en lui tournant le dos. Thaïs fut donc en mesure d’ôter son peignoir de soie, le posant sur une chaise à proximité pour mieux rentrer délicatement ou à tout le moins essayer car elle glissant en se retrouvant sur le rebord, en équilibre. « Heeeelp !! J’ai oublié le tapis !! »
Je lui tournais donc le dos à sa demande pour lui laisser tout le temps de s’immerger dans la mousse et ainsi dissimuler son corps à mes yeux. Je regrettais un peu de ne pas avoir pu en profiter mais le destin semblait être de mon côté car très rapidement, Thaïs réclama mon aide. Je restais un peu bête devant la beauté de son corps avant de secouer la tête et de récupérer le tapis pour le mettre au fond de la baignoire, frôlant par inadvertance sa poitrine avec mon bras. « Voilà ! » m’exclamais-je avant de l’aider à se redresser. Je me raclais la gorge sous l’émotion brute qui m’assaillait. « Je… Je vais nous préparer de quoi boire et grignoter durant le bain… Je reviens »lui dis-je avant de m’échapper, tirant un peu sur mon jean signe que cette histoire m’avait franchement pas laissé indifférent.
Pourquoi Thaïs était-elle subitement déçue ? Surtout que Caleb venait de prendre la poudre d’escampette après avoir frôlé son sein, chose qui déclencha un tourbillon d’émotions on ne peut plus fortes, la poussant à sortir du bain pleine de mousse, cette dernière couvrant presque l’intégralité de son corps lorsqu’elle signala sa présence d’un raclement de gorge une fois dans sa cuisine. « Caleb… » murmura-t-elle avant de se diriger vers lui pour mieux s’emparer de ses lèvres avec une passion dévorante. « Désolée… c’est que heu… je suis toute chose ! »
Arrivé dans la cuisine, je posais mes mains sur le plan de travail, tentant de reprendre le contrôle sur mon corps, ce traitre. Comment ne pas réagir alors que la femme que vous aimez et que vous désirez le plus est nue et que vous frôliez sa peau douce et chaude ?! C’était impossible et si je voulais tenir la promesse de lui accorder tout le temps qu’il lui faudrait, je devais éviter ce genre de contact. Bon sang, je crevais d’envie de lui faire l’amour et voilà qu’elle se pointait aussi nue que le jour de sa naissance. « Thaïs… C’est.. »commençais-je à dire avant qu’elle ne m’embrasse avec passion, faisant péter tout mon contrôle en un instant. Je répondais aussitôt avec fougue à son baiser, la plaquant contre mon désir masculin alors que mes mains parcouraient son dos et son fessier avec passion. « C’est… c’est moi qui m’excuse… T’avoir proposé ce bain à deux…C’était peut-être un peu trop déloyal »soufflais-je essoufflé tandis que je la retenais contre moi. « Tu.. hum.. tu veux que je te soulage ? »
En quelques gestes, Caleb avait réussi à enflammer littéralement ses sens sans peine. Thaïs se sentait fébrile, tremblante, prête à imploser, tant et si bien qu’elle n’eut aucunement le désir de s’écarter, bien au contraire. « Je n’ai pas dit non, je suis aussi fautive que toi » reprit-elle dans un sourire afin de lui ôter toute culpabilité. Elle alla même jusqu’à laisser ses mains choir contre son dos, le caressant doucement, puis contre son fessier qui semblait appeler toutes ses caresses. « Non… je veux qu’ON se soulage. J’ai envie de toi Caleb, j’ai envie que tu me fasses l’amour. Tout mon corps te réclame… »
« La tentation était trop forte hein ?! » plaisantais-je mais cette tentation faisait mal car je peinais à garder le peu de contrôle que j’avais. Je voulais bien attendre mais les baisers aussi enflammés que celui que nous venions de partager avaient plutôt tendance à me faire crever de frustration. Thaïs semblait dans le même état car elle me demanda de lui faire l’amour et je ne fus pas assez fort pour lui demander si elle était sûre de ce qu’elle désirait. Si son corps me réclamait, je voulais bien le contenter de toutes les façons possibles et inimaginables si bien que je la soulevais dans mes bras en reprenant ses lèvres dans un baiser aussi fougueux que passionné tandis que je la conduisais jusqu’à notre chambre pour l’allonger sur notre lit. « Si tu savais combien j’ai envie de toi » murmurais-je alors que je caressais son corps pour en chasser la mousse. « Tu es si désirable, si parfaite »poursuivais-je mes murmures tandis que je reprenais possession de son corps du bout de mes lèvres et de ma langue.
« Pour toi aussi je suppose… c’est pour ça que tu es venu dans la cuisine je me trompe ? » fit-elle d’un ton amusé à son tour non sans le dévorer du regard, ses yeux de braise ne le lâchant pas d’une semelle, surtout pas lorsqu’il la souleva pour mieux venir l’allonger sur leur lit. Thaïs tremblait littéralement de désir et ses gémissements le laissaient clairement entendre entre deux baisers. « Envie on ne peut plus partagée si tu savais… c’est trop dur de me retenir… je suis toute à toi… »
« Oui… C’était ça ou je te violais sur le tapis de la salle de bain »rétorquais-je sur le même ton avant que tout ne parte en live et que l’on se retrouve rapidement sur le lit à nous embrasser et nous caresser comme si nous nous étions pas aimés depuis une éternité. « Ne te retiens pas, je t’appartiens Thaïs »murmurais-je avant de m’abandonner entre ses bras, dans un corps à corps d’une tendresse et d’une passion à couper le souffle qui nous entraina dans une spirale de plaisir. Ce n’est qu’au bout de longues et longues minutes que je l’attirais à moi, essoufflé. « Est-ce que c’était aussi magique pour toi que pour moi ? »
« Ça aurait été un peu rugueux pour mes petites fesses… » ajouta-t-elle avec un mélange de malice et d’humour avant d’embrasser une nouvelle fois ses lèvres. « Je ne compte pas me retenir… »[/color][/b] avoua-t-elle pour mieux s’abandonner littéralement entre ses bras dans un mélange d’empressement, de tendresse et d’amour on ne peut plus partagé. Ce fut un soupir d’aise et de contentement que laissa d’ailleurs échapper Thaïs une fois qu’elle reposait contre le torse de Caleb. « Plus encore, je pense… désolée, je t’ai un peu sauté dessus comme une sauvage mais c’était l’évidence pour moi. »
« Tu n’as pas à t’excuser, il me semble pas que j’ai joué au mec forcé »murmurais-je en m’allongeant sur le côté pour pouvoir plonger mon regard dans le sien, caressant sa joue du bout des doigts. « Au contraire, je suis heureux d’avoir pu partager cela avec toi. Je ne suis pas très doué avec les mots alors pouvoir te faire l’amour, c’est une façon pour moi de te prouver à quel point je tiens à toi et que tu es la seule à me faire sentir ainsi » lui dis-je avec tendresse. Je me penchais ensuite pour couvrir ses lèvres des miennes dans un baiser d’une délicatesse reine.
