Ça me rend dingue, ça me fout en l'air, quand je sais que tu t'envoie en l'air w/ Walter & Camille
Fermant les yeux quelques instant, Camille vint naturellement se blottir contre Walter, perchée sur une sorte de petit nuage qu'elle n'était pas prête de quitter. Pour une fois, elle ne pensait pas à aller directement se rhabiller pour regagner sa chambre. S'éclipser, voilà une chose pour laquelle elle était généralement douée avec les hommes après l'amour. Elle n'aimait pas dormir avec eux et pourtant, ce soir, les choses étaient totalement différentes. Elle se sentait tellement bien en cet instant que rien n'aurait pu la faire décoller du lit, et encore moins quitter la présence de Walter. Elle rouvrit soudain les yeux alors que son coeur fit à nouveau un bon lorsqu'elle sentit la main de Walter saisir la sienne. Je suis désolé. Ah, oui. Soudain, elle se sentit soulagée, comme si on lui avait enlevé un poids qui, mine de rien, était resté sur son poitrine. Il était désolé. Et même si il n'explicita pas plus que ça, elle se sentit rassurée. Comme si avec cette simple phrase, il lui promettait de ne plus la blesser comme il avait pu la faire avec cette sextape. Il serra légèrement sa main avant d'aller à la salle de bain, Camille le suivant du regard, vagabondant dans ses pensées. Elle enfouit son visage dans un des oreillers, et quelques secondes à peine plus tard, elle sentit Walter la rejoindre sous les draps, avant qu'il ne vienne se coller contre elle pour la serrer dans ses bras. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Camille lorsqu'il vint l'embrasser un peu partout, totalement transportée par sa douceur et sa tendresse. Elle avait pu découvrir que Walter n'était pas l'homme sans coeur et égoïste que tous le monde pensait, mais ce n'était qu'en cet instant qu'elle découvrait réellement à quel point il pouvait être doux, et attachant. Sentant un drôle de sentiment naître en elle, elle comprit qu'elle était réellement en train de craquer pour lui... Ne me quitte pas dit-il en venant se coller contre sa poitrine, la serrant toujours un peu plus contre lui. Passant ses bras autour de son cou et sa tête, Camille resserra un peu plus son étreinte, déposant doucement des baisers contre son front, avant de poser sa joue contre sa tête. Pas moyen... demain je ramène mes affaires alors ! dit-elle avec un petit rire, plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été ces derniers mois.