(+ Caleb) The time of my life...

« Sage décision je suis fière de toi amour de ma vie ! » lança-t-elle d’un ton léger avant que sa confession ne lui arrache une expression attristée. Ce lieu était tellement chargé de souvenirs, de bonheur, de rires… de passion aussi, car il ne fallait pas oublier à quel point ils s’étaient apprivoisés entre ses murs… « Je suis tellement désolée de tout ce que je t’ai fais subir, je crois que je ne pourrais jamais me le pardonner ! Tu… ne te sens pas mal à l’aise ici ? » demanda-t-elle avant de se familiariser à nouveau, touchant tout ce qui se trouvait sur son passage pour mieux ôter sa robe de soirée, se retrouvant en sous-vêtements. « A la guerre comme à la guerre, ce sera plus pratique ! »

« Non, je me sens bien »lui avouais-je sans trouver les mots pour lui décrire tout ce que je ressentais. « Chaton, arrête, même si j’ai souffert de ton départ, cela n’est rien comparé au bonheur que tu m’as offert depuis nos retrouvailles. Je suis heureux près de toi, tu vas bientôt me donner deux beaux enfants… Je crois que tu es toute pardonnée non ? » essayais-je de la faire changer d’avis sur la question. « Je me sens bien ici car tu m’as fait renaitre en ces lieux et le fait de pouvoir revenir avec toi… C’est comme si je revenais d’un long voyage… Je rentre à la maison » tentais-je de lui expliquer. « Euh tu es au courant qu’on risque d’abandonner très vite le ménage ? »

« C’est vrai que vu comme ça… c’est pour ça aussi que j’ai envie que l’on retrouve notre refuge, notre cocon, qu’on le retape tous les deux afin que l’on signe la fin de ce voyage. Un peu comme si on revenait d’un naufrage, épuisés, trempés mais bien vivants » avoua-t-elle pour mieux lui offrir un baiser d’une tendresse incroyable. « Bah je veux pas abîmer ma robe puis elle est pas pratique… » soupira-t-elle alors qu’elle avait déjà commencé à enlever deux draps pour mieux aller les secouer à l’extérieur. « Allez au boulot ! » fit-elle en le poussant légèrement du séant avec sensualité pour mieux poursuivre sa tâche au passage.

« C’est pas juste, je peux me trimballer à poil sous tes yeux, tu me vois pas ! Ben sache que je viens de faire tomber la veste et la chemise ! Dire que je suis deux fois plus musclés qu’avant »soupirais-je tel un caliméro tandis que je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder faire, captivé par ce magnifique spectacle. « Ouais bon… au boulot »marmonnais-je tandis que je reprenais peu à peu mes marques dans ce lieu, découvrant les meubles un par un. « Heureusement que tu vois pas l’état du jardin, je vais mettre une plombe à le remettre sur pied »

Thaïs éclata aussitôt de rire. « Je compte sur toi pour me rendre la monnaie de ma pièce quand j’aurais retrouvé la vue mais je suis sûre que tu vas quand même me provoquer, tu es doué pour ça ! » le provoqua-t-elle en lui tirant la langue et adoptant tout de même des positions des plus sexy pour le tenter, car il ne fallait pas déconner… « Tu veux le faire toi-même ? Parce qu’au pire, on peut engager quelqu’un pour le jardin non ? » proposa-t-elle en prenant un chiffon pour essuyer la table basse du salon dans une posture des plus sexy.

« Oh mais j’y compte bien » lui assurais-je non sans lui claquer une petite fessée sur son séant avant de regarder le jardin. « Je vais le faire. C’est bon pour se détendre de jardiner et puis, j’aime beaucoup ça. Entre le bricolage et le jardinage… je crois que mon cœur balance »avouais-je avant de l’embrasser, la collant contre mon corps à demi nu. « T’es sûre que tu as envie de faire le ménage ?? » lui demandais-je en picorant son cou de baisers, caressant sa magnifique chute de reins du bout des doigts.

« Hey c’est pas sport de me mettre une fessée j’ai encore rien fait ! » protesta-t-elle mollement juste histoire de dire avant d’esquisser un petit sourire. Vrai que Caleb avait toujours eu la main verte, au moins autant qu’il était doué pour le bricolage. « Tant que tu jardines pas tout nu moi ça me va ! » Il dû capter le petit jeu de Thaïs néanmoins car il se colla bientôt à elle, picorant des baisers contre son cou, lui arrachant de larges frissons. « Entre faire le ménage et te dévorer, mon cœur balance » murmura-t-elle contre ses lèvres.

« Pourquoi ? On a aucun voisin à des kilomètres à la ronde puisque nous sommes sur un terrain privé » haussais-je les épaules non sans glisser mes doigts sous sa culotte pour venir caresser son adorable séant qui me donnait tant envie. « Je pourrais très bien être nu, toute la sainte journée »continuais-je dans un murmure tandis que je mordillais sa lèvre inférieure. « Ton cœur balance réellement ? Non parce que j’ai follement envie de fêter dignement nos secondes retrouvailles dans la poussière »

« Mouais on sait jamais qu’il y ait des voyeuses prêtes à tout pour se rincer l’œil sur ton corps d’Apollon ! » souffla-t-elle en toute mauvaise foi car effectivement, si sa mémoire était bonne, impossible d’être dérangé par le bruit ou les voisins vu qu’il n’y avait ni l’un ni l’autre. « Tu adorerais, avoue » murmura-t-elle non sans lui mordiller l’oreille alors qu’elle venait de lui ôter sa ceinture et faire glisser son pantalon à même le sol. « Oups… disons que peut-être que mon cœur balance un peu plus vers le fait de se retrouver complètement salis mais comblés dans cet endroit chargé de souvenirs ! »

« Tu joueras les bodyguards dans ce cas ! » murmurais-je avec un sourire amusé avant d’hocher la tête. « Oh oui j’adorerai » tout en frissonnant sous ses attentions, la ramenant toujours davantage contre moi comme si je voulais me fondre en elle. « Laisse moi t’aider à prendre ta décision dans ce cas »soufflais-je contre son cou avant de faire sauter l’attache de sons soutien-gorge, le lui enlevant pour mieux la soulever comme une jeune mariée dans mes bras, la conduisant dans notre chambre qui avait connu tellement de passion par le passé. « Je t’aime Thais Jennelynn Weyss »murmurais-je avant de lui faire l’amour avec tendresse et en prenant tout mon temps.