Declan ✘ violence leads to nothing

Sérieusement, si Amy n’existait pas, il faudrait l’inventer. Elle était bien la première à me sortir ce genre de réplique et je crois qu’un jour, je ne pourrais pas m’empêcher de la ressortir. Tiens pourquoi pas devant ma mère ? Elle adorait m’emmerder, je ferais peut-être mieux de lui sortir ça, cela la fera surement bien marrer. Je me moquais certes mais c’était gentil. En fait, je n’avais vraiment pas l’habitude de croiser des personnes aussi douces et pacifistes que la Dunster –mise à part ma cousine qui était un attrape emmerde ambulant. Cela ne m’empêchait pas de la trouver vraiment adorable ni même d’apprécier sa compagnie. Amy était rafraichissante à tout point de vue et j’espérais véritablement qu’elle réussirait à conserver cette gentillesse et cette flamme d’humanité. « C’est sincère ma belle alors arrête de te mésestimer. Ce n’est pas parce que ton crétin d’ex-mari a été suffisamment idiot pour tremper le biscuit ailleurs que tout était de ta faute. Tu es quelqu’un de bien et j’ai la plus grande estime ainsi que le plus grand respect pour toi même si je ne peux pas me résoudre à arrêter de te charrier »la taquinais-je sur la fin en lui donnant un léger coup d’épaule complice une fois qu’elle eut retiré mes mains de son visage. « Les femmes et leurs boules…De glace ! C’est une véritable institution, pire que le shopping »fis-je semblant de râler tout en marchant à ses côtés quand nous tombâmes enfin sur cette supérette. « On est les meilleurs ! Allez c’est parti, on va faire razzia de glace et on prendra un paquet de chamallow pour se les griller sur la place si t’es partante ! »

« Ah non interdiction de pleurer avec moi ! » lui dis-je d’un ton dogmatique car je ne supportais pas de voir une femme pleurer. C’était ignoble le pouvoir que cela avait sur moi. D’ailleurs, ma petite sœur ne s’en privait pas pour m’avoir avec cette technique. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle savait extrêmement bien jouer la comédie. Non, tout compte fait, le pire était que je me faisais toujours à voir même en sachant pertinemment que ses larmes étaient fausses. Il faut croire que chaque homme a son talon d’Achille et que le miens, c’était celui-là. Toutefois, comment résister à la tentation de charrier Amy ? Avec elle, c’était bien trop facile mais pour le coup, elle sut rapidement me retourner la chose si bien que je bloquais dans la rue. « Hey !! Y a aucun côté féminin en moi ok ?! Ce n’est pas parce que j’aime avoir les cheveux longs que je suis une nana… J’y crois pas, je devrais te coller une fessée déculottée en pleine rue pour avoir osé prononcer ce genre de connerie » protestais-je avec véhémence mais sans colère. J’étais surtout estomaqué qu’elle ait réussi à me chambrer de la sorte. La douce et timide Amy cachait bien des trésors sous ses sourires. « J’en reviens toujours pas »marmonnais-je tandis que nous faisions rapidement nos courses. Oui, je boudais comme un gamin mais c’était bon la honte. « Bah je te ferais courir après si tu veux mais y a de la marge.. ça va encore »la charriais-je en faisant mine de masser mon épaule comme si je souffrais encore de l’avoir porté sur des mètres et des mètres. Moi saligaud ? Tout à fait !

« Raaah mais arrête ! Je vais t’en coller de la chevelure soyeuse ! »râlais-je de bon cœur cette fois-ci car si Amy cherchait à me faire grimper la montagne au pas de courses, elle ne pouvait pas mieux s’y prendre qu’en vexant ma virilité. J’étais un homme, un vrai, un tatoué ! Et non un mec qui s’oubliait pour ne laissait s’exprimer que son côté féminin. « Va dire ça à Mallory tiens que j’ai un côté efféminé, elle risque de te rire au nez ! » bougonnais-je en croisant les bras pour mieux bomber le torse et ainsi m’affirmer dans ma position de mâle dominant. Bon, il est vrai que tous les hommes n’étaient pas fan de tricots comme moi mais c’était un détail anodin –et surtout un plaisir coupable que je cachais bien volontiers. « Hey je pleure jamais !! Je suis ni efféminé ni gay et si tu continues, je te fous à la flotte ! » marmonnais-je même si je comptais bien qu’elle finisse dans l’océan mais ce serait surtout un geste amical plus qu’une véritable vengeance. « Et puis, je ne regarde pas les comédies romantiques, je préfère le bon film bien bourrin. Je crois que toi et moi, nous sommes pas prêts d’aller voir un film au cinéma ensemble » plaisantais-je. Amy vint me faire un petit bisou sur la joue et je lui souriais, embrassant son front en retour. « C’est bien parce que c’est toi ma belle ! » lui dis-je avant d’attraper sa main libre pour me mettre à courir en direction de la plage, l’entrainant au passage. « Allez cours, ça va éliminer la glace »rigolais-je.

« MAIS EUH ! » grognais-je une réponse hautement masculine et virile tandis que je lui lançais un regard peu amène. « Je vous jure, je vais me la faire celle-là »lançais-je peu après en levant les yeux au ciel comme si j’adressais une supplique au bon dieu. Je n’étais pas croyant, c’était ça le comble ! « Déjà, je sais même pas de quelle série tu parles ! Je matte pas de série, je suis un cinéphile pur et dur madame la suicidaire en culotte courte » lui dis-je en bombant le torse –et dieu seul savait combien j’avais de Blu-ray à la maison. Mallory hurlait suffisamment quand j’en laissais trainer un peu partout en fonction de mes humeurs. Je crois que le lieu le plus insolite était dans les toilettes mais j’avais une bonne explication à cela : je réfléchissais à quel film j’allais me mater ! La réflexion n’attend pas comme qui dirait l’autre. La plage non plus et c’est pourquoi j’attrapais la main de la miss pour la faire courir mais cette dernière termina par trébucher dans le sable et je rigolais avec elle. « Ce n’est pas possible, tu ne tiens vraiment pas de debout ! » me moquais-je gentiment. « Allez, fais-moi voir ta jambe ! » m’exclamais-je ensuite en m’accroupissant à ses côtés pour prendre sa jambe entre mes mains. « Rien ne semble cassé… Tu as mal quelque part ? » lui demandais-je avec une certaine douceur.

Declan & Amy

Je rigolais avec joie en voyant mon ami bomber le torse pour se donner un genre viril et masculin. Puis une fois notre petite course jusqu'à la plage, je suis tombée comme une idiote. Chose qui me faisait rire, mais aussi rire Declan. Et pourtant je ne bois pas ! Je n'imagine même pas les catastrophes que je pourrais commettre en étant bourrée. Disais-je en rigolant. Sérieusement il va finir par me prendre pour une folle, il m'arrive que des problèmes, même si très franchement j'ai connu pire que ça. Ça n'est rien comparé à la voiture qui m'a fauchée au début de l'année scolaire. Il s'accroupissait devant moi pour inspecter ma jambe. Je ne connais pas beaucoup de personnes qui se seraient inquiétés - même un petit peu - pour moi. Ça me faisait plaisir d'avoir un ami comme Declan. Je lui répondais alors avec un tendre sourire. Non ne t'inquiète pas, ça me tire juste un peu, j'aurais juste un beau bleu d'ici ce soir. Je suis une dure à cuire moi, p'tit blond ! Lui disais-je avant de toucher le bout de son nez avec mon doigt pour plaisanter. Je plaçais mes mains sur le sol pour me relever un petit peu, une fois debout je grimaçais légèrement avant de m'avancer un peu plus loin sur la plage en boitant. Et puis on connaît tous les deux le remède miracle pour toutes blessures de ce genre, les marshmallows ! Avouais-je à mon Irlandais préféré avec un large sourire sur les lèvres.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

HJ:

Je grimaçais. « Il vaut mieux pas que tu boives, tu serais une véritable catastrophe ambulante. Même la tempête Katrina serait une vulgaire brise à côté de toi » la charriais-je mais en même temps, c’était un juste retour d’ascenseur puisqu’elle m’avait embêté juste avant. Toutefois, je m’inquiétais un peu qu’elle se soit fait mal dans sa chute. J’avais tellement l’habitude de prendre des coups que j’oubliais que les êtres humains étaient des petites choses délicates et Amy était tout ce qu’il y a de plus fragiles. Elle me surprit tout de même en plaisantant sur sa douleur allant jusqu’à toucher le bout de mon nez avec son doigt –chose qui me fit sourire. Elle avait beau être pacifique et très voire trop gentille, c’était réellement une personne courageuse à moins que sa peur de déranger ne la pousse à simuler un sourire de façade. « T’es sûre ? Sinon je connais des petites techniques pour faire passer la douleur ! C’est le bon côté des combats illégaux, tu apprends à te soigner avec le plus petit truc » rigolais-je. Je n’allais quand même pas lui dire que cela m’était déjà arrivé de devoir me soigner une blessure par balle avec les moyens du bord à savoir la pointe d’une lame chauffé avec mon briquet et une bouteille de scotch en guise d’anesthésiant/désinfectant. « Et je suis pas petit ! » grognais-je après coup avant de me relever et de m’approcher d’elle pour la soutenir durant sa marche. « Pose tes fesses ici, je vais aller chercher de quoi nous faire un petit feu de camp bien sympathique ! Tu as intérêt à ce que le paquet soit encore entier quand je reviens hein»

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