Cerceï & Aidan ☼ Coming Home

Désormais sa tête me disait vraiment quelque chose, je n'avais plus de doute là dessus, mais il n'était pas non plus le meilleur de mes sourires. GOSH. Impressionnant, je ne connaissais finalement des gens. « Sans doute entrain de comater dans sa chambre. » Oh oui, du Jackie tout craché. « Envoie lui un texto au pire, même au fond du gouffre, elle te répond. » Je le ferais mais pas de suite, je voulais pas la déranger si elle était en charmante compagnie. De nous deux, il y en avait au moins une qui s'éclatait de nous deux. « Je le ferais, elle doit soit cuvé, soit roucouler. Ou les deux. » Je souriais en l'imaginant la tête dans le cul complètement grognon. Adorable, enfin c'est une image. « Merci ! Mais c'est nase tu sais, vraiment, faudrait déjà que j'ai les yeux en face des trous ! » Il déconnait ? D'où je me situais je ne trouvais pas cela naze au contraire, les vrais artistes se repèrent comme cela, ils sont modestes. « Et toi, tu écris ? » Troublée je regardais mon calepin. « Euh... Un peu, j'ai pris l'habitude d'écrire quand j'écoute de la musique, alors... C'est ce que je fais, mais ce n'est pas grand chose, des idées, du sarcasmes beaucoup d'auto dérision. » Je me pinçais les lèvres avant de rajouter. « Je sais finalement, où je t'ai vu... Tu ne fais pas parti des Lowells ? » Finissais-je par conclure.

« J'espère qu'elle cuve alors. » Oh. Je le regardais alors, il fallait que je me remémore si Jackie m'a parlé ou pas d'une histoire avec lui, c'est que je ne suis jamais à la page avec elle, je l'envie au moins elle a des histoires à raconter. Soupire, je comptais rajouter quelque chose, mais je ne fis rien, c'était peut-être trop personnel de poser ce genre de question. « Oh et tu permettras que je te lise un de ces jours ? » Oh c'était la première fois qu'on demandait à lire ce genre de chose. Ce serait terriblement intimidant. « oui pourquoi pas. » BORDEL DE M*RDE ! Pourquoi venais-je de dire cela, je n'étais pas certaine d'être pour cette idée d'être lu par un quasi inconnu. Poaw, idiote. « Mais tu as devant toi leur président ! » FUCK, le président, oh super. Je souriais à sa façon de dire les choses. « Ce sont des grands malades de m'avoir élu pour diriger leur maison. » Oh il n'était pas si nul que cela, je me rappelle avoir insulter mentalement tous les présidents de confrérie pour leur rôle dans l'université, je me sentais mal maintenant. « Ils ont surement vu en toi l'étoffe d'un meneur. » Je riais légèrement bien trop mal à l'aise sur le coup. Détend-toi Lawrence, détend-toi. « D'ailleurs, puisque tu as ce tempérament artistique, tu n'as jamais songé à rejoindre une confrérie ? » Et voilà la question que je voulais éviter arriva, que faire, que dire ? Mentir, être honnête, l'envoyer chier. Nous il avait une bonne bouille pour que je puisse faire cela. Je passais une main dans ma nuque, par nervosité mais surtout par tic. « Oh j'ai essayé à mon arrivée, on m'a gentiment recalé, je ne devais pas avoir l'étoffe d'une artiste. » Où étais-je gênante par mon physique on ne sait jamais. « Je ne pense pas être moulée pour les confréries. » Finissais-je par avouer.

« Cool ! » J'ai dis oui, mais bien sur j'ai dis oui que je montrerais mes écrits et puis quoi encore, m'exhiber à moitié nu sur une plage mexicaine tant que j'y suis. Imbécile ! « Et ben, si t'as besoin d'un œil extérieur un jour, n'hésite pas dans ce cas. » « D'accord, il n'y a pas de soucis. » Je m'imagine déjà aller toquer à la porte d'Aidan et lui dire, tiens j'aimerai que tu lises cela. PFF mais bien sur, faut que j'arrête de parler sans réfléchir ça va vraiment finir par me causer des soucis monumental ! « Un meneur, je sais pas ? Mais finalement, peut-être que les valeurs que je défends sont partagées par d'autres et ça me va. » oui en plus le président de la confrérie que j'ai maudite avec une poupée vaudou, il ne devrait pas savoir cela, j'acquiesce d'un simple mouvement de la tête, s'il est bien dans sa confrérie, mais je continue de penser qu'ils ne sont pas fait pour moi, ou moi je ne suis pas faite pour cela. Me refuser l'entrer a piquer douloureusement et violemment mon orgueil.  « Sérieusement ? C'est n'importe quoi ! J'aime pas l'idée qu'on sélectionne, c'est la passion qui doit nous réunir, rien d'autre. » Oh il disait vrai ou juste pour se donner une apparence. Je le fixais longuement. « J'imagine que depuis, tu n'as jamais voulu entendre parler des confréries. » BINGO ! Je plissais légèrement les yeux. « Je suis anglaise, je n'ai pas la culture confrérie et tout ce qui va avec, moi c'est la musique, les uniformes qui ont fait ce à quoi je connais. Se prendre un vent une fois, ça refroidit pas mal. » C'était le cas, je n'avais pas vraiment envie de me reprendre un vent, parce que c'était douloureux et que je ne voulais vraiment pas faire partie d'une confrérie, pour le moment je n'en voyais pas l'intérêt, je n'y voyais qu'une classification des étudiants. « En tout cas, sache que tu es la bienvenue, si un jour tu veux venir faire un tour. » « Je tâcherais de m'en rappeler. »  ça donnait envie autant que ça me dégoutait. Si les gens prenaient plus de temps à en apprendre sur les autres, le monde tournerait cent fois mieux, mais comment changer le monde c'est compliqué. « Bref, j'arrête de te saouler avec ça ! Et sinon t'as connu cette folle de Jackie comment ? » Je lâchais un léger rire en me souvenant de notre rencontre, elle était à son image, à notre image explosive et atypique, j'adorais. « C'était peu de temps après mon arrivée, on s'est prise la tête, parce que je l'avais bousculé, mais c'est elle qui ne regardait pas où elle allait. On s'est pris vraiment la tête, puis on a pris le temps de se parler, c'était... nous, le feu et la glace, le yin et yang. » Je riais en m'en souvenant encore, je le regardais alors, amusée. « Et toi ? »