(+ Caleb) The time of my life...

« Compte sur moi, je vais être un bodyguard hargneux, et toi tu seras mon boobsguard ! » fanfaronna-t-elle avec énormément de fierté car il n’y avait que lui pour saisir la référence. « Tu sais qu’ici, ça ne va choquer personne que tu sois en tenue d’Adam ! » lui fit-elle remarquer avant qu’il ne l’emmène bientôt dans leur ancienne chambre, après qu’ils aient ôté le drap poussiéreux pour mieux se donner l’un à l’autre avec une passion des plus indescriptibles. Il y avait de quoi après tout, c’est comme s’ils se retrouvaient une nouvelle fois pour mieux se blottir l’un contre l’autre. « J’ai toujours adoré cette chambre, c’est comme si je me retrouvais enfin chez moi, dans mon foyer tant chéri. Sens, les jumeaux donnent plein de coups ! » lui mit-elle ses mains contre son ventre aussitôt.

« Deal chaton ! » rigolais-je avant de la soulever dans mes bras pour l’amener dans notre chambre où une nouvelle fois, elle abrita notre étreinte pleine d’amour et de tendresse sans oubliée la passion. « Ils ont peut-être compris qu’ils étaient à la maison eux aussi. Il faut absolument que je coince Ali en sortant des cours sinon le refuge ne sera jamais prêt à temps et si je veux rajouter une aile, je risque de bosser nuit et jour » marmonnais-je car hors de question que des étrangers touche cette demeure que j’avais rénover de mes mains.

« Je suis sûre qu’ils se sentent à la maison ! » lança-t-elle d’un ton particulièrement enjoué avant d’afficher un air nettement plus sérieux car la simple perspective qu’il bosse nuit et jour l’inquiétait, c’était automatique. Thaïs ne pouvait guère s’en empêcher. « Hey je compte bien que tu viennes te coucher auprès de moi le soir, hein ! Tu ne vas pas laisser ta femme enceinte dormir dans un lit froid, si ? » papillonna-t-elle des yeux d’un air innocent en le poussant d’une manière détournée à se reposer.

En souriant, je laissais ma main caresser son ventre même si l’idée même qu’ils naissent avant la fin des travaux me stressait un peu. Demain, normalement, je me faisais enlever mon plâtre mais je ne serais pas à pleine capacité pendant au moins encore trois semaines le temps que les séances de rééducation solidifie mon poignet. « Je viendrais me coucher mais je risque de profiter que tu ne peux plus danser ou presque pour foncer ici et bricoler mais je ferais attention… Cesse de t’inquiéter autant pour mon cœur, il va très bien ! »

« Ne me demande pas l’impossible hein ! » fit-elle remarquer non sans caresser délicatement sa joue après s’être exprimée d’une voix attendrie et amusée. Est-ce que je te demande de ne pas me couver ? Je crois qu’il ne vaut mieux pas tu me mettrais une fessée, je me trompe ? De toute façon si tu bricoles trop je te ferai un numéro de charme exprès pour te ramener dans le lit… mais n’aie crainte chéri, tu auras le temps de tout faire, j’ai confiance en toi. »