PRÉO ❥ I saved your life like a hero

« Tu n'as pas l'air très emballé par cette perspective. » Il voulait vraiment que l’on s’égare sur ce terrain-là ? « Et toi, tu te poses trop de questions » Comme dévier le sujet avec finesse. J’étais presque sûr que cela lui suffirait à ne pas en savoir plus. Il pensait vraiment m’attendrir avec ses petites moues du visage ? Néanmoins, il réussissait à me faire sourire. Comme quoi, il n’était pas toujours aussi fermé que l’on pourrait le penser. « Espérons que je ne termine pas encore à l'hôpital pour avoir encore ce bras-ci de cassé à cause de tes petits poings. » Un léger rire s’échappait de ma gorge, alors que je reculais. « Je ne voudrais pas te faire du mal. Tu sais que je suis tout sauf méchante » Ou pas. « Elle n'a pas toujours tord ? Tant qu'elle ne pense pas que je suis un laideron qui lui court après, à moi tout me va. » C’était à son tour d’être curieux. Sauf, que je ne lui donnerais pas pleine satisfaction. « Je me demande vraiment, si tu te regardes dans un miroir parfois » Je n’avais aucune honte de dire, qu’il était séduisant. Je ne faisais que dire la vérité.

« Et toi, tu te poses trop de questions » Et paf. Réalisant une moue avec mes lèvres, elle venait juste de mettre un frein à ce sujet de conversation là et y réfléchissant durant quelques secondes, je ne pus m'empêcher de rire un peu. « Peut-être bien...L'esprit scientifique que veux-tu. » Ou pas. M'enfin dans tous les cas, j'aimais bien plaisanter avec sa force de mouche et j'arrivais au moins à la faire sourire et à ne pas rater chaque sourire qui apparaissait sur son visage. « Je ne voudrais pas te faire du mal. Tu sais que je suis tout sauf méchante » Cette fois-ci, je ne pus retenir un grand rire. Je me souvenais très bien de notre petit moment dans mon appartement. « Pardon ? Ce n'est pas toi qui m'a renversé une bouteille de vodka dessus ? » Évidemment, sans lui remémorer les événements antécédents. « Je me demande vraiment, si tu te regardes dans un miroir parfois » Haussant les épaules, ce genre de commentaire ne me faisait ni chaud ni froid. Je n'avais jamais été prétentieux aussi loin que je me souvienne. « Non, j'ai trop peur que ledit miroir se brise avec mon reflet. » Je lui fis un sourire. « Et comment l'as-tu connue Cordélia ? » Oui, là, je me montrais curieux.

« Peut-être bien...L'esprit scientifique que veux-tu. » Bien sûr ! Réponse adapté pour un futur médecin. « Pardon ? Ce n'est pas toi qui m'a renversé une bouteille de vodka dessus ? » C’était lui qui me disait ça ? Il n’était pas culoté ! « Si je me souviens bien, tu l’avais mérité. Peut-être que tu as besoin que je te rafraichisse la mémoire ? » Voulait-il que je lui rappel mon t-shirt mouillé. Monsieur en avait profité pour se rincer l’œil et je le soupçonnais d’avoir renversé cette bouteille, juste pour la vue que cela pourrait lui offrir. « Non, j'ai trop peur que ledit miroir se brise avec mon reflet. » Mon dieu, il était en train de me faire un complexe. Je levais les yeux au ciel, tout en soupirant. Sa remarque se passait de commentaires. Il savait pertinemment ce que je pensais. « Et comment l'as-tu connue Cordélia ? » Ah, il s’intéressait un peu plus à la relation que j’entretenais avec sa cavalière. « Je l’ai rencontré à Harvard. Je me trompe où sous tes grands airs de jean foutiste, tu t’intéresses à ta cavalière ? »

« Si je me souviens bien, tu l’avais mérité. Peut-être que tu as besoin que je te rafraichisse la mémoire ? » Pardon ? C'était du foutage de gueule ? «  Peut-être que tu as besoin que je ne te rafraichisse la mémoire... Qui se promenait à moitié nue dans mon appartement ? Je n'ai fait que profiter de la vue gentiment, en revanche toi...Tu n'y avais pas été de main morte. » R.I.P vodka. Je riais légèrement alors qu'après avoir passé le sujet du miroir, je me retrouvais à lui poser des questions sur ma cavalière. « Je l’ai rencontré à Harvard. Je me trompe où sous tes grands airs de jean foutiste, tu t’intéresses à ta cavalière ? » Jean foutiste ? Qui était-ce celui là (a) ? Lui faisant un nouveau sourire de crâneur, je croisais les bras sur ma poitrine. « Je m'intéresse à ma cavalière...Ça semble évident sinon je ne l'aurai pas invité..M'enfin, vu les conditions étranges dans lesquels je l'ai invité, je me suis rendu compte qu'en fait je ne sais pas grand chose d'elle. » Et pas sur qu'elle veuille savoir des choses sur ma personne ni qu'elle accepte de m'en dire sur elle.

« Peut-être que tu as besoin que je ne te rafraichisse la mémoire... Qui se promenait à moitié nue dans mon appartement ? Je n'ai fait que profiter de la vue gentiment, en revanche toi...Tu n'y avais pas été de main morte. » Et merde. Il disait cela en public, alors que nous étions en train de danser en plein milieu de la piste de danse. « Dit le à voix haute, je ne te dirais rien ! Puis, je te rappelle, qu’il faisait trop chaud dans ton appartement. » Excuse bidon, mais je n’allais pas admettre devant lui, que j’avais fait ça uniquement pour le provoquer. Peu après, nous en venions à parler de sa cavalière, qui n’était nul autre que mon amie Cordélia. « Je m'intéresse à ma cavalière...Ça semble évident sinon je ne l'aurai pas invité. M'enfin, vu les conditions étranges dans lesquels je l'ai invité, je me suis rendu compte qu'en fait je ne sais pas grand chose d'elle. » Cela ne m’étonnait pas. D’ailleurs, je me demandais comment ils avaient fait pour venir au bal ensemble, alors qu’ils ne s’appréciaient pas. « T’as de la chance, je la connais assez bien. Alors si tu as une question » Je jouais à quoi ? Aux entremetteuses ? Il fallait vraiment que je me ressaisisse.

« Dit le à voix haute, je ne te dirais rien ! Puis, je te rappelle, qu’il faisait trop chaud dans ton appartement. » Je ne pus réprimer un grand sourire alors qu'elle tentait de se faire menaçante. C'était assez marrant dans tous les cas. « Il faisait chaud ? Tu aurais pu ouvrir une fenêtre, non enlever tes vêtements. » Je lui fis un sacré clin d’œil alors que je me tenais toujours face à elle, bras croisés sur ma poitrine. Puis, parlant de Cordélia, je me rendais compte qu'au final j'avais envie d'en savoir plus sur elle. Je n'étais pas non plus le genre de cavalier insensible qui se servait juste de sa cavalière comme d'un bouche-trou. Ou peut-être que si. Enfin je ne savais pas vraiment quoi dire. « T’as de la chance, je la connais assez bien. Alors si tu as une question » Ah oui ? « D’où viens ce subite intérêt pour vouloir m'aider ? Ne devrais-tu pas protéger ton amie des méchants type dans mon genre ? » Réalisant un sourire, je repris. « Mais si tu y tiens... Elle est célibataire depuis longtemps, tu crois ? » Un peu trop osé comme question mais tant pis.

« Il faisait chaud ? Tu aurais pu ouvrir une fenêtre, non enlever tes vêtements. » Si ma mémoire ne me jouait pas des tours, il avait déjà ouvert une fenêtre pour fumer, mais peu importe. « C’est vrai, mais cela ne m’aurais rien fait, vu ce qui s’est passé par la suite » Je faisais allusion au fait qu’il m’avait plaqué contre le mur comme une vulgaire chose qu’il avait envie de posséder. A ce moment précis, je parlais en toute innocence avec lui, mais inconsciemment, nous flirtions. Cela avait toujours été comme ça entre lui et moi. En prenait-il seulement conscience ? J’avais des doutes. Pour changer cette lourde atmosphère, je lui offrais la possibilité d’en savoir plus sur sa cavalière. « D’où viens ce subite intérêt pour vouloir m'aider ? Ne devrais-tu pas protéger ton amie des méchants type dans mon genre ? » J’avais oublié le fait qu’il se prenait pour un méchant garçon. C’était idiot de sa part, de croire cela. « Arrête de faire ton bad boys. Je sais qu’il y a un cœur là-dessous » J’ironisais sur la fin de ma phrase. Depuis son amnésie, j’avais l’impression de voir un Théo bien endurcie ou peut-être, n’était-ce qu’une impression. Je ne le connaissais pas si bien que ça. « Mais si tu y tiens... Elle est célibataire depuis longtemps, tu crois ? » Comme si, il avait besoin de ça pour tenter de se la mettre dans son lit. « Pas que je sache. Elle est du genre à être libre. Intéressé ? »

« C’est vrai, mais cela ne m’aurais rien fait, vu ce qui s’est passé par la suite » Regardant à nos alentours, je mis quelques secondes avant de comprendre ce à quoi elle faisait allusion. Et c'est ainsi que je m'étouffais limite. « Je ne vois pas de quoi tu parles... » Je réalisais un petit sourire de crâneur alors qu'il ne me manquait plus qu'une auréole pour avoir une parfaite petite tête d'ange mais aussi d'abruti. « Arrête de faire ton bad boys. Je sais qu’il y a un cœur là-dessous » Un rire sonore s'échappa de ma gorge alors que je réalisais une mimique qui m'était propre. « Évidemment qu'il y a un cœur là-dessous. Il bat même, sinon je serais mort. » Bon elle était naze ma vanne mais bon. « Pas que je sache. Elle est du genre à être libre. Intéressé ? » Si elle était du genre libertine c'était encore mieux. « Peut-être bien...Qu'en penserais-tu si j'étais intéressé ? Suis-je bien pour elle ? » Restant mystérieux mais avec un sourire, une soudaine chanson assez entremetteuse et sensuelle commença à retentir. Attrapant les mains de la jeune femme, je les plaçais autour de mon cou alors que j’attrapais sa taille. « Laisses-toi faire... » Et reculant de deux pas, j'en avançais de deux, la faisant danser sensuellement contre moi.

« Je ne vois pas de quoi tu parles... » Son sourire me disait le contraire et je ne trouvais rien à dire à cela. « Évidemment qu'il y a un cœur là-dessous. Il bat même, sinon je serais mort. » Il fallait toujours qu’il se défile et alors que son rire retentissait, je lui donnais une petite pichenette innocente. « Que suis-je bête ! » Continuant sur ma lancée, je lui avouais que Cordélia était plutôt du genre libéré, mais cela ne devait pas être une surprise pour elle. Il savait surement à quoi s’attendre avec elle. « Peut-être bien...Qu'en penserais-tu si j'étais intéressé ? Suis-je bien pour elle ? » J’avais des doutes concernant la dernière interrogation. Je savais pertinemment qu’il ne recherchait pas quelque chose de sérieux. Du moins, c’est ce qu’il me laissait penser. « Je risque de ne pas être de bonne appréciation. Tu n’as qu’à le lui demander » C’est vrai, comment pourrais-je savoir ? Je n’étais pas à la place de Cordélia et j’avais déjà mon avis sur la question. Alors que je venais de répondre à son interrogation, une chanson de kizomba. Plutôt étonnant pour une soirée Old Hollywood. Le DJ avait trop bu ou quoi ? Pourtant, cela n’empêchait pas de faire danser les gens autour de nous, qui se prêtaient volontiers au jeu. « Laisses-toi faire... » Qu’est-ce qu’il me faisait là ? S’emparant de mes bras, il les plaçait autours de son cou, alors qu’il mettait sa bras autours de ma taille. Etonnement, je me laissais aller, alors qu’ils nous faisaient danser, bougeant son corps sensuellement. J’y répondais sans aucune gêne. Ce n’était qu’une danse et d’ici, Andrew ne risquait pas de nous apercevoir. Pendant un instant, je portais toute mon attention sur ses mouvements. Puis, doucement, je remontais mon regard vers lui. « Je ne savais pas que tu dansais ce genre de danse » murmurais-je pour ne pas déranger les gens autour de nous. Etrangement, je me sentais troublé par cette danse.

« Que suis-je bête ! » La petite pichenette qu'elle me donna ne put qu'agrandir mon sourire alors que je savais bien qu'elle se moquait de moi comme je la taquinais. J'hochais donc la tête, comme pour appuyer les dires que oui, en effet, elle était bête. Puis la série de questions que je me surprenais à lui poser m'étonna moi-même. « Je risque de ne pas être de bonne appréciation. Tu n’as qu’à le lui demander » Fonçant les sourcils, je ne sus vraiment comment interpréter ce genre de révélations. Était-elle en train de me dire qu'elle n'avait pas apprécier les rares moments que nous avions passés ensemble ? Surtout ceux qui avaient terminé dans mon lit et que du coup, elle ne voulait pas briser mon coup en allant raconter à sa superbe copine que je n'étais le genre d'homme espéré. « De bonne appréciation ? Je sais que je te retourne ta petite culotte quand tu me vois...Tu pourrais peut-être lui dire ce genre de détail ? » Ne pouvant faire autrement, je me mis à rire en espérant que je n'allais pas trop la choqué. Puis lorsqu'une musique assez lente retentit, je ne pus m'empêcher d'attraper les mains de la jeune femme afin de les placer autour de mon cou alors qu'ensuite mes mains venaient-à se loger autour de sa taille. Puis avançant et reculant, je remuais mon bassin au rythme du sien, humant son odeur avec délice. « Je ne savais pas que tu dansais ce genre de danse » Murmurait-elle à mon effigie, baisant mon regard vers mon visage, je réalisais un haussement de sourcils. « Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas sur moi. » Je sentais comme elle se laissait aller à notre étreinte, et me reculant et prenant sa main. Je la fis tourner sur elle même, avant de la rattraper dans mes bras.