TG 1.1 ❥ Construction d'un puits

Ils étaient les premiers arrivés pour la construction du puits de ce petit village. Drew avait envie de la prendre dans ses bras et l'embrasser fougueusement mais il se disait que ce serait un peu déplacé pour le moment. Ils étaient venus en ce jour afin de donner la possibilité aux villageois d'avoir accès à une eau un peu plus potable que ce qu'ils avaient actuellement. Les Dunsters avaient décidé de faire construire un puits en ces lieux parce qu'ils avaient financé des recherches afin de trouver un point d'eau dans cette terre. Leurs recherches avaient été fructueuses et aujourd'hui la machine était en route ! ça allait être une journée intensive et très physique, Drew était prêt à s'investir à 100% voire même à 200% malgré le fait que sa main était toujours souffrante depuis sa petite crise. Il sourit à Prudence qui saluait la personne qui venait de les rejoindre, en l'occurrence Alex ! Drew se pencha afin de prendre une pelle et dit d'une voix amusée : " Allons les amis ! Il est l'heure de commencer à bosser ! "

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La chaleur rendait l'air moite et étouffant, des gouttes de sueur perlaient de son front. Il avait l'impression que chaque coup de pelle augmentait la température ambiante. Le manque de sommeil dû aux 22 heures d'avion - où il n'avait presque pas dormi - et ce soleil qui tapait sur son visage l'obligea à faire une pause. Sortant une bouteille d'eau, il avala quelques gorgées, et se remit tout de suite au boulot, motivé pour avancer le plus possible les travaux. Les habitants avaient besoin de ce puits et Camille de se prouver son utilisé sur cette planète. Il n'entendit que quelques bribes de conversation, une ou deux présentations, des retrouvailles, des compliments vestimentaires... Le jeune homme préféré se remettre au boulot, doublant ses efforts..

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Dur choix, hein ? C'est avec un certain intérêt que Jasper regardait les étudiants se diviser en deux. On aurait pu croire que, naturellement, les Winthrops iraient vers l'effort physique, alors que les Dunsters s'occuperaient de l'apprentissage des enfants. Ce n'était pas du tout le cas. Le président des rouges s'était dirigé vers l'école, et il voyait des membres de sa confrérie une pioche à la main. Charlie était parmi ceux qui donneraient les fournitures, du coup c'est avec l'esprit tranquille que  Jasper quitta le chef du village avec qui il bavardait, pour se rendre au chantier. La chaleur rendait l'avancement laborieux, et malgré qu'ils aient pu s'habituer au soleil entre Punta Cana et Hawaï, le temps était bien plus lourd ici. Attrapant une pelle, l'intello se posta aux côtés d'un Camille  s'acharnant en silence sur la terre. Il pose ses billes sur l'ami, puis les dévie vers les autres travailleurs. « Ils vont pas te bouffer hein, tu peux leur parler. » Un sourire railleur prends possession de ses lèvres, tandis qu'il lui jette un regard en coin tout en fendant la matière. Emmerder Camille, une passion comme une autre.

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Qu'est-ce que foutait Idylle dans ce bled? Sans eau, sans alcool, sans drogue, avec une chaleur étouffante, et un décalage horaire qu'elle avait du mal à supporter. Apparemment elle avait décidé que le challenge de s'occuper d'êtres humains étaient plus important que ça petite personne... Enfin pour l'instant. Elle avait rejoins tout juste un groupe qui s'occupait de creuser un nouveau puits. Habillé le plus légèrement possible pour lutter contre cette chaleur étouffante, elle arriva, prit une pelle, et sans dire un mot à personne, se mit à faire comme un des gars de sa confrérie (Camille) et creuser. Elle était pas là pour les bavardages futiles qu'on pouvait avoir à Harvard. D'ailleurs elle devait sûrement ne pas avoir très bonne mine. Une droguée sans matos... Gosh ça sentait pas bon comme suite...

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S’efforçant de garder un rythme acceptable, il n'entendit bientôt plus les bavardages qui l'entouraient. Une bulle de surdité l'entourait à présent, prêt à la garder active jusqu'à la prochaine pause. Ce ne fut sans compter l'arrivée de son président qui se posta à ses côtés, prenant une pelle et commençant l'exercice fatiguant. A sa remarque, il émit un petit grognement rauque, tel un animal à qui on n'aurait pas donner à manger depuis bien trop longtemps. Il adorait Jasper mais bordel, qu'est-ce qu'il pouvait se montrer chiant. Une jeune femme arriva (Idylle ) et se posta également à ses côtés. Ils comptaient faire un tour de 10 centimètres de diamètre ou quoi? Se tourna à nouveau vers son ami, il soupira et fit un effort et dit à la jeune femme, qui ne semblait pas des plus communicatives Salut. Souriant au président, il continua sur sa lancée. C'est mieux?. Un sourire moqueur naquit sur son visage tandis qu'il fendit sa pelle un peu plus profondément, d'un geste mécanique.

" Allons les amis ! Il est l'heure de commencer à bosser ! " Sa remarque me fit sourire de plus belle, alors que je prenais une pelle en main. « Oui chef ! » disais-je en imitant un salut militaire. Je m’apprêtais à creuser lorsque j’aperçus Nork nous faire un signe. Je ne serais dire où en était notre amitié. Après ce qu’il m’avait avoué, je pouvais comprendre qu’il ne veuille pas passer du temps avec moi et encore moins, si je suis en compagnie d’Andrew. A mon tour, je lui faisais un signe de la main, mon sourire se perdant sous l’affligeante chaleur.

Les personnes commençaient à arriver et cela faisait sourire Drew parce qu'ainsi, ils pourraient commencer plus vite et peut-être terminer dans les temps la construction du fameux puits pour les villageois. Il avait pris une pelle puis il avait dit à la cantonade de commencer à travailler à bosser. C'était le mieux de démarrer maintenant parce qu'ainsi, ils pourraient faire un peu plus de pause afin de se ravitailler un tant soit peu à cause de la chaleur étouffante qui régnait en Afrique. Ce n'était pas du tout comme à Harvard et encore moins comme en Angleterre mais Drew s'en moquait un peu parce qu'il était venu en ces lieux afin d'aider des personnes démunies de tout et même s'il sentait que sa main allait subir, il se mettrait à sang pour leur permettre d'avoir au moins l'accès à une eau potable. Il sourit en voyant Prue lui faire un salut militaire. Il commença à creuser silencieusement tandis que la Dunster faisait un salut à quelqu'un. Il leva les yeux afin de voir qui c'était... Il s'agissait de son bizuteur Nork... Il ne savait plus quoi penser de lui et même si ça lui plaisait qu'il soit aussi proche de Prue, il s'était promis de l'accepter et de se dire que ce n'était qu'un ami de sa belle... Il lui rendit son salut d'un hochement de tête avant de continuer à creuser. Quelle chaleur horriblement étouffante !

La blonde avait jamais creuser un trou plus grand que pour foutre un pot de fleur dedans. Mais le concept devait pas bien être éloigner pour le début. Le fait est qu'elle s'était mise plutôt à côté de ce gars là qui semblait pas parler de trop, plutôt que deux qui jasait joyeusement. Ah si méprendre on dirait qu'elle avait ses règles, mais bon le côté asocial et grognon c'était sûrement le manque, la chaleur, et puis le manque d'amis aussi. Le gars (Camille) sembla lui dire bonjour. Ce à quoi elle lui répondit seulement.
«Heu ouais. Salut? »
Idylle des fois c'était Miss pas douée en société. Quoi qu'être dans le désert avec 5 ou 6 personnes j’appelle pas ça "en société". Elle s'éloigna un peu quand même, parce que ouais... Le trou faudrait qu'il fasse bien deux mètres de diamètres et encore.. Aller Creuse ma fille, et surtout oublies pas de respirer!

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Ils se ressemblaient. Ca ne se voyait pas à première vue, mais ils se ressemblaient. Ils avaient des goûts communs aussi, ce qui faisait que leurs routes se croisaient souvent. Trop, parfois. Jasper était juste un poil plus sociable et souriant. Camille avait pour lui le mystère. Ce qui le rendait... Enfin, disons juste que le garçon passait pour un type froid et distant. Ce qu'il était, certes, mais le président luttait contre ça. En le poussant à parler à Idylle par exemple. Un mot. Un putain de mot. Jasper se pinçait les lèvres pour ne pas rire. La demoiselle qui était souvent bavarde semblait peu encline à discuter. Comme Camille en fait. Ce qui donnait un spectacle plutôt comique. « Bravo, j'suis fier de toi ! Demain on passera à deux mots par réplique. » Qu'il le chambre à voix basse en enfonçant à nouveau sa pelle dans la terre. Relevant son regard vers la blonde, il attrapa une des bouteilles d'eau qu'il avait apporté. « Ca va Idylle ? Tu veux de l'eau ? » La chaleur extrême et l'effort physique n'étaient pas franchement compatibles.