Dunika ✘ Just forget me.

Marika & Duncan

Une fois devant mon appartement, je l'écoutais me faire part de sa surprise d'être tombée amoureuse de moi. Elle se demandait comment cela a pu être possible, autant dire que je me suis posé cette question plus d'une fois. Je l'écoutais ensuite me dire que je n'étais pas son genre de mec, ça aurait pu me vexer, mais bizarrement venant de sa part ça me faisait doucement sourire. Je sortais ensuite une clope pour l'allumer et la fumer jusqu'à ce qu'elle me demande comment nous nous sommes rencontrés, rahh elle veut juste savoir le pire elle .. Je grimaçais en tirant une taffe. Décidément tu veux juste connaître les moments où j'ai déconné. On s'est rencontrés devant l'université. Tu vendais des fleurs et pour me rendre intéressant devant des pauvres gars que je considérais comme des 'potes' je .. Je me suis foutu de toi. C'est complètement con et ridicule je l'avoue, je t'appelais Cosette, je me foutais de toi sans te connaître. Puis un jour je marchais sur la route sans regarder les voitures qui roulaient, j'ai été à deux doigts de me faire rentrer dedans mais t'as jouée à Wonderwoman et tu m'as évité de finir aplatis sur la route. Disais-je en tirant une taffe sur ma clope. J'osais même pas la regarder, ça me faisait chier qu'elle me voit encore comme un sale type malgré sa crise d'amnésie, j'aurais peut-être dû jouer la carte du mec sympa, mentir de A à Z, mais au fond elle mérite pas ça, je ne sais pas si ce que je suis en train de faire est bien, mais au moins je ne lui mens pas. Mais tu m'en voulais toujours, tu me faisais la gueule à chaque fois que je voulais venir vers toi pour essayer de réparer les pots cassés. Puis un jour on s'est croisés à la bibliothèque pas loin du campus, je t'ai demandé ce que je devais faire pour me faire pardonner. Et t'as rien trouvé de mieux que me faire danser à moitié à poil devant la bibliothécaire et chanter « voulez vous coucher avec moi ce soir. » autant dire que j'avais l'air con, surtout quand elle m'a foutu à moitié à poil dehors .. Sous la neige. Disais-je en souriant rien qu'en repensant à ce moment et cette fin d'après-midi qu'on avait passé ensemble, autant dire que je m'étais bien marré ce jour-là. Finalement je levais mon regard vers elle, je m'en voulais, malheureusement je ne peux pas retourner dans le passé. Après tout ça tu dois certainement me prendre pour un connard .. T'as certainement raison d'ailleurs. J'ai pas encore eu l'occasion de te le dire mais je suis désolé pour le mal que j'ai pu te faire, même si tu ne t'en souviens plus. Autant dire que m'excuser, c'est carrément un exploit venant de ma part. Maintenant j'attendais sa réaction, probablement une noyade d'insulte, ou une gifle, je m'attends à quelque chose comme ça.

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« Décidément tu veux juste connaître les moments où j'ai déconné. On s'est rencontrés devant l'université. Tu vendais des fleurs et pour me rendre intéressant devant des pauvres gars que je considérais comme des 'potes' je .. Je me suis foutu de toi. C'est complètement con et ridicule je l'avoue, je t'appelais Cosette, je me foutais de toi sans te connaître. Puis un jour je marchais sur la route sans regarder les voitures qui roulaient, j'ai été à deux doigts de me faire rentrer dedans mais t'as jouée à Wonderwoman et tu m'as évité de finir aplatis sur la route. » Je croisais les bras sous ma poitrine histoire de bien tendre les oreilles et l'écouter me raconter toutes ses mauvaises actions. « Mais tu m'en voulais toujours, tu me faisais la gueule à chaque fois que je voulais venir vers toi pour essayer de réparer les pots cassés. Puis un jour on s'est croisés à la bibliothèque pas loin du campus, je t'ai demandé ce que je devais faire pour me faire pardonner. Et t'as rien trouvé de mieux que me faire danser à moitié à poil devant la bibliothécaire et chanter « voulez vous coucher avec moi ce soir. » autant dire que j'avais l'air con, surtout quand elle m'a foutu à moitié à poil dehors .. Sous la neige. » Bizarrement, à penser à la tournure qu'avait pris les choses ensuite, surtout l'épisode de la bibliothèque, me fit bien rire au fond de moi, c'était un épisode que j'espère ne jamais oublier. « Après tout ça tu dois certainement me prendre pour un connard .. T'as certainement raison d'ailleurs. J'ai pas encore eu l'occasion de te le dire mais je suis désolé pour le mal que j'ai pu te faire, même si tu ne t'en souviens plus. » Fait chier ! Il m'énervait à me prendre par les sentiments, à s'excuser ainsi, oui il me devait bien ces excuses et je les attendais depuis belle lurette. « Bon déjà c'est bien que tu reconnaisses être un gros connard ! Parce que oui t'en es tout à fait un et je me demande encore comment j'ai pu tomber amoureuse de toi !. » Disais-je avec un large sourire narcissique, je lui montrais carrément que je m'étais joué de lui depuis la minute où nous nous sommes croisés dans la rue. Non je n'avais pas perdu la mémoire, je faisais juste semblant et je ne le regrettais pas, car non seulement il avouait être un parfait connard, mais en plus, il s'en excusait. « C'était si difficile de me présenter des excuses ? Ton égo en aurait pris un coup ? Car s'il faut qu'on fasse semblant de perdre la mémoire pour que tu reconnaisses enfin tes torts ou que t'ai le courage de t'excuser et ben dit donc, on deviendrait tous amnésiques !. » Ça ne me faisait pas rire au contraire, ça me mettait en boule qu'il attende aussi longtemps et surtout profite du fait que je sois pseudo amnésique pour s'excuser. « Excuses acceptées ! Mais rien est dit qu'on renouera amicalement, j'ai pas envie d'être amicale pour l'instant alors contente toi de quelques phrases lorsqu'on se croise. » Je regardais ailleurs, haussant des épaules avant de reprendre. « Surtout maintenant que j'ai retrouvé la mémoire et que je me souviens parfaitement du jour où tu m'as humilié devant tes potes... » Certes, je n'étais plus autant fâché qu'avant, mais cela faisait tout de même mal. « Sur ce, je vais y aller ! Passe une bonne fin de journée... » Je me retournais afin d'entamer une marche, je ne pouvais pas fermer les yeux sur tout ce qui c'était passé, pour le moment c'était un peu trop tôt.

Marika & Duncan

Oh putain j'en croyais pas mes oreilles, elle s'est foutu de ma gueule depuis le début ? Je ne disais rien, je l'écoutais simplement l'air totalement ahuri. Elle accepta mes excuses, mais refusa de renouer une amitié avec moi, non mais après son délire elle me devait bien ça ! D'autant plus qu'elle ne me laissait le temps de ne rien ajouter puisqu'elle partait sans se retourner. Je grognais en récupérant mes courses, les lâchant dans ma salle à manger avant de chercher les menottes à froufrous roses que j'avais gardé pour je ne sais quelle raison. Je repartais en courant pour rejoindre Marika dans la rue au loin. Woooooooooooohhhhh !! Hurlais-je comme un malade toujours en courant pour la rejoindre. Une fois devant elle, je me pliais en deux pour reprendre mon souffle. Tout en restant dans cette position je pointais mon doigt vers elle, parlant d'une voix carrément énervée et sur les nerfs, même si au fond j'étais content qu'elle m'ait en quelque sorte pardonné, même si ça ne me suffisait pas. Tu te fous de ma gueule ?! Tu crois que c'est drôle de faire semblant d'avoir perdu la mémoire ? Je me suis vraiment inquiété pour toi merde ! Que ce soit aujourd'hui, mais aussi tous les jours durant lesquels elle me faisait la gueule. Je finissais par me remettre droit, le visage tout rouge à cause du sprint que j'ai fait mais aussi à cause de la colère que je laissais échapper. Et non je compte pas me contenter d'un simple bonjour quand on se croise, je veux pouvoir me prendre la tête avec toi et pouvoir déconner trois minutes après parce qu'au final je sais que tu m'adores autant que moi je t'adore ! Ouais j'adorais cette fille, ce n'était pas de l'amour, mais c'était tout aussi fort que ce que je ressentais pour Maëlys, ma meilleure amie. Je continuais de lâcher mes nerfs avant de sortir les menottes roses à froufrous de ma poche arrière tout en continuant mon speech. Et je compte pas te lâcher avant que tu avoues que c'est aussi ce que tu veux, que tu avoues que c'était complètement con de ta part de t'éloigner de moi, de vouloir me rayer de ta vie parce que mine de rien, même si t'es peut-être plus amoureuse de moi, ça j'en sais rien, mais au moins je te manque quand même ! Je m'attachais le poignet avec une menotte avant d'attraper son poignet et de l'attacher à son tour, c'est complètement con, mais c'est comme ça. Alors je t'écoute .. Et fait gaffe, c'est moi qui ai la clé. Je tendais mon oreille vers elle pour attendre le fameux 'Oui tu me manques Duncan.' !

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Bah maintenant il savait ce que c'était de se foutre de la gueule de quelqu'un, ce que c'était que de se moquer des plus faibles. Après avoir balancé mon petit cinéma, je repris mon chemin, je ne voulais pas rester une minute de plus ici au risque de devoir trahir mes propres paroles. Sauf que quelques minutes plutard, j'entendis Duncan crier comme un malade dans la rue. C'était vraiment un malade ma parole. J'accélérais un peu plus le pas, mais je fus bien vite rattrapé, il bloqua en plus le chemin en se positionnant devant moi et tentant de reprendre son souffle. « Tu te fous de ma gueule ?! Tu crois que c'est drôle de faire semblant d'avoir perdu la mémoire ? Je me suis vraiment inquiété pour toi merde ! » J'avais totalement envie de lui répondre que oui, je me foutais de sa gueule et sans remords qui plus est. « Et non je compte pas me contenter d'un simple bonjour quand on se croise, je veux pouvoir me prendre la tête avec toi et pouvoir déconner trois minutes après parce qu'au final je sais que tu m'adores autant que moi je t'adore ! » Il m'énervait à arborer cet air beaucoup trop sûre de lui, j'avais presque qu'envie de simplement dévier et reprendre ma route en le laissant caqueter comme une poule au beau milieu de la ruelle. Je croisais les bras sous ma poitrine. « Et je compte pas te lâcher avant que tu avoues que c'est aussi ce que tu veux, que tu avoues que c'était complètement con de ta part de t'éloigner de moi, de vouloir me rayer de ta vie parce que mine de rien, même si t'es peut-être plus amoureuse de moi, ça j'en sais rien, mais au moins je te manque quand même ! » Fait chier ! il m'énerve, il m'énerve, il m'énerveeeee, p'tain ce qu'il pouvait m'énerver à avoir raison, mais merde quoi ! Oui oui, je me battais avec mon propre cerveau. Je desserrais mes bras. « Si t'as fini de caqueter je vais prendre mon chemin, merci et au-revoir !. » Je m'apprêtais à partir lorsqu'il se menotta le poignet et rapidement fit de même avec mon poignet. MAIS WTF ?!. « T'es complètement malade Duncan ! Ça va pas non !. » Certes même si j'avais tourné la page, parler avec lui me manquait, mais de là à m'obliger ? De quoi me faire sortir les griffes, tigresse on !. « Enlève-moi tout de suite ses menottes ou j'cris au viol comme une malade !. » Et j'étais capable de le faire en plus. « Alors je t'écoute .. Et fait gaffe, c'est moi qui ai la clé. » Le pire dans tout ça, c'est qu'il était vraiment sérieux. Regard foudroyant, de ma main libre, je le poussais violemment contre son torse. « Dans tes rêves MASO !. » Et d'ailleurs, il faisait quoi avec des menottes ? Quoi, il était vraiment maso ?. « Très bien, puisque c'est comme-ça, tu vas me suivre partout comme un toutou obéissant hein Dundun !. » Le Dundun n'avait rien d'un surnom affectif, je voulais que ça colle au prénom d'un toutou quoi. Je repris ma route en marchant et l'obligeant ainsi à me suivre. Le connaissant, il y aura renversement de situation, je le sentais.

Marika & Duncan

Je rêve ou elle a décidé de se la jouer rebelle ? C'est carrément pas crédible venant de sa part, mais ce n'est en aucun cas ça qui allait m'arrêter dans mon délire et pour cause je sortais les menottes roses à froufrous pour nous attacher l'un à l'autre, chose qui visiblement ne semblait pas l'enchanter vu sa manière de me gueuler dessus, j'eus un rire quand elle me foudroya du regard, tout en me frappant sur le torse. Je t'en prie hurle au viol si ça te chante ! Tu crois que c'est crédible ? Regarde comment je suis beau-gosse, aucun flic sur terre ne croira qu'un mec comme moi a besoin de violer quoi que ce soit pour pécho. Lui disais-je avec un large sourire de trou du cul sur les lèvres, ce sourire qui l'agaçait tellement auparavant. Elle voulait jouer à la tête de mule ? Très bien, elle a trouvé un adversaire à sa taille. Elle reprenait sa route en me faisant savoir que j'allais devoir agir comme un toutou obéissant, sauf que j'ai explosé de rire quand elle m'a appelé Dundun. Je marchais un peu à la traîne derrière elle pour qu'elle soit obligée de ralentir à cause de son bras tirant derrière elle par ma faute. Tu sais que Dundun c'est le petit nom que je donne à mon pénis ? Ça me fait tout bizarre, j'ai l'impression que tu parles à ma teub. Je rigolais toujours, tentant de reprendre mon calme. Finalement après quelques longues secondes j'ai réussi à me calmer, mais la blonde semblait toujours en mode boudeuse, très bien. Bon tu ne veux toujours pas avouer que je te manque ? Je tirais un peu sur son bras, faisant tout de même attention à ne pas la faire tomber. J'avançais en plein milieu de la route, pour le moment il y avait aucune voiture, mais ça ne devrait tarder. Je posais doucement mes fesses au sol, gardant mon poignet en l'air car ce dernier était toujours attaché à celui de Marika. Ok dans ce cas je ne bouge pas mon cul d'ici .. On risque de mourir tous les deux écrasés si tu ne te décides pas. Disais-je toujours avec ce sourire sur les lèvres, attendant qu'elle lâche enfin ces fameux mots, qu'elle avoue que je lui manque et que son envie de me rayer de sa vie était totalement débile.

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« Je t'en prie hurle au viol si ça te chante ! Tu crois que c'est crédible ? Regarde comment je suis beau-gosse, aucun flic sur terre ne croira qu'un mec comme moi a besoin de violer quoi que ce soit pour pécho. » Une chose était certaine, Duncan restait Duncan, il n'allait jamais changer. Je roulais des yeux avant de rétorquer. « A trop se prendre pour Apollon, ça tue Apollon !. » Bien qu'il n'était pas moche, mais bon, il aimait beaucoup trop se vanter et moi j'aimais beaucoup trop le casser. Suite à cela, je m'empressais de reprendre mon chemin avec lui qui me suivait comme un gentil toutou, j'avais même fait exprès de l'appeler Dundun sauf que comme toujours, on avait une réponse bien préparée pour l'un ou pour l'autre. « Tu sais que Dundun c'est le petit nom que je donne à mon pénis ? Ça me fait tout bizarre, j'ai l'impression que tu parles à ma teub. » Je stoppais d'un coup ma marche, partagé entre l'éclat de rire ou au contraire, garder mon air boudeuse. Ce qu'il pouvait être con de chez con, mais cela faisait partie de son charme. Je fis mine d'être dégouté tout en me retournant pour lui faire face. « P'tain mais il faut vraiment être taré pour donner un nom à son teub, olalalalala et tu me présentes à tes fesses ? Attends je devine, Dundi et Dunda c'est ça ?. » Je gardais vraiment mon sérieux pour ne pas rire, mais goshhhh c'était difficile. « Bon tu ne veux toujours pas avouer que je te manque ? » Non toujours pas et je lui montrais carrément par mon expression neutre. Sauf que le mec avait décidé de se la jouer malin en s'asseyant au beau milieu de la route. « Ok dans ce cas je ne bouge pas mon cul d'ici .. On risque de mourir tous les deux écrasés si tu ne te décides pas. » J'étais, mais alors trop choqué là, j'venais d'avoir la confirmation qu'il était vraiment fou. J'avais promis à Justin de ne plus me mettre en danger, mais je ne pouvais pas laisser Duncan avoir le dernier mot. Alors à mon tour, j'pose mes fesses à terre en face de lui affichant un faux sourire bien qu'au fond de moi, je tremblais. « Dans ce cas, mourrons si cela est ton désir, dommage pour le gosse et la mère que tu vas laisser bêtement derrière toi... » Et c'est qui la meilleure ?. Je fermais les yeux donnant l'air d'être vraiment sérieuse et prête à mourir. « On se retrouve de l'autre côté...de toute façon j'ai frôlé deux fois la mort, ça ne me fait plus peur !. » En réalité, j'étais morte de trouille et je savais que si Justin ou mes proches me voyaient là, je passerais un sale cardeur à m'en rappeler toute ma vie.

Marika & Duncan

Elle faisait mine d'être choquée par mes propos concernant mon pénis et son petit nom, mais je la connais cette blonde là, elle est aussi timbrée que moi, je sais qu'au fond d'elle, elle rigole à ma connerie. Tu rigoles ? Il n'y a rien de mieux que donner un p'tit nom à sa teub pour la motiver avant d'entrer en guerre ! Quant à mes fesses, tu veux vraiment que je te les présentes ? Tu sais ça me dérange pas. Disais-je en rigolant toujours fier de ma connerie. J'en étais capable, ouais j'étais capable de descendre mon pantalon pour lui montrer mon cul de rêve, mais connaissant la folle qui se cache en Marika, j'ai bien trop peur qu'elle attrape la première chose qui lui tombe dans les mains pour me l'enfoncer dans les fesses, alors autant se la jouer prudent, même si prudent est un bien grand mot puisque à cause de son caractère de cochon, j'ai préféré m'asseoir au sol, en plein milieu de la route en attendant qu'elle avoue que je lui ai manqué. Chose qu'elle refusa de faire, venant s'asseoir devant moi. Je grimaçais fortement quand elle fit référence à Lily et notre enfant, les personnes qui m'ont données une raison de vivre, ce serait con et égoïste de ma part de les abandonner pour une histoire d'égo avec une amie qui refuse d'admettre qu'elle tient à moi malgré tout. Je ne répondais donc rien à cela, du moins jusqu'à ce qu'elle me fit savoir qu'elle avait déjà échappé deux fois à la mort. Et moi la mort je l'ai déjà provoqué une fois. Je crois qu'elle a une dent contre moi, elle ne va pas nous épargner. Disais-je en marmonnant, car mine de rien repenser à ma tentative de suicide, me fait penser à ma mère qui me manque bien trop. Quelques minutes passaient et j'entendais au loin une voiture arriver à tout allure, ce genre de voiture de course conduit par des trous du cul se pensant dans un jeu vidéo. J'ouvrais grands les yeux, voyant la voiture arriver droit sur nous. Et merde !! Disais-je en attrapant Marika par la taille avec ma main liée à la sienne pour nous jeter l'un et l'autre contre le côté de la route, me cognant légèrement le crane contre le goudron mais rien de grave, j'ai vraiment des idées à la con par moments .. C'est bon t'as rien de cassé ? Demandais-je à la blondinette en touchant mon crâne, mais mon regard se posa sur la clé des menottes qui s'est échappé de ma poche .. Tombant sur la route, totalement écrasée et détruite par la voiture. Je ne disais rien, je ne pense pas que cette nouvelle risque de lui plaire ..

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« Tu rigoles ? Il n'y a rien de mieux que donner un p'tit nom à sa teub pour la motiver avant d'entrer en guerre ! Quant à mes fesses, tu veux vraiment que je te les présentes ? Tu sais ça me dérange pas. » P'tain, mais comment j'arrivais à garder mon sérieux ? C'est à se demander l'effort que je fournissais pour ne pas rire. Je tournais la tête histoire de reprendre silencieusement ma mine boudeuse, car sinon, il remarquera mon envie d'rire et c'est clairement pas ce que je voulais. Après avoir bien soufflé, je le regarde de nouveau avant de rétorquer. « Non merci ça va, j'pas envie d'être choqué à vie. » Affirmais-je d'un ton narcissique. Nous étions assis au beau milieu de la route et les passent devaient nous prendre pour des fous, certains s'étaient même arrêtés pour nous regarder. « Et moi la mort je l'ai déjà provoqué une fois. Je crois qu'elle a une dent contre moi, elle ne va pas nous épargner. » Il ne semblait pas vouloir aussi abandonner, très bien, nous allons donc mourir. Je fermais assez fort les yeux en entendant le bruit d'un moteur de voiture qui semblait arriver vers nous, s'il était dingue, moi je ne l'étais pas finalement, alors que je venais de décider de me lever, Duncan me devança en m'attrapant et en m'attirant vite fait hors de danger. Ouf! c'était moins une. En tout cas, je fus heureuse que ce soit lui qui me devance, il n'aura donc pas le dernier mot, je gagne comme d'habitude. « C'est bon t'as rien de cassé ? » Je m'examinais simplement pour être certaine hein, sait-on jamais. « Non ça va, jn'ai rien... » C'était vraiment débile de faire ça, mais ça restait Duncan. Je suivais son regard se poser sur la clé des menottes qui venaient de se faire écraser par une voiture. « Génial ! Manquait plus que ça maintenant !. » M'exclamais-je à haute voix avant de passer ma main libre dans mes cheveux pour les repousser légèrement en arrière. « T'es fière de toi maintenant ? T'as vu ce que ta stupidité a fait ? Maintenant comment on s'en débarrasse ? Jn'ai aucune envie de te suivre partout, encore moins dans les chiottes !. » Ou pire, s'il prend un bain...Merdeee, journée de merde.

Marika & Duncan

Choqué à vie en voyant mon cul ? Elle oublie peut-être que moi j'ai vu ses nibards et qu'en plus de ça, elle me les a fait toucher ! Oui j'en suis encore choqué .. Ou pas, bref qu'importe. Son regard se posa sur la clé totalement écrasée au sol et autant dire que l'hypothèse de rester coincer à mon poignet ne semblait pas l'enchanter. Ma stupidité ? C'est qui la cinglée qui m'a fait la gueule pendant des semaines ? C'est toi ! C'est de ta faute. Et tu sais quoi ? Je m'en fous, moi ça me plaît de passer du temps avec ta sale tronche de grincheuse. Disais-je avec une petite voix mi-boudeuse, mi-râleuse, car mine de rien ça me faisait chier de lui avouer qu'elle me manquait. C'est pas mon genre, moi à la base je suis le connard qui s'en fout de ne pas avoir de pote, mais j'avoue que depuis que cette blondinette me fait la gueule, ça me fout le moral à zéro par moments. Mais un petit sourire en coin s'afficha sur mon visage quand elle m'expliqua n'avoir aucune envie de me suivre jusqu'aux toilettes. Dommage j'aurais pu te présenter Dundun. Je me retenais d'exploser de rire, mais sa tête est juste magique. Bref je me grattais nerveusement la tête, cherchant une idée pour nous sortir de cette affaire, car même si ça me plaisait de passer du temps avec elle, je pense pas que Lily soit d'accord pour que Marika dorme entre nous ce soir .. Je soupirais avant de regarder Marika avec un léger sourire aux coins des lèvres me doutant bien que l'idée brillante que je viens d'avoir n'allait pas lui plaire. J'ai peut-être une idée, mais ça va pas te plaire. La folle qui m'a attachée à mon lit avec ses menottes a certainement dû les acheter dans un sexshop .. Peut-être que toutes les clés de ces menottes sont identiques. Nous suffit juste de trouver un sexshop dans le coin et d'y aller .. Menottés l'un à l'autre. Je me retenais de rire, mais une chose est sure, entrer dans un sexshop avec ses menottes au poignet, on n'aura l'air carrément bizarre, mais qu'importe, le ridicule ne tue pas.

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Oui je serais choqué à vie tout comme lui a été choqué de toucher mes boobs, quoi que qui n'aimerait pas toucher mes sublimes boobs hein ?. Merde sayez, je parlais comme lui maintenant. « Ma stupidité ? C'est qui la cinglée qui m'a fait la gueule pendant des semaines ? C'est toi ! C'est de ta faute. Et tu sais quoi ? Je m'en fous, moi ça me plaît de passer du temps avec ta sale tronche de grincheuse. » Il me surprenait de plus en plus, car je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse avouer enfin ce qu'il pensait au fond de son cœur. Franchement, pourquoi devait-il tout foirer avant de pouvoir enfin exprimer le fond de sa pensée ? Ce n'était pas comme cela qu'il devait voir les choses, il devait apprendre à se casser la tête de temps à autre et à mettre son foutu égo de côté, il aurait moins de problèmes à l'avenir. D'ailleurs en parlant de problème, on venait de perdre la clé des menottes et je n'étais clairement pas prête à le suivre jusqu'à la chiotte ou le voir carrément nu, c'est pour cela que je le lui fis savoir. « Dommage j'aurais pu te présenter Dundun. » J'écarquillais les yeux, putain s'il continuait je crois que je ne pourrais plus longtemps retenir mes rires. Il était sérieux là ?. « Non merci, ton Dundun ne m'intéresse pas ! Et puis j'suis certaine d'en avoir vu de plus beaux !. » OMG c'est n'importe quoi là, surtout que j'en avais vu que très très très peu dans toute mon existence. Sauf que, monsieur me fit sortir l'idée du siècle. « J'ai peut-être une idée, mais ça va pas te plaire. La folle qui m'a attachée à mon lit avec ses menottes a certainement dû les acheter dans un sexshop .. Peut-être que toutes les clés de ces menottes sont identiques. Nous suffit juste de trouver un sexshop dans le coin et d'y aller .. Menottés l'un à l'autre. » A cette idée, mon visage blanchissait d'un seul coup, alors que je fronçais les sourcil, ne bougeant plus d'un pouce. « Alors là, tu peux rêver ! Je ne bougerais pas d'ici, je ne rentrerais pas dans un sexshop avec toi, encore moins menotté !. T'es complètement malade, t'crois qu'ils vont penser quoi en nous voyons ? On aura l'air de quoi ?. Never ! Oublie cette idée !. » Autant dire qu'il devra me traîner de force pour me faire entrer dans un sexshop, surtout avec des menottes. P'tain ils croiront que nous sommes un couple qui pendant l'action, ne se sont pas rendu compte que les clés avaient disparu. Je crois que je ne remettrais plus les pieds dans ce sexshop à nouveau.

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