Kaya & Leo - Dis-moi, tu en as des choses à me raconter.

Ma cousine me fit savoir que ses parents la laissaient faire et que sa mère lui disait que c'était un sacrifice de chaman, je savais que mon oncle et ma tante vivaient dans une réserve américaine, ce qui avait causé un froid entre mon père et sa soeur, la mère de Kaya et la coupure entre le frère et la soeur pendant des années. Puis elle me proposa d'aller au musée après demain alors je lui répondit.

Oui je sais que mon père n'appréciait pas trop le choix de vie de ta mère, sa soeur et ma tante mais après tout, en quoi cela le regardait, lui était pire avec son trafic de drogue qui lui a valu la mort ainsi que ma mère. Et je dis oui pour aller visiter ce musée après demain avec toi mais il faudra voir s'il y a des auto guides pour que tu puisses écouter l'histoire du musée hein ? Non pas que je veuille pas te faire la traduction mais pour raconter l'histoire d'un musée que je ne connais pas, je n'y arriverai pas trop.

Il est vrai qu'un musée inconnu pour moi m'était difficile de le traduire en langue des signes alors je lui souria tout en me mettant à rire de ce que je venais de dire.

Ecoutant ma cousine, je me demandais bien ce que je pourrais lui répondre par la suite. Mais bon, tout en trouvant une petite idée, je lui disais en signes : [« Ma mère est une amérindienne pure souche. Elle voulait revenir sur la Terre de nos ancêtres. Elle a été adopté par nos grands-parents enfin les tiens alors qu’elle était une enfant. Ma mère a tout simplement voulu rentrer au pays.» J’avais dis cela comme ça, et je pensais bien que ma cousine allait accepter cet avis. Je disais tout simplement par la suite : [«Ton père a du mal à accepter les dons de ma mère c’est tout…Pour tes parents, je suis désolée, tu pourras venir vivre chez les miens pendant les vacances d’été. » Je continuais sur ma lancée pour lui répondre pour la suite : [« Les audios guides, oui, c’est une bonne idée. Comme ça au moins, je pourrais entendre avec les machines. »

Ma cousine me fit savoir que sa mère était une amérindienne adoptée par mes grands parents paternels quand elle était enfant, j'ignorais cela et qu'elle était retournée dans la réserve retrouver ses racines, ce qui était un excellent choix vu comment son frère adoptif soit mon père a fini, je n'aurai pas voulu qu'il arrive malheur à ma tante par sa faute à lui, déjà que ma mère est morte par la faute de mon père. Enfin quoiqu'il en soit, Kaya me proposa de m'emmener à la réserve durant les vacances d'été, ce que j'accepta d'autant plus que je compte rentrer chez ma tante maternelle à Albuquerque pour les vacances. Puis on enchaîna sur les audioguides au musée. Alors je lui répondit en langue des signes.

Ah d'accord, je comprends mieux pourquoi mon père ne m'a jamais vraiment parlé de ta mère mais j'adorerai aller en vacances avec toi ma cousine adorée donc nos vacances d'été sont réservées et puis si tu veux je te présenterai la soeur de ma mère à Albuquerque, c'est en passant je crois non ? Et allons au musée pour écouter ce qui se dit dans les audioguides.

Je lui souria.

« Oui, ils avaient pas mal de petits soucis tous les deux…..Je me demande bien comment est-ce qu’ils ont fait pour se détester autant. » J’avais dis ça en signe et je me demandais bien si Leo avait la réponse à cette question. Je réfléchissais à la suite que je pourrais lui dire, et je lui disais : « Bah, oui, tu verras c’est sympa. Les plaines sont vastes et il y a même des bisons. C’est calme et tu verras aussi les choses que tu pourras faire avec mes parents. » Ma mère avait eu une vision pour Leo et comme quoi elle pouvait parler avec les morts. Un truc de chaman mais qui dans certaine culture étaient vraiment importante que cela soit en Corée du Sud ou chez les Amérindiens. Je lui répondais : « J’ai une tante alors ? Elle est sympa ? » Je ne voyais pas trop quoi lui dire en plus, mais bon, finissant mon assiette, je lui répondais toujours en signes : « Oui comme ça cela sera plus simple pour moi comprendre. »

Ma cousine me rappela en langue des signes que nos parents respectifs ne s'appréciaient pas réellement tous les deux mais ils n'étaient pas réellement de la même famille car sa mère a été adoptée par ma famille paternelle. Puis elle me parla de la réserve et ces plaines à perte de vue mais aussi ses bisons, c'était calme comme environnement et avec ses parents, je n'allais pas m'ennuyer. Enfin, elle enchaîna sur ma tante maternelle, la soeur de ma mère et que pour le musée, les audioguides étaient parfaits pour elle d'entendre alors je lui répondit, toujours en langue des signes.

Oui mon père n'appréciait pas ta mère pour je ne sais quelle raison mais en tout cas, il avait une dent contre elle, peut-être qu'il pensait qu'elle lui volait ses parents comme elle était adoptée par mes grands parents. Ah chouette si le calme est là, cela me changera de Mexico et son bruit ambiant mais cela me rappellera Albuquerque, aussi calme qu'un désert le plus souvent. A vrai dire, je te parlait de la soeur de ma mère donc elle n'est pas ta tante puisque tu es ma cousine du côté de mon père, tu as oublié ? Sinon allons payer nos entrées pour commencer notre visite.

Je lui souria avant de me diriger vers la caisse et ainsi commander deux entrées et deux audioguides, je vis la vendeuse regarder bizarrement ma cousine comme si elle ne comprenait pas mais Kaya est sourde alors je me mis à regarder bizarrement la caissière avant de prendre ma cousine par le bras, de lui passer son audioguide et de commencer la visite tout en le mettant en route.

Parler en langage des signes pouvait être parfois assez amusant. Je laissais donc faire ma cousine pour la caisse, et je saluais alors la dame à la caisse par un langage des signes. On ne comprenait pas trop ce que je disais mais pour moi cela m’amusait fortement de leurs faire comprendre que l’on pouvait vivre d’une autre façon. Je tentais quand même de répondre à ma cousine : « Oui, je ne sais pas trop. Ton père était assez casse pied avec ma mère….Je crois qu’on n’aura pas la réponse à cette question. Tu verras les plaines de la réserve sont immenses. Le calme est là, et en général, je continue mon apprentissage de chaman. Ma mère continue de me l’apprendre tout comme mon père. » Je lui répondais patiemment sur le sujet de sa tante : « Elle fait partie de la famille, c’est pas grave, si je l’appelle ma tante ? Tu es comme une sœur pour moi. Si cela ne te vas pas, je peux aussi ne pas le dire. » Je ne tenais pas non plus à le vexer, et je continuais donc de parler arrivant au musée : « Oui commençons, je crois que si je dis que je suis muette, et bien j’aurais alors un questionnaire à remplir…..N’oublions pas les audios guides ! » Contente, je souriais patiemment, et je préférais donc voir la suite avec un amusement.

Il est vrai que parler en langage des signes pouvait se révéler amusant à la longue car les gens autour de nous ne comprenait pas un mot de ce que l'on pouvait dire. Ma cousine me dit que c'était mon père devait provoquer sa mère, ce qui ne m'étonnait pas du tout parce qu'il était un connard fini et il ne méritait plus que je l'appelle papa, ce dont j'ai cessé depuis ce jour macabre. Puis elle me parla des plaines de la réserve où le calme régnait, un endroit pour moi en somme. Elle était chaman comme sa mère et cela m'intriguait souvent. Ensuite, quand je lui fis part que c'était de ma tante maternelle que je parlais, elle me dit qu'elle faisait partie de la famille malgré tout car elle me considérait comme une soeur mais que si cela ne m'allait pas, elle ne le dirait pas. Enfin, elle me rappela de ne pas oublier l'audio guide, outil indispensable pour lui permettre d'entendre. Alors je lui répondit en langue des signes.

Oui mon père ne mérite pas que je l'appelle papa, il ne l'est plus depuis ce triste jour qui a coûté la vie de ma mère que j'admirais tant. Tu ne sais pas ce que j'ai endurée à Mexico quand j'étais enfant mais c'était loin comparé à ma vie d'avant où mon géniteur trompait ma mère à tout va et trafiquait de la drogue pour ramener plus d'argent. Enfin cessons de parler de ce type qui est mon père s'il te plait. Bien sur que ma tante fait partie de la famille et toi aussi tu es comme une grande soeur pour moi, tu l'as toujours été et tu le resteras, tu as toujours été là pour moi. Oui, faut pas oublier l'audioguide car je me vois mal te faire la visite. Prête ?

Nos audioguides en main, nous nous embarquons dans les allées du musée afin de s'émerveiller les yeux. Alors je souria à ma cousine tant adorée et avec qui j'aime me confier de tout et de rien.

« J’espère bien qu’il ne l’est plus. »  Tout en lui disant cela en signes, je me disais qu’il était bien aussi pour moi de lui répondre : « Oui, oublions ce sujet fort disgracieux.  »  J’avais l’audio guide dans les oreilles, et on prenait le début de la visite. Le musée était lumineux, on pouvait voir tout ce que l’on voulait. Les objets du musée étaient assez importants, et pour ma part, je trouvais amusant de prendre des photos. Mon appareil était là et j’avais besoin de ces photos pour ma collection d’objets. Je les imprimais et je les collais dans mon classeur avec le nom et la date et le musée afin que je puisse les revoir pour mes cours. Ensuite, j’achetais toujours le catalogue du musée pour avoir un texte en plus. On visitait doucement et les écouteurs dans les oreilles, je savourais alors cet instant fort sympathique.   

Elle espérait que mon père n'était plus un salaud qui aimait provoquer avec sa soeur la mère de Kaya mais à vrai dire, il en était encore un à mes yeux seulement il est dans une tombe aujourd'hui alors on clos ce sujet sur cette phrase puis on mit les audioguides sur nos oreilles afin de commencer la visite du musée et là je voyais que ma cousine revivait presque, elle était dans son élément, son audioguide aux oreilles. Alors je lui souria avant de la prendre par le bras.

Dans le musée, ma cousine m’avait pris le bras, et on visitait patiemment les salles l’une après l’autre. Je souriais et je prenais des photos des objets qui me plaisaient le plus. J’avais fais quelques recherches avant de venir ici, et pour ma part, j’aimais bien voir les musées que je ne connaissais pas. Les choses que je pouvais voir me plaisait biens. J’avais même eu l’idée de prévenir ma mère lorsque je voyais des objets amérindiens qui n’avaient rien à faire là. Je réalisais qu’il était bien aussi que j’arrête de le faire sauf qu’actuellement, je préférais aussi aider le plus possible. Je prenais une photo et je disais à ma cousine : « Celui-là il ne devrait pas être là. C’est étrange de voir un objet amérindien ici. Il faudra voir sur le catalogue. Il y a eu des vols dans les réserves, et tout le monde aide et on dit et montre les objets qu’on trouve. Je vais certainement le dire à ma mère. Enfin, je n’aime pas voir les objets de notre peuple ici….» J’avais dis cela comme ça, et j’espérais bien que ma cousine ait un avis sur la question. Continuant notre chemin, je disais : « Il est bien ce musée, hein ? »