Dunika ✘ Just forget me.

Marika & Duncan

J'ai jamais été bon en amitié, j'ai toujours déconné d'une manière ou d'une autre et généralement je m'en fous, sauf quand ça concerne mes meilleurs amis à savoir Jax et Maëlys, mais aussi elle, Marika. Ça me bouffait d'avouer qu'elle me manquait, car elle refusa d'admettre que c'est réciproque. Tant pis, dans ce cas elle allait devoir me supporter encore longtemps, d'ailleurs ses propos concernant mon anatomie me faisaient juste rire, plus beau que Dundun ? Ça n'existe pas. Oh n'en sois pas si certaine, le Dundun est unique, magnifique, incroyablement grand et majestueux. Ce serait un honneur qu'il te fasse acte de présence. Disais-je avec une voix d'aristocrate, avant d'exploser de rire à ma propre connerie. Finalement comme je m'y attendais, son visage devenait blanc en entendant mon idée de génie. Et comme par hasard, elle refusa catégoriquement car les vendeurs et autres clients se moqueront de nous. Depuis quand elle s'occupe de ce que les autres pensent d'elle ? Qu'est-ce que ça peut nous foutre ? Je mets jamais les pieds la-dedans, ce sera la première et dernière fois qu'ils verront nos tronches alors je m'en cogne royalement .. à moins que .. Et à cet instant un large sourire moqueur s'afficha sur mes lèvres. Non t'es une adepte des sexshops c'est ça ? Petite cochonne va. J'étais littéralement plié de rire, bon ce n'était peut-être pas vrai, mais ça m'éclatait de l'imaginer entrer dans un magasin comme celui-ci pour s'acheter des jouets pour adultes. Et j'aimais tellement la taquiner, ça m'avait manqué. Je tirais doucement sur mon bras pour qu'elle me suive, direction le sexshop le plus proche du coin ! Bon trouve nous une idée de génie, sans quoi direction ton magasin de jouet préféré ! J'étais toujours aussi mort de rire, dans tous les cas si elle voulait hésiter qu'on entre tous les deux dans ce magasin, elle devait trouver une autre idée et très vite !

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« Oh n'en sois pas si certaine, le Dundun est unique, magnifique, incroyablement grand et majestueux. Ce serait un honneur qu'il te fasse acte de présence. » Goshh on parlait de sa teub comme-ci c'était un sujet de conversation assez normal et en plus il en était fière. Je roulais une nouvelle fois les yeux avant de rétorquer. « Ça c'est toi qui le dit, moi je n'ai rien vu de tout ça et je ne veux pas voir d'ailleurs, garde ce sujet pour Lily. » S'il avait tant que ça envie de me montrer sa teub et bah qu'il demande la permission à sa copine, même si je suis certaine qu'il recevra une claque à la place et de toute manière, je n'avais pas envie de voir ses bijoux de famille. « Qu'est-ce que ça peut nous foutre ? Je mets jamais les pieds la-dedans, ce sera la première et dernière fois qu'ils verront nos tronches alors je m'en cogne royalement .. à moins que .. Non t'es une adepte des sexshops c'est ça ? Petite cochonne va. » J'écarquillais les yeux, non mais je vous jure c'est un gros pervers ce mec. Comment était-il arrivé à une conclusion aussi stupide !. Moi ? Dans un sexshop ? N'importe quoi, le jour où je mettrais les pieds dans ce genre d'endroit, ce sera le jour où je voudrais réaliser tous les fantasmes de mon futur mari et pas quelqu'un d'autre. Je pouffais de rire, rire assez moqueur. « Je t'en prie Duncan, le jour où je mettrais les pieds dans ce genre d'endroit, ce sera pour réaliser tous les fantasmes de celui qui me mettra la bague au doigt...Entre nous deux, celui qui se promène avec des menottes à plume rose c'est toi, alors c'est plutôt toi le cochon !. » D'ailleurs, il ne m'avait pas dit ce qu'il faisait avec ce genre de menotte, était-ce pour menotter sa copine enceinte ? Drôle d'envie ma parole. Il se mit à marcher, me tirant avec lui. « Bon trouve nous une idée de génie, sans quoi direction ton magasin de jouet préféré ! » Je grognais l'air mécontente avant de m'arrêter et de l'obliger à faire de même. « Une pince à cheveux ! Lily doit en avoir, retournons chez toi et trouve nous une pince à cheveux. » J'allais être obligé de remettre les pieds chez lui, mais je n'avais pas d'autre choix.

Marika & Duncan

J'étais mort de rire quand elle m'expliqua que jamais ô grand jamais elle n'est entrée dans un tel magasin. Bizarrement j'avais du mal à la croire, mais qu'importe. Je pouffais cependant de rire quand elle me fit comprendre que c'était plutôt mon style de me trimbaler dans ce genre d'endroit, surtout à cause des menottes. Je n'ai pas besoin de ce genre de conneries pour satisfaire une femme et encore moins Lily ! Avant que je sois avec elle, toutes les nanas me remerciaient après notre partie de jambes en l'air tellement j'étais un dieu vivant au plumard ! Et mon corps suffit amplement à Lily .. Pas besoin de ce genre de conneries. Disais-je non sans fierté dans ma voix. Qu'est-ce que ça m'avait manqué de dire de la merde à cette fille, je lui tapais peut-être sur les nerfs, elle était peut-être sincère quand elle disait qu'elle ne voulait plus me voir, mais je m'en fous, j'allais pas abandonner si facilement. Et à la base ces menottes ne sont pas à moi, c'est une connasse qui m'avait attaché à mon lit de la Mather House à poil pour se venger de l'avoir jeté une première fois comme une moins que rien après avoir fait notre affaire. C'est Lily qu'est venue me sortir de cette merde .. Et autant de dire qu'à cette époque elle me voyant encore comme son frère, certainement l'un des moments les plus gênants de ma triste vie. Bon j'en étais pas très fier de cet épisode et je pense que ça s'entendait dans ma voix, c'était carrément gênant de me retrouver à poil face à Lily à l'époque, surtout menotté à mon lit, enfin bref. Je souriais quand elle trouva une autre idée, ouais moi je suis sûre qu'elle ne veut pas qu'on se rendes au sexshop parce que c'est une habituée ! Bref au moins on allait chez moi, ça me faisait plaisir même si elle devait faire ça à contre cœur. On marchait donc jusque chez moi, au bout de la ruelle. Une fois dans mon immeuble on se dirigeait dans la salle de bain, je commençais à fouiller dans les affaires de Lily avant de demander le plus sérieusement du monde à Marika .. Enfaîte .. Tu veux savoir si c'est une fille ou un garçon ? Ou t'en a rien à foutre ? J'avoue que ça me ferait mal qu'elle s'en fiche comme de l'an quarante, mais si elle veut pas savoir tant pis, je ne dirais rien. En tout cas je ne trouvais pas cette foutue pince à cheveux !

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« Je n'ai pas besoin de ce genre de conneries pour satisfaire une femme et encore moins Lily ! Avant que je sois avec elle, toutes les nanas me remerciaient après notre partie de jambes en l'air tellement j'étais un dieu vivant au plumard ! Et mon corps suffit amplement à Lily .. Pas besoin de ce genre de conneries. » Après sa teub, c'était au tour des compliments sur ses débats sexuelles. Okey, je crois que Duncan était un extra-sexuelle, bah quoi, ça n'existait pas comme mot, mais je m'en foutais grave et ça lui allait. « En fait, t'viens d'une autre planète ? T'es un extra-sexuelle c'est ça ?. » Encore heureux que je ne suis pas passé sous lui, il aurait pu s'en vanter d'avantage, le connaissant très bien. « à la base ces menottes ne sont pas à moi, c'est une connasse qui m'avait attaché à mon lit de la Mather House à poil pour se venger de l'avoir jeté une première fois comme une moins que rien après avoir fait notre affaire. C'est Lily qu'est venue me sortir de cette merde .. Et autant de dire qu'à cette époque elle me voyant encore comme son frère, certainement l'un des moments les plus gênants de ma triste vie. » Vive la connasse !. J'affichais un sourire niaise avant de lui répondre. « A place de Lily, je t'aurais laissé attacher au lit et je t'aurais même filmé pour faire descendre la vidéo sur youtube ! En grand titre, MEC SOUMIS !. » Là, je regrettais assez de ne pas l'avoir connu à ce moment-là, j'aurais pu le faire moi-même. Nous nous rendions chez lui, loin de ce sexshop dieu soit loué. Avant de rentrer, je m'arrêtais sur le pas de la porte, stoppant par la même occasion Duncan. Je prenais une longue respiration, invoquant maitre Yoda pour m'aider à me détendre et à rester zen, car je n'aimais clairement pas les souvenirs de cette maison. Une fois dans la salle de bain, Duncan se mit à chercher une pince à cheveux. « Enfaîte .. Tu veux savoir si c'est une fille ou un garçon ? Ou t'en a rien à foutre ?. » Cette question me surprenait sur le coup, je ne m'y attendais pas, surtout qu'il avait eu le culot de le faire. « De toute façon, à voir ta tête en me le demandant, j'suis certaine que c'est un mec, mais vas-y, balance ! Toute façon je n'ai rien contre ce bébé. » Ce n'était nullement sa faute si son papa était un merdeux.

Marika & Duncan

Je rigolais à sa remarque sur le fait que j'étais un extra-sexuelle, puis j'essayais de reprendre mon sérieux avant de lui répondre calmement. Non j'essaie juste de faire rire une blonde qu'a décidée de faire semblant de me faire la gueule. Je m'en fous, je ne lâcherais pas avant que tu aies avoué que je te manque ! Car ouais cette petite blonde je la connais assez pour savoir qu'elle n'est pas la dernière à raconter des conneries comme je le fais, c'est certainement pour ça que ça a de suite collé entre nous quand on a commença à mieux se connaître, ça me gonflait qu'elle se la joue fille blasée parce que son égo en prendrait un coup en me pardonnant, chose qu'elle doit certainement mourir d'envie de faire. Puis elle se moqua ouvertement de ma poire suite à mon escapade tout nu menotté sur mon lit, mais comme toujours, j'aurais le dernier mot. J'affichais un large sourire taquin sur les lèvres en marchant jusque chez moi. T'es sérieuse ? Déjà qu'à la base elles sont toutes folles de moi, ça n'aurait fait qu'empirer la situation en me voyant nu sur mon lit. Elles auraient toutes kiffées être sur place. Disais-je en explosant de rire. Finalement on arrivait chez moi, je la voyais se stopper net, je grimaçais jusqu'à ce qu'elle continue le chemin. Une fois dans la salle de bain, je lui ai demandé si elle voulait savoir le sexe de mon p'tit gars, je voulais pas lui en parler si elle ne voulait pas en entendre parler, mais ses propos m'arrachèrent un petit sourire. Elle était tellement certaine que j'ai un p'tit mec .. Et non c'est une fille, v'lam dans tes dents ! Disais-je en faisant des gestes ridicules de gangsta avant de vite reprendre mon sérieux en trouvant une pince à cheveux, commençant à tenter de défaire ces menottes. Bon d'accord c'est un p'tit gars .. Bon sérieux tu vas arrêter de me faire la gueule quand ? C'est drôle cinq minutes, mais ça devient chiant. Et ce truc de merde qui m'énerve raaaaahhh !! Ouais ça me gonflait qu'elle me fasse encore la gueule, tout comme ça me gonflait de ne pas réussir à retirer ces menottes à la con.

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« Non j'essaie juste de faire rire une blonde qu'a décidée de faire semblant de me faire la gueule. Je m'en fous, je ne lâcherais pas avant que tu aies avoué que je te manque !. » Je ne faisais pas semblant de lui faire la gueule, je lui en voulais vraiment pour tout, mais bon, sans doute que j'ne pourrais pas lui en tenir rigueur à vie, car mine de rien, nous avons passé de bons moments en amis avant que tout cela prenne de l'ampleur. « J'ai l'air d'faire semblant d'te faire la gueule ? J'te l'ai dit, j'peux détester autant que j'peux aimer. » Même s'il savait comment s'y prendre pour me faire rire et oublier tout malaise, mais ce n'est pas pour autant que je devrais lui pardonner aussi vite, même-ci cela faisait quand même un bout de temps. « T'es sérieuse ? Déjà qu'à la base elles sont toutes folles de moi, ça n'aurait fait qu'empirer la situation en me voyant nu sur mon lit. Elles auraient toutes kiffées être sur place. » Moi je n'en n'était pas si certaine. « Celles qui auraient kiffé sont genre des sadochistes et comme ce n'est pas toutes les filles qui l'sont, j'suis désolé d'casser ton délire. » Disais-je avec un large sourire aguicheuse. Je n'avais rien contre son futur bébé, même si j'aurai aimé être épargné des détails de sa vie amoureuse, mais bon. « Et non c'est une fille, v'lam dans tes dents !. » Une fille ? Quelle catastrophe ! Déjà que son père n'savait pas comment s'y prendre avec une fille, alors j'imagine sa propre fille. Cependant, j'allais lui répondre lorsqu'il me coupa la parole. Bon d'accord c'est un p'tit gars .. Bon sérieux tu vas arrêter de me faire la gueule quand ? C'est drôle cinq minutes, mais ça devient chiant. Et ce truc de merde qui m'énerve raaaaahhh !! Je roulais des yeux, regardant ailleurs. « Chiant ? Rien ne t'oblige à essayer de me parler et t'n'avais qu'à pas me mettre ces menottes, c'est uniquement d'ta faute... » Comme d'habitude en fait. Il avait toujours le chic pour non seulement tout foirer, mais aussi se mettre dans une situation indésirable. Tant bien même je décidais de faire la paix, ce sera impossible pour moi d'être l'amie que j'étais avant, soyons honnête, quelque chose c'était cassé et on n'pouvait pas récupérer le passé. Je me voyais mal redevenir l'amie procheeee que j'étais avec lui, ce ne sera vraiment plus pareil, c'est tout.

Marika & Duncan

Visiblement elle m'en voulait toujours et ne comptait pas me pardonner. Ça avait tendance à m'agacer, encore plus à cause de ces fichues menottes, je peux vraiment avoir des idées à la cons par moments, c'est affolant. Mais qu'importe, je continuais d'essayer de les retirer en parlant à cette tête de mule à mes côtés. J'te parle parce que tu me manques trou de balle. Disais-je d'un ton plutôt colérique, parce que j'en avais marre, cette histoire me prenait sérieusement la tête sans oublier ces foutues menottes que je n'arrivais pas à retirer. Finalement après m'être acharné dessus, j'ai enfin réussi à nous libérer, je tournais mon poignet pour le détendre avant de regarder Marika dans les yeux, totalement sérieux cette fois-ci. Ok si tu veux vraiment me faire la gueule jusqu'à la fin de tes jours, je ne vais plus t'en empêcher, la porte est grande ouverte. Lui avouais-je en lui montrant la porte de la salle de bain grande ouverte, à présent je ne vais plus la retenir, même si au fond de moi j'espérais qu'elle reste. Mais si jamais je dois faire quelque chose pour me faire pardonner une bonne fois pour toutes .. Dis-le moi. Parce que bordel de merde, tu n'te rends pas compte à quel point je prends sur moi depuis tout à l'heure. Tu crois que j'agis comme ça avec tout le monde ? Avec toutes les personnes que je blesse d'une manière ou d'une autre ? Non. Alors dis-moi ce que je peux faire pour me faire pardonner et dans le cas contraire, si vraiment tu veux pas .. Ce sera la dernière qu'on se verra toi et moi. C'était à elle de faire son choix à présent. Elle voulait quoi de plus ? Je me suis excusé plus d'une fois aujourd'hui, je lui ai fait comprendre que j'avais foiré même si au fond je ne lui ai jamais fait croire quoi que ce soit. Cependant si elle voulait que je lui prouve que son amitié compte pour moi, je le verrais, sans quoi je lui laisserais sa liberté.

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« J'te parle parce que tu me manques trou de balle. » J'étais une vraie tête de mule et hélas on ne pouvait pas me changer et je ne voulais pas changer pour qui que ce soit. Duncan s'acharna sur les menottes et il réussit finalement à nous libérer. Je roulais des yeux l'écoutant parler. « Ok si tu veux vraiment me faire la gueule jusqu'à la fin de tes jours, je ne vais plus t'en empêcher, la porte est grande ouverte. » Je ne pris pas la peine de répondre à cette phrase, mais plutôt de faire un commentaire sur les menottes. « Comme quoi, on avait pas b'soin d'entrer dans un sex-shop pour se libérer ein. » Et toc !. Je lui balançais ça au visage. Il avait voulu me forcer à entrer dans un endroit pareil alors qu'à lui tout seul, il aurait pu le faire, une perte de temps moi je dis. « Mais si jamais je dois faire quelque chose pour me faire pardonner une bonne fois pour toutes .. Dis-le moi. Parce que bordel de merde, tu n'te rends pas compte à quel point je prends sur moi depuis tout à l'heure. Tu crois que j'agis comme ça avec tout le monde ? Avec toutes les personnes que je blesse d'une manière ou d'une autre ? Non. Alors dis-moi ce que je peux faire pour me faire pardonner et dans le cas contraire, si vraiment tu veux pas .. Ce sera la dernière qu'on se verra toi et moi. » Tout d'un coup, ça devenait beaucoup plus intéressant. Alors s'il y avait quoi que ce soit que je pouvais lui demander de faire pour que je lui pardonne, il le ferait hein ?. Mon sourire s'élargissait alors que je m'approchais de lui. « Embrasse-moi avec la langue pendant une minute et je te pardonnerais après, tout sera oublié !. » Je plongeais mes yeux bleus dans les siens histoire de garder le plus longtemps mon sérieux et à voir sa tête aussi choqué, je n'ai pu longtemps me retenir. J'explosais de rire sur son visage, me moquant totalement de lui. Évidemment que je n'étais pas sérieuse, car maintenant, pour tout l'or du monde, je n'embrasserais plus Duncan. Je reculais croisant les bras sous ma poitrine. « Tu veux vraiment te faire pardonner ? Commence par arrêter de faire le con avec les plus faibles okey !. J'ai été l'une de tes victimes et je ne veux pas que ça arrive à une autre. Tu vas devenir père, alors il est temps que tu grandisses et que tu te montres plus responsables !. Je suis certaines que tu ne veux pas que ton fils monte aussi connard que toi !. » Je ne mâchais pas mes mots avec lui, mais je n'y pouvais rien, car je gardais encore un peu de rancune dans le coeur. « Quant à moi, je vais mettre ma rancune de côté, mais n'espère pas retrouver notre amitié d'avant, car soyons réaliste Duncan, on ne peut pas revenir dans le passé, ce ne sera jamais plus comme avant. » Certes, je lui parlerais, mais il ne fallait pas qu'il s'attende à retrouver une amitié proche. C'était impossible.

Marika & Duncan

Je soupirais à sa remarque sur le sex-shop, mouais je suis toujours aussi sûr de moi à ce sujet : elle est une fidèle de ce genre de magasin. Mais qu'importe, je l'écoutais ensuite me remonter les bretelles, me faire comprendre que je devais évoluer et arrêter de m'en prendre aux plus faibles, avant démettre l'hypothèse que mon fils pourrait devenir comme moi. À mes oreilles ça sonnait comme le fait qu'elle me qualifie déjà de mauvais père, et ça me touchait. J'pensais que tu me connaissais mieux que ça, que tu me voyais autrement que tous ces abrutis qui pensent que je ferais un mauvais père parce que je suis .. Moi. Je ferai n'importe quoi pour lui, alors évidemment que je ferais de mon mieux pour qu'il soit meilleur que son père. J'ai déjà arrêté la drogue pour lui, c'est pas suffisant pour savoir que malgré tout, je serais peut-être un bon père ? Disais-je sur un ton sec. Car mine de rien ça me touchait de plus en plus que les gens doutent de mes capacités à devenir père. Au départ je n'y prêtais aucune attention, c'était principalement Zita et Elia qui doutaient de moi, mais au fur et à mesure du temps, c'était au tour de mes quelques amis démettre des doutes et contre toute attente, ça avait le don de me blesser. Puis elle m'expliqua qu'elle voulait bien mettre sa rancune de côté, mais que notre amitié ne sera jamais aussi forte qu'auparavant, je grimaçais légèrement avant de lui répondre. Moi j'te considère pas seulement comme une simple amie. T'es l'une des rares personnes avec qui je me sente bien, l'une des rares personnes à qui je m'en veux vraiment d'avoir fait du mal. En effet son amitié compte pour moi autant que celles de mes meilleurs amis, à savoir Jax et Maëlys. Peut-être qu'un jour elle s'en rendra compte, je veux pas qu'elle retombe amoureuse de moi, non, je veux juste qu'elle comprenne qu'elle compte réellement pour moi. Que pour elle je serais capable de la suivre de nouveau jusqu'à l'aéroport pour l'empêcher de se barrer au Portugal, que pour elle je suis aussi prêt à péter la gueule de toute personne voulant lui faire du mal, malheureusement je n'ai pas encore trouvé la solution pour m'auto faire le portrait. Bref, je passais le premier la porte de la salle de bain pour rejoindre la pièce principale de mon appartement. Bref au moins tu veux bien me reparler, je pense que c'est déjà ça .. Bouge ton cul dans la salle à manger, j'te paie une bière. Je l'attendais même pas pour arriver dans l'espace qui me sert de cuisine pour ouvrir le frigo et prendre deux bières.

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« J'pensais que tu me connaissais mieux que ça, que tu me voyais autrement que tous ces abrutis qui pensent que je ferais un mauvais père parce que je suis .. Moi. Je ferai n'importe quoi pour lui, alors évidemment que je ferais de mon mieux pour qu'il soit meilleur que son père. J'ai déjà arrêté la drogue pour lui, c'est pas suffisant pour savoir que malgré tout, je serais peut-être un bon père ? » Je venais de me rendre compte que peut-être je l'avais blessé, mais bon, il avait vraiment du chemin à faire pour vraiment devenir un père responsable. Même si je ne doute pas qu'à l'arriver de son bébé, il saura se prendre véritablement en main pour l'être. « Arrêter la drogue ne suffit pas, t'crois qu'il suffit de ne pas s'droguer pour être un bon père ?. Il y a pleins d'choses à faire pour en être un, comme par exemple, le respect, la responsabilité, un travail sur soie-même avant de l'faire sur son propre enfant. En sommes, il faut être le contraire d'un mather... » C'est-à-dire, celui qui se fou pas des autres, qui ne cherche pas la merde partout, qui a du respect et qui ne martyrise pas les plus faibles et j'en passe. « Moi j'te considère pas seulement comme une simple amie. T'es l'une des rares personnes avec qui je me sente bien, l'une des rares personnes à qui je m'en veux vraiment d'avoir fait du mal. » Et bien, je ne sais pas si je dois me laisser toucher par ses mots ou le contraire, ne pas faiblir et avoir une certaine autorité. « J'en suis flatté, mais ne m'en veux pas de mettre quand même des limites à cette amitié... » Et quand je dis limite, c'est-à-dire que je ne me comporterais pas avec lui comme je comporte avec mon meilleur ami ou bien mes amis proches. Je lui parlerais, mais ça s'arrête là. Il n'aura pas besoin de connaître ma vie en détail et tout le blablatage personnel. Bref au moins tu veux bien me reparler, je pense que c'est déjà ça .. Bouge ton cul dans la salle à manger, j'te paie une bière. Ouai, qu'il s'estime heureux que j'accepte déjà de lui parler, il ne fallait pas qu'il m'en demande plus pour l'instant. « Oui c'est déjà ça ! Ne m'en demande pas plus... » Lui confirmais-je avant de le suivre jusque dans la salle à manger puisque je n'avais pas le choix apparemment. « Félicitations pour le sexe de ton bébé quand même... Il a déjà un prénom ?. » Il n'avait rien fait ce bébé et puis en dehors de toute cette histoire, j'adorais les bébés.

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