CORAIS ❥ c'est pas plus compliqué qu'un phacoshere qui cherche des larves !

Thais faisait une petite évaluation de ma personne vis à vis des dires que j'avais sur moi. Elle ne se rendait surement pas compte de comment j'étais d'un coté parce que c'est vrai que je parlais plus de mon autre moi avec Leyna plutôt qu'avec elle qui n'était pas du tout comme ça et je ne l'imaginais pas se vexer pour tant de cachotterie. Du coup, je me contentais de faire un sourire en coin sans répondre à la négativité qu'elle croyait que j'avais alors que c'était une constatation dont je ne me formalisais guère en plus. Elle me fit rire en parlant d'elle et m'aidant à l'imaginer avec de long cheveux d'or, je me tenais le ventre tant je riais en l'imaginant se prendre les pieds dedans et je m'exclamais : tu tomberais tout le temps .... Criais comme une gosse avant de reprendre son bras et l'écoutais me dire que je pouvais donner mes idées. Je ne voyais pas mieux que Disney comme thème car c'était une passion pour elle presque je crois. Nous arrivons au centre d'achat souhaité et juste avant, je lui répondais : Je crois que tu as des idées à la perfection alors toi aussi, fais toi confiance au lieu de te montrer négative sur ta capacité à avoir des idées, non ? ce serait mieux hein ? Je caressais alors sa chevelure d'or de mes doigts fins.

« Je tomberais tout le temps ouais c’est très probable ! » pouffa doucement Thaïs en s’imaginant affublée de la longueur des cheveux de Raiponce. Vraiment, n’avoir que la couleur la satisfaisait tout à fait, aucun doute là-dessus. « Je crois que l’on ferait bien d’être toutes les deux en mode positivité à fond les petons ! » répondit-elle avant de serrer davantage la main de Cordelia dans la sienne pour mieux la suivre à l’intérieur du centre commercial. C’est qu’elles avaient à en faire, des achats ! Thaïs ne savait même pas par où commencer pour être honnête même si elle avait déjà fait quelques menus achats avec Holly. « Tu penses que l’on va d’abord aux peluches ou aux vêtements ? J’hésite pour le coup… j’ai déjà quelques petits bodys, chaussettes et bonnets de côté pour le jour J mais faudrait peut-être prévoir pour après non ? Je sens qu’ils vont grandir tellement vite… »

Je me sentais toute heureuse de faire cette journée avec elle mais aussi de la voir si joviale. Évidemment, elle ne pouvait que rigoler simplement en pensant à l'image d'elle avec de longs cheveux comme Raiponce entrain de tomber tout le temps. Ouais, ce serait marrant quand meme ! « Je crois que l’on ferait bien d’être toutes les deux en mode positivité à fond les petons ! » Je pouffais doucement portant ma main libre qui n'était pas fortement serrée par mon ami à ma bouche pour ne pas partir en fou rire comme si ça allait le retenir. Je me contentais ensuite d'avancer dans le centre commerciale tandis qu'elle montrait une indécision sur le début des achats entre peluches et fringues. Ensuite, elle me montrait déjà l'instinct maternel en me disant qu'ils allaient grandir vite avec déjà une certaine nostalgie pourtant il n'était pas encore là. Je me décidais donc à prendre les coses en main la tirant follement en faisant néanmoins attention à elle : Nous allons d'abord dans ce magasin chercher de superbes choses fashion mais pas trop car je t'ai fais un petit quelques choses pour un bout de chou, je vois déjà autre chose pour la petite demoiselle... je suis pas styliste pour rien ! Je souriais et serrais encore sa main tout en la faisant pénétrer dans un magasin de vêtements. Ouais, j'avais confectionner de jolie chose mais je lui offrirais à la naissance quant à la baby shower ce serait costume de princes et princesses achetés je crois.

Thaïs écarquilla deux grands yeux surpris face aux propos de Cordelia car elle ne s’était pas attendue à ce qu’elle veuille faire un cadeau à ses jumeaux, et surtout un cadeau de son cru. La jolie blonde s’en trouvait doublement, triplement flattée car après tout la styliste n’était pas obligée, même si ledit cadeau n’en n’aurait que davantage de portée sentimentale. « Tu me connais, je suis plutôt fourmi que cigale ! Mais je suis tellement touchée que tu aies pensé à moi… j’ai hâte de pouvoir toucher ton cadeau pour pouvoir l’imaginer, je suis sûre que ça va être une tuerie ! » s’exclama-t-elle avant de la suivre à l’intérieur de la boutique précédemment évoquée, ne sachant pas spécialement où se diriger et s’en tenant par conséquent aux yeux de Cordelia. Difficile pour la future maman que d’être assistée de cette façon mais d’un autre côté, elle restait en confiance… « Tu vois quelque chose de fashion ici dis-moi ? »

La sentir, la voir si touchée me touchait plus encore, je crois. J'étais tellement en joie de la nouvelle apprise aujourd'hui et de la voir réjoui d'avoir pas un mais deux enfants que je me sentais encore plus encouragé de lui confectionner de beaux présents. Néanmoins, je revins à la réalité quand elle me dit avoir hate de les toucher parce que ouais, la cécité de mon amie necessité qu'elle ne pouvait voir vraiment ce que je faisais, ce que j'aurai fait mais je n'avais jamais voulu lui montrer que je tenais rigueur de son handicap pour moi, elle était comme nous alors je faisais mine de rien et lui répondais ; Oui, tu verras ... tu adoreras je suis sur mais attends pour l'instant, c'est pas encore et ce sera la surprise ... Je tirais son bras à travers les rayons de la boutique alors qu'elle me demandait déjà inquiète si je voyais des choses fashion. Là, je trouvais un tout petit t-shirt fantastiques avec quelques perles faisant assez filles, très beaux et tout à fait à mon gouts surement aux siens vu les couleurs et ma connaissance de ses gouts alors je répondais : Nous aimons le rose, pas vrai ? Nous aimons etre canon ? Tu veux une fille canon ? Alors pour la poupette, nous avons ce qu'il nous faut ! Et sans appuyer dessus, sur le fait qu'elle voyait pas, je lui tendais pour qu'elle puisse le toucher d'elle meme sans que j'ai à dire, regarde ou touche ou quoi que ce soit.

Ce n’était pas encore, certes, mais le jour J approchait à grands pas. Une chance car Thaïs avait déjà bien assez l’impression d’être une baleine, même si cela n’allait pas s’arranger jusqu’à la fin de sa grossesse. Une chance que Caleb lui répète régulièrement à quel point il la trouvait magnifique à porter la vie, et plus spécifiquement celle de ses enfants… « J’ai quand même hâte, tu m’as rendue curieuse ma belle ! » s’exclama-t-elle en esquissant une petite expression mutine adorable, lui donnant presque un air enfantin pour le coup. Son expression fut rapidement illuminée par un sourire à la fois radieux et amusé grâce aux propos de Cordelia. Elle avait toujours une façon extraordinaire de présenter les choses comme si elle voulait vendre du rêve à chaque fois qu’elle en avait l’occasion… et elle y arrivait de main de maître ! « Tu sais que ma poupette va être la plus canon du monde grâce à toi ? J’adore ce t-shirt, les perles ça doit le rendre encore plus beau !! »

Je la laissais donc apprécier le toucher du top toute petite taille pour sa demoiselle qui naitrait très prochainement et je continuais d'avancer en tenant toujours son bras voulant la guider. Apparemment, je l'avais rendu curieuse, c'est en tout cas ce que me disais mon amie d'enfance et j'étais donc encore plus fière et heureuse grece à ma propre personne et elle. Je souriais à la vie, toujours et meme si elle ne le voyait pas, je savais qu'elle devait sentir ma joie. « Tu sais que ma poupette va être la plus canon du monde grâce à toi ? J’adore ce t-shirt, les perles ça doit le rendre encore plus beau !! » Je souriais et rougissais quelque peu, bien génée tout de meme mais j'étais ravie. Je passais une main dans mes cheveux en regardant des petits bas sympathiques lui en tendant quelques uns qu'elle puisse analyser cela puis je répondais : Oh oui mais vu sa maman elle ne peut que l'etre ... Dis-je avec un sourire angélique. En cherchant tout ça, j'avais de la nostalgie de nous plus jeunes, puis je pensais à ce bien que ça lui faisait et à moi aussi alors j'osais déclarer : tu sais ... je serais là, je te promet de m'occuper d'eux comme si ils étaient vraiment mes neveux, nièces ... Je souriais puis je me rendais compte comment j'étais émue quoi.

Thaïs ne fut pas la dernière à rougir au compliment de Cordelia, qui lui fit extrêmement plaisir. Un compliment est toujours agréable à recevoir et son sourire n’en fut que plus franc dans la seconde qui suivit. « Tu sais que tu es mille fois plus jolie que moi ? » répliqua-t-elle aussitôt d’un ton parfaitement sincère. Ce n’était pas pour se déprécier qu’elle disait ça mais simplement parce qu’elle le pensait. Cordelia était magnifique et possédait une âme sublime par-dessus le marché… voilà qui ne gâchait rien n’est-ce pas ? « Tu sais, tu es comme une sœur pour moi et ce que tu me dis ne me rassure pas seulement, ça me fait du bien à entendre. Je sais que quoi qu’il advienne, mes deux petits bouts vont être aimés au-delà des mots et même si je ne sais que ça, je suis rassurée pour les dizaines d’années à venir. Heureusement que tu es là ma belle, je ne sais pas ce que je ferais sans toi ! »

Nous marchions dans les allées de fringues, remplissant doucement notre petit sac de course donné par une vendeuse. Nous étions toute heureuse et j'étais gênée que ma belle amie passe son temps à me dire que j'étais jolie alors que je la complimentais moi avec sincérité aussi. Je la trouvais pas assez confiante en son potentiel. Je souriais néanmoins et ne relevais pas alors qu'elle me faisait une déclaration touchante. Quelques larmes montèrent à mes yeux pour les faire briller de joie mais surtout d'émotions, ça me touchait clairement. J'étais heureuse qu'elle sache me faire confiance et je ne pus m’empêcher de la serrer dans mes bras en lui disant; Merci à toi, Thais ... d’être là, d’être ce que tu es ... Dis-je dans l'émotion quelque peu. J'avançais ensuite lui disant : Bref, passons au jeune homme ! Dis-je en pouffant un peu.

Ce petit passage shopping en compagnie de Cordelia faisait un bien fou à Thaïs, car elle était à l’aise, pas oppressée pour un sou et qu’elle profitait avant toute chose de la délicate compagnie de l’une de ses plus proches amies. Certes, l’étreinte de cette dernière la surprit mais elle la lui rendit avec plaisir, caressant doucement son dos pour lui témoigner toute son affection avec la tendresse dont elle était bien évidemment capable. « Tu le mérites qu’on te bichonne ! Et puis merci également d’être là pour moi… » murmura-t-elle avant de pouffer de concert avec la rouquine, curieuse de savoir ce que Cordelia allait choisir pour Raphaël et diablement impatiente de le savoir d’ailleurs ! « Je suis sûre que tu vas faire de mon fils un top modèle, tu as de l’or dans les doigts et dans les yeux pour ça ! »