Le hasard fait plutôt bien les choses • Kenaël

Tu ne comprenais pas vraiment la tête que faisait la belle brunette après que tu t'étais assis sur son jolie petit livre de chimie, elle devait en être habituée avec ton caractère de petit con, non ? Tu l'as vis ensuite s'approcher de toi, tu levais la tête, suivant chaque fait et geste de sa part, on ne sait jamais, les filles sont tellement imprévisibles... Tu l'a regardais avant de la voir croiser ses bras sur son torse, tu ne comprenais pas vraiment ce qu'elle avait et t'apprêtais à allumer ton fidèle joint avant de l'écouter dire qu'il ne fallait pas faire ça avec elle... Mais quoi ? Tu fronçais les sourcils dans l'incompréhension avant de lever ton regard vers la belle, tu la vis te montrer la clope d'un signe de tête, tu regardais cette dernière, qu'est-ce qu'elle avait ta cigarette ? Elle était parfaite quoi... Pourquoi ne faut-il pas sortir une... Aïe. Tu venais de t'en rappeler, enfoiré va ! Puis ce n'était pas vraiment de ta faute, la demoiselle était si belle qu'on ne serait jamais imaginé qu'elle ait eu droit au centre de désintoxication. Tu te mordillais la lèvre, t'étant rendu de ta gaffe monumentale, ce n'était point surprenant, tu en faisais tous le temps. Tu regardais tristement ton pétard avant de le jeter assez loin, tu le regardais s'éloigner, tristement, tu souffrais intérieurement... Enfin bref ! Tu relevais ta tête si angélique vers la belle brunette. Donc ? Tu décides finalement de laisser tomber le livre ? Tu ne veux plus le récupérer ? Disais-tu d'un sourire amusé et tombeur.

J'étais debout devant Kenaël, les bras toujours croisés sur ma poitrine,et mon regard légèrement insistant sur lui. Les expressions de son visage me firent sourire, car elles me permirent de voir le moment où il cherchait à comprendre pourquoi j'étais comme ça, debout devant lui à ma plaindre de son joint, et je pus aussi voir le moment où il comprit, celui où il se rendit compte de sa boulette. Après cela, il jeta son joint, en le regardant ,presque tristement, et il finis par me regarder avec ses deux petits yeux bruns, plein de charme et de malice. Si seulement il savait que je voulais juste le protéger. C'est bizarre, mais je voulais tellement pas qu'il tombe vraiment dans la drogue, et ça m'attristais de savoir, qu'avec ou sans moi, il allait le fumer son joint, il était comme ça. Il était tellement formidable comme gars, je voulais pas qu'il connaisse les centres, les tests permanent, les contrôles. Certes, aller en centre m'avais permit de rencontrer des gens géniaux, mais ce n'était pas la meilleures période de ma vie, et je tenais trop à lui pour admettre qu'il lui arrive la même chose un jour. Je finis par sortir de mes pensées quand il reprit la parole.Ah oui, mon livre. Mon pauvre petit livre coincé sous ses grosses fesses là. Comment le récupérer? Je m'étais détendue, j'avais déplié mes bras, et mon regard était devenu plus doux. Il affichait désormais le sourire du tombeur, légèrement amusé. « Si, d'ailleurs tu voudrais pas bouger tes grosses fesses? » Je lui fis un grand sourire. Cependant je savais pertinemment qu'il ne bougerais pas, alors je me mis alors accroupie devant lui, et finis par me jeter doucement sur lui, en veillant a ne pas lui faire mal quand même, et en essayant de lui faire des chatouilles pour le faire tomber au sol et enfin récupérer mon livre.

Tu affichais une mine faussement vexé quand elle qualifiait tes fesses d’être grosses… Limite tu allais te mettre à chialer juste pour la faire regretter qu’elle ait dit ça. « Mais… Déjà mes fesses ne sont pas grosses et mes fesses t’emmerdent. » Disais-tu avant que tu vis la belle s’accroupir et te sauter dessus, assez fort pour que tu tombes sur le côté, cette dernière essayait de te chatouiller, oui, essayer était le mot juste puisque tu ne sentis pas vraiment ses chatouilles. Tu restais sur le dos, l’attirant contre toi avant de déposer tes lèvres sur les siennes sans hésiter, tu savais que ça n’allait pas la déranger alors tu en profitais. Tu retirais ensuite tes lèvres pour planter ton regard pétillant et rempli de satisfaction dans le sien. « Sérieux ma belle ? Tu préfères ton livre à moi ? » Demandais-tu d’un air si innocent. Tu te retournais doucement ensuite, prenant le livre d’une main avant de te relever d’un bond et de le balancer en haut dans l’arbre, oui, tu avais bien visé l’arbre, il s’est alors coincé entre les branches de ce dernier, tu regardais la belle d’un air si fier de toi. « Voilà, c’est beaucoup mieux comme ça et tu ferais beaucoup plus attention à moi. » Disais-tu en passant ta main dans tes cheveux.

Lorsqu'il fit sa tête de petit enfant qui boude, je ne pus retenir un rire. « Oh, tu sais c'est pas parce que t'as des grosses fesses que je les aime pas, hein » et je lui fis un clin d’œil. J'aimais tellement le taquiner, et apparemment ma petite remarque sur la taille de ses fesses l'avait vexé, mais pas bien longtemps. Je persévérais donc mes efforts pour lui faire des chatouilles, mais il n'avait pas l'air de les sentir, pourtant, j'avais réussi ma première idée, qui était de le faire tomber pour pouvoir atteindre mon livre. Alors que je planifiais déjà comment j'allais bondir pour sauver mon livre, qui était alors devenu une nouvelle raison pour qu'on se chamaille, Kena et moi, et qui n'était pas vraiment important, le beau brun resta un moment sur le dos puis m'attira à lui, avant de coller ses lèvres contre les miennes. Je me mordis la lèvre inférieure alors qu'il me regardait, me demandant pourquoi j'étais si faible face à lui. Je lui rendis son baiser, mais avec un peu plus d'intensité avant qu'il ne me demande si j'étais sérieuse à préférer mon livre à lui. Bien sür que non, et il le savait très bien, mais il devait juste aimer que je lui dise. Afin de ne pas satisfaire son ego de beau brun, je fis impasse sur la question, et sur ma réponse quand je le vis bondir, mon livre à la main et le jetant alors dans l'arbre. Après cela, il me regardait, tout fier de lui, comme un enfant de quatre ans qui vient de faire une bêtises qu'il ne voit pas comme une bêtise. Je lâchais un soupir de désespoir, et je m'allongea sur le gazon, tout en gardant les yeux sur mon livre, désormais dans les branches de l'arbre. « Tu sais que t'es un boulet? Le plus mignon des boulets, mais un boulet quand même. » Mais au moins il avait gagné, désormais je ne pouvais me concentrer que sur lui, alors je tapotais doucement l'herbe à côté de moi en lâchant un « Bah viens. » accompagné de mon plus beau sourire, sûrement son préféré.

Tu ne t'attendais pas vraiment à ce que la belle réponde à ton baiser, tu affichais un petit sourire avant de rompre le contact, t'emparant en même temps de son fichu livre pour te relever et le balancer ensuite dans un arbre, non, ce n'était pas un accident, tu avais bien fait exprès de viser les branches et du coup il s'était retrouvé coincé dans ces dernières ce qui t'arrangeait tellement vu qu'elle n'allait plus avoir les yeux rivés sur son livre. Elle avait cependant l'air désespérée sur le coup, elle ne s'empêchait de remettre une couche, te traitant de Boulet... Logiquement, tous les boulets sont moches et gros donc si tu pouvais respecter mon physique, ça m'arrangerait. Disais-tu en croisant tes bras et la regardant t'inviter à venir t'asseoir près de toi, tu n'allais pas craquer, tu ne craquerais pas... Tu lui tirais tel un gamin de 4 ans la langue, en même temps, elle avait traité TES fesses de grosses fesses alors qu'il n'y avait plus parfait et ensuite, voilà qu'elle te traite de boulet... Je suis un boulet, je n'arrive pas à m'allonger par terre. Tu tournais ensuite ta tête pour regarder les autres étudiantes passer, oui, tu savais comment la faire chier et tu ne te genais pas pour la faire chier quand l'occasion se présente, mais il faut avouer que tu l'adorais et que tu regrettais de ne pas t'être allongé auprès d'elle.

Devant sa mine déconcerté, je compris qu'il n'appréciait pas la comparaison de sa personne avec un boulet. J'avais pourtant précisé qu'il était le plus mignon de tous les boulets, mais apparemment, il avait juste entendu boulet. Pourtant, là, avait fait le boulet. Certes, je pensais qu'il l'avait volontairement bloqué dans les branches de l'arbre, pour m'embêter et pour obtenir toute mon attention, mais ça m'embêtait un peu qu'il l'est bloqué là-haut. Lorsque je lui proposais de venir s'installer à côté de moi, sur le gazon, il croisa les bras, affichant une mine d'enfant de quatre ans  qui boude. Il me tira la langue tout en déclarant que, puisqu'il était un boulet, il ne pouvait venir s'allonger à côté de moi. A ses paroles je lâchais un petit rire avant de déclarer un « Bon, bah tampis pour toi. » et je lui tirais la langue à mon tour. Puis, il me tourna le dos, tranquille, comme si je n'étais pas là, regardant les autres étudiantes qui passaient dans ou devant le parc. Pendant quelques minutes, je le laissais faire comme si je n'étais pas là, puis, je finis pas décidé de lui sauter dessus. Me levant discrètement, je lui sautais sur le dos, enroulant mes jambes nues autour de sa taille et mettant mes bras par dessus ses épaules. Telle une gamine de quatre ans, quand je fus sur son dos, je lâchais un « Devine qui s'essst ? » Tout en lui faisait un bisou dans le cou.

Tu lui avais donc tourné le dos, boudant tel un gamins de 4 ans, regardant les demoiselles passer tout en ignorant sa présence, à vrai dire, tu savais qu'elle ne le pensait pas, ou du moins, tu l'espérais, mais tu l'avais pas vraiment pris mal puisque vu les cochonneries que tu arrives à lui sortir, elles étaient largement pire que ces deux dernières. Cependant, tu sentis un poids s'écraser sur ton dos, tu affichais un petit sourire avant de passer tes mains sous ses cuisses pour ne pas qu'elle tombe. Une brunette sexy mais, qui, malheureusement, aime son livre plus qu'elle ne m'aime ? Disais-tu en tournant légèrement ta tête en sa direction, tu affichais un magnifique sourire avant de tourner complètement ta tête en sa direction pour t'emparer ensuite de ses lèvres, souriant de ce contact avant de rompre le contact. Il ne faut pas abuser des belles choses. Disais-tu en l'imitant, reprenant la même phrase qu'elle t'avait sorti quand tu avais demandé à avoir un baiser.

J'étais sur son dos, mes jambes autour de sa taille et mes bras par dessus ses épaules attendant une réaction de sa part. Il finit par passer ses mains sous mes cuisses pour me retenir et éviter que je ne tombe. Il répondit aussi à ma question, remettant une couche sur le fait que selon lui, j'aimais plus mon livre que lui. Je lui mis un petit coup dans l'épaule pour lui faire comprendre, qu'il ne pensait pas correctement, accompagné de « C'est pas vrai, parce que mon livre, il me porte pas, alors que toi, oui. » J'aimais tellement l'embêter, j'aurai pu juste lui dire que je ne pouvais pas aimer mon livre plus que lui, que ça m'étais physiquement impossible, mais je préférais l'embêter encore un peu, juste pour le plaisir de le voir bouder, avec sa bouille trop mignonne. Après cela, il me fit un sourire et un bisou, que j'aurai voulu plus long, mais qu'il conclu par une de mes répliques préférée. Soufflant de rire, j'approchais à mon tour mes lèvres des siennes, lui donnant un baiser, avant d'ajouter « Ouais, mais on peut se faire plaisir de temps en temps,non? » Je posais mes mains sur son torse, laissant mes doigts doucement se balader sur ce dernier.

Donc, en gros, elle ne t'aimait que parce que tu la porter... Super, tu haussais les sourcil et levais les yeux au ciel, désemparé par son cas, tu étais capable de la faire tomber comme tu étais capable de la porter, mais tu étais peut-être trop humain pour la lâcher, ça t'aurait fait un tout petit peu mal au coeur de la voir de faire mal sur ses jolies petites fesses. Cependant, tu ne te privais pas de rejoindre ses lèvres, déclarant ensuite qu'il ne fallait pas en abuser, cette dernière ne faisait point attention à ta réplique et venait reposer ses lèvres sur les tiennes, à vrai dire ça te faisait plaisir mais... Tu devais bien faire chier ton monde comme tu savais tant le faire, alors tu tournais ta tête pour ne pas qu'elle puisse t'embrasser à nouveau. Non mais oh ! Tu te fous autant de mes paroles toi ? Non, on va pas se faire plaisir et tu touches plus jamais mes lèvres pour la peine ! Disais-tu d'une voix d'enfant, boudant à nouveau. Et pour la peine, la prochaine fois que tu touches à mes lèvres, je me transforme en lama. Disais-tu en lui tirant la langue, oui, il n'y avait plus gamin que toi puis tu ne voulais pas non plus lui dire que tu allais lui cracher dessus, la transformation en lama était largement plus subtile et moins dégoûtante, bon d'accord, c'était dégoûtant quand même mais comparé à "ou je te crache dessus" dit comme ça, trop directement, ça lui aurait sûrement fait peur même si elle savait mieux que quiconque que tu n'en serais pas capable.