Depuis mon retour du Spring Break, ma vie était devenue un peu plus compliquée. C’est comme si le destin m’avait permis de profiter de tout dans un paysage de rêve durant dix jours, pour mieux me confronter aux choses qu’il me préparait, sérieusement, moi un jour être père ? Hors de question, je ne voulais pas d’enfant, j’étais trop égoïste pour ça. « Bon, tu comptes fixer ce sol jusqu’à ce que le soleil se lève ? » Je me contentais de hausser les épaules en la fixant toujours alors qu’elle baissait une fois de plus la tête. Il était déjà tard et la nuit commençait à devenir fraîche, mon but était de ne pas rester ici toute la nuit à rien faire.
J'avais pas spécialement envie de penser à lui étant père, j'avais trop du mal avec cet image et j'avais juste pas envie de croire qu'il vivrait une vie heureuse avec cette femme et cet enfant mais pourtant c'est ce qui me venait en tête dès que je me rappelait qu'il avait mit une femme en cloque. Je soupira en regardant le sol parce que c'était trop dur de le regarder dans les yeux après tout ce qu'on c'était dit et puis même si il c'était livrer un peu j'étais toujours pas fixé. "Non je vais rentrer il ce fait tard."
Je ne pouvais pas m’imaginer en père, et je ne voulais pas. J’étais irresponsable, narcissique, égoïste, bagarreur et tout un tas d’autres trucs, je ne pouvais visiblement pas me gérer moi-même alors comment gérer un enfant ? Ma vie de famille avait été désastreuse, j’avais été élevé par des nounous pour ne pas dire totalement seul, mes parents se floutaient totalement de moi, enfin si on pouvait appeler ça des parents, c’était définitif, je n’aurais jamais d’enfants, je n’en voulais pas. « Très bien, tu veux que je te raccompagne ? » Je me doutais qu’elle allait refuser ma proposition mais je me sentais obligé de la faire, galanterie oblige après tout.
J'étais perdue, je ne savais pas pourquoi je prenais tout ça à coeur, j'étais attaché à lui oui mais pas amoureuse donc pourquoi cela me touchait autant, il avait pas besoin de ça mais c'était plus fort que moi j'avais eu besoin d'aller lui faire la morale et lui faire comprendre que sa me touchait tout cette histoire, il voulait pas d'enfant mais si cet enfant venait au monde il serait papa qui le veuille ou non et c'est ça qui me faisait du mal. "Non tu peut rentrer je vais aller boire un verre avant de rentrer de toute façon." Avant de rentrer j'avais besoin d'aller trainer dans un pub boire un verre et regarder les gens danser et s'amuser au contraire de moi.
Toute cette histoire m’affectait plus que je ne le voudrais, après tout Lyson était perdue, elle ignorait si elle devait garder le bébé ou se faire avorter, même si cette solution serait sûrement la meilleure solution pour nous deux. Le futur nous réservait encore bien des choses, à moi, à Sally, à toutes les personnes que je côtoyais, alors je tentais d’avancer comme je pouvais, ne me laissant pas abattre car ce n’était pas dans mon tempérament. « Oh hum… d’accord. Amuse-toi bien alors, soit prudente. » Je haussais légèrement les épaules, et m’approchais doucement d’elle, je déposais alors un baiser sur sa joue blafarde et froide puis tournais les talons. Je ne voulais pas empiéter sur sa soirée, celle-ci était déjà assez chaotique comme ça.
On avait réussi à passer une superbe soirée la dernière fois mais là avoir apprit qu'il allait surement avoir un enfant avec une autre ça m'avait blessée et j'arrivais pas à faire semblant, à être près de lui et de ne pas y penser, je savais que malgré ce qu'il disait il finirait avec cette femme pour le bien de l'enfant. Je gardais la tête baisser pour ne pas le regarder mais en sentant son baiser sur ma joue je me pinça la lèvre et une larme coula rapidement sur ma joue, je le laissa partir en essuyant cette larme et je me tourna pour me rendre au pub et éviter de rentrer dans ma chambre et pleurer comme une madeleine.
Je ne voulais pas empiéter sur sa soirée, elle s’était déjà énervée pour ce soir, je ne voulais pas prendre le risque de venir avec elle et de la gêner, je décidais donc de me retirer avant que tout cela n’explose. Je déposais à un baiser sur sa douce joue et tournais les talons, entendant les siens claquer quelques secondes après. D’un pas nonchalant je rentrais à la Winthrop House puis dans ma chambre. J’observais un instant le bordel dans celle-ci à cause de mon coup de sang tout à l’heure. Je ramassais alors quelques objets, enlevais ma veste et décidais de ranger le reste plus tard. Tout en soufflant, je m’affalais dans mon lit, et regardais le plafond jusqu’à ce que Morphée s’empare de moi, ce qui n’était pas prêt d’arriver.
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Depuis mon retour du Spring Break, ma vie était devenue un peu plus compliquée. C’est comme si le destin m’avait permis de profiter de tout dans un paysage de rêve durant dix jours, pour mieux me confronter aux choses qu’il me préparait, sérieusement, moi un jour être père ? Hors de question, je ne voulais pas d’enfant, j’étais trop égoïste pour ça. « Bon, tu comptes fixer ce sol jusqu’à ce que le soleil se lève ? » Je me contentais de hausser les épaules en la fixant toujours alors qu’elle baissait une fois de plus la tête. Il était déjà tard et la nuit commençait à devenir fraîche, mon but était de ne pas rester ici toute la nuit à rien faire.