PRÉO ❥ I saved your life like a hero

« Tu ne vas pas me dire qui c'est, hein ? » L’idée qu’il connaisse Drew ne me dérangeait pas plus que cela, du moment qu’il tenait sa langue sur ce qu’il c’était passé. « Jouons aux devinettes. Je pense que tu le connais grâce à ton cercle » disais-je d’une voix de conspiratrice. « Elle est ...par là-bas perdue dans son monde, assise à sa table. Cordélia ne m'aime pas de toute façon, alors je fais ce que je veux un peu. » avais-je bien entendu ? Il venait au bal avec Cordélia et elle ne m’avait rien dit ? « Comment ça, elle ne t’aime pas ? Ça ne m’étonne pas de Cordélia. Elle fait toujours tout le contraire de ce que la logique nous ordonne. » Etrange, elle m’avait pourtant affirmé, qu’elle l’appréciait. Je n’en disais pas plus, laissant là un suspens presque insoutenable. « Je cherche pas la dispute donc...j'espère que ton cavalier va pas nous tomber dessus. » Il n’avait pas d’inquiétude à se faire, mon cavalier pensait que j’étais aux toilettes. Quoi qu’Andrew, finirait vraiment par se demander où j’étais passé. Enfin, peut-être serait-ce le cas, mais ce soir, il me semblait être ailleurs. « Il y a peu de chance qu’il nous retrouve dans cette foule »

« Jouons aux devinettes. Je pense que tu le connais grâce à ton cercle » C'était très malin et ça me tentais vachement. Levant les yeux au ciel avec un petit sourire en coin, je fus quand même très piqué par la curiosité. « Sachant que mon cercle est très large, je risque -sans me vanter- de mettre du temps avec de trouver. » Hochant la tête, je l'observais à travers mes cils. « Comment ça, elle ne t’aime pas ? Ça ne m’étonne pas de Cordélia. Elle fait toujours tout le contraire de ce que la logique nous ordonne. » N'étant pas le moins choqué ou surpris du monde par le fait que Prudence semblait connaître Cordélia, je riais un peu, imaginant mal ma cavalière ressentir le moindre sentiment positif envers moi. Sauf quand je la prenais contre un mur, évidemment. « Tu semble la connaître, si je ne m'abuse ? » Jetant un regards à nos alentours, je lui demandais pour son cavalier, n'ayant pas tellement envie que celui-ci nous tombe dessus. « Il y a peu de chance qu’il nous retrouve dans cette foule » Elle avait peut-être raison, mais ce soir, je ne voulais pas d'emmerdes. « Serais-tu en train de le fuir par hasard ? » Même si cela ne me regardait pas.

« Sachant que mon cercle est très large, je risque -sans me vanter- de mettre du temps avant de trouver. » Même après son accident, Théo était toujours égal à lui-même et c’était cette facette de sa personnalité, qui lui concédait tout son charme. « Je vais te donner un indice. Il fait partie de ta fraternité » J’aurais pu le faire patienter encore plus longtemps, mais ce soir, j’étais d’humeur joyeuse. Autant réduire son champ de recherche. Pour une raison, nous en étions venus à parler de sa cavalière, qui n’était nul autre que Cordélia. Je la connaissais comme étant une de mes plus proches amies. « Tu semble la connaître, si je ne m'abuse ? » Pourquoi poser la question, alors que la réponse semblait être évidente. « C’est une amie à moi, mais je t’en prie, dit moi ce que tu penses de ta cavalière. Je te promet de garder le secret » disais-je malicieusement. J’étais de nature, très curieuse et j’étais tout à fait capable de garder un secret, si je le jugeais utile. « Serais-tu en train de le fuir par hasard ? » Est-ce que je fuyais Andrew ? Bonne question. Une partie de moi, voulait juste souffler et l’autre avait besoin de s’éloigner le temps de quelques minutes à cause de cette fichue rumeur. D’ordinaire, je prêtais peu d’attention à ce genre de chose, mais pas avec Drew. « Je peux te retourner la question » Un sourire polie au coin des lèvres, j’observais sa réaction.

« Je vais te donner un indice. Il fait partie de ta fraternité » Superbe l'indice. Je levais les yeux en l'air alors qu'elle tentait désespérément de jouer les jeunes femmes mystérieuses, ce qui ne cessait de m'arracher plusieurs sourires. Me creusant les ménages durant quelques secondes, je ne trouvais définitivement pas de qui il pouvait s'agir. « Tu sais..Dans ma fraternité nous ne sommes pas que trois... » En clair, nous sommes beaucoup et j'ai une chance sur un million de donner le bon prénom. « Mais tu as bon goût. Les Winthrops sont les plus beaux. » Riant alors suite à ma connerie, le sujet de Cordélia prenait place. « C’est une amie à moi, mais je t’en prie, dit moi ce que tu penses de ta cavalière. Je te promet de garder le secret » Ben voyons, et j'étais censé la croire ? Esquissant un sourire, je fronçais les sourcils. « Je pense...Que je ne sais pas si tu sais réellement garder des secrets.. » Souriant, je cherchais à la taquiner avec une voix suspicieuse. « Je peux te retourner la question » Un sourire poli sur ses lèvres et je décidais de jouer le même jeu qu'elle. « Tu sais, répondre à une question par une autre n'est pas forme de répartie. » Esquissant alors le même sourire qu'elle, la musique touchait à sa fin, et je me reculais un peu.

« Tu sais..Dans ma fraternité nous ne sommes pas que trois... » Il n’avait pas tort. Puis, j’avais couché avec pas mal de Winthrop. En y repensant, j’avais peut-être un peu abusé. Enfin bref ! « Mais tu as bon goût. Les Winthrops sont les plus beaux. » Maintenant, je comprenais pourquoi mon choix se portait toujours sur les rouges. Puis, il ne fallait pas oublier que nos maisons étaient alliées. « Bon alors, il est anglais et il fait de la natation. C’est un grand blond » Bon en tant que Vice-Président, il devait connaitre un minimum ses frères. Alors que nous dansions, notre conversation dérivait sur le fait, que je connaissais Cordélia. « Je pense...Que je ne sais pas si tu sais réellement garder des secrets.. » C’est à moi qu’il disait cela ? Je n’avais rien dit à sa copine, lorsqu’il c’était passé quelque chose avec lui au Canada. « Je sais être très secrète quand je le veux. Surtout si le garçon est à la hauteur » Un sourire se dessinait au coin de mes lèvres, alors que je l’observais de mes yeux verts. « Tu sais, répondre à une question par une autre n'est pas forme de répartie. » En effet. C’était quelque chose que j’avais appris à maitriser rapidement. Cela pouvait me sortir de situations délicates. Autour de nous, certains couples se séparaient, alors que la musique se terminait. « Je suppose que tu dois rejoindre ta cavalière ? » 

« Bon alors, il est anglais et il fait de la natation. C’est un grand blond » Oula, c'était trop m'en demander ça. J'étais incapable de sortir le nom de celui dont elle me parlait. « C'est Draco.. ? Draco Malefoy ? » Oui, l'ennemi d'Harry Potter. Me mettant à rire comme un con, je présentais qu'elle allait me rejeter. Parlant alors de secret, je mettais en doute sa capacité à savoir les garder. « Je sais être très secrète quand je le veux. Surtout si le garçon est à la hauteur » Hein ? Ça voulait dire quoi ça ? « De toute façon, moi je ne le suis pas. » Et voilà, elle pouvait remballer son sourire d'ange. « Je suppose que tu dois rejoindre ta cavalière ? »  Nous étant séparés à cause du fait que la musique avait cessé, je jetais un coup d’œil à nos alentours. « Uniquement si tu ne veux plus de ma compagnie et que tu dois rejoindre ton cavalier. » Sauf si elle fuyait. Sauf, si elle n'avait pas apprécié notre dernier et unique ébat dans un lit.

« C'est Draco.. ? Draco Malefoy ? » Franchement, ce type m’étonnerais toujours ! « Ça va, j’ai compris. Je vais te le dire. Andrew Kenworth » Bravo le vice-président ! Il ne connaissait même pas ses frères de fraternités ! Par la suite, je lui avais promis de garder le secret sur ce qu’il me dirait à propos de mon ami Cordélia. « De toute façon, moi je ne le suis pas. » Je levais les yeux au ciel, soupirant avec un amusement non dissimulé. Je lui donnais même une petite tape sur l’épaule. « Arrête de jouer avec les mots ! J’ai envie de savoir. C’est méchant de ne pas assouvir ma curiosité ! » Bah, oui ! C’était connu, qu’il ne fallait pas laisser une jeune femme sans rien à se mettre sous la dent et puis, Cordélia était mon amie et j’avais besoin d’assurer ses arrières. Enfin, la danse se finissait et je lui demandais s’il préférait rejoindre sa cavalière. Ce à quoi il me répondait : « Uniquement si tu ne veux plus de ma compagnie et que tu dois rejoindre ton cavalier. » Il souhaitait donc passer un peu plus de temps avec moi. Etonnant, je pensais qu’il aurait été plus distant, vu ce qu’il c’était passé entre nous. « J’ai encore un peu de temps devant moi et puis, tu ne m’as toujours rien dit sur Cordélia » Et toc. Il devait savoir, que je ne lâchais pas le morceau aussi facilement.

« Ça va, j’ai compris. Je vais te le dire. Andrew Kenworth » Ah. Réalisant une grimace, je me rendais compte que ce type je ne le connaissais pas si bien que ça en fin de compte. Vice-président mais pas Jésus. « C'est ton petit-ami je suppose ? » Lorsque je lui commentais que je n'étais pas une personne à la hauteur, elle esquissa un sourire malgré elle avant de me donner une tape sur l'épaule. « Arrête de jouer avec les mots ! J’ai envie de savoir. C’est méchant de ne pas assouvir ma curiosité ! » Réalisant une petite mimique ironique, je portais ma main là où elle m'avait tapé. « Aie ! Ne me tue pas, je suis un gentil garçon. » Riant ensuite, je la laissais un peu languir, ne me souvenant déjà plus de ce qu'elle souhaitait savoir. « J’ai encore un peu de temps devant moi et puis, tu ne m’as toujours rien dit sur Cordélia » Un vrai Pitbull cette petite. Croisant les bras sur ma poitrine, je la toisais presque. « Elle...est bonne. » Souriant ensuite, je sentais l'alcool commencer à réaliser certain effets sur ma personne. « Pardon, je reprends: elle est agréable à regarder, sans vouloir t'offenser avec ma manière de parler du sexe féminin. »

« C'est ton petit-ami je suppose ? » Petit ami… Dit comme ça, cela sonnait étrangement. J’avais l’impression de mener une conversation de collège. « Apparemment oui » répondais-je avec un sourire. En apparence, tout allait très bien, mais intérieurement, j’étais effrayé par cette idée. Peu après ça, je lui donnais une petite tape pour ne pas avoir assouvie ma curiosité. C’était mesquin de me tendre une perche et de ne rien dire. « Aie ! Ne me tue pas, je suis un gentil garçon. » C’était quoi cette comédie ? « Pauvre petit chou » disais-je en prenant un ton faussement désolé, avant de devenir plus sérieuse. « Tu t’en remettras ! » C’était un grand garçon, non ? « Elle...est bonne. » Le mâle dans toute sa splendeur ! Je lui donnais une pichenette sur son bras. « Un peu de respect mon vieux » C’était une de mes plus proches amies tout de même ! Quoi qu’elle ne devait pas en penser moins à son égard. « Pardon, je reprends: elle est agréable à regarder, sans vouloir t'offenser avec ma manière de parler du sexe féminin. » C’était mignon de se reprendre, mais c’était trop tard. Néanmoins, je restais souriante, ne lui en tenant pas rigueur. « Je ne suis pas choqué. De toute façon, elle doit penser la même chose que toi. D’ailleurs, elle n’a pas toujours tort » Inconsciemment, je faisais référence à la nuit que nous avions passé ensemble.

En effet, Prudence venait enfin de m'avouer le nom de son mystérieux accompagnateur et il m'avait quand même fallut un certain moment avant qu'elle ne daigne me dire quoi que ce soit. Et d'un coup, ma question s'échappa de mes lèvres sans que je ne puisse faire quoique ce soit. « Apparemment oui » Apparemment ? Drôle de réponse. « Tu n'as pas l'air très emballé par cette perspective. » C'était plutôt une affirmation qu'une question mais après tout ce n'était pas mes affaires.« Pauvre petit chou » En même temps elle venait quand même de me taper (a) Lui tirant la langue, j'employais une moue de petit enfant battu. Drôle de moue qui contrastait avec mon air baraqué d'homme à tout faire. « Tu t’en remettras ! » Ben voyons. « Espérons que je ne termine pas encore à l'hôpital pour avoir encore ce bras-ci de cassé à cause de tes petits poings. » Souriant à pleine dents, il était vrai qu'elle m'avait tapé mon bras qui avait été récemment plâtré. Puis subitement, la conversation tourna autour de Cordélia. « Un peu de respect mon vieux » Ben quoi ? Haussant les épaules avec un grand sourire, j'étais un mec et je parlais de bouts de viandes. Bon ok, j'étais un abruti de première. « Je ne suis pas choqué. De toute façon, elle doit penser la même chose que toi. D’ailleurs, elle n’a pas toujours tort » Ah ? Elle attisait fortement ma curiosité d'un coup. « Elle n'a pas toujours tord ? Tant qu'elle ne pense pas que je suis un laideron qui lui court après, à moi tout me va. »