※ CAUSE WE'RE JUST UNDER THE UPPERHAND CERCEÏ

POAW les hommes tous les mêmes, ils disent des choses, puis ne les pensent pas. Enfin, ils disent uniquement cela pour faire plaisir, mais je sais qu'au fond ce n'est pas vrai. Je préfère qu'ils ne disent rien comme cela, je ne ressentirais aucune peine face à la réalité des choses. POAW comment je parle ? Je le regarde alors... « platonique mon oeil. » Je boudine, je sais et j'ai même tendance à le faire assez souvent, je ne m'en cache pas. Mais je veux vite oublier et c'est ce que je fais. J'attends quelque seconde avant que monsieur ne vienne à prendre la main, je la serre doucement avec un léger sourire sur les lèvres. « Je voulais observer les phoques, mais je crois pas qu'il y en a dans le coin, dommage. » Je fais une petite moue avant de le regarder droit dans les yeux. « Faire des galipettes sur une racine ne semble pas te plaire alors bon. » Je le taquinais cette fois-ci parce que j'aimais toujours la réaction qu'il avait c'était amusant je trouve, assez enfantin de ma part, mais assez drôle. « Si on allait boire un peu et surtout oublier tout, danser, s'énerver, flotter, je sais pas un truc du genre. » Quelque chose de positif pour conclure la soirée, pitié, Cody, dis ouiiii.

NE comptez pas sur Cody, pour être le genre d'homme à vous remonter le moral quand rien ne va, il aura plus tendance à dire ce qu'il pense haut et fort quitte à ce que ça ne soit pas tout à fait ce que vous aimeriez entendre. Je déteste cela, mais c'est mon ami quand même aussi étonnant que cela puisse paraitre, il l'est. « sait-on jamais, avec le réchauffement de la planète. » Il n'y avait j'en étais persuadée aucun sens à mes paroles, m'enfin c'était bien assez pour que je puisse dire ce genre de connerie. Puis mon cerveau tournait en rond, inlassablement sans jamais se stopper, c'était violent. POAW. Je le regardais quand même... Parfois, il pouvait être exaspérant. « ça sent le vécu, et tu ne sais pas tout ce que j'ai pu faire. » Je bluff à fond, vraiment... Mais il n'est pas sensé le savoir, puis c'est assez drôle de faire cela, moi j'aime en tous les cas. Mais là il est blessant. « T'es con... Tu sais quoi va te faire voir. » Je lui crache mes pensées en plein visage, avant de m'éloigner, comme je peux de lui, je sais que je ne suis pas la plus belle du monde, pas besoin que mes "soit disant" ami me fasse une piqure de rappel tout le temps, je boude, je suis surtout en colère et je trébuche sur une racine. « AIE ! P*tain de merde ça fait chier. » C'était le cas, j'avais envie de pleurer, mais je n'y arrivais pas, assise par terre, enfin avachie par terre. FUCK, ça craint. J'attendais une réplique sanglante de la part de Cody sur ce spectacle affreux qui se dressait devant lui.

J'aurai du tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de dire la moindre chose à Cody, et faire ce que je suis en train de faire. Me couvrir de ridicule, je me sens tellement idiote que la seule envie qui me reste c'est de courir le plus loin possible, très loin de tout cela. Mais au lieu de cela, je suis là à l'écouter et ça fait mal même avec de l'alcool dans mon corps, même si je ne ressens aucune affection amoureuse pour lui. Ca pique. Et je ne suis plus un bébé, une enfant à qui il suffit de mettre du rouge sur ça plait, ce n'est pas comme cela. Non. « Je porte pas de culotte, juste... une atrocité non ? » Ah ah je suis pas drôle, enfin si peut-être lorsque je me retrouve les fesses contre le sol encore une fois. Quelle idiote je peux faire quand je m'y mets. Mais au lieu de cela, je me couvre de ridicule, il s'approche de moi et j'ai envie de le frapper, je peux le faire ? Non bien sur que non, mais mon orgueil vient de s'en prendre plein la gueule, vraiment. Soudainement il me tend une perche. Je prends sa main. « Tu n'aurais pas du faire ça. » Lui avouais-je avant de l'attirer à moi et le faire tomber. Ah tu vois ce que ça fait. Je répète juste. « Que serait ma première nuit d'amour sans un Cody dans les parages voyons. Je n'attendais que toi. » C'est bouffée par l'ironie que je lui avouais cela avant de m'éloigner un peu de lui, assise par terre j'éclatais de rire, parce que j'avais mal aux fesses et que j'en avais tout simplement envie. Je rajoutais. « Petite brindille qui tombe... » ah ah ah, je riais de plus belle.

Les montagnes russes des émotions, assez déroutant de côtoyer Cody, vraiment. J'avais envie de vomir, enfin non... J'avais envie de courir toute nue dans l'herbe, non... Non plus à si, je voulais un peu de reconnaissance et je sais pas ne pas avoir l'impression d'être une grosse merde. A ses côtés c'était plus que difficile, tout le temps, j'avais l'impression de mal faire, maintenant aussi. « Ta bouffé un nez de clown ou quoi ? » Grande question du jour, moi j'étais bourrée j'avais une excuse lui... Je ne sais pas trop ce qu'il avait, en tous les cas il était aussi, voir plus atteins que moi surtout quand on voit dans quel état il est lui, qui ne tient plus debout enfin lui que je viens de faire tomber. ah ah ah. « Un compliment faut que je l'enregistre. » Avouais-je avant de rajouter le plus naturellement possible. « Je veux pas coucher avec un sac d'os de toute manière. » Je fais comme lui, je m'allonge sur le dos et je regarde le ciel, et les arbres et tout ça quoi. « Tu crois qu'on est seul dans l'univers ? Si ça se trouve un petit cody existe quelque part, tout vert et plus aimable. se faisant griller un chamallow. La classe. » Plus que classe, dément.

Cody n'était le mec gringalet mais à ma manière je voulais qu'il comprenne que les mots peuvent faire mal. Baleine, cachalot, godzilla, porc, gros tas, éléphant, mammouth, grosse vache sont des surnoms que j'ai eu durant toute mon adolescence et bien plus encore alors je ne supporte plus d'entendre cela à longueur de temps, j'ai envie de leur foutre mon poing dans leurs gueules, même au joli minois de Cody. Mais je ne fais rien et je le regarde faire, il était un cas, tout seul, magique délirant. « J'ai faim de fesse moi maintenant. » Comme dans ses cartoons je dois surement avoir des étoiles dans les yeux, wahouu ça doit être trop beau j'en suis persuadée. Je préfère et de loin regarder le ciel et imaginer ce monde ailleurs, ce monde où je suis un buisson à côté de celui de cody. « Attends merde, t'imagine on se voit, tous les jours et on peut pas se casser quand tu me fais chier, c'est dur... comme vie. » Je faisais dans le sarcasme avant de tourner ma tête vers lui. Amusée par l'idée, enfin le vague truc qui traversait mon esprit. « on partagera ensemble les pisses de chien comme de vrais compères.. Waouu mais je crois que le bleu t'irait mieux que le vert. » Passant du coq à l'âne enfin dans le texte c'est plutôt du vert au bleu, je posais mon regard sur le ciel. wahou, toujours aussi beauuuuu on dirait des touches de tipex dans le ciel.