Oups désolé [HOT] ♣ Chrissy

J'avais été à une soirée en boîte de nuit et j'avais beaucoup bus, j'y étais allé avec quelques amis, et je m'étais vraiment amusé, comme depuis le début de ce Spring Break à vrai dire. Mais bon au bout d'un moment, j'étais réellement bourré et je décidais qu'il était temps pour moi de rentrer à l'hôtel dans ma chambre. J'ai alors pris un taxi avec un pote qui avait décidé de m'accompagner pour rentrer. Une fois à l'hôtel, on s'était séparé, parce que nous n'étions pas sur le même étage. Je monte au troisième étage et je m'avance dans le couloir avec ma carte pour pouvoir aller dans ma chambre et me laisser tomber sur le lit pour m'endormir. Je pense que d'ici dix minutes je serais entièrement et profondément endormis. Mais c'était sans compter que ma carte ne veut pas marcher. Je l'insère dans le boitier de la porte, pour l'ouvrir, mais au lieu de m'afficher un petit point vert me disant que je pouvais entrer, je faisais face à un point rouge. Et je ne comprenais pas. Je réessaye de passer la carte de tous les côtés, sans grand succès.

La nuit était déjà bien avancée et j'avais bien du mal à trouver le sommeil. J'avais refusée de sortir avec les Quincy et tout autre personne prétextant un mal de crâne affreux pour pouvoir me retrouver seule et réfléchir sur les derniers événements. Parce que oui, en à peine une semaine, il c'était passé des tonnes de choses. Et pour cause, l'effet spring break avait eu le don de ramollir quelque peu mon cerveau. Je m'en voulais. Pour mon comportement. Pour mes débordements. Et surtout pour cette nuit là. Celle avec Feliks. Parce que j'avais fais n'importe quoi et j'avais perdu ma virginité sur une plage avec une personne que je ne connaissais presque pas. J'avais honte et je me sentais terriblement mal. D'ailleurs, c'était bien loin de ce que je m'étais imaginée. Un nouveau soupir sortit de ma bouche quand un bruit me fit sursauter. Je me redressais automatiquement de mon lit et jetais un coup d'oeil vers la porte constatant avec surprise que quelqu'un tentait de l'ouvrir. En bonne trouillarde que j'étais, je paniquais. Et mon seul réflexe était d'attraper une bombe de laque prêt à vaporiser le visage de la personne se trouvant derrière. D'ailleurs je m'avançais doucement vers celle-ci et ouvrait d'un coup brusque me retrouvant nez à nez avec.. Andrea ? « Mais.. Qu'est-ce que tu fais ici ? »

J'étais bourré, complètement bourré, à tel point que j'essaye de rentrer dans ce que je croyais être pas chambre. Je suis persuadé que c'est la mienne, alors j'insiste plusieurs fois à entrer dans la chambre avec la carte. J'essaye et j'essaye sans succès, jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur Chrissy. Je fronce les sourcils, alors qu'elle me demande ce que je fais là. " Toi qu'est ce que tu fais dans ma chambre ? " Demandais-je. Malgré que ça soit elle qui m'ouvre je reste persuadé que c'est la mienne et non la sienne. J'entre alors quand même dans la chambre, fermant la porte derrière moi. J'essaye de marcher jusqu'au lit, mais je ne marche pas très droit, mais j'arrive tout de même à atteindre le lit, pour m'y asseoir. Je regarde autour de moi, et surtout la décoration, et là j'avoue que je ne me souviens pas que ma chambre est comme ça. Je regarde Chrissy. " Oups. " Et là j'éclate de rire. Les joies de l'alcool, je suis mort de rire dans dans la seconde après, je peux être du genre désespéré.

La situation était étrange mais je reposais bien vite la bombe de laque se trouvant dans ma main. Andrea n'avait absolument rien d'un agresseur et je n'allais certainement pas lui asperger les yeux avec. Alors que je le regardais d'un drôle d'air qui se voulait pour le moins interrogateur, il rentra dans la chambre se permettant de me demander ce que moi je faisais là. Je fronçais à mon tour les sourcils, totalement perplexe mais au vu de sa façon de marcher et l'odeur d'alcool qu'il dégageait, je pouvais aisément remarquer qu'il avait bu et pas qu'un peu. Mais je restais tout de même totalement abasourdi par la situation et le laissais refermer la porte derrière lui sans trop savoir comme réagir. D'ailleurs, il faisait exactement comme s'il était chez lui et après quelques efforts, il atteignit le lit avant d'enfin remarquer qu'il s'était totalement plantée. Je le laissais éclater de rire secouant la tête, amusée de la situation. « Ouais, oups. C'est le cas de le dire. » Je venais prendre place à côté de lui, l'observant pendant quelques instants. « Tu devrais vraiment y aller plus doucement sur l'alcool Andrea, tu sais ? »

J'étais entré dans la chambre étant sûr que c'était la mienne. J'en étais persuadé, je n'avais même pas vu qu'elle tenait une bombe dans ses mains. J'avais marché jusqu'à atteindre son lit, assez difficilement mais j'ai réussis à l'atteindre. Je viens à m'asseoir finalement dessus, pour ensuite regarder autour de moi, et remarquer que je n'étais pas dans ma chambre. J'avoue que je me sens bête pour le coup. Bon en même temps je n'avais pas réussis à ouvrir la porte, donc ça aurait pu m'indiquer que je n'étais pas dans ma chambre, mais non j'avais insisté. Elle vient s'asseoir à mes côtés me disant que je devrais y aller plus doucement sur l'alcool. " C'est le spring break, faut en profiter. " Dis-je en rigolant, alors qu'ensuite ma rire s'estompe petit à petit pour laisser place à de la tristesse sur mon visage. " Je veux juste profiter de l'alcool et des filles, je veux plus jamais être en couple. " J'étais loin d'être le mec mort de rire d'avant. Les joies de l'alcool, on passe d'un sentiment à un autre en quelques secondes.

Parce que très franchement il ne tenais pas debout et en plus de ça il avait légèrement l'air dans un état second. En même temps, fallait quand même le faire pour se tromper de chambre. Encore plus quand on remarquait que la porte ne voulait pas s'ouvrir et qu'on était toujours persuadé qu'on était au bon endroit. La coïncidence était sûrement que sur toute les chambres présente il est tentée la mienne et quelque part, il avait de la chance. N'importe qui d'autre aurait très certainement pété les plombs et même si j'avais été à deux doigts de l'asperger totalement de laque, on pouvait dire qu'il s'en était plutôt pas mal sortit. « En profiter, oui. Mais jusqu'à un certain point. » Je voulais pas faire ma rabat joie mais, je parlais en connaissance de cause. Il était clair qu'être à Punta Cana n'était sûrement pas la chose qui nous arriverait très souvent mais, ce n'était pas une raison pour faire n'importe quoi et arriver au point de ne même plus se reconnaître. « Tu sais, tu rencontreras sûrement quelqu'un qui te fera changer d'avis. Je sais que ton ex ta trompé mais, toutes les filles ne sont pas comme ça. » J'essayais de le reconforter même si j'étais quelque peu désemparée en voyant la tristesse sur son visage.

Je pense que si j'avais atterit dans une chambre que celle de Chrissy, je me serais excusé et je serais partit rechercher la mienne. Mais là il s'agissait de Chrissy et avec ce qui s'était passé la dernière fois, je n'avais pas vraiment envie de partir. J'avais envie de passer du temps avec elle, bien que j'étais bourré et pas dans un bon état pour parler. Si ça se trouve avec cette soirée, elle ne viendra plus me parler, ou je ne sais pas. " J'ai du mal à m'arrêter avec une telle ambiance. " Tout le monde autour de moi boit, alors je bois à mon tour. C'est mal mais bon. Je suis au Spring Break. En général, quand je sors je ne bois pas autant, je reste conscient de mes faits et gestes. Alors que j'étais mort de rire, il y a à peine quelques secondes, je viens à être triste d'un seul coup. " Tu sais je l'aimais Chrissy, mon premier amour, mais elle m'a trompé avec mon meilleur pote. J'aurais préféré que ça soit un inconnu. " Mais non en plus de me faire trahir par mon ex je me suis fais trahir par mon meilleur ami de l'époque. " Elle n'a même pas essayé de me récupérer, elle est vite passé à quelque chose d'autre, elle ne m'aimait pas. " Dis-je tristement. Me voilà en train de me morfondre sur mon sors.

En fait, toute la situation était totalement étrange. On était même pas amis et il était dans ma chambre, l'air totalement désemparé et complètement bourré. Autant dire que je ne savais pas trop comment réagir face à cette situation. Je n'avais été jamais dans la même position que lui. Amoureusement parlant. Et par conséquent, j'étais pas forcément la mieux placée pour l'aider. Voir même pas du tout. Je fronçais les sourcils essayant de trouver quoi dire. Les bon mots en fait. Parce qu'il avait besoin de réconfort et que j'avais pas vraiment envie de le mettre à la porte sans l'aider en premier lieu. Ma gentillesse prenait encore une fois le dessus et puis je l'aimais bien. « T'es quelqu'un d'adorable Andrea. Et si elle a fait ça, c'est qu'elle ne te méritait pas. » Ouais. Parce que j'avais jamais compris comment on pouvait faire autant de mal à quelqu'un qu'on aimait. Et si on ne l'aimait pas, il suffisait de le quitter. Tromper ne servait à rien sauf à détruire et c'était une chose qui me dépassait complètement. « Tu mérites beaucoup mieux, et tu finiras par trouver quelqu'un d'honnête. Te laisse pas abattre. » Et pour essayer de me montrer encourageante, je l'enlaçais dans mes bras voulant à tout prix lui rendre un peu le moral.

C'est vrai que la situation est étrange, je suis à la limite d'être désespéré là dans sa chambre, à parler de mes malheurs, enfin surtout de ce que mon ex m'a fait subir en me trompant avec mon meilleur ami. J'ai cette image dans ma tête, je revois tout dans tous les détails, et c'est juste affreux lorsque j'y repense. " Tu sais je les ai vu... J'ai vu mon meilleur pote au lit avec ma petite amie, dans son lit, là où nous faisions l'amour, encore la veille. " J'ignore comment on peut tromper une personne qu'on aime. Jamais j'aurais pu la tromper et pourtant avec les quelques filles que j'avaient autour de moi, j'aurais pu le faire, mais non je l'avais aimé, de trop. " J'ai même pas envie de retrouver l'amour Chrissy. " Dis-je alors qu'elle vient à me prendre dans ses bras. Je la serre doucement contre moi. " Je peux rester ici ? Je ne sais pas si je serais capable de monter à ma chambre. " Dis-je en rigolant légèrement.

J'avais mal pour lui. Vraiment. Et j'imaginais ce qu'il avait du ressentir en assistant à la scène. Le genre de truc tout simplement atroce. Je ne comprenais vraiment pas comment l'on pouvait faire subir ça à quelqu'un. C'était vraiment un gros manque d'humanité quelque part. Comment pouvait-on faire des choses capable de détruire une personne ? « Tu verras, ça te tombera dessus sans même que tu t'y attendes. » C'était comme ça que ça fonctionnais non ? Un beau jour, sans comprendre, ça arrivait et on ne pouvait rien faire contre. Alors malgré les réticences, malgré les déceptions, tout le monde retombait un jour ou l'autre dans le panneau. Pour le meilleur comme pour le pire. Personne ne pouvait l'éviter. Personne ne pouvait le contourner parce que c'était le genre de truc essentiel. « Bien sûr que tu peux rester ici. Installe toi, fais comme chez toi. C'était déjà ce qu'il avait plus ou moins fait mais, je n'avais pas le coeur à le laisser repartir comme ça et puis, si le fait de rester ici pouvait le faire aller mieux, j'allais pas lui enlever ça. « Parlons d'autre chose. T'as réussi ton défi ? »