Marshall + give me eveything tonight

J'en revenais pas, comment avait-il pu me faire ça? Parce que je ne lui montrais pas assez d'attention il allait soulager ses lèvres sur Leyna? Je me trouvais tellement conne, j'étais à deux doigts de fondre en larmes. Je lui avais presque ouvert mon coeur au Kenya, et il venait de le glacer en un rien de temps. Il m'attrapa le poignet. Lâche-moi espèce d'imbécile! j'étais bien en colère. C'est exactement pour ça que je ne voulais pas tenter quelque chose avec toi. Tu sais pas garder ta langue dans ta bouche! il devrait franchement s'éloigner de moi. Tout le monde connaissait la Juliet calme, mais quand elle était énervée ça pouvait faire peur.

J’avais quelques secondes à peine pour trouver un truc à dire à Juliet et pourtant, rien ne me venait à l’esprit. J’étais mal, je le savais bien, mais elle n’allait pas me pardonner facilement sur ce coup là. «Lâche-moi espèce d'imbécile! » Elle se dégagea et je la laissai faire, la regardant simplement, désemparé. «C'est exactement pour ça que je ne voulais pas tenter quelque chose avec toi. Tu sais pas garder ta langue dans ta bouche! » Eh bien, elle n’y allait pas de main morte. Utile de lui dire que je n’avais pas usé de ma langue? Non. En vérité, ça me frustrait de la voir réagir comme ça. J’en avais marre d’être doux et attentionné alors que, visiblement, ça ne fonctionnait pas. « Eh bien pardon d’avoir cru que j’étais encore célibataire! » Merde, c’était sorti tout seul… et y’avait pire en réserve. « Tu sais quoi Juliet? J’aurais très bien pu faire pire. J’aurais pu aller coucher avec je-ne-sais combien de fille et me foutre totalement de toi. J’aurais pu passer ma soirée avec Leyna et, qui sait, peut-être même qu’on se serait trouvé une meuf pour se faire un plan à trois. Mais non. J’suis là, ici, avec toi. Et je couche avec personne depuis cette putin de journée au Kenya. Mais c’est jamais suffisant pour toi, pas vrai? »

J'étais en colère contre lui et aussi en colère contre Leyna. Je sais pas lequel des deux à voulu embrasser l'autre mais Leyna savait très bien que j'avais embrasé Marshall au Kenya et il savait très bien que j'aimais pas la relation qu'il avait avec ma confidente. Peu importe ce qu'il me disait, j'étais blessée. C'est pas parce que tu es célibataire et que tu me dis des mots doux que tu dois quand même aller voir Leyna. je tirais sur mon bras pour qu'il me lâche, mais il était trop fort, bien décidé à ne pas me laisser filer. Oh pitié épargne-moi tes idées coquines à faire des plans à trois. Tu me dégoûtes Marshall. T'as beau essayer de changer mais tu n'y arriveras pas. Je pensais que tu pouvais m'apporter du bien mais c'est tout le contraire. Maintenant lâche-moi. répondis-je sèchement.

«C'est pas parce que tu es célibataire et que tu me dis des mots doux que tu dois quand même aller voir Leyna. » Je secouai la tête, elle commençait vraiment à m’énerver. Elle tira sur son bras, mais je ne comptais pas la laisser partir aussi facilement. J’m’étais pas fait chier comme ça pour la laisser filer! Oh non! «Oh pitié épargne-moi tes idées coquines à faire des plans à trois. Tu me dégoûtes Marshall. T'as beau essayer de changer mais tu n'y arriveras pas. Je pensais que tu pouvais m'apporter du bien mais c'est tout le contraire. Maintenant lâche-moi. » Son regard était mauvais et ses paroles cinglantes. Si je n’avais pas déjà entendu pire, j’aurais sincèrement pu m’en faire. Mais là, elle n’arrivait qu’à me blesser en me balançant mes faiblesses au visage. Elle savait à quel point c’était difficile pour moi de changer, de retrouver le mec que j’étais autrefois. Et là, elle me disait que je n’y arriverais jamais? Je revendiquais mon droit à l’erreur, et tant pis si c’en était une autre. « Oh tais-toi. » Je l’attirai vers moi d’un geste brusque et calculé, passant ma main sur sa nuque et plaquant mes lèvres contre les siennes. Rien à foutre qu’il y ait du monde autour. Rien à foutre qu’elle ait décidé d’embrasser personne ce soir. C’est nul de rester dans sa zone de confort.

Non mais pour qui il se prenait? Il se permettait de jouer avec les sentiments de Leyna et moi ou quoi? Je pouvais pas accepter ça. J'avais envie d'être méchante avec lui, de lui faire subir l’humiliation qu'il me faisait là. Mais j'étais pas douée avec les mots, j'aimais pas insulter les gens vous voyez? Il m'ordonna de la fermer et je le dévisageai. Puis il m'attrapa rapidement et posa ses lèvres sur les miennes en me bloquant la nuque. Oh lala. Qu'est-ce qu'il fout? Mon coeur battait à toute allure dans mon corps. Mais j'étais en colère, je refusais qu'il m'embrasse en espérant que les choses allaient s'arranger. Je posais mes mains sur son torse pour le repousser et il détacha ses lèvres des miennes. Et là... le drame, j'envoyais ma main droite sur sa joue. Genre moi, Juliet Tunstall la petite dunster de rien du tout, je venais de gifler le Dieu Marshall... devant tout le monde. Quelques secondes après, je m'en voulais. Je portais mes deux mains sur ma bouche. Qu'est-ce que j'avais fait? C'était la première fois que je frappais un garçon. J'avais peur de sa réaction. Il la méritait non? Je reculais de quelques pas, ma respiration était devenue inconstante.

Juliet était frigide dans mes bras, je le sentais bien. Elle ne voulait pas de ce baiser et je comprenais parfaitement. Mais je préférais largement ça à l’engueulade que nous avions précédemment. Au moins, comme ça, elle ne pouvait plus me descendre. Elle ne pouvait plus rien dire du reste. Lorsqu’enfin elle me repoussa, les deux mains contre mon torse, je ne l’en empêchai pas. Je m’attendais à l’entendre gueuler, mais non. À la place j’eu droit à la gifle du siècle, une du genre qui résonne dans toute la pièce et à cause de laquelle tout le monde se retourne en poussant des ô surpris. Deux secondes à peine et elle regrettait son geste. Les deux mains devant la bouche, elle semblait sur le point de verser une larme. Ma réaction? J’haussai un sourcil avant de me mettre à rire. Son expression valait cher. Mais elle n’était pas la première à me servir une réaction de la sorte. Et malheureusement, sûrement pas la dernière. Sans rien ajouter, je lui tendis donc la main, l’invitant à danser à nouveau avec moi.

Oh mon dieu. J'avais giflé Marshall. Jamais dans ma vie encore j'avais giflé un garçon. Je regrettais mais d'un côté il m'avait blessé et il voulait encore m'embrasser, comme pour enfoncer le couteau dans la plaie. Je n'osais pas regarder les autres, je n'osais même pas me regarder. Je pensais que Marshall allait se barrer ou me gueuler dessus, mais non, il rigolait. Euh, seriously? J'avais pas frappé assez fort peut être? Il me montra sa main comme pour m'inviter à danser. Je tirais toujours la gueule. Pourquoi tu rigoles? Je t'ai... giflé... je le regardais d'un air d'incompréhension. Ma gifle ne changeait rien, j'avais toujours une douleur au coeur.

Juliet ne comprenait pas, la pauvre. Elle semblait même totalement déconcertée par ma réaction. Quoi? Elle préférait peut-être que je gueule? Mais pour dire quoi? « Pourquoi tu rigoles? Je t'ai... giflé... » Je ris à nouveau, baissant ma main pour ne pas avoir l’air totalement idiot. « Oui, et alors? Ça t’a fait du bien au moins? » Non parce que j’voudrais pas qu’elle soit obligé de s’abimer un doigt pour se défouler voyez. Je secouai la tête, un sourire flottant toujours sur mon visage. « Juliet, il n’y a rien à ajouter, danse avec moi. » Je lui tendis à nouveau la main, tentative numéro deux.

Je comprenais pas pourquoi il se marrait, le mec se faisait giflé et sa première réaction était d'éclater de rire. Il fallait qu'on m'explique là. Il voulait m'inviter une deuxième fois à danser. Nan, je pouvais pas tolérer cela. Je lançais un regard noir aux personnes curieuses qui attendaient ma réaction et j'attrapais la main de Marshall pour l'attirer plus loin, à l'abris des regards. Une fois dans un coin tranquille, je lâchais sa main et je m'emportais dans tous les sens. T'as pas le droit de faire ça, de faire comme si tu t'en foutais d'avoir embrassé Leyna. Tu sais très bien que je n'aime pas trop votre relation et tu n'as même pas pensé que ça pourrait me faire du mal si tu l'embrassais ce soir? Tu penses qu'à ta gueule et qu'avec ton pénis Reilly. lui crachai-je au visage, voilç pourquoi je voulais pas que tout le monde me voit en train de lui crier dessus.

Okay, rien que par son regard enflammé, je savais que ça n’allait pas du tout avec Juliet. Je ne la gagnerais pas aussi facilement cette guerre. Elle attrapa ma main, mais pas pour danser, non. Elle m’entraina plus loin et, une fois à l’abri des regards, éclata. « T'as pas le droit de faire ça, de faire comme si tu t'en foutais d'avoir embrassé Leyna. Tu sais très bien que je n'aime pas trop votre relation et tu n'as même pas pensé que ça pourrait me faire du mal si tu l'embrassais ce soir? Tu penses qu'à ta gueule et qu'avec ton pénis Reilly. » Okay, je comprenais. Mais qu’est-ce que ça changerait aux faits d’en parler en long et en large le restant de la soirée? Absolument rien. « Écoute Juliet… Ce qui est fait et fait. J’peux pas revenir en arrière. J’ai pas fait ça pour te blesser, vraiment pas. Mais si tu peux pas m’faire confiance… on sortira jamais d’ici. » Je soupirai, j’en avais marre d’me prendre la tête avec elle pour un oui ou pour un non. Franchement, elle avait peut-être pas tort. Je résonnais avec ma queue. Et s’avez c’qu’elle me disait là? De l’embrasser à nouveau pour qu’elle se la ferme.