JOLYS † sport time my love

Jorden revint vers moi et, je ne réussis pas à le repousser. C'était plus fort que moi, je l'aimais. Je ne pouvais pas contrôler mes sentiments, c'était... Comme ça ! Il posa sa tête contre mes cuisses et je caressais ses cheveux en réfléchissant à ce qu'il venait de dire. Ouais 'fin, à part les quelques joints que t'as pris au spring break, tu te drogues pas quand même ? Je le questionnais du regard mais, il avait déjà fermer les yeux. Je me contentais donc de froncer les sourcils, réfléchissant à ça. Est-ce qu'il se droguait ? je n'avais pas eu le temps de le revoir depuis le spring break. J'avais pas mal de choses à régler de mon côté et puis, j'avais le business et tout ça. Bref, je n'avais jamais réellement eu le temps d'y réfléchir. En tout cas, j'eus le temps de réfléchir pendant plusieurs minutes puisqu'il s'endormit et le haut-parleur finit par parler mais, longtemps après. Rapidement, Jorden me donna un canada que je devais placer sur mes yeux pour plus de surprise. J'aime pas les surprises ! Ok. T'as pas un flingue aussi ? Juste au cas où... Je lui fis un clin d'oeil et lui tendit pour qu'il me le mette.

Fermer les yeux ne veut pas dire endormis, j'ai très bien entendu sa question et je me suis contenté de sourire discrètement. Vu la tournure de sa question si c'était le cas elle serait pas vraiment d'accord alors autant clairement penser qu'on va être en conflit à ce sujet.. Je ne me suis pas arrêté aux quelques joints du spring break non.. Mais ça c'est une autre histoire. Je me suis vraiment endormis avant d'être réveillé par le capitaine qui annonce l'atterrissage. J'ai donné un bandana à Alexys pour qu'elle se cache les yeux puis elle me la redonnée pour que je lui attache. Je suis passé derrière elle puis j'ai posé délicatement le morceau de tissu sur ses yeux avant de faire un noeud derrière. Je sais que tu me fais confiance tu veux juste pas l'avouer ! Nous avons atterris puis la porte s'est ouverte nous laissant l'air du Canada entrer dans nos poumons. J'ai pris Alexys par la main pour la tirer vers une nouvelle voiture qui nous à conduit dans un quartier, pas n'importe lequel enfaîte. Celui où j'habitais et où se trouvait son lycée. Je l'ai aidé à descendre de la voiture puis celle ci est repartit. T'es prête ? J'ai détaché le noeud du bandana laissant apparaitre de nombreux souvenirs dans cette rue.

Ça doit être ça... Murmurais-je en me tournant légèrement pour qu'il m'accroche ce foutu bandana. Je détestais les surprises et ça continuait encore et toujours. Je pensais vraiment qu'il finirait par craquer mais apparemment, ce n'était pas le cas. Je soupirais d'un air blessé, impatiente de savoir où nous allions. Je me laissais guider sans dire un mot. Encore une voiture de bourge ? Le questionnais-je en montant dans la voiture. Quelle insolente ! Je soupirais, décidais de la voiture après lui et murmurais un léger : Prête... Pour savoir ce qu'il se passait, où on était, pourquoi on était ici. Ah oui c'est vrai, je lui avais demandé de me surprendre. Finalement, je le regrettais.

Y'a pas trente six réactions possibles quand on découvre une surprise , soit t'es content soit tu l'es pas et avec Alexys c'est dingue mais on s'est pas de suite ce qui lui passe par la tête.. J'ai perdu mon sourire un peu dégouté de son manque de réaction. C'est bien avec toi on sait de suite si notre petite surprise est top ou pas ! Je me suis avancé de quelques pas dans la rue un peu intimidé par les lieux. Ca a pas vraiment changé depuis tout ce temps..

Je souhaitais lui en vouloir pendant très longtemps seulement, il retira le bandeau qui séparait mon regard du paysage. Toronto. Je restais sous le choc. Je regardais les alentours, toujours identiques au passé. Je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non. Jorden semblait étonné. Je me mordais la lèvre avant de le rejoindre, lui sautant sur le dos. Je penchais ma tête pour lui murmurer à l'oreille : C'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait... Je déposais un baiser sur sa joue, lui souriais et ajoutais simplement : Merci ! parce que tous les mots du monde ne pouvaient exprimer tout ce que je ressentais actuellement. Nous étions à Toronto. Il m'avait ramené dans cette rue, où il y avait tous ces souvenirs. Whaou.

J'ai sûrement dû passer l'une des plus belles années de ma vie ici. Je suis arrivé ici il y a cinq ans seul et j'en suis repartis un an après seul.. Maintenant je reviens accompagné de celle qui m'a accompagné pendant cette année de bonheur -répétitions bonsoir-. C'est plutôt étrange comme sensations, la situation est même drôle. Alexys m'a sauté sur le dos pour rester accrocher et me murmurer que c'est la plus belle surprise. J'ai souri content de mon coup finalement. Ca valait le coup d'attendre hein ? J'ai avancé Alexys sur mon dos vers le grand portail qui m'avait servis pendant un an. Tu vois j'étais adossé contre ça, clope au bec, puis je mattais vu d'ici !

Je ne pouvais pas lui en vouloir bien longtemps. Pas après tout ça. Je ne savais pas si je souhaitais revenir aussi parce que les bons, comme les mauvais souvenirs, refaisaient surface. Pourtant, il fallait que je pense aux choses positives et que j'oublie le reste. Je trouve que... Ouais. Ouais, ça valait le coup ! Toujours sur son dos, mes bras enlaçant son cou, il fit quelques pas pour me montrer son ancienne maison. Je me mis à sourire, ça ne m'étonnait même pas ! Oh je vois... Je descendais de son dos pour courir de l'autre côté de la rue. Je m'adossais au mur et fis un signe de la tête en direction de cette petite ruelle qui se trouvait non loin d'ici. Et c'est vrai là que je t'ai vu pour la première fois. Un dragueur à deux balles. "j'ai pas de fric tu viens chez moi ?" Je me mis à rire face à ce souvenir. C'était la première fois que je le voyais or, je savais que ça n'allait pas être un client comme les autres. Ce ne fut pas raté !

Elle est descendue de mon dos pour rejoindre l'autre côté de la route pour m'indiquer une place. Celle où l'on s'est vu pour la première fois et où j'ai sorti ma phrase de dragueur à deux balles comme elle dit, n'empêche c'était elle la dealeuse à deux balles. J'aurais pu être un gros pervers psychopathe qui allait la couper ne petits morceaux pour la mettre dans une valise ! Ouais et toi t'étais déjà une vraie chieuse. J'ai pris une voix féminine en faisait les mimiques avec. Depêche toi je me caille !

Je me rappelais de tout. De notre première rencontre, de notre première nuit, de nos engueulades répétitives, de nos déclarations d'amour atypiques. De tout jusqu'au jour où je l'ai retrouvé dans ce lit avec cette blondasse. Du premier jour jusqu'au au dernier ou j'avais décidé de ne plus jamais le revoir. Moi une vraie chieuse a l'époque ? Il n'avait pas tort ! Mais j'avais pas cette voix là !! Ouais bah excuse-moi mais il faisait pas chaud ! Me defendis-je en me rappelant lui avoir piqué son manteau. La vérité maintenant, t'avais vraiment pas de fric sur toi ? Le questionnais-je en croisant les bras.

J'avais monté mon coup avant d'y aller enfaîte, je l'avais repéré de loin, du moins depuis le trottoir d'en face. M'a nouvelle proie, celle que je voulais et que j'aurais. Jamais j'aurais pu penser que cette lycéenne au beau petit cul en face de chez moi aller devenir celle qui semble être ma perle rare. Ce qui est bien c'est que ce pourquoi j'ai craqué pour elle il y a cinq ans et toujours intact. Cet à dire son cul et son putain de caractère. Elle faisait déjà cet espèce de tique de croiser les bras avant de poser une question. J'ai commencé à marcher pour lui parler de dos. Tu sauras que je ne sors jamais sans argent ! Même pour aller en forêt j'aurais mon porte monnaie avec moi.. ! Tu m'emmènes où gros cul ? Tu dois avoir plus de souvenirs ici que moi !