Bébé Zipp (a) ✘ C'est notre façon de nous apprécier.

En venant ici, je pensais simplement me bourrer la gueule avant de revenir chez moi, mais en voyant Zippora, l'envie de l'emmerder un peu pris le dessus sur mon envie de rentrer chez moi. Et ça n'a pas manqué, ce mec lui a probablement mis le vent du siècle, je n'ai jamais vue quelque chose d'aussi hilarant dans toute ma triste vie. C'était tellement drôle que je ne pouvais m'empêcher de rire, je n'étais pas jusqu'aux larmes, mais presque. Je terminais par reprendre mon sérieux, voyant la blonde arriver vers moi telle une furie, me menaçant même de me frapper. Je souriais, faisait mine de ne pas comprendre ce qu'elle voulait me dire. J'hochais alors les épaules, regardant derrière moi pour faire semblant de vérifier si elle parlait à quelqu'un d'autre, uniquement pour l'énerver davantage. Je te disais simplement bonsoir Zipp', tu devrais te calmer, c'est pas bon de s'énerver pour rien. Lui lançais-je en me moquant d'elle. J'adore cette fille, c'est vraiment une amie, mais je crois qu'elle comme moi, nous sommes incapables de nous apprécier comme deux amis normaux, on est obligé de jouer au chat et à la souris. De quoi tu parles Zipp ? Je bois tranquillement une bière, je n'ai rien fait de mal. Disais-je avec un large sourire moqueur sur les lèvres. Je pris une gorgée de ma bière avant de la regarder droit dans les yeux. Sinon ça fait quoi de se prendre un vent ? C'est à ce moment-là que je n'ai pu me retenir d'exploser de rire, revoir son visage lorsque ce type lui a mis un vent, c'est juste magique.

Duncan & Zippora Հ Sometimes, i hate you.

Entre toi et lui, c'était comme un jeu. Celui qui ferait le plus de crasses à l'autre. Le plus de coup bas. Sauf que vous ne vous détestiez pas. Juste un jeu qui vous faisaient passer le temps. Et même si parfois ton envie de l'étrangler était bien trop forte, ça n'enlevait pas le fait que tu l'appréciais et tu ne lui en voulais jamais longtemps. Au final, on aurait pu qualifier votre relation de bipolaire. Pendant cinq minute c'était l'amour fou et les minutes qui suivaient pouvaient vite devenir désastreuse. Tu pestais intérieurement avant de faire un signe au barman pour qu'il t'apporte un verre. Il voulait jouer ? Très bien. Il savait très bien que tu marchais à la vengeance et que tu ne faisais jamais dans la dentelle. T'étais réputée pour ne pas avoir de limite et par conséquent, tu pouvais faire n'importe quoi pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il ne te manquait plus qu'à trouver quoi. Mais il ne perdait rien pour attendre. Cela arriverait tôt ou tard et il se mordrait les doigts d'avoir fait fuir ta cible de cette façon. Parce que tu ne supportais pas prendre de vent et par sa faute, tu venais de t'en bouffer un magistral. « Comme si tu n'étais pas derrière ça, prend moi pour une idiote. » Tu fronçais les sourcils voyant qu'il faisait toujours comme s'il ne comprenait pas. A d'autre. Tu savais qu'il était derrière ça. Il n'y avait que lui pour s'en prendre à toi aussi ouvertement et l'autre type n'avait pas eu une soudaine illumination tout seul pour t'envoyer chier de la sorte. « Je parle du type qui s'est soudainement tiré comme si j'étais Satan. Tu lui as dis quoi ? » Ouais parce que ça t'intriguait et que tu savais que Duncan était capable de tout. Restait à savoir ce qu'il avait bien pu lui raconter pour le faire fuir aussi vite. Et voilà qu'il éclatait de rire se foutant ouvertement de toi. Tu ne pouvais t'empêcher d'esquisser un sourire avant de lui répondre. « Vas y, rit. Tu riras moins quand t'auras le retour mon chou. Comment va ta femme ? » T'esquissais un nouveau sourire beaucoup plus machiavélique que le précédent attendant sa réponse.