Declan ✘ violence leads to nothing

Declan & Amy

Non je vais pas oublier ce qu'il m'a fait, mais je ne peux pas non plus oublier les moments que j'ai passés avec lui. Il est mon premier .. Mon seul .. Enfin bref, je trouverais bien un moyen d'aller de l'avant, de toute façon je n'ai pas le choix. Disais-je un peu perdue dans mes pensées. C'est sûr que je n'arriverais pas à l'oublier de sitôt, à 26 ans il est le seul homme que j'ai eu dans ma vie, le seul qui a eu le droit à plus qu'un baiser de ma part, le seul homme qui ne m'a jamais intéressé. Alors comment l'oublier ? J'en avais aucune idée, mais je devais le faire. C'est alors que Declan me parla de sa nouvelle fiancée, j'étais vraiment contente pour lui. J'espérais vraiment qu'ils vivent heureux tous les deux. Je souriais quand il m'expliqua sa rencontre avec sa belle, pas romantique ? Moi je trouvais ça mignon, enfin mignon dans son genre. Ce n'est peut-être pas la rencontre la plus romantique, mais au moins elle a le mérite d'être originale ! Je suis vraiment contente pour toi p'tit fou.. J'espère que je serais au moins invité au mariage quand il aura lieu. Lui disais-je avec un petit sourire en coin pour le taquiner. De toute façon je ne lui laissais pas vraiment le choix, je viendrais m'incruster à son mariage, quitte à me cacher sous une table, je ne manquerais pour rien au monde le mariage de mon Declan. C'est alors qu'il accepta de me payer un coca, tout en me prenant sur son épaule. J'eus un petit cri, prise par surprise. Hey lâche-moi ! De toute façon tu vas t'en vouloir de m'avoir porté comme ça, je suis pire qu'un gros sac à patates ! Tu vas te luxer une épaule, je t'aurais prévenue. Disais-je en rigolant, ça me faisait du bien de passer un peu de temps avec lui, de rigoler et penser à autre chose que Valentin. Pour la peine je veux un coca et une glace aux chocolats ! Je te souhaite bonne chance pour trouver une glace dans un bar. Lui fis-je savoir en restant sur son épaule, oui oui je lui souhaite bonne chance ! Mais je ne partirais pas avoir d'avoir ma glace.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

HJ:

Son premier amant ? Mais elle avait vingt-six ans ?! J’étais surpris enfin pas trop non plus puisque Mallory  avait été longtemps vierge avant de me rencontrer. J’étais simplement surpris qu’il y ait encore des femmes pour qui leur virginité avait un tant soit peu d’importance. En même temps, lorsqu’on regardait les étudiantes d’Harvard, c’était fou le nombre qui accumulait les amants comme les paires d’escarpin. Ce n’était pas pour rien que je n’étais jamais réellement attiré par ce genre d’amante. Tu avais une chance sur deux que toute la fac leur soit passée dessus. Au moins, les femmes de la trempe d’Amy ou de Mallory… Je ne sais pas, c’était bien plus agréable, bien plus sentimental. « Je comprends un peu mieux. Je n’ai hélas pas le remède miracle ma belle, la seule chose que je puisse te conseiller, c’est d’essayer de trouver un certain équilibre entre les bons et les mauvais souvenirs et de te servir de cela pour avancer » rétorquais-je, compatissant. Je ne comprenais pas comment un homme pouvait tromper une femme aussi adorable ni même une femme tout court. J’étais peut-être un peu trop vieux jeu sur les bords.

Je lui parlais par la suite de Mallory, ma belle fiancée, celle qui avait réussi à m’attraper dans ses filets et cela malgré qu’elle soit anglaise. Je n’aimais pas les anglais comme tout bon irlandais se respectant mais comment lui résister à elle ? En même temps, elle était plus irlandaise qu’anglaise, sa mère ayant simplement accouché à Londres. Ma foi, personne n’est parfait. « Pour être originale, elle l’est… et bien sûr que tu seras invitée à la fête. On va sûrement faire une petite fête pour l’occasion… Je suis pas vraiment fête et tout le toutim et elle non plus mais réunir nos proches pour l’occasion, ça peut se faire » lui répondis-je avant un léger sourire avant de tout simplement la soulever dans les airs pour la poser sur mon épaule. « T’es aussi légère qu’une plume ma belle ! Et au pire, si je me fais mal, tu me feras un massage, ce n’est pas négociable d’abord ! » plaisantais-je tandis que je cherchais un bar. « Ouais dans le genre, je te pose une colle, tu t’y poses bien… ça marche si la glace est achetée à part du bar ? »

Spoiler:

« Tu n’as pas peur toi ! Je suis une véritable quiche surgelée quand il s’agit de danser. Ma cousine m’a promis de m’apprendre mais soyons honnête, elle a du taff sur les bras » pestais-je pour la forme car mise à part les claquettes, je ne savais véritablement pas danser et jusqu’à présent, cela ne m’avait fait ni chaud ni froid. Enfin, j’étais un grand patineur mais entre glisser sur la glace et sur le parquet, il y avait quand même une sacrée différence. « Tu sais Amy, y aucune tare à boire un coca bien au contraire… » lui dis-je en toute honnêteté car pour beaucoup, quand tu ne buvais pas, tu ne t’amusais pas. C’était totalement faux même si je n’étais pas le dernier à lever le coude seulement, c’était plus une tradition familiale qu’une véritable envie de boire avec d’autres étudiants –en même temps, je tenais bien mieux l’alcool qu’eux.

Là n’était plus vraiment le sujet puisque nous étions en train de rechercher un bar pour un coca et une glace mais je sentais que ça allait être compliqué de trouver les deux au même endroit. « Tu peux pas être aussi empotée que ça non ?! Ou alors tu es un véritable danger public » la taquinais-je avant de lui demander si c’était possible de réaliser le défi en deux étapes chose qu’elle accepta non sans grossir la glace. « Dis donc, c’est qu’elle en profite en prime ! C’est pas bien pour tes hanches ma belle, falloir faire du sport après, c’est moi qui te le dis » la charriais-je avant de la reposer devant un bar. « Allez, étape 1 : le coca de madame ! »

J’écoutais Amy me parler de ses capacités de danseuse et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle attirait les emmerdes. « Rassure-moi, il t’arrive de faire quelque chose sans te blesser ? » lui demandais-je taquin car pour la peine, je ne l’enviais pas le moins du monde. Je crois même qu’Amy était la plus maladroite de toutes les femmes que je connaissais mais elle semblait bien le vivre. « Toi sérieux, tu as du contrarier les parques à un moment donné dans ta vie »rigolais-je en faisant référence aux divinités maitresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. D’ailleurs, je m’empressais de lui dire qu’elle me faisait l’effet d’être un véritable danger public. Toutefois, mes taquineries restaient ce qu’elles étaient, de simples plaisanteries car je ne cherchais pas le moins du monde à la vexer ou à lui manquer de respect. Non, simplement à la faire rire et lui offrir un bon moment en ma compagnie. Je savais que je n’étais pas toujours l’homme le plus tendre de la planète mais pour elle, je voulais bien faire un effort. « Mais c’est qu’en prime, elle me menacerait… Si tu veux perdre tes quelques kilos imaginaires, autant que je t’initie à la boxe, je t’assure que tu fondras comme neige au soleil et cela avant même que tu frappes quelqu’un » rigolais-je car la plupart du temps, nous passions surtout notre temps à nous entrainer sans réellement faire des combats. Il faut dire que tout le monde n’appréciait pas de s’en prendre plein la tête. Je terminais néanmoins par la poser au sol pour qu’elle puisse boire correctement et surtout marcher par elle-même. « Bon… C’est sûr qu’il y a pas l’air d’avoir beaucoup de vendeur ambulant mais doit bien avoir une petite superêtte… On va faire du tourisme ? »lui proposais-je aussitôt bien décidé à remplir ma part du contrat.

De la chance ? J’espérais sincèrement que la roue tournerait enfin pour elle car avoir autant de poisse, ce n’était pas humain. « Tu as essayé l’exorcisme ? »la charriais-je naturellement. Il n’y a pas à dire, le rire lui allait bien mieux que la tristesse et j’étais désespéré que son ex-mari ait été un aussi gros connard pour l’avoir blessé de la sorte. Dès fois, les hommes ne pensaient franchement pas avec leur cerveau du dessus. Est-ce pour cela que le meilleur ami de Mallory me foutait des nanas entre les pattes ? Pour me pousser à la faute ou tout simplement se rassurer quant à ma fidélité ? J’allais le décevoir si c’était dans le but de me pousser à la faute car j’étais peut-être un mafieux, un tueur à gage mais dans la famille, on avait le sens de l’honneur et de la loyauté. « Tu sais, tu n’es pas obligée de te battre sur le ring. La plupart du temps, quand je vais à la salle de boxe, je fais de la musculation ou je tape dans un sac de sable. Tu pourrais simplement t’entrainer, apprendre les rudiments sans pour autant te lancer dans la boxe pure et dure. Ce serait pas négligeable que tu apprennes à te défendre avec tous les tarés qui trainent de nos jours »l’encourageais-je de cette façon à se laisser tenter. D’ailleurs, ce n’était pas pour rien que j’entrainais ma femme pour qu’elle apprenne à se défendre toute seule. Toutes les femmes devraient connaitre quelques rudiments. « Bien sûr que ça se refuse pas ! » m’exclamais-je par la suite avant de lui sourire. J’aimais beaucoup Amy même si je ne lui montrais pas souvent alors passer un peu de temps avec elle était une façon comme une autre d’approfondir notre relation. « Si on longe la rue principale, on finira peut-être par tomber sur la supérette »

« Ah ouais effectivement, t’es vraiment pas violente mais rassure moi, si on te gifle, tu ne tendras pas l’autre joue ? » lui demandais-je taquin car Amy était un véritable ovni dans ma vie, je devais bien le reconnaitre mais ce n’était peut-être pas plus mal ainsi. La seule chose que j’espérais pour elle, c’était qu’on n’abuserait jamais trop de sa gentillesse car si elle en venait à perdre cette flamme d’humanité, je crois bien que ce serait un véritable désastre et surtout le début de la fin. C’est bien pour ça que je n’insistais pas sur cette histoire de cours de boxe car je préférais cent fois veiller sur ses arrières plutôt que de la changer et qu’elle perdre ses valeurs. « Ouais sinon je vois pas trop comment les gens feraient, nous ne sommes pas dans le trou du cul du monde, faut pas déconner » plaisantais-je car nous n’étions peut-être dans une grande ville mais les infrastructures y étaient tout de même mais Amy me coupa dans mon élan en partant du principe que j’étais avec elle par pitié ou une autre connerie du genre et pire que tout, que sa compagnie me déranger. « Raaah t’es pas finie des fois » m’exclamais-je avant d’arrêter de marcher pour la faire tourner de façon à ce qu’elle me fasse fasse, prenant son visage en coupe entre mes mains. « Regarde-moi bien dans les yeux Amy » lui demandais-je avant d’ajouter une fois que je fus certain d’avoir toute son attention. « Je ne suis pas le genre de mec à qui on impose quoique ce soit alors si je suis ici là, à chercher une supérette, c’est parce que je le veux bien et que j’apprécie ta compagnie même si, je te trouve bien trop gentille pour t’emmerder avec un cas aussi désespérant que moi.. Plus sérieusement, j’ai envie de passer du temps avec toi alors oublie tes conneries de pitié ok sinon tu dis adieu à ta glace »