Kaya & Leo - Dis-moi, tu en as des choses à me raconter.

Ma cousine persista à me dire qu'on n'ira pas en prison et je finis par la croire en lui souriant, ce sujet venait d'être clos. Puis elle me dit en langue des signes qui est la seule façon pour nous de se comprendre qu'il ne fallait pas que sa liste s'allonge sinon ce musée allait devoir fermer ses portes à cause des œuvres volées à la communauté indienne, ce qui était compréhensible. Alors je lui répondit en langue des signes.

Oui tu as raison et ce serait dommage car il y a d'autres œuvres très jolies ici donc il faut qu'on arrête de trouver des œuvres de ta communauté pour éviter qu'ils ferment hein ?

Je lui souria car je pensais sincèrement ce que je venais de dire et j'espérais vraiment qu'on allaient arrêter de trouver des œuvres indiens entre ses murs.

«  Oui, il faut faire attention, on doit ouvrir nos petits yeux.  » Je disais cela en signes, et j’espérais bien que tout se passe bien. Enfin, ma cousine était là, et malgré ma bonne humeur, je me disais qu’il était nécessaire que je sache où est-ce que je mettais les pieds. Je me contentais donc de suivre la visite. Cela risquerait sans doute de ne pas trop me plaire si je voyais d’autres œuvres volées, mais bon, parfois, on n’avait pas toujours ce que l’on voulait. Je continuais de regarder les œuvres, et je tenais toujours le bras de ma cousine pour ne pas la perdre dans ce grand endroit. Je réalisais qu’il était bien aussi que je sache ce que je devais faire ou dire par la suite. Je continuais d’espérer que cette petite balade se passe dans la tranquillité.

Toujours au musée avec ma cousine adorée que je considère comme une grande soeur car elle est plus âgée que moi mais que j'adore plus que tout, elle est un peu ma seule famille sur le campus en fait, elle me fit savoir qu'il fallait faire attention avant de me prendre par le bras pour ne pas me perdre dans ce gigantesque musée. Alors je lui répondit.

Tout à fait miss, faisons attention si on trouve d'autres objets de la réserve ce dont je n'espère pas en tout cas.

Je lui souria avant de continuer ma balade, écouteurs aux oreilles et ma cousine au bras. Je ne savais pas quoi dire d'autre à part d’acquiescer ce qu'elle venait de dire.

La visite allait bientôt se terminer et j’avais comme l’impression que tout irait bien entendu dans le bon sens. Je faisais attention à ne rien oublier et je réalisais qu’il était bien aussi que je continue de parler à ma cousine. Je lui disais en signes toujours sous le regard des autres personnes : « Oui, on va trouver ce qu’il faut. Enfin, juste un et pas plus. Mais bon, je doute fortement de la chose. » Je savais qu’il était bien aussi que je trouve des bonnes choses dans ce musée. Je me contentais bien entendu d’essayer de ne pas paniquer non plus. Mais si je me trouvais face à l’individu voleur, il me faudrait sans doute appeler la police. Enfin, parfois, on ne pouvait pas faire comme on le désirait. Je demandais à ma cousine à la fin de la visite : « Est-ce qu’on peut juste remplir ma petite feuille et que je la dépose à un agent de police ? On n’en a pas pour longtemps et on ira faire un tour ailleurs si tu veux. »

La visite touchait à sa fin et tout allait pour le mieux car je me trouvais au musée avec ma cousine que je considérais comme ma grande soeur de coeur. Alors elle m'agrippa le bras pour ne pas me perdre en chemin avant de me demander si on pouvait aller déposer sa feuille à un agent de police avant d'aller faire un tour ailleurs. Alors je lui répondit en langue des signes toujours.

Je te suis cousine et je reste à côté de toi pour parler à l'agent de police si besoin. Et on ira visiter autre chose si tu veux ?

Je lui adressa un sourire car toujours heureuse d'être en compagnie de ma grande cousine qui faisait partie véritablement de ma famille car elle était vraiment comme une soeur pour moi et nous partîmes vers l'agent de police du musée avant de sortir de ce dernier.

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