Vente aux enchères Cabots | Ouvert à tous

Le présentateur prit une nouvelle fois le micro. "Nous avons 3 000 $ une fois, 3 000 $ deux fois, 3 000 $ trois fois, cette jeune femme est à vous monsieur." Montrant de sa main Théophyl il indiquait à la jeune femme de descendre rejoindre le jeune homme pour laisser la place à la suivante. « Et vient le tour de Galaxy. Regard pénétrant, allure sexy. Sauriez-vous résister au charme de cette jolie femme gangster ? Emmenez-là loin d’ici, et faîtes d’elle une femme honnête. Enfin, essayez. Bien qu’elle préfère que vous l’emmeniez autre part. If you know what I mean. » Il laissa celle ci faire son entrée et laisser les spectateurs commençaient à enchérir.

Regardant les filles défilés, j'étais entrain de comprendre qu'aucune d'entre elles, n'étaient facilement donné. Les sommes atteignaient des chiffres astronomiques pour moi. Soupirant, je pensais mettre les voiles, quand une jolie blonde monta les marches et arriva sur scène. Galaxy ? Jolie jeune femme. Je levais la main en commençant à enchérir. « 50$ pour moi ! » Dis-je en espérant aider la Cabot House en effectuant un "achat".

Je me sentais fier de moi-même. Je l'avais remportée. Face à Diego et aux deux autres énergumènes qui avaient osé se ramener, pour enchérir ou pas. Lorsque le présentateur me la dédia, je souriais à moi-même en baisant la tête. Je n'étais pas du genre à me laisser faire pour le coup, et j'avais d'ailleurs des choses à lui dire moi à cette belle Elia, petite-amie ou pas. «  Bonsoir. » Relevant ma tête dans sa direction, je plissais les yeux en l'observant avec un sourire en coin. « Merci d'avoir offert autant d'argent à notre maison. » Hochant brièvement la tête sur le côté, je plantais mon regard vert dans le sien. « Je t'en prie. » Elle semblait nerveuse, non ? Ou c'était mes antalgiques qui me donnaient cette impression ? N'y prêtant pas réellement attention, je franchissais une limite qui m'était -comme je le supposais- interdite. Attrapant son visage avec ma main libre, je l'attirais à moi, pour déposer mes lèvres contre les siennes. Le baiser ne dura pas longtemps mais assez pour que mon cœur ne tombe en chute libre dans ma poitrine. « Étrange. » Restant égnigmatique, je me reculais en passant ma langue sur mes lèvres avant de remarquer avec un sourire narquois, comment elle était habillée. « Très sexy. »
 

« C'était quoi ça ? » Je l'avais choquée là, n'est-ce pas ? En effet, cela me sembla ce que je venais de produire chez elle. Elle n'avait probablement pas du s'attendre à une telle réaction de ma part, qui me laissait moi-même perplexe. Ancrant mon regard dans le sien, je ne regrettais absolument pas mon geste, ni le baiser que je venais, si je pouvais le dire ainsi, de lui voler. « Le juste retour pour ce qu'une jeune femme m'a fait. M'annoncer que nous étions fiancés, m'embrasser, puis s'enfuir. » Mon ton ainsi que mon regard étaient très dur malgré moi. Elle m'avait laisser sans réponse, avec un milliard de question en tête. Je n'étais pas en colère, juste quelque peu blessé par le fait que la jeune femme qui se tenait face à moi, ne m'eut pas laisser le temps de riposter quoi que ce soit à ce moment-là. Ça m'avait aussi laissé une putain de sensation de déjà-vu. Fronçant les sourcils, je résistais à l'envie de recommencer à l'embrasser. « Pardon d'avance pour si je me trompe, mais ce n'était pas la première fois que tu faisais ça, n'est-ce pas ? » Me rapprochant un peu plus d'elle, je repris d'une voix mystérieuse mais interrogative. « M'embrasser, puis t'enfuir. »

 

«  Ca se pourrait bien.. » Vraiment ? Alors tout espoir de récupérer un jour la mémoire n'était pas perdu. J'allais probablement un jour pouvoir m'en sortir et pouvoir me souvenir de tout. Du moins, je l'espérais avidement. Suite à cela, je me reculais un peu en me passant la main sur le menton, avec une mine songeuse. « C'est une habitude chez toi ? » Celle d'embrasser et de ne rien dire, j'insinuais. Me passant alors la langue sur les lèvres, j'observais son visage et sa manière de mimer sa dernière phrase qui m'arracha une expression sceptique. « Ai je le droit de demander pourquoi tu m'as « acheté » ? » Inspirant puis soupirant grandement, je me passais cette fois-ci une main derrière la nuque. « Évidemment. » Je marquais une courte pause avant de reprendre. « J'espérais obtenir des réponses. Comprendre et peut-être même accessoirement me souvenir de toi, si tout ce que tu me dis est vrai. » Pas que je ne mette sa parole en doute sur le fait que nous soyons fiancés, mais sans souvenirs ça me semblait improbable que je lui eus demandé sa main ainsi. « Es-tu donc disposé à répondre à certaine de mes questions ? »

 

« Oui et non. » Pour moi, ce n'était pas très clair tout ça, mais enfin bon, je n'allais pas plus la brusquer vu déjà la situation dans laquelle je la mettais émotionnellement. Lui racontant que c'était principalement pour lui poser des questions que j'avais misé sur elle, je m'attendais déjà d'office à une réponse positive de sa part. « Si ça peut t'aider bien sur. » Hochant la tête en fermant les yeux, je la remerciais silencieusement. « J'essayerais de te répondre au mieux. » Et là, ce fut le drame. De nombreuses questions fusèrent dans mon esprit et me brûlèrent la langue en même temps. « Pardon d'être aussi direct, mais j'ai une question primordiale à te poser... » Marquant une pause, je fixais toujours plus intensément son regard. « Est-ce que nous nous aimons ? Je veux dire est-ce que je t'ai dis que je t'aimais et que c'était pour cela que je demandais ta main, ou la raison en est tout autre... ? » Elle pouvait attendre un enfant et ne pas encore avoir voulu m'en parler et ces fiançailles n'étaient qu'un moyen arranger d'être ensemble pour le bien-être de ce bébé. Frissonnant rien qu'en envisageant cette possibilité, je me repris. « Viens, changeons d'endroit. » J'avais besoin d'intimité pour parler de tout cela et l'assimiler. Mais sans tenir plus, je répétais mon geste d'avant, et posant une nouvelle fois ma main sur son visage, je l'embrassais pour la seconde fois. Je me reculais cette fois-ci en fronçant les sourcils. « Désolé, mais quand je fais ça, mon cœur bats vite, j'aimerais comprendre. » Ce n'était pas une raison valable, mais tant pis. Haussant les épaules, je m'éloignais sans attendre à ce qu'elle ne m’emboîte le pas.