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Putain de journée... Revenir sur le campus me mettait une sacrée claque dans la gueule à moi car j'en avais presque oublié tout le taff qu'on avait, surtout avec ce Spring Break là, un come back dans les îles et now BAM retour au froid et dans les salles, vive le changement moi j'vous le dis. Enfin faut avouer qu'au fond ça faisait du bien de revenir malgré tout... Ça me permettait de prendre mes distances avec certaines choses si vous voyez ce que je veux dire. Puis je retrouvais un peu mes marques, mes potes et ça.. Je peux me plaindre autant que je veux ça n'a pas de prix. MAIS! Ce soir il était temps de refaire un tour en ville, d'aller faire un peu mumuse comme mon âme de mather me le dictait depuis que j'avais remis les pieds ici. Bref, j'étais donc sorti en ville histoire d'aller boire un coup et c'est pour ça que je suis venu à Bukowski. C'est genre la zone du buveur professionnel quoi, il y avait pas mieux pour se mettre une rincée! Donc écrasant ma clope en passant la porte je marchais direct vers le bar, faisant un coucou à un vieux collègue de la mather avant de commander "Une tequila s'te plais." et là que ne fut pas ma surprise de voir June, une collègue de la Lowell qui bossait apparemment ici. Sympa ça comme découverte! D'un petit sourire je lui dis alors "Tiens tiens, on fait des heures supp'?" ouais en plus des cours moi j'avais envie de dire respect. (Invité)
Et voilà c’était le moment de la rentrée, il ne faut pas croire, j’adorais mes cours de musique et de danse puisque c’était ma passion mais franchement je serais bien restée une semaine de plus au spring break. Le spring break, je ne sais même pas si j’en avais profité à sa juste valeur…Etant une femme mariée je devais absolument me tenir à carreau et ne pas faire d’écart. La vie n’est décidément pas drôle quand on est marié pour des papiers. J’avais voulu rester aux Etats-Unis mais je devais aussi me faire à une vie bien différente à présent. Attention Mattia était un garçon gentil, sympathique et souriant mais…ce n’était pas tout à fait l’idée que j’avais de l’amour pour l’éternité. Tant pis, peut être que ça me tombera dessus sans le chercher, de toute façon en ce moment je ne cherchais plus grand-chose. Mon histoire avec le président lowell m’avait achevé définitivement et je voulais plus tomber amoureuse. Mais je me connaissais, au premier connard qui allait rouler des yeux, j’allais replonger. Alors que j’allais servir deux assiettes à une table je fus surprise de voir Hendrix, j’étais plutôt contente de le voir. Hendrix était un beau jeune homme qui avait quitter la mather house au profit des violets, ce n’était pas négligeable pour moi qui était la vice présidente. Je souriais avant de lui répondre : « Au moins je paye l’hébergement et ma bouffe, c’est déjà ça… ». Oui par rapport au coût exorbitant de notre école, ça faisait déjà ça en moins. Je restais un peu au spring break avant de demander à Hendrix le mangeant du regard : « Alors ce spring break ? ».