like in my dreams ∞ iris.

Le vilain ? N'importe quoi, j'étais sage comme une image. Ce n'était quand même pas ma faute si elle était trop sexy, trop adorable et trop tout, si ? Iris est mon double au féminin, on pense pareil, on est sur la même longueur d'onde la plupart du temps. Je suis réellement moi-même avec elle, au moins elle connaît tous mes secrets. « Je peux être vraiment vilain si tu continues. » la menaçais-je pour rigoler, lui lançant un regard envieux comme si j'allais la dévorer. La tournure de la matinée change légèrement de ton, même si je comprend tout à fait ses décisions au final. Elle m'avoue que sans ce Dwight, elle serait toujours en prison - ce qui me vaut un haut le coeur. Finalement, je remercie intérieurement cet homme de l'avoir sorti de là. « J'comprend. » dis-je tout bas, tandis qu'elle me faisait des avances détournées. Je lui adresse un petit sourire en coin, la laissant caresser mes cheveux. Je ne pensais pas que je serai aussi heureux de la retrouver. A l'époque où l'on s'est rencontré, elle était certes mariée, mais je n'étais pas au courant - ce qui change pas mal de choses dans mon esprit. « J'aurai peut-être besoin d'aide en effet. » dis-je, faisant mine d'être mal à l'aise. Ce n'était pas la première fois qu'Iris me retirerait mes fringues, ça c'est sûr.

''Montre-moi donc ça, tiens!, dis-je avec une pointe de malice dans les yeux. J'avais envie, à l'instant même, de le retrouver entièrement. Genre, totalement... Comme autrefois, lorsque l'on s'était tous les deux rencontrés, par le plus grand des hasards, mais pour la plus grande joie. Je le trouvais toujours aussi beau, et on dirait que les émotions mélangées ensemble me rendaient folle. Le fait de la revoir. Le fait qu'il soit aussi sexy qu'avant. Le fait qu'on puisse se voir quand bon nous semblait. Le fait que je pourrais aller le voir dès que je faisais des cauchemars et qu'il me comprendrait, parce qu'il en aurait surement fait lui aussi... Bref, tout ça me donnait envie. Parce qu'au fond, j'avais peur qu'il disparaisse et qu'il me glisse entre les doigts. Il me disait qu'il comprenait, et ça me rassurait. Je le lui fis savoir en caressant doucement ses cheveux, en l'admirant un instant, alors que je lui demandais s'il n'avait pas besoin d'aide pour retirer son chandail. Je riais en voyant qu'il entrait dans le jeu, de façon presque aussi séductrice que moi... Sans attendre plus longtemps, je passai mes mains sur ses hanches, au niveau de sa ceinture, en passant sous son chandail, puis je fis remonter celui-ci de sorte à admirer lentement et avec plaisir son torse musclé. ''T'as pas changé, ein... '', soufflai-je, tout bas. Je lui retirai alors finalement son chandail en le passant par-dessus sa tête et je me reculai de quelques pas pour le regarder de haut en bas. Je plaisantais alors en disant : '' Miam! '' Quoi que c'était vrai. Il était miam, et il me donnait faim. Faim de lui.

Même si je le voulais, je ne pourrais pas être méchant envers elle, c'était totalement inenvisageable. Bon, le ton que j'avais employé était loin de dire "attention je vais te faire du mal" mais il était plutôt porté sur "attention, je vais te mettre au lit et t'attacher aux barreaux pour que je puisse avoir tout le contrôle sur toi". Je riais intérieurement de cette scène, doutant fort qu'Iris accepte ceci. Je n'avais jamais fait ce genre de truc non plus, alors je nous voyais mal entrer dans un rite sadomasochiste.. Les choses simples sont les meilleures à mes yeux, je ne vois pas pourquoi on s'embêterait à partir dans un délire de ce genre. « Si t'es sage. » répondis-je alors en lui adressant mon fameux sourire en coin. Prenant les choses en main, la jeune femme commence à me retirer mon t-shirt et je frémis déjà de plaisir. Son petit compliment me fit plaisir, même si être torse nu n'était pas réellement ma tasse de thé depuis la prison. Avec les dizaines de cicatrices qu'ornait mon torse, je n'étais plus aussi à l'aise qu'avant avec mon corps. De toute façon, Iris m'avait toujours connu comme ça et ce n'était pas plus mal. « J'aimerai constater que toi non plus. » Sur ces mots, je dépose un baiser dans sa nuque tout en retirant le chemisier qu'elle portait. C'était donnant donnant n'est-ce pas ?

Si j'étais sage, j'aurais le droit de voir ce qu'il me réservait? J'pourrais voir son côté vilain? Je savais qu'il ne l'était pas en tant que tel. Nate était, à mes yeux, un doux agneau qui avait traversé des choses affreusement difficiles, qui avait son caractère propre à lui, son charme indéniable, sa beauté sans équivoque, et son côté sauvage bien à lui, comme tout être humain possédait, bien évidemment. Comme moi-même je possédais. Son sourire en coin m'invitait à continuer, alors je ne m'arrêtais pas. Mes mains étaient passées sous son chandail pour le complimenter en premier, et pour le lui retirer par la suite. Il ne fallut pas plus de temps à Nathaniel pour en faire de même avec moi, en me disant qu'il aimerait bien constater lui aussi ce qu'il en était advenu de moi. On se connaissait parfaitement bien que ce soit moralement que physiquement... Le baiser qu'il offrit à ma nuque me fit tout particulièrement frissonner. Je ne pus m'empêcher de me mordiller la lèvre. '' Tu veux me faire fondre toi aussi? Horrible vengeance... '' Je souris en fermant les yeux. J'étais en soutif, et lui torse nu. Mes mains passaient doucement dans son dos. Je voulais y aller doucement, pour le retrouver comme il faut, de la bonne manière. J'étais à peu près de la même grandeur que Nate, mais il restait un peu plus grand que moi tout de même. Je plongeai mon regard dans le sien avant de lui sourire comme autrefois, lorsque l'on se retrouvait dans le même lit. Un sourire sincère, que j'offrais à peu de gens, démontrant ma confiance en eux. J'attrapai son visage entre mes mains et le tirai à moi pour l'embrasser au début doucement, puis avec plus de fougue.

La tension montait d'un cran, mon désir pour elle s'accroissait et tous mes sens étaient en extase. Elle avait un tel effet sur moi que je ne pouvais le décrire. Je l'appréciais sur tous les points : que ce soit pour me confier et réciproquement, ou manger un morceau en ville, ou encore finir dans les bras l'un de l'autre pour une nuit. J'aimais tout ça. Ce tout. Ce que cette fille me procurait, c'était ainsi. Alors que je lui dépose un bref baiser dans la nuque, je lui retire son t-shirt pour découvrir ses magnifiques formes, encore sous un beau soutien-gorge en dentelle. Je arque un sourcil, l'air charmeur, en rigolant à ses paroles. « Tu l'avais bien cherché. » dis-je pour défendre mon comportement - qui lui plaisait j'en suis certain. Cela faisait un petit moment que nous nous étions pas vus, je ne savais même pas qu'elle était à Harvard il y a encore quelques minutes.. Je sens ses mains chaudes dans mon dos, tandis que je me baisse vers elle pour l'embrasser dans la nuque, plusieurs fois. Elle m'attrape ensuite le visage, et je succombe au baiser qu'elle m'offre. Je lui répond avec fougue, tandis que mes mains divaguent dans son dos pour remonter vers l'ouverture de son soutien-gorge. Je le défais habilement, ne lâchant pas ses lèvres d'une seconde, sentant son corps contre le mien - hardant. Mes mains glissent sous ses fesses et je la soulève du sol pour la porter jusqu'au canapé. Je n'ai même pas le courage de l'emmener jusqu'à mon lit, je suis trop excité pour cela. Une fois que je l'allonge, je me met au dessus d'elle pour la contempler. « T'es vraiment belle. » Oh que oui, tu ne savais pas si bien dire Nate.

'' Nate, Nate, Nate... '', disais-je dans un soupir, dans un sourire. Je n'arrivais pas à m'imaginer être mieux que maintenant, en cet instant, aux côtés de Nathaniel que j'avais retrouvé depuis quelques minutes déjà. Certes, il y avait toujours eu cette attirance entre nous, et le moment présent en était la preuve. Mais c'était plus que ça, et on le savait tous les deux. Enfin, moi je le savais. Son sourire, son regard charmeur suffisaient à me faire fondre. Son corps contre le mien aussi. J'étais tellement bien. '' C'même pas vrai... ''. Bien sûr que c'était vrai que je l'avais cherché. C'est pour ça qu'il s'était gentiment vengé sur moi. Gentiment et agréablement, même. Des baisers sur la nuque, s'il savait combien ça me faisait fondre rapidement, ça... En plus, il continue de m'offrir ce chaud supplice, je craque dans ses bras, et ses mains dans mon dos, détachant mon soutien-gorge me supportent. Je l'embrasse avec fougue, avec envie, avec désir et passion et il me le renvoie. Nathaniel me soulève en attrapant mes fesses. Où m'emmène-t-il? Son lit que j'imagine immensément grand? Non, c'est plutôt vers le canapé, qu'il me dépose doucement, pour ensuite m'observer. Je suis une stripteaseuse : je suis habituée à ce qu'on regarde mon corps, que ce soit de la plus délicieuse des façons que de la plus dégoûtante. Mais là, Nathaniel n'est pas qu'un simple client du Nirvana. C'est...c'est Nate, tout simplement, et avec le compliment qu'il m'offre en plus, mes joues prirent un ton rosé, contre mon gré. Il s'est allongé sur moi, et je n'arrive pas à répondre. Je reviens chercher ses lèvres dans un baiser que je romps seulement lorsque je suis essouflée et que je dois reprendre mon souffle. J'attrape l'élastique de son boxer entre mes doigts et joue un peu avec, avant de le lui retirer d'un coup. Enfin, je le descends le plus que je peux, pour qu'il se retrouve nu devant moi. Je le regarde à mon tour, je l'observe, le contemple, l'examine avec un malin plaisir, un plaisir délicieux et un regard doux. '' Tu m'as manqué, Nathaniel. '' Je souris tristement, tout en l'attirant à moi, pour sentir son corps complètement nu contre le mien, pas encore entièrement nu... Il était si beau, si désirable...

Je souris quand elle prononce mon prénom. Nos retrouvailles sont comme je l'avais imaginé, de toute manière, je regrette rarement les entrevues que j'ai avec Iris. J'espère qu'on ne se décevra jamais l'un et l'autre, on se complète tellement. Bon, elle est quand même un peu menteuse sur les bords, à me dire que son comportement n'a en rien affecté le mien. Je lui fais les gros yeux, comme pour la menacer de ce qu'il va se passer par la suite - même si mes menaces sont en réalité bénéfiques pour elle. Qui ne rêverait pas de coucher avec moi, dites ? Notre échange passionné commence, et j'ai envie que jamais il ne finisse. Je la porte jusqu'au canapé, ne pouvant pas atteindre mon lit - il est bien trop loin pour le désir que j'éprouve à cet instant. Je la complimente sur sa beauté, car il faut le dire, Iris est une magnifique femme. Je n'ai pas de genre particulier en ce qui concerne la gente féminine, mais Iris fait parti de celles que n'importe quel homme trouverait jolie. Elle ne me répond pas tout de suite en s'emparant de mes lèvres, alors que je suis toujours au dessus d'elle. Celle-ci descend ses mains vers mon boxer et de nombreux frissons me parcourent le corps. Elle veut vraiment ma mort. Je me retrouve à présent nu devant elle et ses paroles me font sourire. « Toi aussi. » Je ne vais pas mentir, c'est les plus belles retrouvailles que je n'ai jamais eu. Sur ces mots, je dépose un bref baiser sur ses lèvres, descendant sur sa poitrine où j'en dépose d'autres, jusqu'à arriver vers son dernier sous-vêtement. Je l'embrasse sur le bas du ventre, lui retirant doucement mais surement ce dernier bout de ficelle. Je remonte mon visage vers le sien pour continuer à l'embrasser, tandis que je brûle de désir et d'ailleurs mon corps s'en ressent. Je glisse mes mains sur son corps, m'appuyant un peu plus contre elle. Je ne vais pas résister encore longtemps, ça c'est certain.

Sa beauté me rend toute chose. Ses yeux qui me parcourent le corps m'intimident presque et me provoquent, ça c'est sûr. Je me sens choyée de le retrouver ainsi, comme ça, aujourd'hui. Bien évidemment, je m'y étais attendue en venant ici. Il m'avait tellement manqué, et des retrouvailles avec Nathaniel, ça ne pouvait pas se faire rien qu'en bavardant. J'adorais toujours autant sa présence, et l'envie que j'éprouvais pour lui actuellement était tellement décuplée par le manque de...lui en fait depuis que l'on s'était perdus de vue, que je ne pouvais que vouloir avoir une irrésistible envie de lui, de son corps, de ses lèvres sur les miennes, sur ma peau, de ses mains sur mon corps, sur chaque parcelle de ma peau. Je savais d'emblée que lorsque ce serait fini, tout à l'heure, et que l'on resterait dans les bras l'un de l'autre, je ne pourrais plus me détacher de lui. J'avais déjà eu du mal une première fois... C'était mon double, mon entier, mon autre moitié depuis que je connaissais son histoire et qu'il connaissait la mienne. Mon âme-soeur, en quelques sortes. Nathaniel m'embrasse, il répond toujours autant délicieusement à mes baisers, mais cette fois, il augmente le supplice en parcourant ma poitrine de baisers et en me retirant mon dernier sous-vêtements orné de dentelle, pour embrasser le bas de mon ventre. Je frissonne et je pousse un soupir, déjà. Il sait comment s'y prendre... Il caresse mon corps, et moi je presse ses fesses pour sentir son corps tout contre le mien, comme si nous ne faisions qu'un. Je soulève mes jambes pour entourer ses hanches de mes jambes et je souffle sensuellement près de son oreille, d'une voix pleine de désir, alors que je sens son envie de par son membre gonflé contre moi. '' J'en peux plus Nate. Ça fait si longtemps que je pense à nos moments passés, j'ai envie de toi. Fais-moi l'amour, Nate, j'en peux plus... ''

Tout va plus vite, je perd le contrôle et apparemment, Iris aussi. L'avoir ici, contre moi, me fait un bien fou. Je ne sais pas comment j'ai fait tout ce temps pour me passer d'elle, car concrètement, je suis dans un état proche de la folie quand elle est là. C'est dingue, mais la jeune femme réussit à m'apaiser et m'exciter à la fois. Ah les femmes, elles nous font perdre la tête. Je suis sous la totale emprise de la magnifique femme allongée sous moi, et je sens ses mains sur mes fesses, qui me font se rapprocher d'elle. Haletante, elle me susurre quelques mots à mon oreille. Je lui adresse un petit sourire en coin, car savoir qu'elle a envie de moi comme cela, c'est très gratifiant. De ce fait, je ne me fais pas prier deux fois, et quand elle enroule ses jambes autour de mon bassin, j'entre en elle tout naturellement. Et là, je m'évade complètement au septième ciel. Bordel, j'avais oublié à quel point c'était bon. J'entreprend quelques mouvements de va et vient, approchant mes lèvres de sa nuque et de sa poitrine où je dépose de nombreux baisers ardents. Son corps est brûlant, tout comme le mien, et je ne cesse pas mes mouvements réguliers pour lui donner un maximum de plaisir.

J'me sentais si bien, perdue dans ses bras. J'aurais pu passer l'éternité ici, contre lui, à discuter, l'embrasser, le caresser, et faire l'amour. Bon, après, tant qu'il y a du sexe, pas besoin de manger, non? (a) Ouais bon, j'étais réellement bien, autant réconfortée qu'excitée à fond. J'avais besoin de lui en moi, de sentir son corps et ses mains caresser le mien, je savais qu'il savait le faire, qu'il s'y prenait merveilleusement bien et qu'il me faisait grimper au septième ciel comme bien peu avaient réussi réellement à le faire dans mes conquêtes passées. Nate ne se fit pas prier trop longtemps suite à ma demande : quelques secondes après à peine, je le sentis me pénétrer. Entrer en moi me fit un bien fou, énorme, puissant. Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres, et j'appréciais le petit moment d'arrêt alors que je savais que ça n'allait vraiment commencer qu'après. Dans à peine une fraction de seconde. Je souris, je soupire, je me laisse aller à ses mouvements de va-et-vient et à ses baisers sur ma nuque, sur ma poitrine. Je suis bien, tellement bien. Mon corps est tout alerte, il réagit à chaque stimuli que Nathaniel lui procure. Mes doigts aggrippent son dos et ses omoplates, le grafignant légèrement dans le dos tellement je ressens du plaisir : je ne peux tout simplement pas m'en empêcher, car je ne m'en rends pas compte. Je murmure son nom à de nombreuses reprises, d'une voix haletante, suppliante, aimante et souffrante du plaisir horriblement délicieux qu'il me procure. Entre deux soupirs, je murmure difficilement : '' T'as pas... perdu d'ardeur... à ce que je vois... ! '' Moi aussi je laisse aller mon corps à ses pulsions. Je viens à la rencontre de son bassin pour que le plaisir n'en soit que décuplé. Nate, ce n'est pas qu'une conquête pour une conquête. Ce n'est pas qu'une attirance sexuelle pour n'avoir qu'une partie de jambes en l'air. Nate, c'est Nate, et partager des moments comme celui-ci avec lui représentent beaucoup pour moi. Parce qu'on se complète, tout simplement.